Covid-médecins rasssuristes contre les catastrophistes
Pour schématiser à outrance, on pourrait dire qu’il y a deux types d’experts : les catastrophistes et les rassuristes. Et d’autres bien sûr plus mesurés qui s’en tiennent surtout à ce qu’ils constatent. Parmi les rassuristes, il faut citer Martin Blachier et Gérald Kierzek qu’on voit régulièrement sur les chaînes de télé et qui semblent y avoir pris goût. D’une certaine manière ,les uns comme les autres sont d’ailleurs tombés dans le piège des médias. Des médias qui forcent les experts à se prononcer y compris quand ils ne disposent pas d’éléments scientifiques suffisants.
Il y a aussi ceux qui profitent de la pandémie pour montrer qu’ils existent soit auprès de la hiérarchie médicale, soit auprès du gouvernement. Notons que les rassuristes ( comme d’ailleurs les catastrophistes) ce sont aussi souvent trompés quant aux perspectives de la sortie du tunnel sanitaire. Faut-il rappeler par exemple qu’au cours de l’été ont considéré que la pandémie était terminée !
Depuis le début de la crise sanitaire, les épidémiologistes ou autres médecins sont devenus les personnalités phares des émissions de télévision et de radio. Deux figures reviennent régulièrement pour faire un point sur la situation. Le docteur Martin Blachier et Gérald Kierzek, qui est médecin urgentiste. Cependant, leur vision des choses ne semble pas convenir à tout le monde. Ce mardi 28 décembre, un urgentiste a interpellé ses deux “confrères” sur son compte Twitter. “Message pour [Gérald Kierzek] et [Martin Blachier] et autres ‘scientifiques’ ou ‘sachant’ qui continuent à nier la réalité”, a-t-il commencé à publier.
Pour ce professionnel de santé, Martin Blachier et Gérald Kierzek se raccrochent à de fausses idées au sujet de l’évolution de l’épidémie en France. Il a également affirmé que les données chiffrées des courbes analysées par les deux médecins étaient fausses. Face à ce constat, l’urgentiste a proposé une solution à ses “confrères” afin qu’ils se rendent compte de la réalité des choses : les nombreux patients atteints du Covid, le manque de place et de lits, les enchaînements de cellules de crise ou encore les déprogrammations et report de soins. “Je vous propose (vraie proposition, je vous invite vraiment) de passer une journée avec moi”, a-t-il écrit dans l’un de ses posts en faisant allusion à une nuit de garde aux urgences.