Archive pour le Tag 'catastrophiques'

Céréales : prix mondial en baisse mais récoltes catastrophiques en France

Céréales : prix mondial en baisse mais récoltes catastrophiques en France

Une très bonne production mondiale des céréales provoque un repli des cours du blé sur les marchés mondiaux . Par contre en France production et qualités sont catastrophiques du fait des aléas météorologiques.

La situation s’apparente à une double pleine pour les producteurs en France, où la moisson de blé tendre s’annonce comme la plus faible depuis les années 1980. «En plus d’une petite production, on a une qualité catastrophique», indique Damien Vercambre, analyste pour la société Inter Courtage. Les taux de protéines semblent bons mais le «poids spécifique», un critère important pour les exportateurs, n’est pas au rendez-vous, estime-t-il. «Les grains sont petits et pas très remplis», explique le spécialiste.

 

Délinquance : les résultats catastrophiques de la police

Délinquance : les résultats catastrophiques de la police

Les résultats de la police sont catastrophiques vis-à-vis des crimes et délits. Contrairement à l’image que veut donner Darmanin , la France est de plus en plus laxiste vis-à-vis des infractions graves à la loi.

En cause, un délitement total des rapports citoyens aux règles communes qui font société, une nette montée de la violence, l’irrésistible ascension du trafic de la drogue et ses conséquences notamment.

Face à ce déferlement de faits délictuels et criminels, non seulement les effectifs de la police paraissent particulièrement inadaptés mais le moral est au plus bas dans les troupes complètement désorganisées et démotivées surtout quand en plus la justice rajoute une couche de bienveillance coupable vis-à-vis des délinquants.

Le problème c’est que face à cette inefficacité risque de se développer des phénomènes d’autodéfense qui commence à émerger ici ou là. En clair la nature ayant horreur du vide, la police officielle est remplacée soit par des sociétés de surveillance privée, soit par des associations de citoyens, soit encore par l’action directe d’un citoyen qui se fait justice lui-même.

En outre le problème est que la délinquance ne se limite plus aux grandes métropoles mais concerne aussi les grandes villes et même les zones rurales. Des zones rurales où se maintiennent des gendarmeries complètement symboliques ouvertes seulement deux jours par semaine !

Concernant taux de réussite dans les enquêtes, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMI) affirme que, en 2019 (dernière année pleine hors Covid), les services ne parvenaient plus à élucider, après un an d’investigation, que 72 % des homicides, quand le ratio atteignait 78 % l’année précédente.

Il est pourtant plus facile d’identifier un suspect dans une affaire de meurtre que pour un cambriolage, où l’auteur et la victime ne se connaissent pas, la plupart du temps. Pour ces vols avec effraction au domicile ou en tout lieu, le taux de réussite demeure dramatiquement bas: 8 % seulement. Soit 92 % d’échec. C’est pire que pour les OQTF, ces ordres d’expulsion de clandestins quasi impossibles à exécuter (seulement 10% )et qui font tant parler d’eux, avec le ratage de l’éloignement de la meurtrière présumée de la petite Lola.

Société- Délinquance : les résultats catastrophiques de la police

Société- Délinquance : les résultats catastrophiques de la police

Les résultats de la police sont catastrophiques vis-à-vis des crimes et délits. Contrairement à l’image que veut donner Darmanin , la France est de plus en plus laxiste vis-à-vis des infractions graves à la loi.

En cause, un délitement total des rapports citoyens aux règles communes qui font société, une nette montée de la violence, l’irrésistible ascension du trafic de la drogue et ses conséquences notamment.

Face à ce déferlement de faits délictuels et criminels, non seulement les effectifs de la police paraissent particulièrement inadaptés mais le moral est au plus bas dans les troupes complètement désorganisées et les motivées surtout quand en plus la justice en rajoute une couche de bienveillance coupable vis-à-vis des délinquants.

Le problème c’est que face à cette inefficacité risque de ce développer des phénomènes d’autodéfense qui commence à émerger ici ou là. En clair la nature ayant horreur du vide, la police officielle est remplacée soit par des sociétés de surveillance privée, soit par des associations de citoyens soient encore par l’action directe d’un citoyen qui se fait justice lui-même.

En outre le problème est que la délinquance ne se limite plus aux grandes métropoles mais concerne aussi les grandes villes et même les zones rurales. Des zones rurales où se maintiennent des gendarmeries complètement symboliques ouvertes seulement deux jours par semaine !

Pour la police que pour la gendarmerie, concernant taux de réussite dans les enquêtes, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMI) affirme que, en 2019 (dernière année pleine hors Covid), les services ne parvenaient plus à élucider, après un an d’investigation, que 72 % des homicides, quand le ratio atteignait 78 % l’année précédente.

Il est pourtant plus facile d’identifier un suspect dans une affaire de meurtre que pour un cambriolage, où l’auteur et la victime ne se connaissent pas, la plupart du temps. Pour ces vols avec effraction au domicile ou en tout lieu, le taux de réussite demeure dramatiquement bas: 8 % seulement. Soit 92 % d’échec. C’est pire que pour les OQTF, ces ordres d’expulsion de clandestins quasi impossibles à exécuter (seulement 10% )et qui font tant parler d’eux, avec le ratage de l’éloignement de la meurtrière présumée de la petite Lola.
À lire aussi Pourquoi les obligations de quitter le territoire français ne sont exécutées qu’une fois sur dix

Crimes et délinquance : les résultats catastrophiques de la police


Crimes et délinquance : les résultats catastrophiques de la police

Les résultats de la police sont catastrophiques vis-à-vis des crimes et délits. Contrairement à l’image que veut donner Darmanin , la France est de plus en plus laxiste vis-à-vis des infractions graves à la loi.

En cause, un délitement total des rapports citoyens aux règles communes qui font société, une nette montée de la violence, l’irrésistible ascension du trafic de la drogue et ses conséquences notamment.

Face à ce déferlement de faits délictuels et criminels, non seulement les effectifs de la police paraissent particulièrement inadaptés mais le moral est au plus bas dans les troupes complètement désorganisées et les motivées surtout quand en plus la justice en rajoute une couche de bienveillance coupable vis-à-vis des délinquants.

Le problème c’est que face à cette inefficacité risque de ce développer des phénomènes d’autodéfense qui commence à émerger ici ou là. En clair la nature ayant horreur du vide, la police officielle est remplacée soit par des sociétés de surveillance privée, soit par des associations de citoyens soient encore par l’action directe d’un citoyen qui se fait justice lui-même.

En outre le problème est que la délinquance ne se limite plus aux grandes métropoles mais concerne aussi les grandes villes et même les zones rurales. Des zones rurales où se maintiennent des gendarmeries complètement symboliques ouvertes seulement deux jours par semaine !

Pour la police que pour la gendarmerie, concernant taux de réussite dans les enquêtes, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMI) affirme que, en 2019 (dernière année pleine hors Covid), les services ne parvenaient plus à élucider, après un an d’investigation, que 72 % des homicides, quand le ratio atteignait 78 % l’année précédente.

Il est pourtant plus facile d’identifier un suspect dans une affaire de meurtre que pour un cambriolage, où l’auteur et la victime ne se connaissent pas, la plupart du temps. Pour ces vols avec effraction au domicile ou en tout lieu, le taux de réussite demeure dramatiquement bas: 8 % seulement. Soit 92 % d’échec. C’est pire que pour les OQTF, ces ordres d’expulsion de clandestins quasi impossibles à exécuter (seulement 10% )et qui font tant parler d’eux, avec le ratage de l’éloignement de la meurtrière présumée de la petite Lola.
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Législatives: Résultats catastrophiques pour la majorité

La seule lecture des résultats bruts témoigne du terrible échec politique de Macron lequel sur chaque texte devra désormais négocier avec d’autres forces politiques en attendant la dissolution de l’Assemblée nationale

 

Selon les résultats du ministère de l’Intérieur, qui a compilé les sièges par nuance politique, la majorité présidentielle Ensemble! disposera de 245 députés à l’Assemblée nationale.

La Nupes obtient 131 sièges.

Le Rassemblement national obtient 89 députés.

Les Républicains obtiennent 61 députés.

Les députés divers gauche seront 22 à l’Assemblée nationale.

Les régionalistes obtiennent 10 députés.

Les divers droite obtiennent 10 députés.

Les divers centre seront 4 à l’Assemblée.

L’UDI cumule 3 députés.

Un élu de droite souverainiste sera présent à la chambre basse du Parlement.

Aucun élu divers extrême droite (Reconquête!) n’a été élu.

Brevet: des notes bienveillantes pour dissimuler les niveaux catastrophiques

Brevet: des notes bienveillantes pour dissimuler les niveaux catastrophiques

 

 

 Comme pour le bac, des conseils de bienveillance sont adressés depuis des années aux correcteurs pour gonfler les résultats du brevet.

 

Ces résultats étaient déjà stratosphériques en 2020, avec 90,5 % des candidats au DNB admis, soit une hausse de 4 points par rapport à 2019 (86,5 %). Mais les épreuves n’avaient pas eu lieu en raison du Covid. Cette année, avec les consignes de bienveillance, les résultats sont également exceptionnels. Les consignes de correction données oralement aux membres du jury vont dans ce sens, en incitant les professeurs à une indulgence dans la notation, quel que soit le niveau des copies.

Ces incitations à mettre le plus de points possible ne sont pas nouvelles. Elles concernent autant le bac que le DNB. Dès le début de la correction du brevet, les pires copies sont apparues sur les réseaux sociaux. Elles témoignent du niveau catastrophique de certains élèves.

Confinement : des indicateurs catastrophiques

Confinement : des indicateurs catastrophiques

 

Tous les indicateurs sont déjà dans le rouge et l’avenir n’est guère réjouissant avec en particulier la progression du virus britannique qu’on est d’ailleurs bien incapable d’évaluer de manière un peu précise. On parle d’un taux de présence du virus britannique de 10 % aujourd’hui qui pourraient rapidement passer à 20 % est davantage ensuite puisqu’il prendra le dessus sur le virus premier.

Nombre de contaminés : on a tout simplement doublé la moyenne journalière qui est passée à 20 000 au lieu de 10 000 précédemment. (Il faut rappeler que le président de la république avait fixé un objectif de 5000 contaminations pour alléger les mesures restrictives.

Taux d’incidence : une dérive aussi d’un indicateur qui rend compte plus exactement du taux de progression du virus en fonction de la population. Ainsi en moyenne on a dépassé la barre de 200 cas pour 100 000 habitants par jour alors que le seuil d’alerte et de 50

Nombre d’hospitalisés :

Plus de 26.000 personnes sont actuellement hospitalisées et la barre des 3.000 personnes en réanimation a été franchie lundi soir. L’inversion du solde se traduit par une augmentation du nombre de victimes quotidiennes du Covid-19. Alors que la tendance moyenne était à la baisse depuis fin novembre, elle repart très nettement depuis une semaine.

Conclusion tous les variants sont déjà au rouge  clignotant ils vont rapidement passer au rouge fixe voire au noir si des mesures nettement plus restrictives ne sont pas rapidement prises en même temps qu’un plan de vaccination autrement plus volontariste. Rappelons que la France a vacciné environ 1 million de personnes en janvier alors qu’il en faudrait 5 millions par mois.

Mouvement des gilets jaunes » : « des conséquences catastrophiques » ? (CCI France)

 «Mouvement des  gilets jaunes » : « des conséquences catastrophiques » ?  (CCI France)

 

 

Le président de CCI France, Pierre Goguet, alerte sur les conséquences à long terme du mouvement des gilets jaunes sur l’économie tricolore. Il a sans doute raison d’autant que le moral des entreprises et des ménages s’écroule.  Tout cependant est loin de venir du blocage des gilets jaunes. La principale raison, outre la dégradation de l’environnement international, tient dans l’échec de la politique économique qui a tué notamment la croissance avant même le début du mouvement des gilets jaunes. (Interview dans le journal la Tribune)

 

Quelles sont vos principales inquiétudes sur le plan économique ?

PIERRE GOGUET - Actuellement, nous sommes dans une période cruciale pour le commerce où l’activité économique est importante. A l’approche de Noël, les commerçants ont commencé à faire des stocks pour pouvoir vendre. Mais s’ils ne peuvent plus vendre comme les années précédentes, ils pourraient être confrontés à des problèmes de trésorerie rapidement. Ces difficultés concernent toutes les tailles d’entreprise. Ces confrontations médiatisées peuvent également jouer sur l’attractivité du commerce. Il y a aussi des conséquences dans les services, l’industrie ou les chaînes de logistique.

Quels pourraient être les secteurs les plus pénalisés selon vous ?

Depuis la diffusion des images des affrontements sur les Champs-Elysées durant le week-end dernier, l’économie française pourrait connaître de vraies difficultés sur le tourisme. De nombreuses familles étrangères pourraient annuler leurs voyages et leurs chambres d’hôtel au moment des fêtes de Noël. Tout le commerce en lien avec l’activité saisonnière des fêtes de fin d’année pourrait être pénalisé. Il y a beaucoup de commerçants qui font la moitié de leur chiffre d’affaires sur cette période. Les conséquences pourraient être catastrophiques si elles étaient amenées à durer.

Avez-vous eu des remontées précises de la part de votre réseau de chambres implantées dans les régions ?

Notre réseau consulaire nous permet d’avoir des enquêtes flash sur l’ensemble du territoire avec des retours quasi-permanents. Notre rôle est d’écouter et d’apaiser nos entrepreneurs et nos commerçants, même si c’est difficile en ce moment, et on a des cellules spécifiques dans les chambres implantées en région qui sont mobilisées. Grâce à ce réseau, on a enregistré des chutes d’activité très précises dans des hypermarchés ou dans des zones commerciales.

Un magasin Décathlon à Nantes a perdu par exemple 200.000 euros de chiffre d’affaires en une journée. Dans la région Grand-Est, PSA n’a pas pu produire 1.500 voitures qui étaient prévues la semaine dernière à cause de la logistique. Au niveau de l’île de La Réunion, nous avons reçu des alertes extrêmement fortes. C’est un avantage d’être connecté avec notre réseau d’élus qui sont issus du commerce, de l’industrie ou des services. Nos interlocuteurs nous demandent de relayer toutes ces inquiétudes auprès des pouvoirs publics.

Vous avez évoqué récemment les risques d’un affaiblissement des corps intermédiaires dans un tweet. Pouvez-vous apporter des précisions sur cette remarque ?

Les 70 observatoires du commerce que nous avons à travers le territoire sont extrêmement utiles. Si un réseau comme le nôtre n’est plus aussi présent grâce à toutes ces organisations professionnelles, l’exaspération des entrepreneurs victimes d’une dégradation de leurs marchandises ou qui n’ont plus accès à leur site, pourrait prendre de l’ampleur. Le danger est de revenir à une forme de poujadisme où les commerçants iraient jusqu’à s’organiser eux-mêmes pour essayer de défendre leurs activités. Certains indépendants risquent la survie de leur commerce et l’emploi de leurs salariés.

Est-ce que vous êtes régulièrement en relation avec le ministère de l’Economie ?

Nous diffusons régulièrement à nos ministères de tutelle des comptes rendus que l’on met à jour quasi quotidiennement. Je crois que ça remonte l’Elysée. Ce réseau local montre toute son utilité pour rassurer les entreprises et peut être force de proposition sur les mesures d’accompagnement.

Justement, quels sont les types de solution ou de réponse à apporter ?

A partir du moment où nous sommes dans des zones affectées, où il y a une entrave à la libre-circulation et à l’accès, je pense qu’il faut envisager un échelonnement des cotisations sociales et fiscales des entreprises touchées. Elles comptaient sur les ventes de cette période pour refaire leur trésorerie. Dans le réseau des CCI, nous avons des dispositifs qui peuvent être activés. On a système qui s’appelle « alerte commerce » dans une soixantaine de chambres qui consiste à alerter les commerçants dans des zones très précises sur un éventuel danger ou des problèmes d’accessibilité.

Si des commerçants ont été entravés dans leurs activité, il serait intelligent de permettre aux commerçants qui le souhaitent d’avoir des journées d’ouverture complémentaires au mois de décembre pour tenter de rattraper le chiffre d’affaires qu’ils ont perdu et écouler les stocks qu’ils n’ont pas vendus. Le nombre de jours d’ouverture le dimanche est limité malgré tout. Les commerçants qui le souhaitent devraient pouvoir ouvrir leur magasin ce jour-là.

Pour ceux qui ont subi le plus de préjudices, il faut envisager des mesures d’indemnisation pour que les entreprises survivent. Beaucoup de petits commerçants n’ont pas d’assurance pour des pertes d’exploitation. Il faut encore pouvoir démontrer le lien de causalité entre le préjudice subi et la situation. A la Réunion par exemple, des commerçants ont sollicité la mise en place d’un fond d’indemnisation.

Ces réponses sont loin d’être complètes. Nos chambres vont travailler sur des questions de solidarité territoriale. L’idée est que les écosystèmes d’entrepreneurs détectent les entreprises les plus fragilisées à l’issue de ces événements là et essaient de les aider en participant au remplissage des carnets de commande quand c’est possible. Ce sera des mesures au cas par cas.

Quelles pourraient être les conséquences à plus long terme ? 

À plus long terme les problématiques sont plus liées à des enjeux de compétitivité-coût. Des entreprises se heurtent parfois à des salariés qui sont confrontés à des problématiques de pouvoir d’achat notamment dans les zones rurales liées à la hausse des produits pétroliers et aux taxes. Cela se traduit par des demandes d’augmentation de salaires. Des entreprises pourraient être ainsi confrontées à des sollicitations. Or les mêmes entreprises subissent aussi les coûts de l’énergie. Dans un contexte où les marges peuvent être altérées par ces phénomènes combinés à une hausse des salaires, les entreprises pourraient avoir des difficultés.  Ce mouvement traduit enfin de vraies fractures entre les territoires, entre les zones rurales et les territoires métropolitains.

« Gilets jaunes » : « les conséquences catastrophiques » ? (CCI France)

« Gilets jaunes » : « les conséquences catastrophiques » ?  (CCI France)

Le président de CCI France, Pierre Goguet, alerte sur les conséquences à long terme du mouvement des gilets jaunes sur l’économie tricolore. Il a sans doute raison mais tout est loin de venir du blocage des gilets jaunes. La principale raison, outre la dégradation de l’environnement international, tient dans l’échec de la politique économique qui a tué notamment la croissance avant même le début du mouvement des gilets jaunes. (Interview dans le journal la Tribune)

Quelles sont vos principales inquiétudes sur le plan économique ?

PIERRE GOGUET - Actuellement, nous sommes dans une période cruciale pour le commerce où l’activité économique est importante. A l’approche de Noël, les commerçants ont commencé à faire des stocks pour pouvoir vendre. Mais s’ils ne peuvent plus vendre comme les années précédentes, ils pourraient être confrontés à des problèmes de trésorerie rapidement. Ces difficultés concernent toutes les tailles d’entreprise. Ces confrontations médiatisées peuvent également jouer sur l’attractivité du commerce. Il y a aussi des conséquences dans les services, l’industrie ou les chaînes de logistique.

Quels pourraient être les secteurs les plus pénalisés selon vous ?

Depuis la diffusion des images des affrontements sur les Champs-Elysées durant le week-end dernier, l’économie française pourrait connaître de vraies difficultés sur le tourisme. De nombreuses familles étrangères pourraient annuler leurs voyages et leurs chambres d’hôtel au moment des fêtes de Noël. Tout le commerce en lien avec l’activité saisonnière des fêtes de fin d’année pourrait être pénalisé. Il y a beaucoup de commerçants qui font la moitié de leur chiffre d’affaires sur cette période. Les conséquences pourraient être catastrophiques si elles étaient amenées à durer.

Avez-vous eu des remontées précises de la part de votre réseau de chambres implantées dans les régions ?

Notre réseau consulaire nous permet d’avoir des enquêtes flash sur l’ensemble du territoire avec des retours quasi-permanents. Notre rôle est d’écouter et d’apaiser nos entrepreneurs et nos commerçants, même si c’est difficile en ce moment, et on a des cellules spécifiques dans les chambres implantées en région qui sont mobilisées. Grâce à ce réseau, on a enregistré des chutes d’activité très précises dans des hypermarchés ou dans des zones commerciales.

Un magasin Décathlon à Nantes a perdu par exemple 200.000 euros de chiffre d’affaires en une journée. Dans la région Grand-Est, PSA n’a pas pu produire 1.500 voitures qui étaient prévues la semaine dernière à cause de la logistique. Au niveau de l’île de La Réunion, nous avons reçu des alertes extrêmement fortes. C’est un avantage d’être connecté avec notre réseau d’élus qui sont issus du commerce, de l’industrie ou des services. Nos interlocuteurs nous demandent de relayer toutes ces inquiétudes auprès des pouvoirs publics.

Vous avez évoqué récemment les risques d’un affaiblissement des corps intermédiaires dans un tweet. Pouvez-vous apporter des précisions sur cette remarque ?

Les 70 observatoires du commerce que nous avons à travers le territoire sont extrêmement utiles. Si un réseau comme le nôtre n’est plus aussi présent grâce à toutes ces organisations professionnelles, l’exaspération des entrepreneurs victimes d’une dégradation de leurs marchandises ou qui n’ont plus accès à leur site, pourrait prendre de l’ampleur. Le danger est de revenir à une forme de poujadisme où les commerçants iraient jusqu’à s’organiser eux-mêmes pour essayer de défendre leurs activités. Certains indépendants risquent la survie de leur commerce et l’emploi de leurs salariés.

Est-ce que vous êtes régulièrement en relation avec le ministère de l’Economie ?

Nous diffusons régulièrement à nos ministères de tutelle des comptes rendus que l’on met à jour quasi quotidiennement. Je crois que ça remonte l’Elysée. Ce réseau local montre toute son utilité pour rassurer les entreprises et peut être force de proposition sur les mesures d’accompagnement.

Justement, quels sont les types de solution ou de réponse à apporter ?

A partir du moment où nous sommes dans des zones affectées, où il y a une entrave à la libre-circulation et à l’accès, je pense qu’il faut envisager un échelonnement des cotisations sociales et fiscales des entreprises touchées. Elles comptaient sur les ventes de cette période pour refaire leur trésorerie. Dans le réseau des CCI, nous avons des dispositifs qui peuvent être activés. On a système qui s’appelle « alerte commerce » dans une soixantaine de chambres qui consiste à alerter les commerçants dans des zones très précises sur un éventuel danger ou des problèmes d’accessibilité.

Si des commerçants ont été entravés dans leurs activité, il serait intelligent de permettre aux commerçants qui le souhaitent d’avoir des journées d’ouverture complémentaires au mois de décembre pour tenter de rattraper le chiffre d’affaires qu’ils ont perdu et écouler les stocks qu’ils n’ont pas vendus. Le nombre de jours d’ouverture le dimanche est limité malgré tout. Les commerçants qui le souhaitent devraient pouvoir ouvrir leur magasin ce jour-là.

Pour ceux qui ont subi le plus de préjudices, il faut envisager des mesures d’indemnisation pour que les entreprises survivent. Beaucoup de petits commerçants n’ont pas d’assurance pour des pertes d’exploitation. Il faut encore pouvoir démontrer le lien de causalité entre le préjudice subi et la situation. A la Réunion par exemple, des commerçants ont sollicité la mise en place d’un fond d’indemnisation.

Ces réponses sont loin d’être complètes. Nos chambres vont travailler sur des questions de solidarité territoriale. L’idée est que les écosystèmes d’entrepreneurs détectent les entreprises les plus fragilisées à l’issue de ces événements là et essaient de les aider en participant au remplissage des carnets de commande quand c’est possible. Ce sera des mesures au cas par cas.

Quelles pourraient être les conséquences à plus long terme ? 

À plus long terme les problématiques sont plus liées à des enjeux de compétitivité-coût. Des entreprises se heurtent parfois à des salariés qui sont confrontés à des problématiques de pouvoir d’achat notamment dans les zones rurales liées à la hausse des produits pétroliers et aux taxes. Cela se traduit par des demandes d’augmentation de salaires. Des entreprises pourraient être ainsi confrontées à des sollicitations. Or les mêmes entreprises subissent aussi les coûts de l’énergie. Dans un contexte où les marges peuvent être altérées par ces phénomènes combinés à une hausse des salaires, les entreprises pourraient avoir des difficultés.  Ce mouvement traduit enfin de vraies fractures entre les territoires, entre les zones rurales et les territoires métropolitains.

Sondage- manifs- blocages : catastrophiques pour 70% des Français

  • Sondage- manifs- blocages : catastrophiques pour 70% des  Français

 

Alors que la France perd depuis longtemps  en attractivité, les manifs et blocages sont considérés comme catastrophiques par les Français dans un  sondage France info ; blocages  et manifestations sont durement jugés, ils auront de graves conséquences sur l’économie aussi sur limage du pays notamment à l’occasion de l’euro de foot. La plus large responsabilité est aujourd’hui attribuée au gouvernement beaucoup moins aux syndicats. Ceci étant l’opinion pourrait bien se retourner contre les syndicats radicalisés  avec la pénurie d’essence aussi l’entrée dans le conflit de nombreuses entreprises publiques qui vont également porter préjudice à l’économie. Et alors que les salariés de ces entreprises (fonctionnaires, SNCF, RATP, EDF etc.) ne sont nullement concernés par la loi travail puisque protégés par des statuts particuliers. Pour une majorité,  blocages et manifestations seraient catastrophiques pour l’image de la France (71%), ainsi que pour le tourisme (70%) et l’attractivité économique de la France (63%). La majorité des personnes interrogées (61%) estime que le gouvernement serait le premier responsable des perturbations, en raison de son obstination sur la loi Travail, plus que les syndicats (37%) Interrogés, dans le même sondage, sur les événements qui, selon eux, ont marqué le mois d’avril, les sondés notent en premier lieu les « manifestations en marge de la loi El Khomri » (69%), suivies de « l’utilisation du 49-3 pur faire passer la loi » (65%) et la poursuite du mouvement Nuit Debout (29%). Notons que ce sondage été réalisé les 19 et 20 mai c’est à dire avant la pénurie de carburant.




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