Archive pour le Tag 'catastrophique'

Page 5 sur 5

Tourisme : saison catastrophique

Tourisme : saison catastrophique

 

Il n’y a pas encore de chiffres officiels mais il est clair que la saison touristique est catastrophique surtout pour l’hôtellerie-restauration. On parle de -20% sur les côtes ; -40% à l’intérieur mais les chiffres pourraient être encore plus mauvais. Résumons, les français sont moins partis, moins longtemps et ils ont dépensé moins surtout dans la restauration. Il suffit d’avoir observé les terrasses désespérément vides pour s’en persuader. L’INSEE ( et le gouvernement)  lui, s’en  apercevra dans 3 mois, au moins ! Heureusement qu’il a fait beau en août ! Tel est le « ouf » de soulagement poussé par les professionnels du tourisme. Dans l’office des plages du débarquement par exemple, en Normandie, comme sur toute la moitié nord du littoral, les hôteliers, les campings et même les restos sortent rassurés d’un été qui s’annonçait catastrophique, à la vue des chiffres de juillet. « On est, en août, à des +5%, +10% de fréquentation en fonction des territoires sur la région nord et en Normandie. Mais ce sont des courts séjours et, après les difficultés de cette année, on compensera partiellement nos pertes mais pas la totalité », analyse pour Europe 1 le représentant de l’industrie hôtelière, Thierry Grégoire, pour qui les aoûtiens ont tout de même sauvé la saison. L’été à peine refermé, les professionnels du tourisme nuancent toutefois ce bilan. Certes, le littoral tire son épingle du jeu, mais pas les terres. La Dordogne accuserait même des pertes proches de 30%. Les grandes villes (Paris, Bordeaux, Marseille) ont fait le plein, avec un taux de remplissage de 79%, presque un record, dans la capitale, pour les trois premières semaines d’août. Mais un tel score s’explique grâce aux touristes étrangers, allemands, belges et hollandais notamment, et non grâce à la clientèle française. Cet été, les Français sont certes partis en vacances, pour une petite moitié d’entre eux en tout cas (même proportion que depuis trois étés ), mais ils ont drastiquement rationalisé leurs dépenses. Résultat, même en août, les restaurants affichent des pertes de 5 à 15% selon les régions. Les hébergements gratuits, chez les amis ou en famille, remplacent par ailleurs les hôtels et campings. Et même si août a été meilleur, il ne compensera pas un mois de juillet en berne. Selon l’industrie hôtelière, l’hébergement marchand accuse, par exemple, une baisse moyenne de 10% sur le littoral aquitain et dans le Languedoc Roussillon.

 

Chômage: chiffre catastrophique et historique attendu

Chômage: chiffre catastrophique et historique attendu

La boite à outils de Hollande ne semble pas de nature à relancer la croissance et à réduire le chômage ( témoin l’échec des emplois d’avenir). En effet Fin février, après une série noire de 22 mois, Pôle emploi recensait 3,187 millions de demandeurs d’emploi n’ayant pas travaillé au cours du mois (catégorie A) en métropole, soit seulement 8.000 de moins que le record absolu.  Depuis l’élection de François Hollande en mai 2012, en moyenne, plus de 28.000 nouveaux chômeurs sans activité ont poussé chaque mois la porte de Pôle emploi.   »Aujourd’hui plus que jamais le rassemblement du pays doit se faire sur ce qui est attendu par beaucoup de nos compatriotes: l’emploi, le redressement, la confiance », a déclaré le président de la République mercredi à l’Elysée.  Très pessimiste, le numéro un de la CFDT Laurent Berger a indiqué s’attendre à des chiffres « catastrophiques » pour le mois de mars, car « il n’y a aucune raison de penser qu’ils seront autres que catastrophiques ».  Mais au-delà du chiffre symbolique des « catégorie A » (sans aucune activité), Pôle emploi a déjà enregistré de nouveaux records depuis le printemps 2011: en février, en incluant ceux qui ont exercé une petite activité, ses listes recensaient près 5 millions de noms (Outre-mer compris), du jamais vu.  Parmi eux, deux millions de chômeurs de longue durée, un autre pic historique.  Face à cet afflux, un nouveau renfort de 2.000 CDI à Pôle emploi d’ici à septembre a été décidé par le gouvernement, comme en 2012.  En 1997, le chiffre des inscrits en catégorie A traduisait toutefois une situation encore plus dégradée, puisque la population en âge de travailler était moins nombreuse (25,6 millions, contre 28,3 millions en 2011, selon les plus récentes données de l’Insee).  Le taux de chômage, qui rapporte le nombre de chômeurs à la population active, tourne ainsi autour de 10,2%, alors que le record enregistré à deux reprises, en 1994 et 1997, est de 10,8% en métropole.  Mais les perspectives sont très pessimistes: le Fonds monétaire international (FMI) table sur une poursuite de la flambée, pour atteindre 11,6% en 2014 (Dom compris).  20.000 emplois d’avenir fin avril  Pour autant, le président de la République maintient son « objectif » d’inverser « à la fin d’année » la courbe du chômage, en hausse quasi-ininterrompue depuis cinq ans.  Dans son « programme de stabilité », présenté le 17 avril, le gouvernement prévoit – malgré une estimation de croissance quasi-nulle de 0,1% en 2013 – une légère reprise des créations d’emplois au second semestre et un recul du taux de chômage au dernier trimestre 2013. Les économistes estiment que, pour renverser la courbe, une croissance d’au moins 1,5% est nécessaire.  L’engagement du président sera tenu « grâce notamment à la reprise progressive de l’activité et aux premiers effets des nombreux dispositifs de soutien à l’emploi mis en place depuis dix mois », affirme Bercy.  Fin mars, François Hollande affirmait que « tous les outils », des outils « exceptionnels », étaient sur les rails pour mener la « bataille » contre le chômage: les emplois d’avenir, le contrat de génération, le crédit d’impôt compétitivité et emploi (CICE) et la loi sur la sécurisation de l’emploi.  Six mois après leur lancement, les emplois d’avenir peinent à décoller: fin avril, 20.000 environ devraient avoir été signés sur un objectif de 100.000 fin 2013. Malgré des subventions élevées (75% du Smic dans le secteur non marchand), les employeurs restent frileux face au profil des candidats, pas ou peu diplômés.  Le CICE devrait quant à lui permettre de sauver 15.000 emplois au premier semestre 2013, selon l’Insee.  Le contrat de génération, qui vise à favoriser l’embauche des jeunes et le maintien des seniors dans l’emploi, via des incitations financières, est lui opérationnel depuis début mars. Le gouvernement en espère 500.000 embauches de jeunes en CDI en cinq ans et autant de seniors maintenus dans l’emploi.  Quant à la loi sur la sécurisation de l’emploi, qui vise à fluidifier le marché du travail, elle devrait être adoptée définitivement le 14 mai.

 

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol