Les casseroles de Sarkosy
Si Sarkozy veut redevenir président de la république, il ya plusieurs raisons à cela. La première c’est qu’il n’a pas accepté sa défaite face à Hollande et qu’il veut prendre sa revanche. La seconde, qui n’est pas la moindre, c’est qu’il es empêtré dans de nombreuses affaires et que seule son élection en 2017 lui permettait de les enterrer définitivement. On sait que notre justice « indépendante » saura trouver des arguments pour exonérer Sarkozy de sa responsabilité . D’autant que dans nombre d’affaires, c’et le tribunal d’exception, la cour de justice de la république, qui tranchera ( une cour spéciale pour responsables politiques et composées de politiques !!). C’est d’ailleurs ce qui a été fait dans l’affaire Bettencourt où il est prouvé que de valises de billets ont circulé notamment au profit du trésorier de l‘UMP pour la campagne de Sarkozy. Sarkozy s’en tire avec un non-lieu alors que le lampiste Erice Woerth demeure accusé. Curieuse justice !
L’affaire des écoutes
La cour d’appel vient de confirmer que la justice pouvait utiliser ces écoutes mais Sarkozy a demandé le renvoi en cour de cassation pour gagner du temps. Nicolas Sarkozy a été placé en garde à vue début juillet – une première pour un ex-président – puis mis en examen pour corruption active, trafic d’influence actif et recel de violation du secret professionnel. Ce jeudi, la cour d’appel a validé les écoutes de ses conversations qui ont conduit à sa mise en examen. Les juges le soupçonnent d’avoir tenté, avec son avocat Thierry Herzog, d’obtenir des informations couvertes par le secret en marge de l’affaire Bettencourt auprès d’un haut magistrat. En échange, Nicolas Sarkozy aurait promis d’intervenir pour que ce dernier obtienne un poste à Monaco. Les juges s’interrogent aussi sur les conditions dans lesquelles l’ex-président a été informé de son placement sur écoutes dans l’enquête sur des accusations de financement de sa campagne 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi.
La question du financement libyen
Des juges enquêtent depuis avril 2013 sur ces accusations de financement de la campagne 2007, formulées, sans preuve, par l’intermédiaire Ziad Takieddine et d’ex-dignitaires libyens. D’autres ont démenti. Dans le cadre de cette enquête, l’ex-secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, a été mis en examen début mars pour faux, usage de faux et blanchiment de fraude fiscale en bande organisée. En cause : la vente alléguée de deux tableaux flamands pour expliquer un virement de 500.000 euros sur son compte.
L’affaire Bygmalion
L’affaire Bygmalion porte sur un système de double comptabilité et de fausses factures destiné à imputer à l’UMP des dépenses de la présidentielle 2012 pour éviter le dépassement du plafond autorisé, soit 22,5 millions d’euros. Au cœur de ce système, la société prestataire Bygmalion, dont trois cadres ont reconnu les faits. Dix personnes sont mises en examen, dont Éric Cesari, ancien relais de Nicolas Sarkozy à l’UMP, et son ancien directeur de campagne, Guillaume Lambert. Aucun des protagonistes n’a mis en cause Nicolas Sarkozy. Guillaume Lambert a toutefois dit aux enquêteurs que l’ancien président avait été informé, vers la mi-mars 2012, des « contraintes budgétaires » auxquelles était soumise sa campagne après une alerte d’un expert-comptable.
Les pénalités réglées par l’UMP
Placé début avril sous le statut de témoin assisté, l’ex-président a échappé à la mise en examen dans l’enquête sur le paiement par l’UMP de pénalités d’environ 500.000 euros qui lui avaient été infligées après le rejet de ses comptes de campagne de la présidentielle 2012. Les juges d’instruction ont mis fin à leurs investigations. Le parquet de Paris doit désormais prendre ses réquisitions en demandant un non-lieu ou un renvoi en procès.
Primes en liquide
Claude Guéant et un des proches collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Michel Gaudin, ont été placés en garde à vue en décembre 2013 dans l’affaire de primes en liquide au ministère de l’Intérieur. Quelque 10.000 euros mensuels non déclarés auraient été perçus par Claude Guéant entre 2002 et 2004, lorsqu’il dirigeait le cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau. Michel Gaudin était alors patron de la police nationale. Le parquet national financier doit décider s’il classe l’affaire, désigne des juges ou cite directement les protagonistes en correctionnelle.
Voyages tous frais payés
Des juges enquêtent depuis décembre sur trois vols en jet privé de Nicolas Sarkozy en 2012-2013 facturés à la société Lov Group de son ami Stéphane Courbit.
L’arbitrage Adidas/Tapie
Les juges soupçonnent que cet arbitrage ayant accordé, en 2008, 403 millions d’euros à Bernard Tapie pour régler son litige avec le Crédit lyonnais sur la revente d’Adidas, ne soit le fruit d’un « simulacre » pour favoriser l’homme d’affaires, avec un aval politique. L’ex-ministre de l’Économie de Nicolas Sarkozy, Christine Lagarde, a été mise en examen par la Cour de justice de la République (CJR) pour négligence. La justice a annulé l’arbitrage en février. Bernard Tapie a quant à lui été de nouveau mis en examen mercredi pour détournement de fonds publics, dans le cadre de cette affaire.
Sondages de l’Élysée
Un juge enquête sur la régularité des contrats conclus, sans appel d’offres, entre l’Élysée et neuf instituts de sondage sous le quinquennat Sarkozy, notamment avec la société Publifact de Patrick Buisson.