Archive pour le Tag 'carte'

Augmentation « en douce » de la carte grise

Augmentation « en douce » de la carte grise

Pour l’instant, trois régions vont revoir leurs tarifs à la hausse dès le 1er janvier prochain, à commencer par l’Île-de-France. Cette dernière va faire passer son cheval fiscal de 46,15 euros à 54,95 euros, soit une hausse de 8,80 euros. La région se rapproche ainsi de la Bretagne, qui est la plus chère, à 55 euros. Le phénomène d’augmentation devrait s’étendre de la même manière qu’avec la taxe d’habitation par exemple.

En plus de l’Île-de-France, la Normandie va discrètement augmenter son cheval fiscal de 35 à 46 euros, soit 31% de hausse. Cette fois-ci, la région justifie cette décision par le maintien de ses investissements dans les transports, notamment dans le ferroviaire. Et le tarif initial de 35 euros était «historiquement bas», selon la région présidée par Hervé Morin.

Le Centre-Val-de-Loire envisage aussi de revaloriser son montant, mais seulement de 10%, avec une hausse de 5,20 euros, annoncée en octobre dernier. Le prix de la carte grise, à 49,80 euros, était resté inchangé depuis 2017. D’autres régions avaient fait le choix d’augmenter leurs tarifs dès 2023, de 3 euros dans les Pays-de-la-Loire, de 4 euros en Nouvelle-Aquitaine, d’1,50 euro dans les Hauts-de-France, de 4 euros en Bretagne et de 3 euros en Occitanie. Pour les régions, la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation représente leur troisième recette fiscale, derrière la TVA et la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.

Santé- Cancers: Une carte d’identité génétique ?

Santé- Cancers: Une carte d’identité génétique ?

par Audrey Rousseau, Professeur en Anatomie Pathologique – Médecin enseignant-chercheur au CHU d’Angers, Université d’Angers dans the « Conversation »


Mieux comprendre et traiter le cancer nécessite de décrypter les rouages de cette maladie – ou plutôt de ces maladies, tant il peut prendre des formes multiples.
Un moyen en plein développement est de se pencher sur l’ADN. Toutes nos cellules (y compris les cellules tumorales) ont, dans leur noyau, une molécule d’ADN : sorte de long texte où s’enchaînent notamment les gènes et toute l’information génétique qui contribue à nous définir.

Les cancers résultent de modifications de ce texte génétique (on parle de mutations de sa « séquence ») survenant dans une cellule, qui peuvent être particulièrement massives et entraîner sa multiplication incontrôlée. Se développe alors une tumeur qui, alors qu’elle grandit et évolue, peut envahir l’organisme.

Les progrès récents des techniques de séquençage « à haut débit » (permettant la lecture rapide du texte génétique) ont permis d’identifier les modifications se cachant derrière de nombreux cancers. Désormais, il est possible de répertorier le « catalogue » de mutations d’une tumeur afin d’établir sa carte d’identité : un atout considérable pour mieux appréhender la nature du cancer en question, ses origines, ses rouages internes et son pronostic. Or une meilleure compréhension de la maladie contribue au développement de traitements plus efficaces.

Mais l’information génétique ne se situe pas que dans le texte inscrit dans notre ADN… Un second niveau de codage, dit « épigénétique », a été identifié. Son étude s’est développée ces dernières décennies. L’épigénétique est à la génétique ce que la ponctuation est à une phrase : son sens sera différent selon la présence et la localisation de virgules, tirets ou parenthèses…
Les modifications épigénétiques (la ponctuation) de l’ADN (les phrases) sont ainsi capables d’influer le message codé dans l’ADN, et sur la façon dont il est exprimé.

D’un point de vue chimique, nos « virgules génétiques » peuvent prendre la forme d’ajout (ou de retrait) de groupements d’atomes spécifiques – en l’occurrence des méthyls (CH3). La lecture de ce « code » épigénétique permet d’établir un autre type de carte d’identité : le méthylome.

Là encore, son étude fine et sa comparaison avec des méthylomes de cellules saines et tumorales sont riches en informations : si la lecture de la séquence (du texte) génétique renseigne sur les mécanismes de croissance exubérante de la cellule cancéreuse, celle du méthylome précise la nature du cancer et son origine. In fine, le décryptage de ces deux niveaux de données complémentaires contribue à mieux caractériser le cancer et à choisir les traitements anticancéreux les plus adaptés.

Si les techniques de séquençage à haut débit ont pris leur envol à la fin du XXe siècle, l’étude du méthylome appartient clairement au XXIe siècle.
Du fait de son coût et du matériel nécessaire pour cartographier la ponctuation de l’ADN, cette technique n’est pour l’heure mise en place que dans certains centres d’oncologie médicale spécialisés. En clinique, c’est surtout en neuro-oncologie (tumeurs du cerveau et de la moelle), pionnière dans le domaine, que son utilisation est la plus aboutie – notamment dans les cas de diagnostic difficile. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’ailleurs son étude dans le diagnostic de nombreuses tumeurs cérébrales depuis 2021.

Si d’autres types de cancer (sarcomes, développés à partir des os, des muscles, de la graisse…) commencent à être étudiés par leur méthylome, les résultats sont encore préliminaires.
L’analyse des données de méthylome repose sur la bio-informatique et nécessite le développement d’algorithmes (formules de calcul) d’intelligence artificielle (IA). L’idée de base est simple : il faut classer ensemble les tumeurs qui ont la même ponctuation (donc les mêmes variations au niveau épigénétique), à l’instar d’un jeu de 7 familles où le joueur cherche à rassembler les individus d’une même famille.

Une large base de données développée par une équipe de l’université d’Heidelberg rassemble déjà les profils de méthylation de presque 100 000 tumeurs cérébrales, classées en 80 familles ou sous-familles.

En libre accès, elle permet l’envoi de nouvelles données qui sont analysées en ligne gratuitement. L’avantage est double puisque d’une part le logiciel propose au médecin pathologiste un classement de la tumeur envoyée, et l’équipe d’Heidelberg enrichit sa base de données, rendant les algorithmes d’IA plus performants – de façon générale, plus un algorithme analyse de tumeurs, plus les classements qu’il propose seront fiables. Cette forme de projet collaboratif international bénéficie ainsi au plus grand nombre : patients, médecins et chercheurs.

Dans certains cas, la machine peut se révéler meilleure que le médecin pathologiste qui, de façon traditionnelle, examine les cellules cancéreuses au microscope.
Mais si la machine peut parfois dépasser l’humain, elle peut aussi être prise en défaut face à des tumeurs très rares qu’elle n’aurait pas (ou peu) rencontrées : le risque est alors qu’elle ne réussisse pas à classer la tumeur ou, plus grave, la classe dans une mauvaise famille. C’est pourquoi tout diagnostic est vérifié par un médecin pathologiste, qui réalise une synthèse de son diagnostic microscopique, des résultats du méthylome et des mutations détectées à la lecture du texte génétique.

Tout diagnostic final est ainsi dit « intégré » car il prend en compte les données microscopiques, génétiques et épigénétiques. Plus fiable, il permet à l’oncologue de choisir au mieux les traitements.

Malgré les limites de l’IA, l’analyse du méthylome représente un progrès considérable dans le diagnostic des tumeurs cérébrales, notamment de l’enfant – chez qui elles sont beaucoup plus variées que chez l’adulte. En France, les Centres hospitalo-universitaires (CHU) référents en neuro-oncologie s’équipent progressivement afin que, dans les années à venir, une carte d’identité épigénétique puisse être établie pour chaque tumeur (en plus de la carte d’identité génétique déjà réalisée).

Contrairement au texte génétique qui est fixé littéralement dans l’œuf, dès notre conception, et est très complexe à modifier, l’information épigénétique est plus « modulable ». Certains traitements appelés « épidrogues » peuvent ainsi changer la ponctuation de l’ADN et contribuent à freiner l’évolution du cancer. Si la recherche à leur sujet est toujours en cours pour comprendre leur impact global sur le corps, ils pourraient être administrés en complément des traitements conventionnels (radiothérapie et chimiothérapie).

En oncologie, la notion de « médecine personnalisée » ou « médecine de précision » (traitements sur mesure adaptés à la personne et spécifiques du type de cancer) est sur toutes les lèvres. En effet, les chimiothérapies très générales ne sont pas efficaces chez tous les patients et touchent aussi les tissus sains, y provoquant de nombreux effets indésirables. Choisir des médicaments à partir des caractéristiques génétiques et épigénétiques du cancer donne l’espoir de voir apparaître un meilleur contrôle de la maladie et d’épargner, dans une certaine mesure, les tissus sains (avec des « thérapies ciblées »).

Ainsi, le méthylome semble avoir de beaux jours devant lui. Même si la ponctuation n’apparaît pas, au premier abord, essentielle à une phrase, elle est indispensable à la lecture d’un texte et à sa bonne compréhension. On sait aujourd’hui que le cancer est une maladie génétique et épigénétique et que les virgules comptent autant que les consonnes et les voyelles.

Cancers: Une carte d’identité génétique ?<

Cancers: Une carte d’identité génétique ?

par Audrey Rousseau, Professeur en Anatomie Pathologique – Médecin enseignant-chercheur au CHU d’Angers, Université d’Angers dans the Conversation


Mieux comprendre et traiter le cancer nécessite de décrypter les rouages de cette maladie – ou plutôt de ces maladies, tant il peut prendre des formes multiples.
Un moyen en plein développement est de se pencher sur l’ADN. Toutes nos cellules (y compris les cellules tumorales) ont, dans leur noyau, une molécule d’ADN : sorte de long texte où s’enchaînent notamment les gènes et toute l’information génétique qui contribue à nous définir.

Les cancers résultent de modifications de ce texte génétique (on parle de mutations de sa « séquence ») survenant dans une cellule, qui peuvent être particulièrement massives et entraîner sa multiplication incontrôlée. Se développe alors une tumeur qui, alors qu’elle grandit et évolue, peut envahir l’organisme.

Les progrès récents des techniques de séquençage « à haut débit » (permettant la lecture rapide du texte génétique) ont permis d’identifier les modifications se cachant derrière de nombreux cancers. Désormais, il est possible de répertorier le « catalogue » de mutations d’une tumeur afin d’établir sa carte d’identité : un atout considérable pour mieux appréhender la nature du cancer en question, ses origines, ses rouages internes et son pronostic. Or une meilleure compréhension de la maladie contribue au développement de traitements plus efficaces.

Mais l’information génétique ne se situe pas que dans le texte inscrit dans notre ADN… Un second niveau de codage, dit « épigénétique », a été identifié. Son étude s’est développée ces dernières décennies. L’épigénétique est à la génétique ce que la ponctuation est à une phrase : son sens sera différent selon la présence et la localisation de virgules, tirets ou parenthèses…
Les modifications épigénétiques (la ponctuation) de l’ADN (les phrases) sont ainsi capables d’influer le message codé dans l’ADN, et sur la façon dont il est exprimé.

D’un point de vue chimique, nos « virgules génétiques » peuvent prendre la forme d’ajout (ou de retrait) de groupements d’atomes spécifiques – en l’occurrence des méthyls (CH3). La lecture de ce « code » épigénétique permet d’établir un autre type de carte d’identité : le méthylome.

Là encore, son étude fine et sa comparaison avec des méthylomes de cellules saines et tumorales sont riches en informations : si la lecture de la séquence (du texte) génétique renseigne sur les mécanismes de croissance exubérante de la cellule cancéreuse, celle du méthylome précise la nature du cancer et son origine. In fine, le décryptage de ces deux niveaux de données complémentaires contribue à mieux caractériser le cancer et à choisir les traitements anticancéreux les plus adaptés.

Si les techniques de séquençage à haut débit ont pris leur envol à la fin du XXe siècle, l’étude du méthylome appartient clairement au XXIe siècle.
Du fait de son coût et du matériel nécessaire pour cartographier la ponctuation de l’ADN, cette technique n’est pour l’heure mise en place que dans certains centres d’oncologie médicale spécialisés. En clinique, c’est surtout en neuro-oncologie (tumeurs du cerveau et de la moelle), pionnière dans le domaine, que son utilisation est la plus aboutie – notamment dans les cas de diagnostic difficile. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’ailleurs son étude dans le diagnostic de nombreuses tumeurs cérébrales depuis 2021.

Si d’autres types de cancer (sarcomes, développés à partir des os, des muscles, de la graisse…) commencent à être étudiés par leur méthylome, les résultats sont encore préliminaires.
L’analyse des données de méthylome repose sur la bio-informatique et nécessite le développement d’algorithmes (formules de calcul) d’intelligence artificielle (IA). L’idée de base est simple : il faut classer ensemble les tumeurs qui ont la même ponctuation (donc les mêmes variations au niveau épigénétique), à l’instar d’un jeu de 7 familles où le joueur cherche à rassembler les individus d’une même famille.

Une large base de données développée par une équipe de l’université d’Heidelberg rassemble déjà les profils de méthylation de presque 100 000 tumeurs cérébrales, classées en 80 familles ou sous-familles.

En libre accès, elle permet l’envoi de nouvelles données qui sont analysées en ligne gratuitement. L’avantage est double puisque d’une part le logiciel propose au médecin pathologiste un classement de la tumeur envoyée, et l’équipe d’Heidelberg enrichit sa base de données, rendant les algorithmes d’IA plus performants – de façon générale, plus un algorithme analyse de tumeurs, plus les classements qu’il propose seront fiables. Cette forme de projet collaboratif international bénéficie ainsi au plus grand nombre : patients, médecins et chercheurs.

Dans certains cas, la machine peut se révéler meilleure que le médecin pathologiste qui, de façon traditionnelle, examine les cellules cancéreuses au microscope.
Mais si la machine peut parfois dépasser l’humain, elle peut aussi être prise en défaut face à des tumeurs très rares qu’elle n’aurait pas (ou peu) rencontrées : le risque est alors qu’elle ne réussisse pas à classer la tumeur ou, plus grave, la classe dans une mauvaise famille. C’est pourquoi tout diagnostic est vérifié par un médecin pathologiste, qui réalise une synthèse de son diagnostic microscopique, des résultats du méthylome et des mutations détectées à la lecture du texte génétique.

Tout diagnostic final est ainsi dit « intégré » car il prend en compte les données microscopiques, génétiques et épigénétiques. Plus fiable, il permet à l’oncologue de choisir au mieux les traitements.

Malgré les limites de l’IA, l’analyse du méthylome représente un progrès considérable dans le diagnostic des tumeurs cérébrales, notamment de l’enfant – chez qui elles sont beaucoup plus variées que chez l’adulte. En France, les Centres hospitalo-universitaires (CHU) référents en neuro-oncologie s’équipent progressivement afin que, dans les années à venir, une carte d’identité épigénétique puisse être établie pour chaque tumeur (en plus de la carte d’identité génétique déjà réalisée).

Contrairement au texte génétique qui est fixé littéralement dans l’œuf, dès notre conception, et est très complexe à modifier, l’information épigénétique est plus « modulable ». Certains traitements appelés « épidrogues » peuvent ainsi changer la ponctuation de l’ADN et contribuent à freiner l’évolution du cancer. Si la recherche à leur sujet est toujours en cours pour comprendre leur impact global sur le corps, ils pourraient être administrés en complément des traitements conventionnels (radiothérapie et chimiothérapie).

En oncologie, la notion de « médecine personnalisée » ou « médecine de précision » (traitements sur mesure adaptés à la personne et spécifiques du type de cancer) est sur toutes les lèvres. En effet, les chimiothérapies très générales ne sont pas efficaces chez tous les patients et touchent aussi les tissus sains, y provoquant de nombreux effets indésirables. Choisir des médicaments à partir des caractéristiques génétiques et épigénétiques du cancer donne l’espoir de voir apparaître un meilleur contrôle de la maladie et d’épargner, dans une certaine mesure, les tissus sains (avec des « thérapies ciblées »).

Ainsi, le méthylome semble avoir de beaux jours devant lui. Même si la ponctuation n’apparaît pas, au premier abord, essentielle à une phrase, elle est indispensable à la lecture d’un texte et à sa bonne compréhension. On sait aujourd’hui que le cancer est une maladie génétique et épigénétique et que les virgules comptent autant que les consonnes et les voyelles.

C’est parce qu’il est acculé que Poutine menace de jouer la carte nucléaire

C’est parce qu’il est acculé que Poutine menacent de jouer la carte nucléaire

 

Alors que son armée continue de subir des revers, la nouvelle allusion à l’arme nucléaire du président russe ne vaut pas tant comme menace stratégique que comme outil de propagande destiné aux populations des démocraties, explique l’historien et politiste Benjamin Hautecouverture dans une tribune au « Monde ».

 

Dans les faits, l’armée de Poutine est en pleine déroute et les très prochaines semaines pourraient confirmer le succès de la reconquête ukrainienne dans le Donbass. D’où le rattachement à la va-vite de ces territoires à la Russie avec des référendums bidons afin de justifier l’éventuel recours au nucléaire tactique. La dernière carte  du dictateur pourrait aussi signifier sa fin d’autant qu’il a commis l’erreur fondamentale d’une mobilisation générale terrorise maintenant la population russe NDLR

 

Le facteur nucléaire agit dans l’ombre du conflit en Ukraine depuis février. Il a resurgi à la faveur de l’allocution du président russe, mercredi 21 septembre, évoquant de nouveau la menace d’emploi de l’arme nucléaire, sans la nommer (le paragraphe pertinent du texte mentionne « différents types d’armes » ainsi que « tout type de système d’arme disponible »).

Or, l’évolution du contexte militaire en modifie peut-être le sens : les régions dans lesquelles se sont déroulés les référendums de rattachement évoqués par Vladimir Poutine avec une probabilité élevée de réponses qui lui seraient favorables seraient-elles, le cas échéant, considérées comme participant des intérêts vitaux de la Russie une fois leurs résultats parvenus permettant au Kremlin de les attacher au territoire de la Fédération ? La protection de leur intégrité relèverait alors, craint-on, de la dissuasion nucléaire russe. Cette question appelle des commentaires dont il faut distinguer les termes discursifs, doctrinaux, stratégiques.

Rien ne permet, dans la construction du discours du 21 septembre, d’indiquer un lien mécanique entre l’issue de possibles référendums locaux et l’anticipation d’un risque d’atteinte à l’intégrité territoriale de la Russie dont feraient partie de nouveaux territoires contestés. Il s’agit, pour le moment, d’une lecture interprétative d’un argumentaire dont les développements nucléaires qui le concluent s’adressent au premier chef à certains représentants de l’OTAN tentés, aux dires du président russe, de faire usage de l’arme nucléaire. Dans ce cas, il s’agirait de la part du Kremlin d’une insistance dans le cadre d’un dialogue dissuasif qui fait des vagues depuis sept mois mais qui n’appelle pas aujourd’hui de commentaire complémentaire.

Mais supposons qu’une telle lecture soit justifiée, ce à quoi l’auteur de ces lignes ne souscrit pas. D’abord, l’enchaînement doctrinal qui résulterait de tels référendums n’a que l’apparence de la simplicité. On ne retrouve pas la mention de l’intégrité territoriale de l’Etat dans les documents doctrinaux russes récents, en particulier dans l’oukase présidentiel n° 355 de juin 2020. Tout au plus, peut-on convoquer ici le cas d’une agression armée de type conventionnelle susceptible de compromettre l’existence de l’Etat russe, c’est-à-dire l’un des quatre cas dans lesquels l’article 19 de l’oukase n° 355 envisage l’emploi de l’arme nucléaire.

Or, la continuation d’un conflit conventionnel dans ce qui deviendrait une nouvelle frontière de la Russie ne serait pas une menace existentielle. Il y a là pour le moins une marge interprétative importante. En outre, les critères d’exercice de la dissuasion nucléaire ne sont nulle part gravés dans le marbre. Autrement dit, le seuil nucléaire n’étant ni parfaitement connu ni mécaniquement déductible, rien ne permet de l’abaisser à la continuation d’un conflit conventionnel dans des territoires nouvellement rattachés (et dont le changement de statut serait alors contesté à Kiev).

Nouvelle carte d’identité : en anglais !

Nouvelle carte d’identité : en anglais  !

Les es nouvelles cartes d’identité version 2021 sont rédigées en français, mais aussi en anglais. Le titre «Carte d’identité» ainsi que les intitulés «nom», «prénoms», «sexe», «date de naissance», «lieu de naissance», «nom d’usage», «numéro du document», «taille», «date de délivrance» sont écrits dans les deux langues.

L’académie française avec raison a manifesté son opposition à cette utilisation du caractère bilingue et menace de saisir le conseil d’État. Ce qui serait une démarche inédite.

Il faut observer au sein même de l’union européenne on a conservé comme langue principale l’anglais alors ue le Royaume-Uni a quitté l’Europe depuis le brexit.

On objectera évidemment que l’anglais est la langue la plus pratiquée au monde, c’est notamment la langue du commerce et du tourisme. Dès lors pourquoi ne pas dès lors  abandonner le français ?

Carte d’identité belge : suppression du genre !

Carte d’identité belge : suppression du genre !

 

On ne saura  plus si Ginette Dupont est un homme ou une femme à la lecture des cartes d’identité belges. La Belgique a en effet considéré comme anticonstitutionnel le fait d’indiquer sur des cartes d’identité s’il s’agit d’un homme ou d’une femme.

 

Du coup, lors des contrôles éventuel reposant sur la carte d’identité on se demande comment les pouvoirs publics pourront contrôler le genre des individus ( si ce contrôle s’avère nécessaire).

 

La culture woke pénètre donc aussi la Belgique qui pourra être à la pointe de l’éco féminisme pourrait bien être amenée un jour à considérer la frite comme masculine ou  non genrée.!

 

Le gouvernement réfléchit à l’enregistrement du genre de façon« inclusive», relève De Staandard. Cela pourrait se faire par le biais d’un «troisième sexe» ou d’un «non binaire», ou d’une autre façon, précise le média belge. Pour celà le gouvernement promet un large débat social avec des experts, tels que l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IGVM), à travers des auditions au Parlement.

Reste à savoir si les frites seront interrogées !

 

Présidentielle 2022 : Pécresse va reprendre sa carte chez LR… comme Bertrand !!!

Présidentielle 2022 : Pécresse  va reprendre sa carte chez LR… comme Bertrand !!!

 

Retour au bercail des autonomes Valerie Pécresse et Xavier Bertrand qui annonce qu’ils vont reprendre leur carte chez les républicains. De quoi sourire évidemment s’il n’y avait pas lieu aussi de pleurer. Tout ce cirque pour pas grand-chose. L’un comme l’autre avait pourtant crié sur les toits des écrans télévisés qu’il ne reviendrait jamais dans la maison-mère.

 

Le problème aujourd’hui c’est qu’il y a le feu dans le vieux parti « héritier » du gaullisme. Si les prochaines élections devaient écarter une nouvelle fois du pouvoir le candidat des républicains, celui-ci pourrait être condamné à la disparition sur le mode du parti socialiste avec une plus ou moins longue agonie

 

 Valérie Pécresse qui ne parvient pas réellement refaire son retard sur Xavier Bertrand ne manque pas de culot à défaut de compétences en déclarant : «Aujourd’hui, je demande à tous les membres de Libres ! (son mouvement, ndlr), qui partagent comme moi les valeurs de la droite, d’adhérer à LR pour construire ensemble le parti de la reconquête et de l’alternance. Et cette ligne, je me l’applique à moi-même. Notre objectif, c’est, ensemble, de battre Emmanuel Macron », lance-t-elle.

Valérie Pécresse avait quitté Les Républicains le 5 juin 2019, après le mauvais score lors des élections européennes (8,5% des suffrages). À l’époque, elle justifie ce choix par une volonté de «refonder la droite, menacée d’extinction». Elle juge LR «cadenassé, verrouillé et vidé de ses adhérents». «Soyons très clairs: moi je quitte LR mais je reste de droite et je reste dans l’opposition à Emmanuel Macron», expliquait-elle à l’époque.

Nouvelle carte d’identité français-anglais: Start-up Nation ou république française ?

Nouvelle carte d’identité français-anglais: Start-up Nation ou république française ?

 

Un collectif d’écrivains et d’artistes, parmi lesquels Jean Rouaud, Florence Delay, Jean-Marie Rouart ou Ernest Pignon-Ernest, critique, dans une tribune au « Monde », la nouvelle carte d’identité bilingue français-anglais. Ils préconisent plutôt que chaque région française choisisse, afin de les célébrer, l’une des vingt-six langues officielles de l’Union.

 

Tribune.

 

 La langue française a été littéralement laminée par cinquante ans de présence anglaise dans les instances européennes, en dépit de la promesse qu’Edward Heath avait faite à Georges Pompidou de respecter les langues fondatrices du marché commun, quand le premier ministre anglais, en 1973, en sollicitait l’entrée pour son pays.

Avec le Brexit, et dans la perspective de la présidence française de l’Union, en 2022, et alors que les fonctionnaires francophones de Bruxelles en sont réduits à signer une pétition pour « réclamer le droit de travailler en français », une opportunité de la dernière chance se présente : celle d’en finir avec les conduites vassales, par une immédiate et vigoureuse offensive du type pont d’Arcole…


A l’instant où l’Elysée annonçait, le 20 mars, des mesures « novatrices » en faveur de la langue française, survient une nouvelle carte nationale d’identité « bilingue » français-anglais, diffusée déjà dans trois départements ; or, à la différence de tout autre document administratif, y compris le passeport déjà rédigé en anglais, ou encore le passeport sanitaire, la « carte nationale d’identité » reste le seul document commun aux 65 millions de citoyens sans exception et qui, sous ces mots tellement chargés (nationale, identité), rapporte la caution de toutes les informations qu’elle contient aux données personnelles de chaque citoyen : un tel document constitue une ligne rouge symbolique.

La France, une variante locale du Commonwealth

Que l’on le veuille ou non, la traduction de l’intitulé et de ces données en anglais, totalement inutile sur le plan pratique, objective cinq messages dans l’ordre du symbolique : la France est un pays bilingue, comme le Canada ou le Cameroun (alors que la France est le seul pays francophone à déployer la langue française sur tout le territoire) ; le français n’est pas une langue internationale, quand la langue française est parlée sur les cinq continents.

Les 45 pays qui ont notre langue en partage apprécieront ; nous sommes une variante locale du Commonwealth, plutôt qu’un pays d’Europe (où l’anglais n’est plus la seule langue unique d’aucun des 26 Etats membres) ; la France est figurée en start-up nation, information que l’on pourrait substituer à République française, d’autant que la nouvelle carte se présente sur le modèle d’une carte de crédit, ou de carte de fidélité pour la boutique France…

Mais davantage encore, c’est l’Etat français lui-même, et non plus ces innombrables autocolonisés, unfrench et fiers de l’être, que Michel Serres appelait les « collabos de la pub et du fric », c’est l’Etat qui méprise la Constitution de la République (article II) et qui enfreint la loi Toubon (article 4) : est-il nécessaire de « traduire » carte nationale d’identité par « national identity card », trois mots français passés à l’anglais depuis Hastings ?

Nouvelle carte d’identité en anglais : bêtise symbolique

Nouvelle carte d’identité en anglais : bêtise symbolique

Le recours à la seule langue anglaise pour traduire les mentions de la future carte d’identité européenne en France relève de « la bêtise symbolique », estiment la philosophe Barbara Cassin et Xavier North, ancien délégué général à la langue française et aux langues de France, dans une tribune au « Monde ».

Tribune. 

 

Une nouvelle carte d’identité sera obligatoire en France à partir du 2 août. Biométrique, en polycarbonate et inscription laser, de la dimension d’une carte bancaire, elle est sécurisée et permet de mieux lutter contre les fraudes. La directive européenne stipule que la dénomination du document, « Carte d’identité », doit apparaître dans la ou les langues officielles de l’Etat membre de délivrance et dans au moins une autre langue officielle des institutions de l’Union.

« La langue de la République est le français », dit notre Constitution. « La langue de l’Europe, c’est la traduction », disait Umberto Eco. Nous sommes français et européens. Cette directive nous convient !

L’Allemagne et l’Autriche ont choisi, à côté de l’allemand, l’anglais et le français. La Roumanie a choisi à côté du roumain l’anglais et le français. Deux langues plutôt qu’une, et parmi ces langues le français. Et nous ? Quelle langue, quelles langues allons-nous choisir ?


Tout faux ! En décidant de traduire en anglais et en anglais seulement, toutes les mentions de notre nouvelle carte d’identité, nous avons tout faux !

Insultant

S’adresser en anglais à des chefs d’entreprise anglophones pour les inciter à investir en France, c’est intelligent. Traduire sur le document symbolique de la citoyenneté française, outre « carte d’identité » par « identity card », « nationalité » par « nationality », « sexe » par « sex », et « N° du document » par « Document N° », c’est insultant pour le Français comme pour l’Européen.


Se limiter à l’anglais, après le Brexit qui plus est, et non pas pour parcourir le monde comme avec le passeport, mais pour arpenter notre Europe, c’est envoyer trop de mauvais messages. La langue de l’Europe, tout comme la langue du monde, ne serait donc que le globishglobal English, une langue de pure communication ? Inutiles, toutes ces langues de culture qui font la richesse de l’Europe… Quant à la francophonie, pourquoi parlerait-elle encore français puisque le français n’a plus rien d’une langue-monde, et que l’anglais convient à l’identité française ?

La carte d’identité électronique mais pas tout à fait numérique

La carte d’identité électronique mais pas tout à fait numérique

Comme dans de nombreux domaines, la France a encore une guerre de retard. Elle vient de mettre au point la nouvelle carte électronique du format d’une carte bancaire mais n’inclut pas comme dans certains pays la totalité des données sous forme numérique. Bref une carte encore provisoire.

33 288 victimes de fraudes à l’identité ont été dénombrées l’année dernière malgré la pandémie. « Les Français, qui disposent d’un produit de bonne qualité que l’État va leur délivrer gratuitement, vont devoir être moins négligents avec leurs documents administratifs, confie au Figaro le commissaire divisionnaire Didier Martin, chef de la division expertise de la fraude documentaire et à l’identité. Établies indûment à partir de documents d’état civil qui, eux, ne sont non pas sécurisés, les actuelles cartes d’identité étaient copiées dans des officines en Turquie, dans les Balkans ou encore en Thaïlande où une partie de la voyoucratie française passe ses vacances. En 2019, les services de police et de gendarmerie ont relevé 45 000 plaintes et plus de 8 000 faux ont été interceptés ainsi que 32 filières criminelles démantelées. Plus que jamais, les trafics de documents volés ou contrefaits favorisent l’immigration illégale, font exploser une fraude sociale évaluée à 30 milliards d’euros par le magistrat Charles Prat – bien loin des estimations de la Sécurité sociale – et servent de supports aux escroqueries sur internet.

Une carte grise pour les vélos ?

Une carte grise pour les vélos ?

 

 

D’une certaine manière, c’est le rétro-pédalage pour les vélos. On prévoit en effet d’instituer une carte d’identité obligatoire pour les nouveaux vélos. Une forme d’identification qui a déjà existé dans les années d’après-guerre, chaque vélo devait porter une plaque. On imagine que cette carte d’identité prendra rapidement la forme d’une carte grise avec une taxe évidemment. L’objectif officiel est de prévenir les vols. On a déjà des difficultés à retrouver les voitures volées, alors les vélos !

. On estime que 300.000 foyers sont victimes de vol de vélo chaque année. « Les vélos à assistance électrique, plus coûteux, sont de plus en plus concernés », précise par ailleurs le communiqué.

L’obligation de marquage, en vertu du décret du 23 novembre 2020 « relatif à l’identification des cycles », sera également valable, dès le 1er juillet 2021, pour les vélos vendus d’occasion en magasin. Cette identification sera en outre possible pour les ventes entre particuliers et « les propriétaires de vélos vendus avant ces échéances pourront également les faire marquer s’ils le souhaitent ». Le fichier sera géré par l’Association pour la Promotion de l’Identification du Cycle (APIC). Les modalités exactes d’identification n’ont néanmoins pas été précisées.

 

Brexit : les Britanniques pour une Europe à la carte !

Brexit : les Britanniques pour une Europe à la carte !

 

Pour résumer ,il y a une grande chance pour que les négociations avec la Grande-Bretagne échouent totalement après le brexit. Les Britanniques souhaiteraient en effet n’appliquer les règles européennes que partiellement en fonction de leurs intérêts. Bref,  une espèce d’Europe à la carte centrée essentiellement sur les échanges dans un marché économique sans contrainte et surtout pas de politique commune dans d’autres domaines. Par exemple un excès aux marchés financiers réclamé par la City mais surtout pas l’obligation de se soumettre à toutes règles européennes notamment en matière économique, sociale, environnementale. Bref les Britanniques pourraient se rallier à l’Europe mais à condition qu’elle soit dérégulée. «L’absence de progrès dans les négociations #Brexit est très préoccupante. Le Royaume-Uni doit apporter des réponses concrètes. France et Allemagne sont mobilisées pour protéger avec force les intérêts de nos citoyens et nos entreprises… Il ne peut y avoir un accès au marché sans le respect de nos règles», déclare le secrétaire d’État français Clément Beaune, en français et en anglais, sur le réseau social.

Michael Roth, le ministre allemand adjoint chargé des Affaires européennes, publie le même texte en allemand et en anglais.

MM. Beaune et Roth retweetent également tous deux un commentaire du négociateur européen Michel Barnier, qui a exprimé vendredi sa «préoccupation» face à l’état de ces négociations et répété «ne pas voir comment il serait possible d’arriver à un meilleur accord si l’on garde les sujets les plus difficiles pour la fin».

Les discussions butent notamment sur les conditions de concurrence, l’UE refusant de voir surgir à sa porte une économie dérégulée. Pour illustrer ces profondes divergences dans ce domaine, Michel Barnier a pris l’exemple des transports routiers, affirmant que les Britanniques ne voulaient pas que certaines règles s’appliquent à leurs chauffeurs lorsqu’ils circulent sur le continent européen. «Il n’y aura pas d’accès à la carte au marché unique» européen, a-t-il averti.

Une carte bancaire et un système de paiement européen pour 2022

Une carte bancaire et un système de paiement européen pour 2022

 

Pour faciliter les transactions dont beaucoup ont encore recours aux espèces 16 banques européennes ont décidé d’envisager de créer un nouveau système européen de paiement avec notamment une carte bancaire permettant les achats, les transferts et les retraits d’espèces. Une initiative en fait  pour se libérer aussi de la concurrence de Visa ou de MasterCard. Une sorte de nouveau système de paiement numérique valable dans toute l’Europe au moins. Un groupe de seize banques de cinq pays de la zone euro a annoncé jeudi avoir entamé un processus visant à créer un “nouveau système de paiement européen unifié” (EPI) appelé à voir le jour en 2022 dans une région du globe où la moitié des paiements de détail s’effectuent encore en espèces.

“L’ambition d’EPI est de créer une solution de paiement paneuropéenne unifiée s’appuyant sur les paiements instantanés/SEPA Instant Credit Transfer (SCT Inst), proposant une carte bancaire aux consommateurs et commerçants à travers l’Europe, un portefeuille numérique et des solutions de paiement ‘peer-to-peer’”, disent ces seize banques dans un communiqué.

Parmi ces banques, figurent les établissements français BNP Paribas, Crédit agricole, la Société générale, les groupes Crédit mutuel et BPCE ainsi que la Banque Postale.

Le dispositif que ces groupes ambitionnent de créer correspond à une volonté exprimée par l’Europe de voir se développer sur son sol des concurrents aux américains Visa et MasterCard.

“La solution vise à devenir un nouveau standard de paiement pour les consommateurs et les commerçants européens pour tous les types de transactions, y compris en magasin, en ligne, pour les retraits d’espèces et le ‘peer-to-peer’ en plus des solutions des schémas de paiement internationaux”, soulignent les seize banques associées.

Le début de la phase de mise en oeuvre va se concrétiser dans les prochaines semaines par la création d’une société intérimaire établie à Bruxelles.

D’autres sociétés de services de paiement sont invitées à rejoindre cette initiative.

L’objectif est de proposer une solution de paiement numérique utilisable partout en Europe et “ainsi redessiner le paysage fragmenté actuel” poursuit le communiqué.

Outre les six établissements français, on retrouve aussi BBVA, la Commerzbank, la Deutsche Bank, Santander, ING, UniCredit, la CaixaBank, KBC, la DZ Bank et la Stadtsparkasse de Munich.

La carte grise pour les vélos bientôt aussi pour les piétons ?

La carte grise pour les vélos bientôt aussi pour les piétons ?

Sous prétexte de lutter contre le vol, on va instaurer une carte grise vélo avec immatriculation obligatoire sur les bicyclettes. Chaque vélo en circulation sera inscrit au « fichier national des propriétaires de cycles » et chaque propriétaire se verra remettre un « certificat de propriété » qui sera au vélo ce que la carte grise est aux véhicules motorisés. Donc payante !  L’ingénierie fiscale française est une merveille. Sous des prétextes économiques environnementaux, elle ne cesse de faire preuve de créativité en inventant de nouvelles procédures, de nouvelles contraintes et forcément de nouveaux impôts. Ainsi paraît-il pour lutter contre le vol de vélo,  on prévoit une carte grise. C’est en substance ce qui est inscrit dans le nouveau projet de loi d’orientation des mobilités, dévoilé par le site Contexte, qui, s’il est adopté fin 2019, devrait être mis en application en 2020. L’article 18 du texte réserve l’un de ses chapitres à la «lutte contre le vol des cycles» qu’ils soient ou non accompagnés d’une assistance motorisée… Comprendre: les vélos traditionnels et les électriques. Évidemment il faudra payer cette carte grise qui pourrait être assortie le moment venu d’une vignette annuelle pour les vieux évidemment ! C’est un peu le retour à l’occupation pendant la seconde guerre mondiale quand l’identité du propriétaire devait figurer sur le vélo avec en plus une carte. Bref on n’a sans doute pas encore épuisé les ressource potentielle fiscale de la bicyclette mais faisons confiance à l’ingénierie française pour exploiter le filon. Pourquoi ne pas aussi envisager une carte grise pour les piétons ? Avec taxe évidemment aussi des radars spécifiques et péages !

 

Vélo : Une «carte grise» pour les vélos !

Vélo : Une «carte grise» pour les vélos !

L’ingénierie fiscale française est une merveille. Sous des prétextes économiques environnementaux, elle ne cesse de faire preuve de créativité en inventant de nouvelles procédures, de nouvelles contraintes et forcément de nouveaux impôts. Ainsi paraît-il pour lutter contre le vol de vélo,  on prévoit une carte grise. C’est en substance ce qui est inscrit dans le nouveau projet de loi d’orientation des mobilités, dévoilé par le site Contexte, qui, s’il est adopté fin 2019, devrait être mis en application en 2020. L’article 18 du texte réserve l’un de ses chapitres à la «lutte contre le vol des cycles» qu’ils soient ou non accompagnés d’une assistance motorisée… Comprendre: les vélos traditionnels et les électriques. Évidemment il faudra payer cette carte grise qui pourrait être assortie le moment venu d’une vignette annuelle pour les vieux évidemment ! C’est un peu le retour à l’occupation pendant la seconde guerre mondiale quand l’identité du propriétaire devait figurer sur le vélo avec en plus une carte. Évidemment toutes ces obligations pourront faire l’objet de contrôles de la part des forces de l’ordre et si le propriétaire de vélo ne peut présenter le certificat de propriété il pourra être verbalisé. De quoi augmenter encore le rendement des amendes. Pourquoi aussi ne pas envisager la mise en place de radars spéciaux pour détecter les infractions à la réglementation nouvelle des vélos. Bref on n’a sans doute pas encore épuisé les ressource potentielle fiscale de la bicyclette mais faisons confiance à l’ingénierie française pour exploiter le filon.

 

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