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Présidence de l’Assemblée : le choix entre un vieux sulfureux et une jeune carriériste
Pas étonnant que la macronie déçoive de plus en plus. Alors que Macron avait annoncé une révolution de la politique et de la démocratie, on assiste au retour des vieilles pratiques dans tous les domaines. Ainsi par exemple pour remplacer de Rugy à la présidence de l’assemblée nationale deux principaux candidats sont en lice dans le parti en marche. D’un côté, il y a le vieux sulfureux Richard Ferrand, transfuge du parti socialiste, qui s’y connaît pour verrouiller tout débat au sein groupe parlementaire et qui accessoirement a profité de ses fonctions pour enrichir sa campagne à bon compte pour un montant de l’ordre d’un demi million. Bref pas tout à fait la démocratie pure et transparente. En face l’ambitieuse Barbara Pompili qui, comme de Rugy, rêve depuis longtemps d’accéder aux plus hautes fonctions. Son seul atout atouts : être une jeune femme. Pour le reste, c’est une oligarque qui comme de Rugy est surtout animée par des convictions relatives à sa carrière. Comme de Rugy, elle a slalomé entre les courants écolos, le parti socialiste pour atterrir chez Macron Elle n’a pratiquement jamais travaillé. Dés son plus jeune âge, elle est entrée en politique comme assistante et ne connaît des réalités socio-économiques, et même environnementales. Macron, lui, soutient Richard Ferrand qui lui-même l’a soutenu pendant la campagne électorale. Un renvoi d’ascenseur L’association Anticor qui a déposé plainte a d’ailleurs protesté avec vigueur contre la perspective d’une mine de nomination de Richard Ferrand au perchoir. De toute manière l’élection de l’un ou de l’autre ne changera pas grand-chose au parlement complètement muselé. Il est possible cependant que les députés en marche fassent leur petite révolution en refusant de voter pour Richard Ferrand, le candidat de Macron histoire de montrer qu’ils ne sont pas seulement des courtisans et de moutons.
François de Rugy, l’anti-Hulot : l’archétype du carriériste
Avec François de Rugy comme nouveau ministre de l’environnement Macron peut-être tranquille. En effet, François Ide Rugy, c’est Hulot, le champion de la langue de bois et dont l’essentiel des convictions se résume à son plan de carrière. Comme beaucoup de politiques de Rugy et vaguement diplômé d’un institut d’études politiques. Ensuite on a des difficultés à lui trouver un métier et une expérience professionnelle. En fait il a navigué toute sa vie dans la sphère politique qu’il l’a nourri. Il a su traverser de nouveaux nombreux courants écologiques avant de soutenir les socialistes, y compris Hamon avant de se renier et de rejoindre Macron. Un peu comme avec Griveaux, l’autre champion de la langue de bois en « chaîne », de Rugy se caractérise par une dialectique modérée type radicale socialiste de la IVe République qui enfume tous les sujets qu’ils traitent. Bref c’est surtout un fidèle parmi les fidèles sauf quand le vent tourne ; mais avec de Rugy Macron n’a pas à craindre une remise en cause de sa politique nucléaire pourtant condamnée par de Rugy lorsqu’il était en campagne électorale. On aura très vite la confirmation que de Rugy est bien un oligarque carriériste quand il va se prononcer sur la programmation de l’énergie. La politique nucléaire sera bien entende confirmée voire développer avec de possibles nouveaux EPR et pour faire passer la pilule on va toujours soutenir les coûteuses éoliennes qui permettent de juteux retours financiers pour des élus locaux et des propriétaires terriens amis. Pas grand-chose non plus attendre pour la protection de la diversité et la limitation des substances chimiques dans l’alimentation. En résumé, compte tenu ce parcours très sinueux, il n’y a rien à attendre de l’intéressé qui sera par ailleurs très vite discrédité notamment lors des prochaines décisions concernant la programmation de l’énergie.