Archive pour le Tag 'Carrez)'

Gilets jaunes: «overdose fiscale», (Gilles Carrez)

Gilets jaunes: «overdose  fiscale», (Gilles Carrez)

 

Pour le député du Val-de-Marne, ancien président de la commission des finances, «voter une trajectoire pluriannuelle de la taxe carbone est une prise de risque insensée».

Dans l’opinion, Le député (LR) du Val-de-Marne, ancien rapporteur du budget et ancien président de la commission des finances, dénonce le poids de la fiscalité et estime que désormais toute hausse d’impôt est désormais à proscrire. (Extraits)

Etes-vous surpris par le mouvement des gilets jaunes ?

J’ai été surpris par son ampleur, pas sur le fond. Les raisons du malaise sont profondes. Les Français ont le sentiment d’être écrasés d’impôts, sans en voir la contrepartie. Depuis plusieurs années, le pays est en situation d’overdose fiscale. Le problème, c’est que le gouvernement n’en a pas pris la mesure.

L’avez-vous alerté ?

J’ai averti l’année dernière que déplacer 22,5 milliards d’euros d’impôt, comme l’a fait l’exécutif avec la CSG, provoquerait des effets de bord importants, bien au-delà des seuls retraités. J’ai aussi prévenu que faire une contrepartie en deux temps sur les baisses de charges était une erreur, car les Français ne seraient sensibles qu’à la hausse de la CSG et pas aux baisses de charges.

Cela s’est vérifié mais, en l’occurrence, c’est l’envolée de la fiscalité verte qui a mis le feu aux poudres…

Le gouvernement n’aurait pas dû faire voter une trajectoire pluriannuelle de la taxe carbone. C’est une prise de risque insensée.

 

Il estime enfin que toute hausse d’impôt est désormais à proscrire.

 

 

« Attention à ne pas réduire les “gilets jaunes” à un mouvement extrémiste »

L’impôt à la source  » pas nécessaire » (Gilles Carrez)

L’impôt à la source  » pas nécessaire » (Gilles Carrez)

 

Gilles Carrez, député Les Républicains et président de la commission des finances de l’Assemblée nationale considère que le prélèvement à la source n’était pas nécessaire et que l’opération cache en faite une future augmentation de la fiscalité après la fusion entre la CG et l’impôt sur le revenu et l’individualisation de ce prélèvement. « Le prélèvement à la source n’est pas une simplification nécessaire. Notre système actuel fonctionne bien. Avec le prélèvement à la source, on va se heurter à tout un ensemble de problèmes, notamment de confidentialité quoiqu’en dise le gouvernement. C’est l’employeur qui pratiquera le prélèvement à la source sur la fiche de salaire. Si les informations du contribuable restent confidentielles, le système ne fonctionnera pas et il faudra une régularisation en fin d’année. Il n’y aura donc aucune simplification. » Pour le président de la commission des Finances de l’Assemblée, « le gouvernement souhaite avant tout avoir des objectifs politiques. D’abord fusionner la CSG et l’impôt sur le revenu. Ca fait partie des propositions du candidat François Hollande à la présidentielle. C’est dramatique pour les classes moyennes et moyennes supérieures. Aujourd’hui, à peine 45% des foyers fiscaux payent l’impôt sur le revenu. L’impôt sur le revenu est progressif, alors que la CSG, tout le monde la paye dès le premier euro au même taux. La CSG c’est plus de 80 milliards d’euros, l’impôt sur le revenu c’est seulement 70 milliards. C’est une hyper concentration de l’impôt sur les classes moyennes et moyennes supérieures.« Autre objectif selon Gilles Carrez, qui explique que « l’imposition, décalée d’un an, est une singularité française à laquelle nous sommes très attachés. Il est familialisé. Avec le prélèvement à la source, la familialisation disparaitra. L’étape suivante c’est la fusion avec la CSG et le remplacement du quotient familial par un crédit d’impôt forfaitaire par enfant. Nous défendons le système français « familialisé » d’impôt sur le revenu.« 

 

Retour du déficit à 3% en 2017 : du pipeau ! ( Carrez)

Retour du déficit à 3% en 2017 : du pipeau !  ( Carrez)

 

Même si Gilles carrez n’est pas sans intention politique ( il appartient à l’opposition)  il a raison concernant le déficit. La France ne parviendra pas à retrouver un déficit de 3% en 2017 promesse du gouvernement et de Hollande. En cause d’abord la croissance pas assez forte pour procurer de ressources fiscales et alléger le poids des dépenses sociales. Second élément , la remontée probable des taux d’intérêt qui va peser de manière négative sur la dette ( plus de 2000 milliards), enfin le fait qu’en réalité aucune réforme structurelle n’a été vraiment engagé. Le nombre de fonctionnaires notamment n’a pas bougé au contraire et du coup la fiscalité plombe toujours autant la compétitivité ( donc la croissance et les recettes fiscales). Gilles Carrez, président de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, déclare donc ne pas croire « du tout » en la capacité de la France à ramener son déficit en-deçà de 3% du PIB en 2017. Dans un entretien au Figaro à paraître samedi, le député du groupe Les Républicains s’alarme des conclusions du rapport de la Cour des comptes sur le budget de l’Etat 2014, qui faisaient état d’un déficit de 85,56 milliards d’euros, en hausse de 10,69 milliards par rapport à 2013. « Tous les clignotants sont au rouge », dit-il, soulignant que les recettes sont en baisse pour la troisième année d’affilée et que les dépenses sont « globalement maîtrisées mais continuent d’augmenter si l’on enlève la charge de la dette et les pensions ». S’il reconnaît « un ralentissement par rapport aux tendances passées » sur le plan des dépenses, il dit craindre un « réveil douloureux » lorsque les taux d’intérêt, historiquement bas, commenceront à remonter. »Je suis inquiet pour 2015car les mêmes fragilités observées en 2013 et 2014 vont se reproduire, même si la croissance repart un peu », dit-il. « C’est la raison pour laquelle il faudrait faire le point début juillet avec un budget rectificatif. »  Le gouvernement a abaissé en avril sa prévision de déficit public à 3,8% du PIB fin 2015, 3,3% fin 2016 et 2,7% fin 2017, puis a annoncé quelques jours plus tard quatre milliards d’euros de réduction supplémentaire pour 2015 afin de réduire de 0,5 point le déficit structurel, conformément aux demandes de la Commission européenne. La France s’est engagée à ramener son déficit sous les 3% du PIB d’ici 2017 après avoir obtenu un délai supplémentaire de deux ans auprès de l’exécutif européen. « Je ne crois pas du tout que l’on passera sous la barre des 3% du PIB en 2017, dans la mesure où aucune réforme structurelle n’est engagée, bien au contraire », déclare Gilles Carrez. « Je crains que l’on reste durablement coincé à un déficit situé autour de 4% du PIB », ajoute-t-il.

 

La dette bientôt au dessus de 100% du PIB (Carrez)

La dette bientôt au dessus de 100% du PIB (Carrez)

, le président  UMP de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Gilles Carrez,  juge « probable » que l’endettement de la France dépasse les 100% du PIB d’ici à 2015. Il se dit convaincu que « la vigilance est altérée » à cause de « taux d’intérêts toujours très bas » et parce qu’ »une partie de la majorité (qui) prétend que la dette n’est pas un sujet ». Lundi 30 juin, l’Insee avait déjà quelque peu tiré la sonnette d’alarme. Selon l’institut de conjoncture, la dette française au sens de Maastricht a nettement grossi au premier trimestre 2014 atteignant 93,6% du PIB sur les trois premiers mois de l’année, soit 1,8% de plus qu’au dernier trimestre de 2013. En termes de montants, ce ne sont pas moins de 45,5 milliards d’euros qui viennent gonfler le passif de la France, qui s’élève désormais à 1985,9 milliards d’euros.  L’Insee précisait que cette hausse provient pour l’essentiel d’une augmentation de l’Etat, sa contribution à la dette ayant augmenté de 43,3 milliards d’euros au premier trimestre 2014. La contribution de la Sécurité sociale a elle augmenté de 4,6 milliards d’euros tandis que celle des administrations publiques locales a baissé de 2,1 milliards d’euros. Le programme de stabilité transmis en mai dernier à la Commission européenne prévoit une hausse de la dette publique qui atteindrait 95,6% en 2014 avant de stabiliser en 2015, puis de refluer à 94,2% en 2016 puis 91,9% en 2017.

 

Impôts : les classes moyennes vont trinquer d’après Gilles Carrez

Impôts : Les classes moyennes vont trinquer d’après Gilles Carrez »

Le gouvernement de Manuel Valls présente mercredi en Conseil des ministres une loi de finances rectificative censée mettre en œuvre le nouveau cap politique : la baisse de la pression fiscale. Principale mesure de ce texte, la création d’une réduction d’impôt forfaitaire de 350 € pour un célibataire (700 € pour un couple) gagnant moins d’environ 1 232 € par mois.  Selon Bercy, ce dispositif devrait alléger l’impôt sur le revenu 2013 de 3 millions de foyers. Parmi eux, 1,8 million devraient même en être totalement dispensés.
Reste que les autres contribuables verront, eux, leur facture fortement augmenter. C’est ce que démontre aujourd’hui le député UMP Gilles Carrez, en dévoilant une étude intitulée « Rétablir la vérité sur l’impôt sur le revenu ». Le président de la commission des Finances déposera un amendement pour aménager la mesure Valls.  Il s’en explique dans une interview au «Parisien-Aujourd’hui»

Le Parisien : Que reprochez-vous à la réduction d’impôt proposée
par Manuel Valls ?

Gilles Carrez, président UMP de la commission des finances à l’Assemblée nationale : «Les hausses d’impôts sur le revenu déjà votées pour 2014 se montent à 4,5 Mds€. Le gouvernement souhaite atténuer la douloureuse de 1 Md€. Cette mesure va dans le bon sens, mais elle est beaucoup trop ciblée. Je m’inquiète de l’hyper concentration des augmentations d’impôt sur les classes moyennes : les 3,5 Mds€ de hausse restants vont être principalement payés par une douzaine de millions de foyers fiscaux qui déclarent entre 20 000 € et environ 50 000 €. Ces particuliers vont ainsi voir leur imposition s’alourdir de 200 à 300 € cette année. Ce n’est pas rien. II vaudrait donc mieux limiter la réduction d’impôt à 150 € et en faire profiter un plus grand nombre, à savoir tous les contribuables dont le revenu imposable ne dépasserait pas 40 000 €. Ce serait un effort de 1,8 Md€.»

 

 » Où sont les 50 milliards d’économies promis » (Carrez)

 » Où sont les 50 milliards d’économies  promis » (Carrez)

 

Gilles Carrez, président de la Commission des finances à l’Assemblée nationale, rappelle au micro d’Europe 1 que « ça ne sert à rien de diminuer les impôts ou les charges s’il n’y a pas d’économie ». « Je me demande où sont les 50 milliards d’économies promis ! », s’exclame le député au micro de Jean-Pierre Elkabbach. « Il y a un écart colossal entre ce que dit François Hollande et le comportement de ses ministres. Chaque jour un ministre propose des dépenses supplémentaires ou refuse des économies. On est dans le double discours permanent entre ce qui est dit à l’Elysée et ce qui est fait dans les ministères », assure Gilles Carrez.  Le président de la Commission des finances à l’Assemblée se montre particulièrement virulent envers la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. « Quand j’entends qu’Aurélie Filippetti estime que toucher au statut des intermittents c’est tuer la culture, c’est une erreur », assure Gilles Carrez. « Il ne faut pas supprimer le statut d’intermittents mais le réformer. Ca fait 15 ans qu’on fait des rapports dessus. Je pense qu’il faut basculer le statut des intermittents dans le régime du chômage des intérimaires. Et favoriser pour certains intermittents leur installation en profession libérale, indépendants. Je pense qu’on peut économiser entre 300.000 à 400.000 millions d’euros par an », estime-t-il. Interrogé sur la mise en place du Pacte de responsabilité, il n’a pas caché son scepticisme quant au timing. « Cela arrive un peu tard car ça fait bientôt deux ans qu’ils (les socialistes, ndlr) sont au pouvoir et ils se rendent compte seulement maintenant que la lutte contre le chômage et la croissance passe par la bonne santé des entreprises », explique le président de la Commission des finances.

 




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