Site de Carla Bruni-Sarkozy: « Où sont les factures de 400 000 euros »
Un site à 400 000 euros qui n’en vaut sans doute pas plus de 10 000 ( il suffit de le consulter)
Nicolas Bousquet qui a receuilli 100 000 sigantures répond aux questions de L’Express.
Carla-Bruni Sarkozy dément que son site ait été financé par le budget de l’Elysée.
Comment vous est venue l’idée de lancer une pétition à l’encontre du site Internet de Carla Bruni-Sarkozy?
D’abord, remettre en cause le coût du site Internet de Carla Bruni-Sarkozy ne représente en rien une attaque personnelle contre l’ex-première dame de France. Dans un premier temps, je n’ai fait que lire le rapport rendu par la Cour des comptes ainsi que les faits exposés par Olivier Laurelli dans Rue 89, à savoir que le site Internet avait probablement été financé aux frais du contribuable et qu’il ne nécessitait en aucun cas une dépense de 410 000 euros.
Etant un professionnel du web, j’ai constaté que le graphisme du site Internet était en effet simple et donc peu coûteux. A partir de ce moment là, j’ai seulement voulu la transparence. J’ai souhaité informer nos concitoyens sur ce qui s’est tramé pendant plusieurs années, alors qu’on leur demande constamment de faire des efforts pour le bien du pays. Là, j’ai décidé d’utiliser Change.org pour faire circuler ma pétition.
Certains vous accusent d’alimenter une polémique infondée. Sur le site du Nouvel Observateur, par exemple, un autre professionnel du web, Thomas Gasc, affirme qu’au contraire, 410 000 euros pour un tel site n’est pas une somme astronomique.
J’attends d’autres arguments de la part de Thomas Gasc ou de quiconque démentirait mes propos. Mieux, je suis impatient d’obtenir des preuves de la fondation Carla Bruni-Sarkozy qui démontreraient mon erreur.
Votre pétition compte plus de 100 000 signatures pour la pétition. Comment allez-vous poursuivre votre combat? Dans l’idéal, je souhaiterais entrer en contact avec des proches de Carla Bruni-Sarkozy, par exemple ses avocats, afin qu’ils me fournissent les factures relatives au financement de ce site. J’aimerais que d’autres interlocuteurs prennent le relais, même si je compte bien aller au bout de ce combat. Je compte notamment sur une nouvelle mobilisation citoyenne mais aussi sur les journaux qui sont les plus à même de dénoncer ce qui mérite de l’être. Enfin, si cette somme devait être remboursée, j’insiste sur ma volonté de la voir reversée à des associations caritatives.