Archive pour le Tag 'Carburants'

Inflation-Carburants : le litre à deux euros

Inflation-Carburants : le litre à deux euros

L’inflation touche tous les biens de consommation mais plus particulièrement l’alimentation et le carburant. Des hausses qui pourraient se poursuivre tout au long de l’année. Un peu partout le litre de carburant tutoie les deux euros et même le dépasse à Paris.. Publiées ce lundi, les dernières remontées du ministère de la Transition énergétique soulignent que les prix à la pompe ont de nouveau augmenté entre le 20 et le 27 janvier.

Dans le détail, le prix du litre de gazole a augmenté de 2,7 centimes en une semaine et coûtait, en moyenne, 1,9432 euro, au plus haut depuis fin août 2022. Même constat pour l’essence, dont la facture a bondi depuis un mois. Le SP95 coûtait ainsi 1,9334 euro, le SP95-E10 1,9103 euro et le SP98 1,9952 euro. Là encore, la hausse, de 3,6 centimes sur une semaine, a mené les prix au plus haut depuis mi-juillet. Les autres carburants – le Superéthanol, dont le coût a flambé depuis octobre, et le GPLc – ont également vu leur prix augmenter, de moins d’un centime toutefois.
Depuis quelques semaines, la flambée des prix du plein est ressentie durement par les automobilistes : entre fin décembre et fin janvier, la facture du litre de gasoil a bondi de près de 18 centimes, soit sept euros sur un plein de 40 litres. Le SP95-E10 a également augmenté, de 27 centimes d’euros. Si une grande partie de ces hausses s’explique par la fin des ristournes proposées jusqu’en décembre par l’État et TotalEnergies, la remontée du cours de la matière première sur les marchés doit aussi être soulignée. Le baril de Brent est remonté, depuis début janvier, passant graduellement de 78 dollars à 86 dollars, ce vendredi.
Les tensions pourraient se maintenir, entretenant de nouvelles hausses de prix dans les semaines à venir : «La mise en œuvre des nouvelles sanctions européennes sur les produits pétroliers russes à partir du 5 février est susceptible de créer une pression nouvelle sur le marché», souligne, dans une note, l’IFPEN, ce lundi. Tant que la guerre en Ukraine durera, les prix devraient rester élevés.

Carburants : nouveau pic des prix

Carburants : nouveau pic des prix

Sous l’effet de la guerre en Ukraine et des mesures pour sanctionner le pétrole russe, les prix du carburant s’approchent des deux euros le litre. Le litre de gazole coûtait hier , en moyenne, 1,9162 euro. Pour l’avenir les prix pourraient encore augmenter mais tout dépendra de la situation géopolitique et de l’évolution de la croissance, donc de la demande d’hydrocarbures. Si beaucoup de pays devaient connaître la récession, comme c’est probable alors au contraire on pourrait enregistrer un affaissement des cours du pétrole.

La tendance est plus marquée encore du côté de l’essence, où la facture du litre est au plus haut depuis fin juillet dernier. Le litre de SP95 coûtait ainsi, en moyenne, 1,9008 euro, contre 1,8748 euro pour celui de SP95-E10 et 1,9593 euro pour celui de SP98. Ces trois produits ont d’ailleurs vu leur prix augmenter de plus de trois centimes sur une semaine.

Les prix à la pompe avaient bondi, en début d’année, avec la fin des ristournes octroyées jusqu’ici par TotalEnergies ainsi que par l’État. Ils sont désormais tirés par la montée des cours sur les marchés : ce lundi, en milieu d’après-midi, le baril de Brent s’affichait aux alentours de 88,5 dollars, alors qu’il valait environ 84 dollars une semaine plus tôt et moins de 80 dollars deux semaines plus tôt. De quoi gonfler la facture finale pour le consommateur, alors que la demande de pétrole se reprend, portée par l’assouplissement des règles encadrant le Covid-19 en Chine. «Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 20 janvier est en baisse avec un prix médian du Brent en 2023 à 87,5 dollars le baril, mais certaines institutions (dont Goldman Sachs) prévoient une phase haussière des prix du brut autour de 110 dollars le baril», note l’IFPEN ce lundi.

Prix Carburants : Reprise des hausses

Carburants : Reprise des hausses

10 à 0,15 € de hausse en une semaine pour le carburant.

D’après les données du ministère de la Transition énergétique publiées ce jour, vendredi dernier le litre de gazole coûtait en moyenne 1,9059 euro, en augmentation de 10,4 centimes par rapport à la semaine précédente. La hausse est encore plus spectaculaire pour l’essence : le litre de SP95-E10 s’affichait à 1,7514 euro, celui de SP95 à 1,7828 euro et celui de SP98 à 1,8407 euro. Soit 13,4 centimes de plus en sept jours.

Cependant, les prix demeurent en dessous de leur record historique, atteint mi-mars : à l’époque, le litre de gazole et celui de SP95-E10 coûtaient plus de 2,1 euros. Reste que les prix constatés en fin de semaine dernière intégraient encore les 20 centimes de remise accordés par TotalEnergies et le gouvernement jusqu’au 31 décembre prochain : le prix réel devrait donc être encore plus élevé, dépassant allègrement la barre des deux euros le litre et tutoyant leur record.

De son côté, le gouvernement toujours très hypocrite assure que l’abaissement de la ristourne était inévitable, pour des raisons écologiques . La vérité c’est que plus le carburant est cher et plus les recettes fiscales sont importants dans le budget de l’État .

Pour l’avenir comme le Lopez a réduit sa production pour l’instant, il faudra attendre que la récession économique gagne une grande partie de l’économie mondiale en 2023 pour qu’on assiste à une baisse des cours et du prix des carburants

Carburants : Une ristourne gros rouleur pas vraiment écolo !


Carburants : Une ristourne gros rouleur pas vraiment écolo !

Socialement on comprend l’éventualité d’une aide aux automobilistes effectuant de grands trajets quand les revenus sont sous la moyenne. Pour autant, c’est typiquement une mesure condamnable d’un point de vue environnemental qui démontre la complexité de la transition écologique surtout dans une période de crise énergétique.

cette éventualité de mise en place d’une ristourne gros rouleur est toutefois moins incohérente qu’une réduction générale du prix du carburant s’appliqua tenir des revenus.

Le paradoxe évidemment subsiste car la plupart des hauts revenus ce situe dans des très grandes villes qui disposent d’un réseau de transport urbain peu onéreux pour l’usager. Un transport urbain surtout financé par l’impôt, donc par l’ensemble de la collectivité.

À l’inverse les gros rouleurs c’est-à-dire ceux qui doivent effectuer d’assez long trajet entre leur domicile et leur lieu de travail appartienne en général à des couches moins favorisées car s’ils ont choisi un habitat éloigné c’est en raison du coût de l’immobilier.

Pour ce type de résidant, les transports collectifs sont très rares et peu adaptés aux déplacements domicile travail.

La question des ristournes sur le carburant comme d’une manière générale le niveau des prix illustre la complexité de la transition écologique. Une transition écologique qui ne pourra être que progressive car elle met en cause des facteurs de transport mais aussi d’urbanisme et d’aménagement du territoire.En attendant, on est bien contraint de prendre des mesures qui sont parfois anti écologique


Le gouvernement travaille sur une aide pour les travailleurs obligés de prendre leur voiture. (Crédits : PASCAL ROSSIGNOL)
Les automobilistes qui travaillent ne seront pas totalement abandonnés face à la flambée des prix des carburants. C’est le message du gouvernement alors que la ristourne à la pompe se réduit à partir d’aujourd’hui, mercredi 16 novembre, avant de disparaître totalement fin décembre. A la place, le gouvernement prépare un soutien « gros rouleurs / gros bosseurs », comme aime à l’appeler Gabriel Attal, le ministre des comptes publics.

Carburants : une aide très floue pour les gros rouleurs !

Carburants : une aide très floue pour les gros rouleurs !  

 

 

Il est clair que la remise de 15 à 0,18 € octroyée par le gouvernement depuis le 1er avril manquait sérieusement de ciblage et n’était par ailleurs guère cohérentes avec une politique environnementale.

Du coup ,le gouvernement envisage désormais un nouveau dispositif d’aide en direction des » gros rouleurs ». Mais d’une certaine manière, cette perspective sera également très contradictoire avec une préoccupation environnementale. Pour schématiser à outrance, c’est un peu comme si pour lutter contre l’alcoolisme, on encourageait les gros buveurs à boire !

Aider financièrement les gros rouleurs n’a pas de sens environnemental, social ou économique. Il faut en effet distinguer sans doute d’abord les professionnels dont le carburant représente une part importante de leur coût. Ensuite distinguer les particuliers contraints d’effectuer de longs voyages en automobile entre le domicile et le lieu de travail. Bref, définir une politique fine bien ciblée cohérente économiquement et écologiquement.

L’idée étant que cette mesure soit votée «vers le mois de juillet». Pour l’heure, les contours de celle-ci restent flous. Contacté, Bercy renvoie la responsabilité au prochain gouvernement – dont le chef, successeur de Jean Castex, pourrait être connu la semaine prochaine.

Premièrement, la forme de ce soutien n’est pas arrêtée. Quant aux publics ciblés, deux catégories semblent être privilégiées, comme l’avait expliqué Jean Castex sur TF1 le mois dernier. Le premier ministre avait dit préparer «un dispositif plus intensif pour deux catégories de nos concitoyens» : «ceux qui ne gagnent pas beaucoup» et «ceux qui roulent beaucoup».

Techniquement voit mal comment l’État pourrait distinguer et croiser les données des populations visées à moins d’une ristourne rétroactive accordée dans le cadre d’une procédure qui cathédrale administrative. La mesure la plus simple et AF est immédiat est évidemment la ristourne à la pompe pour tout le monde avec le défaut qu’elle est en contradiction avec la redistribution et la prise en compte environnementale.
Notons par parenthèse que la martingale des écolos politisés qui visent à augmenter de carburant ( via la taxe carbone ou autre) vient de démontrer encore son inefficacité. En effet, en dépit du très haut niveau des prix du carburant, la mobilité par automobile n’a guère évolué.

Une prolongation de la remise carburant ne semble donc pas écartée, malgré les propos de la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili en mars sur RTL, qui avait assuré qu’elle n’avait pas vocation à «durer».


 

Politique et Carburants : un rabais de 15 centimes …en avril…….. avant les élections

Politique et Carburants : un rabais  de 15 centimes …en avril…….. avant les élections

 

Une réduction de 0,15 € sur le carburant au parfum électoral !

 

Une «remise à la pompe de 15 centimes par litre» s’appliquera en effet à partir du 1er avril et pendant 4 mois pour tous les Français, afin de faire face à l’envolée des prix du carburant, a annoncé samedi Jean Castex au Parisien .

 

Cette mesure, qui coûtera environ 2 milliards d’euros à l’État, concerne les ménages comme les entreprises et sera «valable sur tous les carburants», a précisé le premier ministre. «Cela signifie que pour chaque plein de 60 litres, vous économiserez 9 euros», a-t-il évalué dans un entretien accordé au quotidien.

 

«Comment les Français comprendraient qu’ils payent un plein de gasoil à 2 euros, pendant qu’au même moment les pétroliers dégagent toujours de gros bénéfices», s’est-il interrogé.

Interrogé sur un éventuel procès en clientélisme, à moins d’un mois du premier tour de la présidentielle, le chef du gouvernement a argué que le prix des carburants était devenu «la première préoccupation des Français».

 

Une réduction avec un avantage pour le gouvernement. Il  faudra attendre plus d’un mois avant qu’elle soit effective mais l’annonce pourra peser dès maintenant peser sur les intentions de vote.

Carburants : un rabais de 15 centimes …en avril…….. avant les élections

Carburants : un rabais  de 15 centimes …en avril…….. avant les élections

 

Une réduction de 0,15 € sur le carburant au parfum électoral !

 

Une «remise à la pompe de 15 centimes par litre» s’appliquera en effet à partir du 1er avril et pendant 4 mois pour tous les Français, afin de faire face à l’envolée des prix du carburant, a annoncé samedi Jean Castex au Parisien .

 

Cette mesure, qui coûtera environ 2 milliards d’euros à l’État, concerne les ménages comme les entreprises et sera «valable sur tous les carburants», a précisé le premier ministre. «Cela signifie que pour chaque plein de 60 litres, vous économiserez 9 euros», a-t-il évalué dans un entretien accordé au quotidien.

 

«Comment les Français comprendraient qu’ils payent un plein de gasoil à 2 euros, pendant qu’au même moment les pétroliers dégagent toujours de gros bénéfices», s’est-il interrogé.

Interrogé sur un éventuel procès en clientélisme, à moins d’un mois du premier tour de la présidentielle, le chef du gouvernement a argué que le prix des carburants était devenu «la première préoccupation des Français».

 

Une réduction avec un avantage pour le gouvernement. Il  faudra attendre plus d’un mois avant qu’elle soit effective mais l’annonce pourra peser dès maintenant peser sur les intentions de vote.

Prix Carburants : discrètement vers les deux euros

Prix Carburants : discrètement  vers les deux euros

Il y a longtemps que le prix du carburant a nettement dépassé le niveau des prix qui avait justifié en particulier le mouvement des gilets jaunes. Le problème c’est qu’aujourd’hui les prix dérapent un peu partout même si l’indice obsolète de mesure des prix de l’INSEE minimise le phénomène. Ainsi le SP 98 s’approche dangereusement des 2 euros le litre. Les autres types de carburant suivent. A  l’intérieur de Paris le prix du SP 98 atteint déjà parfois les 2 euros.

 

Selon les dernières données publiées ce jour par le ministère de la Transition écologique, le litre de gazole atteignait, en moyenne sur la semaine dernière, 1,654 euro. Soit 50 centimes de plus qu’au point le plus bas, en mai 2020, et 18 centimes de plus par rapport à la période pré-crise sanitaire, fin 2019.

Outre le gazole, les autres carburants atteignent également des sommets historiques. Le litre de SP95 revient à 1,72 euro, et celui de SP98, 1,79 euro. Du jamais vu. À titre de comparaison, au moment du déclenchement de la crise des «gilets jaunes», en octobre 2018, le litre de SP98 et celui de SP95 coûtaient 15 centimes de moins, et le litre de gazole revenait «seulement» à 1,53 euro. Soit douze centimes moins cher qu’aujourd’hui.

En cause la reprise économique de 2021 en même temps que le contingentement appliqué par l’OPEP et la Russie qui font grimper le prix du baril. Parallèlement certaines taxes augmentent aussi et viennent alimenter le budget de l’État. La question d’une réduction de ces taxes ou du flottement de certaines pendant une période va ce poser. Il n’est en effet pas logique économiquement et socialement que l’État encaisse des recettes supplémentaires sur un produit qui affecte déjà négativement le budget des ménages.

 

 

Hausse de fiscalité sur les carburants : les collectivités vont aussi se gaver

Hausse de fiscalité sur les carburants : les collectivités vont aussi se gaver

 

L’État profite largement de la hausse du prix des carburants grâce notamment aux taxes proportionnelles. Cependant une partie de la manne  revient aussi au collectivités publiques note un article de l’opinion.

L’accélération de la croissance a drainé une quinzaine de milliards d’euros de recettes supplémentaires : cinq milliards sur les ménages et 10 milliards sur l’impôt sur les sociétés. « On attendait 11 % à 13 % de hausse des bénéfices en 2021. Au final on sera plutôt sur +22 % ou +23 % », se félicite le ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt.

Mais l’Etat n’est pas le seul à profiter de ce rebond. Grâce, notamment, au dynamisme de la TVA dont une partie est redistribuée aux collectivités, les recettes des régions devraient bondir d’un peu plus de 800 millions d’euros cette année, d’un peu moins de 800 millions pour les départements et de 400 millions d’euros pour les intercommunalités. A cela s’ajoute une revalorisation exceptionnelle de 3,4 % des valeurs cadastrales votée dans le projet de loi de finances pour 2022. Ces valeurs servent de base de calcul à la taxe foncière et la taxe d’habitation. La hausse, inédite depuis 1989, rapportera aux communes et aux intercommunalités plus d’un milliard d’euros supplémentaires. « La seule chose vraiment compliquée pour les collectivités en 2022 sera la baisse de 4 % de la CVAE », reconnaît Olivier Dussopt. Voir. La baisse ne dépassera 200 millions d’euros, loin des -10 % ou -15 % évoqués par certains l’année dernière.

Cette bonne fortune devrait permettre aux collectivités reconstituer un peu leur épargne brute, nécessaire à l’investissement. Elle permettra aussi de faire face à la hausse des coûts de l’énergie, qui inquiète les administrations publiques locales. La semaine dernière, Olivier Dussopt leur a assuré « suivre avec une attention toute particulière » la question. Mais il a écarté toute compensation, le temps « d’y voir plus clair ». Dans les couloirs de Bercy, on est plus cash. « Les collectivités vont se gaver en 2022 », résument certains. Peu probable donc qu’elles touchent quoi que ce soit de plus.

Hausse prix des carburants : un geste insignifiant du gouvernement

Hausse prix des carburants : un geste insignifiant du gouvernement

 

À bas bruit , le prix du litre du carburant se dirige doucement vers les deux euros (ainsi parfois atteint à l’intérieur de Paris) ; leprix des carburants a atteint des chiffres record qui dépassent même ceux qui avaient justifié le mouvement des filets jaunes. Plus généralement, cette hausse spécifique participe de l’inflation à laquelle ne répond pas le gouvernement. Pire,  il en profite puisque plus les prix du carburant s’envolent et plus les recettes fiscales progressent. Pris au dépourvu sans doute ,Jean Castex, a annoncé mardi 25 janvier que le barème de l’indemnité kilométrique serait rehaussé de 10% « dès cette semaine », par un arrêté.

 

À noter cependant que cette disposition ne prendra effet qu’après la déclaration d’impôt de 2022 c’est-à-dire en 2023. D’autre part qu’elle ne concernera qu’une partie assez limitée des automobilistes.

De toute évidence c’est mesure n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Il faudra bien se résoudre à un moment ou un autre à diminuer’certaines taxes provisoirement par exemple la TVA ou encore instaurer des taxes flottantes évoluant en fonction de l’évolution des prix.

 

Plus globalement comme déjà indiqué, c’est la question de l’inflation qui est posée. Une inflation qui aura atteint dollar de 3 % sur un an en France et qui pour l’instant n ‘est compensée que par une hausse en général de 1 % sur les salaires, les retraites et l’épargne. Bref une perte sèche de 2 %.

Prix Carburants : à « bas bruit » vers les deux euros

Prix Carburants : à « bas bruit » vers les deux euros

il y a longtemps que le prix du carburant a nettement dépassé le niveau des prix qui avait justifié en particulier le mouvement des gilets jaunes. Le problème c’est qu’aujourd’hui les prix dérapent un peu partout même si l’indice obsolète de mesure des prix de l’INSEE minimise le phénomène. Ainsi le SP 98 s’approche dangereusement des 2 euros le litre. Les autres types de carburant suivent. A  l’intérieur de Paris le prix du SP 98 atteint déjà parfois les 2 euros.

 

Selon les dernières données publiées ce jour par le ministère de la Transition écologique, le litre de gazole atteignait, en moyenne sur la semaine dernière, 1,654 euro. Soit 50 centimes de plus qu’au point le plus bas, en mai 2020, et 18 centimes de plus par rapport à la période pré-crise sanitaire, fin 2019.

Outre le gazole, les autres carburants atteignent également des sommets historiques. Le litre de SP95 revient à 1,72 euro, et celui de SP98, 1,79 euro. Du jamais vu. À titre de comparaison, au moment du déclenchement de la crise des «gilets jaunes», en octobre 2018, le litre de SP98 et celui de SP95 coûtaient 15 centimes de moins, et le litre de gazole revenait «seulement» à 1,53 euro. Soit douze centimes moins cher qu’aujourd’hui.

En cause la reprise économique de 2021 en même temps que le contingentement appliqué par l’OPEP et la Russie qui font grimper le prix du baril. Parallèlement certaines taxes augmentent aussi et viennent alimenter le budget de l’État. La question d’une réduction de ces taxes ou du flottement de certaines pendant une période va ce poser. Il n’est en effet pas logique économiquement et socialement que l’État encaisse des recettes supplémentaires sur un produit qui affecte déjà négativement le budget des ménages.

CARBURANTS: retour de la baisse des taxes ?

CARBURANTS: retour de la baisse des taxes ?

 

 

Le carburant à la pompe ne cesse d’atteindre des records et la tendance à la hausse n’est pas terminée puisque le baril de pétrole ne cesse de voir son prix s’envoler également. Du coup, se repose la problématique du retour de la baisse des taxes. Plusieurs solutions peuvent être envisagées parmi les baisses de fiscalité, notamment celle de la TVA ou de la taxe flottante ( TICPE). Observerons en effet que plus les prix du carburant augmentent et plus les rentrées fiscales améliorent le budget de l’État.

A priori, l’État et  les compagnies pétrolières n’ont intérêt à une réduction des prix du carburant pour les utilisateurs.

Les taxes représentent indéniablement une part considérable du prix d’un plein. Sur un litre de sans–plomb 95, 57,1% du montant payé par le consommateur relève des taxes. « La plus grosse charge, relève de la TICPE, qui va 60 à 70 centimes selon les carburants, la taxe sur laquelle on rajoute une TVA, une TVA à 20% », détaille Francis Pousse, président de la branche carburant du Conseil Nationale des professions de l’Automobile (CNPA).

 

Prix Carburants: hausses record et c’est pas fini

Prix Carburants: hausses record et c’est pas fini

Des hausses records du carburant et c’est pas fini car le prix du pétrole flambe encore. On enregistre en effet un Record historique pour les carburants dont  les prix sont repartis.  Le gazole s’est vendu la semaine précédente à 1,6214 euro le litre en moyenne, au plus haut, selon les chiffres hebdomadaires du ministère de la Transition écologique arrêtés le vendredi. Le prix avait atteint 1,5583 euro le litre la semaine s’arrêtant le 7 janvier, un montant équivalent au précédent record datant du 15 octobre. Le précédent pic des prix avait eu lieu en 2018, un peu plus d’un mois avant le début du mouvement des «gilets jaunes»: le litre s’échangeait alors pour 1,5331 euro le 12 octobre. Par ailleurs, le sans-plomb 1995-E10, l’essence la plus répandue, s’est vendu à 1,6821 euro, soit une hausse de plus de 2 centimes par rapport au précédent record établi la semaine précédente.

En hausse constante ces dernières semaines, les prix ont dépassé depuis octobre le précédent record, remontant à août 2013 (1,5691 euro le litre). Au cours de la même période, le litre de sans-plomb 95 s’est vendu en moyenne à 1,7069 euro, taxes comprises, contre 1,6823 euro le litre la semaine précédente. La troisième moyenne la plus haute remonte à 2012, à 1,6664 euro le litre. Le sans-plomb 98 a aussi atteint un record, à 1,7674 euro le litre.

Prix Carburants: hausses record

Prix Carburants: hausses record

Record historique pour les carburants dans les prix sont re partis Le gazole s’est vendu la semaine précédente à 1,6214 euro le litre en moyenne, au plus haut, selon les chiffres hebdomadaires du ministère de la Transition écologique arrêtés le vendredi. Le prix avait atteint 1,5583 euro le litre la semaine s’arrêtant le 7 janvier, un montant équivalent au précédent record datant du 15 octobre. Le précédent pic des prix avait eu lieu en 2018, un peu plus d’un mois avant le début du mouvement des «gilets jaunes»: le litre s’échangeait alors pour 1,5331 euro le 12 octobre. Par ailleurs, le sans-plomb 1995-E10, l’essence la plus répandue, s’est vendu à 1,6821 euro, soit une hausse de plus de 2 centimes par rapport au précédent record établi la semaine précédente.

En hausse constante ces dernières semaines, les prix ont dépassé depuis octobre le précédent record, remontant à août 2013 (1,5691 euro le litre). Au cours de la même période, le litre de sans-plomb 95 s’est vendu en moyenne à 1,7069 euro, taxes comprises, contre 1,6823 euro le litre la semaine précédente. La troisième moyenne la plus haute remonte à 2012, à 1,6664 euro le litre. Le sans-plomb 98 a aussi atteint un record, à 1,7674 euro le litre.

Prix des carburants: bientôt à deux euros

Prix des carburants: bientôt à deux euros

 

 

On voit mal ce qui pourrait freiner la hausse du carburant qui va bientôt atteindre des sommets proches de deux euros. D’abord pour le SP 98, puis le SP 95, enfin le gazole. Les prix sont déjà supérieurs à ceux record de 2012.

En cause évidemment le contingentement de la production par les pays de l’OPEP et ses alliés. Un contingentement cette fois assez bien respectée et d’autant mieux lorsque le prix des cours assure des revenus plus substantiels aux pays producteurs.

Face à cet régulation de l’offre, la demande progresse au rythme d’une croissance qui a trouvé du dynamisme en 2021. À cela s’ajoute des pressions environnementales qui ont freiné voir geler les investissements dans toutes les énergies réduisant aussi le volume de l’offre. S’ajoute à cela le cout des réglementations écologistes. Dans certaines stations déjà le prix du carburant approche les deux euros y compris pour le gazole.

L’autre élément déterminant concernant le prix du carburant tient à l’importance de la fiscalité. En France cette fiscalité représente 60 % du prix global et l’État n’entend pas renoncer à cette aubaine fiscale. Au mieux il distribuera quelques chèques aux plus défavorisés.

 

La TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) est un impôt prélevé sur les produits pétroliers ainsi que sur d’autres produits énergétiques mis en vente et destinés à être utilisés comme carburants ou combustibles de chauffage, selon l’Article 265 du Code des douanes.

Il s’agit d’une mesure qui remplace l’ancienne TIPP : Taxe Intérieure de consommation sur les Produits Pétroliers, mise en place en 1928 qui devait permettre à l’industrie du raffinage de pouvoir s’organiser.

Elle a été mise en place par l’administration des douanes. Son montant est décidée par la Loi de finances et peut également être majorée par les régions.

La TICPE a été instaurée dans le but d’aider le financement du transfert de compétences des départements et les régions : financement RSA, réseaux routiers départementaux, formation professionnelle ainsi que des infrastructures de transport.

Elle permet également de financer en grande partie le budget de l’Etat. Elle se classe au 4ème ou 5ème rang des recettes publiques après la TVA, la CSG, l’impôt sur le revenu, l’impôt sur les sociétés et éventuellement la contribution économique territoriale.

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