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Economie-Le prix du carburant va plomber la consommation et la croissance

Economie-Le prix du carburant va plomber la consommation et la croissance


En maintenant un niveau très haut le prix du baril de pétrole , les producteurs de pétrole et en particulier l’Arabie Saoudite risquent simplement de tuer la croissance mondiale déjà très molle. C’est l’Arabie Saoudite qui a pris l’initiative de réduire la production de 10 % pour augmenter les ressources financières dont elle a besoin. La conséquence notamment c’est d’amener le prix du carburant à environ deux euros pour l’utilisateur. Un prix excessif qui contribue largement à rogner le pouvoir d’achat des ménages avec aussi l’envolée des prix de l’alimentaire. En clair pour nombre de ménages du fait de l’alimentaire et du carburant, le pouvoir d’achat aura diminué de 25 % en deux ans. Une diminution qui n’a pas été compensée par l’augmentation des revenus conf contrairement à ce qu’affirme le gouvernement et certains experts. D’où d’ailleurs la montée de la pauvreté dans les couches sociales les plus fragilisées

Les prix de l’or noir sont au plus haut depuis la mi-novembre 2022, s’installant au-dessus des 88 dollars pour le baril de Brent, en raison de la réduction de l’offre de l’Arabie saoudite.

Les prix du pétrole brut évoluent depuis la fin de la semaine dernière à leur plus haut niveau depuis la mi-novembre 2022. Le cours du baril de Brent était vendredi autour de 89,5 dollars, après avoir atteint son meilleur cours depuis le 17 novembre 2022.

Le passage au-dessus des 88 dollars est soutenu, d’abord, par la réduction de l’offre de 1 million de barils par jour (mb/j) décidée unilatéralement par l’Arabie saoudite et appliquée depuis juillet. Elle bénéficie aussi du ralentissement économique en Amérique du Nord et en Europe, ainsi que d’une reprise plus faible que prévu en Chine qui limitent la croissance de la demande mondiale.

Pour l’Arabie saoudite, la question est de savoir si sa réduction de 1 mb/j sera reconduite en octobre et restera à ce niveau. En juillet, la production du royaume est tombée à 9 mb/j.

Prix Carburant : Le gouvernement se gave aussi

Prix Carburant : Le gouvernement se gave aussi

Le gouvernement appelle les pétroliers à un geste de solidarité pour faire baisser le prix du pétrole mais se garde bien de s’appliquer cette sollicitation à lui-même. En effet, plus le prix du carburant monte et plus les recettes fiscales en également. Le carburant est en effet affecté d’une taxe d’environ 60 % qui augmentent d’autant plus avec les prix en hausse du fait de la TVA.

En pleine remontée des cours du pétrole, soutenue par des coupes volontaires de production en Arabie saoudite et en Russie, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé jeudi au principal distributeur, TotalEnergies, de prolonger au-delà du 31 décembre 2023 son plafonnement de tous les carburants à 1,99 euros du litre.

Bruno Le Maire s’est opposé par ailleurs à l’idée d’une ristourne fiscale, jugée «pas responsable» budgétairement. «Qu’est-ce qui fait monter la facture des Français ? Ce sont les énergies fossiles. Ce qui dérègle le climat ? Ce sont les énergies fossiles. Donc il y a un besoin urgent de sortir des énergies fossiles», a ensuite déclaré Agnès Pannier-Runacher.

Economie- Le prix du carburant va tuer la consommation et la croissance

Economie- Le prix du carburant va tuer la consommation et la croissance


En maintenant un niveau très haut le prix du baril de pétrole , les producteurs de pétrole et en particulier l’Arabie Saoudite risquent simplement de tuer la croissance mondiale déjà très molle. C’est l’Arabie Saoudite qui a pris l’initiative de réduire la production de 10 % pour augmenter les ressources financières dont elle a besoin. La conséquence notamment c’est d’amener le prix du carburant à environ deux euros pour l’utilisateur. Un prix excessif qui contribue largement à rogner le pouvoir d’achat des ménages avec aussi l’envolée des prix de l’alimentaire. En clair pour nombre de ménages du fait de l’alimentaire et du carburant, le pouvoir d’achat aura diminué de 25 % en deux ans. Une diminution qui n’a pas été compensée par l’augmentation des revenus conf contrairement à ce qu’affirme le gouvernement et certains experts. D’où d’ailleurs la montée de la pauvreté dans les couches sociales les plus fragilisées

Les prix de l’or noir sont au plus haut depuis la mi-novembre 2022, s’installant au-dessus des 88 dollars pour le baril de Brent, en raison de la réduction de l’offre de l’Arabie saoudite.

Les prix du pétrole brut évoluent depuis la fin de la semaine dernière à leur plus haut niveau depuis la mi-novembre 2022. Le cours du baril de Brent était vendredi autour de 89,5 dollars, après avoir atteint son meilleur cours depuis le 17 novembre 2022.

Le passage au-dessus des 88 dollars est soutenu, d’abord, par la réduction de l’offre de 1 million de barils par jour (mb/j) décidée unilatéralement par l’Arabie saoudite et appliquée depuis juillet. Elle bénéficie aussi du ralentissement économique en Amérique du Nord et en Europe, ainsi que d’une reprise plus faible que prévu en Chine qui limitent la croissance de la demande mondiale.

Pour l’Arabie saoudite, la question est de savoir si sa réduction de 1 mb/j sera reconduite en octobre et restera à ce niveau. En juillet, la production du royaume est tombée à 9 mb/j.

Sondage Hausse Carburant : les Français veulent une diminution de la fiscalité

Sondage Hausse Carburant : les Français veulent une diminution de la fiscalité

Selon une enquête « L’Opinion en direct » menée par l’institut Elabe pour BFMTV, 63% des Français estiment nécessaire le retour de la ristourne sur l’essence pour le pouvoir d’achat, même si cela a des conséquences importantes sur les dépenses publiques.

Cette mesure est largement soutenue par les Français qui utilisent quotidiennement la voiture (69%), par les employés et les ouvriers (71%), par les 18-24 ans (72%) et les 25-34 ans (70%), ainsi que par les habitants des communes rurales (70%) et des villes de moins de 20.000 habitants (71%).

Par ailleurs, le retour de la ristourne est aussi soutenu par l’ensemble des principaux électorats, y compris par une majorité d’électeurs d’Emmanuel Macron (53%).

Le président LR de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a récemment demandé au gouvernement de mettre en œuvre une nouvelle ristourne de 15 à 20 centimes sur le prix du litre d’essence pour tous les automobilistes, contrairement à l’indemnité carburant de 100 euros disponible entre janvier et mars pour les foyers modestes. Bruno Le Maire a néanmoins écarté la proposition de l’ex-candidat à l’élection présidentielle, estimant qu’elle ne serait « pas responsable » compte tenu du coût qu’elle représenterait pour les finances publiques. Notons cependant que l’État bénéficie largement via la fiscalité proportionnelle de la hausse des prix du carburant. En clair, plus le prix du carburant augmente et plus les recettes fiscales progressent.( Taux de fiscalité autour de 60 %)

Inflation: Le prix du carburant va tuer la consommation et la croissance

Inflation: Le prix du carburant va tuer la consommation et la croissance


En maintenant un niveau très haut le prix du baril de pétrole , les producteurs de pétrole et en particulier l’Arabie Saoudite risquent simplement de tuer la croissance mondiale déjà très molle. C’est l’Arabie Saoudite qui a pris l’initiative de réduire la production de 10 % pour augmenter les ressources financières dont elle a besoin. La conséquence notamment c’est d’amener le prix du carburant à environ deux euros pour l’utilisateur. Un prix excessif qui contribue largement à rogner le pouvoir d’achat des ménages avec aussi l’envolée des prix de l’alimentaire. En clair pour nombre de ménages du fait de l’alimentaire et du carburant, le pouvoir d’achat aura diminué de 25 % en deux ans. Une diminution qui n’a pas été compensée par l’augmentation des revenus conf contrairement à ce qu’affirme le gouvernement et certains experts. D’où d’ailleurs la montée de la pauvreté dans les couches sociales les plus fragilisées

Les prix de l’or noir sont au plus haut depuis la mi-novembre 2022, s’installant au-dessus des 88 dollars pour le baril de Brent, en raison de la réduction de l’offre de l’Arabie saoudite.

Les prix du pétrole brut évoluent depuis la fin de la semaine dernière à leur plus haut niveau depuis la mi-novembre 2022. Le cours du baril de Brent était vendredi autour de 89,5 dollars, après avoir atteint son meilleur cours depuis le 17 novembre 2022.

Le passage au-dessus des 88 dollars est soutenu, d’abord, par la réduction de l’offre de 1 million de barils par jour (mb/j) décidée unilatéralement par l’Arabie saoudite et appliquée depuis juillet. Elle bénéficie aussi du ralentissement économique en Amérique du Nord et en Europe, ainsi que d’une reprise plus faible que prévu en Chine qui limitent la croissance de la demande mondiale.

Pour l’Arabie saoudite, la question est de savoir si sa réduction de 1 mb/j sera reconduite en octobre et restera à ce niveau. En juillet, la production du royaume est tombée à 9 mb/j.

Le prix du carburant va tuer la croissance

Le prix du carburant va tuer la croissance


En maintenant un niveau très haut le prix du baril de pétrole , les producteurs de pétrole et en particulier l’Arabie Saoudite risquent simplement de tuer la croissance mondiale déjà très molle. C’est l’Arabie Saoudite qui a pris l’initiative de réduire la production de 10 % pour augmenter les ressources financières dont elle a besoin. La conséquence notamment c’est d’amener le prix du carburant à environ deux euros pour l’utilisateur. Un prix excessif qui contribue largement à rogner le pouvoir d’achat des ménages avec aussi l’envolée des prix de l’alimentaire. En clair pour nombre de ménages du fait de l’alimentaire et du carburant, le pouvoir d’achat aura diminué de 25 % en deux ans. Une diminution qui n’a pas été compensée par l’augmentation des revenus conf contrairement à ce qu’affirme le gouvernement et certains experts. D’où d’ailleurs la montée de la pauvreté dans les couches sociales les plus fragilisées

Les prix de l’or noir sont au plus haut depuis la mi-novembre 2022, s’installant au-dessus des 88 dollars pour le baril de Brent, en raison de la réduction de l’offre de l’Arabie saoudite. Jeudi, l’Opep+ précisera les nouvelles coupes qu’elle envisage, alors que la demande mondiale de pétrole augmente habituellement au dernier trimestre.

Les prix du pétrole brut évoluent depuis la fin de la semaine dernière à leur plus haut niveau depuis la mi-novembre 2022. Le cours du baril de Brent était en léger repli mardi dans la matinée, évoluant autour de 88,5 dollars, après avoir atteint son meilleur cours depuis le 17 novembre 2022.

Le passage au-dessus des 88 dollars est soutenu, d’abord, par la réduction de l’offre de 1 million de barils par jour (mb/j) décidée unilatéralement par l’Arabie saoudite et appliquée depuis juillet. Elle bénéficie aussi du ralentissement économique en Amérique du Nord et en Europe, ainsi que d’une reprise plus faible que prévu en Chine qui limitent la croissance de la demande mondiale.

Pour l’Arabie saoudite, la question est de savoir si sa réduction de 1 mb/j sera reconduite en octobre et restera à ce niveau. En juillet, la production du royaume est tombée à 9 mb/j.

Sondage Carburant : les Français réclament une diminution de la fiscalité

Sondage Carburant : les Français réclament une diminution de la fiscalité

Selon une enquête « L’Opinion en direct » menée par l’institut Elabe pour BFMTV, 63% des Français estiment nécessaire le retour de la ristourne sur l’essence pour le pouvoir d’achat, même si cela a des conséquences importantes sur les dépenses publiques.

Cette mesure est largement soutenue par les Français qui utilisent quotidiennement la voiture (69%), par les employés et les ouvriers (71%), par les 18-24 ans (72%) et les 25-34 ans (70%), ainsi que par les habitants des communes rurales (70%) et des villes de moins de 20.000 habitants (71%).

Par ailleurs, le retour de la ristourne est aussi soutenu par l’ensemble des principaux électorats, y compris par une majorité d’électeurs d’Emmanuel Macron (53%).

Le président LR de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a récemment demandé au gouvernement de mettre en œuvre une nouvelle ristourne de 15 à 20 centimes sur le prix du litre d’essence pour tous les automobilistes, contrairement à l’indemnité carburant de 100 euros disponible entre janvier et mars pour les foyers modestes. Bruno Le Maire a néanmoins écarté la proposition de l’ex-candidat à l’élection présidentielle, estimant qu’elle ne serait « pas responsable » compte tenu du coût qu’elle représenterait pour les finances publiques. Notons cependant que l’État bénéficie largement via la fiscalité proportionnelle de la hausse des prix du carburant. En clair, plus le prix du carburant augmente et plus les recettes fiscales progressent.( Taux de fiscalité autour de 60 %)

Ristourne sur le carburant: Bruno Le Maire ment

Ristourne sur le carburant: Bruno Le Maire ment


D’après Xavier Bertrand qui propose une ristourne de 15 à 0,20 € sur le prix de l’essence, le ministre de l’économie ment en considérant que cette mesure coûterait 12 milliards d’euros au budget. Des chiffres effectivement complètement fantaisistes de la part d’un ministre de l’économie le cul entre deux chaises qui doit d’une part faire semblant de répondre à l’amputation du pouvoir d’achat mais d’un autre côté n’entend pas ni relever les salaires, ni imposer des négociations sur l’alimentaire pour faire baisser les prix. Très clairement le ministre de l’économie est donc complice de la hausse des prix dont en fait le budget profite d’autant plus que le prix de l’essence augmente.( Autour de 60 % de taxes sur l’essence)

Bruno Le Maire avait estimé un coût financier à «12 milliards d’euros.» la proposition de Xavier Bertrand. « «C’est n’importe quoi ce chiffre, c’est un mensonge. C’est à se demander si ceux qui nous gouvernent savent compter.» «L’an dernier, la ristourne avait atteint de la part de l’État 30 centimes. Moi, je propose 15 centimes. 30 centimes, ça avait coûté pour le budget de l’État 8 milliards d’euros. Moi, je propose la moitié comme ristourne et ça va coûter 50% de plus ? Mais il se moque de qui, là ?», s’est emporté Xavier Bertrand. Et de tancer un peu plus l’exécutif : «S’ils n’ont pas envie de le faire, qu’ils l’assument, mais qu’ils ne nous racontent pas des bobards!»

Carburant : remontée à près de deux euros

Carburant : remontée à près de deux euros

De fait la nouvelle envolée du prix des carburants, le gouvernement refuse toujours d’envisager une baisse de la fiscalité. Or le prix du litre avoisine désormais les deux euros par litre.

Fiscalement cette augmentation est bénéfique au budget de l’État puisque plus le baril de pétrole augmente et plus les recettes fiscales augmentent aussi ( la fiscalité représente environ 60 % du prix du carburant). Le problème évidemment c’est que cette augmentation des prix du carburant participe de l’inflation et de la réduction du pouvoir d’achat. Donc aussi de la consommation et de la croissance. Or les Français commencent à prendre l’habitude d’ajuster leurs dépenses au pouvoir d’achat. En clair, ils réduisent actuellement leur consommation. Ce qui pourrait aussi avoir des conséquences sur le carburant et les recettes de l’État. Du coup, le pouvoir a le cul entre deux chaises entre son envie d’augmenter les impôts et son souhait de maintenir la croissance.

Sur les marchés mondiaux, le baril de pétrole s’échange à presque 90 dollars. Contre 70 dollars au début de l’été. Et ce n’est pas terminé, prédisent les professionnels, qui anticipent encore des augmentations en raison de la baisse de la production des pays de l’OPEP + – Arabie saoudite et Russie, notamment-. De fait, à la pompe, les carburants avoisinent de nouveau les 2 euros le litre dans l’Hexagone.

Des aides que certains demandent à l’État de rétablir au plus vite. A l’instar, par exemple, de Xavier Bertrand, le président LR des Hauts de France, qui estime que « le coût du carburant n’est plus supportable », et qui appelle le gouvernement à instaurer « à une nouvelle ristourne de 15 à 20 centimes d’euros par litre pour tout le monde. »

Interrogé sur BFM ce dimanche 3 septembre sur le sujet, Bruno Le Maire a écarté cette idée d’un revers de main : « la proposition de Xavier Bertrand coûte 12 milliards d’euros et n’est pas cohérente avec la sortie du quoi qu’il en coûte. »

Mais cette année, restriction budgétaire oblige, le mot d’ordre n’est plus le même. Le gouvernement peine déjà à trouver 10 milliards d’euros d’économie dans son budget 2024. Pas question de consentir à une nouvelle ristourne, même si pour le consommateur c’est un moyen rapide de faire baisser la facture.

Prix carburant: à la baisse

Prix carburant: à la baisse


Les prix à la pompe sont repartis à la baisse la semaine dernière. Le recul le plus significatif se trouve sur le sans-plomb 95-E10: le prix du litre a baissé de 3,8 centimes, selon les derniers chiffres publiés ce lundi (et arrêtés à vendredi dernier) par le ministère de la Transition écologique. Au lieu de 1,8405 euro le prix du litre la semaine précédente, le litre de SP95-E10 est redescendu à 1,8021 euro vendredi dernier en moyenne en France. Une baisse qui pourrait n’être que temporaire car les producteurs de pétrole à travers l’OPEP ont décidé une nouvelle réduction de la production pour faire remonter les cours.

Le prix du litre de gazole est lui repassé sous la barre de 1,70 euro, avec une baisse de 2,8 centimes par litre. Le litre de diesel se vend ainsi en moyenne 1,6752 euro le litre, un tarif qui rejoint ceux relativement bas enregistrés fin mai.

Après une flambée des prix au printemps, les tarifs à la pompe sont relativement stables depuis le début du mois de mai, dans une fourchette comprise entre 1,60 et 1.70 euro le litre pour le gazole et oscillant entre 1,80 et 1,85 euro le litre pour le sans-plomb 95-E10.

Inflation Carburant : plus cher en France

Inflation Carburant : plus cher en France


La France possède l’une des plus grandes sociétés de pétrole mondiales; pour autant; c’est aussi l’un des pays le carburant est le plus cher. En cause plusieurs facteurs explicatifs ,d’abord et surtout le montant des taxes parmi les plus importantes au monde. Ensuite, la spéculation entre la production de pétrole et la production de carburants dont certaines augmentations ne sont nullement justifiées. Aussi la hausse des coûts logistiques. Enfin certaines hausses discrètement ajoutées en cette période d’inflation et qui permet aux sociétés pétrolières de faire encore davantage de bénéfices que précédemment.

Les prix des carburants vendus en France sont parmi les plus élevés de l’Union européenne. Le litre de diesel (toutes taxes comprises) s’achetait en moyenne 1,72 euro au 1er mai. Pour le sans-plomb 95, la pompe affichait 1,91 euro le litre en moyenne, contre 1,79 euro le 21 février 2022. Soit une augmentation de 6,7% depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon le bulletin hebdomadaire de la Commission européenne (lien en anglais). Pour les conducteurs qui font le plein de gazole dans les stations-service françaises, le constat est d’autant plus rageant que de l’autre côté des frontières hexagonales, les carburants ont retrouvé leurs prix d’avant-guerre.

Concernant le gazole, la France se classe troisième des pays de l’UE où le litre est le plus cher. Seules la Suède et la Finlande affichent des tarifs plus élevés, respectivement 1,86 et 1,87 euro/litre. Même constat pour le sans-plomb 95 : l’Hexagone est deuxième du classement européen, uniquement précédé de la Finlande (1,97 euro/litre).

Comment expliquer un prix si élevé en France par rapport à nos voisins européens ? Plusieurs raisons sont avancées par l’Union française des industries pétrolières (Ufip). La première est la hausse du prix de l’éthanol, l’un des composants du sans-plomb 95 E10. Ce carburant est l’un des plus consommés dans l’Hexagone. Il est composé de 10% de bioéthanol contre seulement 5% pour le sans-plomb 95 E5, préféré dans les pays voisins. Cette hausse résulte de l’augmentation des prix du gaz, matière première essentielle dans la production de l’éthanol. « Ces produits ont vu leurs coûts monter en raison de la hausse des prix des matières premières agricoles, à cause de la guerre en Ukraine. Cela représente un surcoût de 2 à 3 centimes par litre », détaille Olivier Gantois, président de l’Ufip, sur franceinfo.

De telles différences tarifaires pourraient aussi s’expliquer par les multiples grèves et blocages qui se sont déroulés dans les raffineries contre la réforme des retraites. « A partir du moment où les raffineries ne marchent plus, il faut aller chercher [du carburant] ailleurs, en l’occurrence dans les importations, ce qui est toujours plus cher », explique sur France 2 Francis Pousse, président de la branche stations-service et énergies nouvelles de Mobilians, le syndicat des métiers de la distribution et des services de l’automobile.

Les distributeurs accusés de gonfler leurs marges
Autre raison possible : les marges brutes auraient explosé ces quatre derniers mois. Elles correspondent à l’écart entre le prix du carburant lorsqu’il sort de la raffinerie et le prix hors taxes auquel il est vendu dans les stations-service. « Depuis janvier, [les distributeurs] ont des marges brutes de l’ordre de plus de 25 centimes au litre, alors que d’habitude, c’est 15 centimes au litre », assure François Carlier, délégué général de l’association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV). Dans une étude publiée mercredi 10 mai, l’association affirme que les distributeurs tentent de « rattraper les pertes » du second semestre 2022, lorsqu’ils n’avaient pas répercuté la hausse des cours due à la guerre en Ukraine, allant même jusqu’à consentir des marges négatives. Une accusation réfutée par l’Ufip. « Sur le prix des carburants, nous estimons qu’en distribution, la marge nette – le bénéfice qui nous reste après avoir couvert les coûts – est de l’ordre de 1 à 2 centimes par litre », s’est défendu Olivier Gantois sur franceinfo.

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a réitéré mardi ses appels aux distributeurs pour que les prix des carburants « baissent plus vite » et reflètent « au plus proche » le recul des cours internationaux du pétrole. Le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a jugé, mercredi sur BFMTV, cette demande « gonflée » alors qu’un « gros fournisseur » comme TotalEnergies, qui engrange « des milliards de bénéfices », n’est pas « tenu de baisser ses prix ».

Carburant : plus cher en France

Carburant : plus cher en France


La France possède l’une des plus grandes sociétés de pétrole mondiales; pour autant; c’est aussi l’un des pays le carburant est le plus cher. En cause plusieurs facteurs explicatifs ,d’abord et surtout le montant des taxes parmi les plus importantes au monde. Ensuite la spéculation entre la production de pétrole et la production de carburants dont certaines augmentations ne sont nullement justifiées. Aussi la hausse des coûts logistiques. Enfin certaines hausses discrètement ajoutées en cette période d’inflation et qui permet aux sociétés pétrolières de faire encore davantage de bénéfices que précédemment.

Les prix des carburants vendus en France sont parmi les plus élevés de l’Union européenne. Le litre de diesel (toutes taxes comprises) s’achetait en moyenne 1,72 euro au 1er mai. Pour le sans-plomb 95, la pompe affichait 1,91 euro le litre en moyenne, contre 1,79 euro le 21 février 2022. Soit une augmentation de 6,7% depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, selon le bulletin hebdomadaire de la Commission européenne (lien en anglais). Pour les conducteurs qui font le plein de gazole dans les stations-service françaises, le constat est d’autant plus rageant que de l’autre côté des frontières hexagonales, les carburants ont retrouvé leurs prix d’avant-guerre.

Concernant le gazole, la France se classe troisième des pays de l’UE où le litre est le plus cher. Seules la Suède et la Finlande affichent des tarifs plus élevés, respectivement 1,86 et 1,87 euro/litre. Même constat pour le sans-plomb 95 : l’Hexagone est deuxième du classement européen, uniquement précédé de la Finlande (1,97 euro/litre).

Comment expliquer un prix si élevé en France par rapport à nos voisins européens ? Plusieurs raisons sont avancées par l’Union française des industries pétrolières (Ufip). La première est la hausse du prix de l’éthanol, l’un des composants du sans-plomb 95 E10. Ce carburant est l’un des plus consommés dans l’Hexagone. Il est composé de 10% de bioéthanol contre seulement 5% pour le sans-plomb 95 E5, préféré dans les pays voisins. Cette hausse résulte de l’augmentation des prix du gaz, matière première essentielle dans la production de l’éthanol. « Ces produits ont vu leurs coûts monter en raison de la hausse des prix des matières premières agricoles, à cause de la guerre en Ukraine. Cela représente un surcoût de 2 à 3 centimes par litre », détaille Olivier Gantois, président de l’Ufip, sur franceinfo.

De telles différences tarifaires pourraient aussi s’expliquer par les multiples grèves et blocages qui se sont déroulés dans les raffineries contre la réforme des retraites. « A partir du moment où les raffineries ne marchent plus, il faut aller chercher [du carburant] ailleurs, en l’occurrence dans les importations, ce qui est toujours plus cher », explique sur France 2 Francis Pousse, président de la branche stations-service et énergies nouvelles de Mobilians, le syndicat des métiers de la distribution et des services de l’automobile.

Les distributeurs accusés de gonfler leurs marges
Autre raison possible : les marges brutes auraient explosé ces quatre derniers mois. Elles correspondent à l’écart entre le prix du carburant lorsqu’il sort de la raffinerie et le prix hors taxes auquel il est vendu dans les stations-service. « Depuis janvier, [les distributeurs] ont des marges brutes de l’ordre de plus de 25 centimes au litre, alors que d’habitude, c’est 15 centimes au litre », assure François Carlier, délégué général de l’association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV). Dans une étude publiée mercredi 10 mai, l’association affirme que les distributeurs tentent de « rattraper les pertes » du second semestre 2022, lorsqu’ils n’avaient pas répercuté la hausse des cours due à la guerre en Ukraine, allant même jusqu’à consentir des marges négatives. Une accusation réfutée par l’Ufip. « Sur le prix des carburants, nous estimons qu’en distribution, la marge nette – le bénéfice qui nous reste après avoir couvert les coûts – est de l’ordre de 1 à 2 centimes par litre », s’est défendu Olivier Gantois sur franceinfo.

La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a réitéré mardi ses appels aux distributeurs pour que les prix des carburants « baissent plus vite » et reflètent « au plus proche » le recul des cours internationaux du pétrole. Le président du comité stratégique des centres E. Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a jugé, mercredi sur BFMTV, cette demande « gonflée » alors qu’un « gros fournisseur » comme TotalEnergies, qui engrange « des milliards de bénéfices », n’est pas « tenu de baisser ses prix ».

Carburant en hause, cours du pétrole en baisse

Carburant en hause, cours du pétrole en baisse

Le prix du carburant demeure un niveau près deux euros le litre. Dans le même temps la tendance du baril de pétrole est nettement à la baisse ( il remonte cependant ces derniers jours). Un phénomène finalement assez classique les distributeurs de carburant sont très rapides pour répercuter les hausses de pétrole. Inversement lorsque les cours baril diminuent ils mettent des semaines et des mois pour en tenir compte dans la vente au détail du carburant. L’État ne dit rien dans la mesure est de 100 % de taxes!

Le prix au litre du sans-plomb 95 a augmenté de 1,5 centime, celui du sans-plomb 95-E10 de 2,5 centimes, et celui du sans-plomb 98 de 2,3 centimes. Ainsi, le SP 98 s’approche de la barre des 2 euros (1,9977 euro), tandis que le SP 95-E10 passe le seuil des 1,90 euro (1,9105 euro). Le litre de SP 95 classique s’affiche lui à 1,9361 euro. Pour tous ces carburants, il s’agit de plus hauts depuis le début de l’année. De son côté, le prix du gazole a diminué de 0,7 centime, à 1,8093 euro le litre.

Pourtant le baril de pétrole est redescendu entre 75 et 80 dollars

Energie-Carburant de synthèse: un bilan carbone douteux…….comme l’électrique

Energie-Carburant de synthèse: un bilan carbone douteux…….comme l’électrique

L’Allemagne a réussi à imposer à l’UE le maintien au-delà de 2035 du moteur thermique en justifiant qu’il sera alimenté par un carburant de synthèse dont le bilan carbone est aussi douteux que celui de l’électrique.

L’essence synthétique (ou carburant synthétique) est un mélange d’hydrocarbures non dérivés du pétrole, mais obtenus à partir d’une autre source telle que la houille ou le lignite, ou encore à partir de gaz naturel (biométhane éventuellement), via le procédé Gas to liquids (en)

D’après wikipédia ,en l’état actuel des connaissances techniques, la production de synfuel est aussi émettrice de CO2 que le raffinage, voire bien davantage, lorsqu’il est issu du charbon. Et l’état des technologies en fait un mode de production d’énergie très consommateur d’énergie, et donc coûteux.

Cependant, le bilan environnemental des unités de production d’hydrocarbures de synthèse peut être nettement amélioré, et prendre l’avantage sur la production conventionnelle à partir de pétrole brut, grâce à la mise en place de capture et séquestration du dioxyde de carbone, appelée « CCS » pour « Carbon Capture and Storage ». Le coût du CCS est élevé dans le cas plus généralement étudié des centrales électriques au charbon, en raison surtout de la complexité de la séparation du dioxyde de carbone de l’azote de l’air. Dans une unité des productions de carburants de synthèse, ce coût est réduit d’environ 85 %, du fait que le dioxyde de carbone est séparé de l’azote par le procédé lui-même.

Le développement de la filière BTL (« Biomass to liquid (en) »), variante des gazéifications de la biomasse, présente une alternative. Les biocarburants 2e génération ainsi produits utilisent l’ensemble des plantes, pailles, tiges, déchets, bois et non pas les seules graines ou fruits comme les biocarburants actuels. Mais la filière BTL n’en est qu’à ses balbutiements. Si de nombreux projets de recherche sont en cours, aucune unité industrielle n’est encore active. Cependant, des unités pilotes BTL doivent également entrer en production prochainement en Allemagne. La filière BTL est confrontée à un problème majeur car les quantités de biomasse nécessaires sont énormes : il faut donc trouver un « gisement » suffisant et résoudre également les difficultés logistiques pour acheminer toute cette biomasse vers l’usine BTL.

Carburant de synthèse: un bilan carbone douteux…….comme l’électrique

Carburant de synthèse: un bilan carbone douteux…….comme l’électrique

L’Allemagne a réussi à imposer ç l’UE le maintien au-delà de 2035 du moteur thermique en justifiant qu’il sera alimenté par un carburant de synthèse dont le bilan carbone est aussi douteux que celui de l’électrique.

L’essence synthétique (ou carburant synthétique) est un mélange d’hydrocarbures non dérivés du pétrole, mais obtenus à partir d’une autre source telle que la houille ou le lignite, ou encore à partir de gaz naturel (biométhane éventuellement), via le procédé Gas to liquids (en)

daprès wikipédia ,en l’état actuel des connaissances techniques, la production de synfuel est aussi émettrice de CO2 que le raffinage, voire bien davantage, lorsqu’il est issu du charbon. Et l’état des technologies en fait un mode de production d’énergie très consommateur d’énergie, et donc coûteux.

Cependant, le bilan environnemental des unités de production d’hydrocarbures de synthèse peut être nettement amélioré, et prendre l’avantage sur la production conventionnelle à partir de pétrole brut, grâce à la mise en place de capture et séquestration du dioxyde de carbone, appelée « CCS » pour « Carbon Capture and Storage ». Le coût du CCS est élevé dans le cas plus généralement étudié des centrales électriques au charbon, en raison surtout de la complexité de la séparation du dioxyde de carbone de l’azote de l’air. Dans une unité des productions de carburants de synthèse, ce coût est réduit d’environ 85 %, du fait que le dioxyde de carbone est séparé de l’azote par le procédé lui-même.

Le développement de la filière BTL (« Biomass to liquid (en) »), variante des gazéifications de la biomasse, présente une alternative. Les biocarburants 2e génération ainsi produits utilisent l’ensemble des plantes, pailles, tiges, déchets, bois et non pas les seules graines ou fruits comme les biocarburants actuels. Mais la filière BTL n’en est qu’à ses balbutiements. Si de nombreux projets de recherche sont en cours, aucune unité industrielle n’est encore active. Cependant, des unités pilotes BTL doivent également entrer en production prochainement en Allemagne. La filière BTL est confrontée à un problème majeur car les quantités de biomasse nécessaires sont énormes : il faut donc trouver un « gisement » suffisant et résoudre également les difficultés logistiques pour acheminer toute cette biomasse vers l’usine BTL.

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