Prix carburant : au plus bas
Selon les données du gouvernement publiées lundi, le litre de gazole coûtait, en moyenne, 1,63 euro la semaine dernière. Un chiffre en baisse d’un centime sur sept jours, et de neuf centimes par rapport à fin juin. La différence est surtout visible sur le long terme : le litre de gazole, qui coûtait un peu plus de 1,83 euro mi-février, a ainsi atteint son plus bas prix depuis mi-janvier 2022. Avant la guerre en Ukraine, donc, qui avait mené à une flambée du tarif du plein, alors que le litre avait régulièrement dépassé la barre symbolique des deux euros cette année-là.
Le constat est tout aussi encourageant, bien qu’un peu moins marqué, pour l’essence. La semaine dernière, en moyenne, le litre de SP95 s’affichait à 1,78 euro, celui de SP95-E10 à 1,75 euro et celui de SP98 à 1,86 euro, selon les chiffres du gouvernement. Du jamais vu depuis fin décembre 2022, lorsque la ristourne proposée par l’État tirait considérablement les prix vers le bas.
Reste à voir, cependant, si la chute des prix va se poursuivre dans les prochaines semaines, alors que les tensions géopolitiques restent élevées au Moyen-Orient. Les rebonds des principales économies et les décisions des banques centrales seront aussi scrutés de près : «Les déclarations du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, [...] ouvrant la voie à une baisse des taux en septembre, ont entraîné un rebond du prix du Brent . L’AIE anticipe désormais un marché pétrolier sous-approvisionné en 2024 ; Le Brent était en hausse à 83,8 $ Mercredi 28 août 2024.
En dépit des restrictions de production décidée par l’OPEP et autre producteurs de pétrole, le carburant s’inscrit dans une tendance baissière. En cause l’affaiblissement de l’économie mondiale et surtout de la demande de la Chine. En outre émergent des inquiétudes supplémentaires concernant l’évolution de la croissance économique y comprise aux États-Unis pour la fin de l’année et 2025. En dépit de quelques mouvements de yo-yo le prix du baril de pétrole devrait tourner autour de 80 € et s’y maintenir sauf par exemple conflit généralisé au Moyen-Orient.
Le litre de gazole est ainsi près de 17 centimes moins cher que lorsque son tarif a atteint son pic cette année, à 1,83 euro, mi-février. Il a par ailleurs retrouvé son plus bas niveau depuis janvier 2022, à l’exception de deux courtes périodes, en septembre 2022 et mai 2023. Quant au SP95 – E10, il était descendu plus bas que son niveau actuel, à 1,76 euro, en fin d’année dernière. Une bouffée d’oxygène pour le portefeuille des automobilistes aoûtiens, bien loin des prix de l’an passé : la semaine du 11 août, le litre de gazole atteignait 1,83 euro et le SP95 – E10 atteignait 1,90 euro.
Energie: Les voitures gaspillent de la moitié du carburant
Au moment des départs en vacances et avec des prix des carburants élevés, il est légitime de se poser la question : nos voitures consomment-elles trop ? Même si l’Europe a décidé d’interdire la production de véhicule à moteur thermique à partir de 2035, la majorité des véhicules de tourisme en circulation en France et sur la planète fonctionne avec un moteur thermique, c’est-à-dire avec un moteur utilisant un carburant de type essence ou gas-oil. Ces moteurs ont pour fonction de transformer l’énergie thermique résultant de la combustion du carburant en énergie mécanique qui servira à mettre en mouvement le véhicule. Environ 40 à 50 % de l’énergie fournie par le carburant est transformée en énergie mécanique, le reste étant dissipé en chaleur. L’énergie mécanique n’est pas entièrement restituée aux roues du véhicule et près de 30 % seraient perdus par frottement. Au final, l’énergie utilisée pour faire effectivement avancer le véhicule ne représente qu’environ 30 % de l’énergie totale fournie par le carburant. D’où viennent ces pertes ? Peut-on les réduire ? Quel gain peut-on espérer sur la consommation des véhicules ?
Directeur de recherche CNRS, Université de Poitiers dans the Conversation
Un moteur thermique est constitué d’une chambre de combustion dans laquelle le carburant est brûlé avec de l’air. Ceci conduit à une augmentation du volume de gaz dans la chambre de combustion qui va pousser un piston vers le bas. Ce dernier est lié à une bielle, elle-même connectée à un vilebrequin qui va transformer le mouvement vertical du piston en rotation. Cette rotation est transmise via la transmission mécanique (notamment la boîte de vitesse) aux roues du véhicule.
Des soupapes vont s’ouvrir et se fermer pour laisser entrer l’air et le carburant et permettre aux gaz brûlés de sortir via le tuyau d’échappement. Seule une partie (40 à 50 %) de l’énergie thermique de la combustion est transformée en énergie mécanique. Le reste de cette énergie est perdue et évacuée par les gaz chauds qui sortent de l’échappement et par le radiateur qui assure le refroidissement du moteur. Une amélioration de la combustion associée à des systèmes de récupération d’énergie peut permettre d’augmenter le pourcentage d’énergie transformée et réduire la consommation de carburant de près de 30 %.
Il est maintenant utile de définir ce qu’on entend par frottement. Lorsque l’on met deux objets en contact, le frottement qui apparaît dans les zones de contact entre ces deux objets va s’opposer au glissement de l’un par rapport à l’autre. Par exemple, le frottement entre nos chaussures et le sol nous permet de nous déplacer sans glisser. Si le frottement est trop faible, par exemple lorsque le sol est verglacé, le glissement sera facilité entre nos chaussures et le sol et il devient très difficile de se déplacer en marchant. En revanche, on peut alors opter pour des patins qui vont utiliser le faible frottement avec le sol pour permettre un déplacement par glissement. Lorsque l’on fait glisser (ou frotter) deux objets l’un sur l’autre, il va donc y avoir une résistance due au frottement. Ceci conduit à une perte d’énergie sous forme de chaleur qui est perceptible lorsque l’on se frotte les mains par exemple. C’est exactement ce qui va se produire entre les éléments en mouvement dans le moteur et dans la transmission mécanique et dont nous allons évaluer l’impact.
La tribologie est la science qui s’intéresse aux problèmes de contact et de frottement et sur la façon de les contrôler. Des études récentes de tribologie, ont permis d’estimer les pertes par frottement dans les moteurs thermiques et les transmissions vers les roues du véhicule. La figure ci-dessus présente en jaune les zones de contact où se produisent les pertes par frottement dans un moteur. Les pertes les plus importantes se produisent en périphérie du piston (environ 45 % des pertes), dans les liaisons entre la bielle, le vilebrequin et le bloc moteur (environ 30 % des pertes) et autour des soupapes et de leur système d’actionnement (pour environ 10 % des pertes). Les 10 % restant correspondent à des pertes dans les accessoires du moteur.
L’énergie mécanique qui sort du moteur est à nouveau réduiteà nouveau réduite par les pertes dans la transmission mécanique notamment à cause du frottement dans les engrenages de la boîte de vitesse. L’énergie mécanique fournie par la combustion au sein du moteur thermique est finalement amputée, dans les conditions moyennes d’utilisation du véhicule, d’environ 30 % en raison de l’ensemble de ces pertes.
Environ 30 % du carburant est donc utilisé pour vaincre le frottement entre les pièces mécaniques en mouvement. Une réduction de ces pertes laisse entrevoir un gain substantiel de la consommation. Il faut maintenant se focaliser sur les éléments en frottement pour discuter des améliorations possibles. Les pièces du moteur et de la transmission sont lubrifiées par une huile qui s’insère entre les surfaces et permet de limiter le frottement et l’usure de ces surfaces.
Pour réduire encore les pertes par frottement, les recherches en tribologie concernent deux axes. Le premier est l’amélioration des lubrifiants. Ces travaux visent à un meilleur contrôle de la variation des propriétés du lubrifiant telle que la viscosité avec la température. En effet, le frottement est globalement réduit lorsque la viscosité est plus faible, mais le film d’huile peut devenir trop mince et conduire aux contacts des aspérités des surfaces et à une usure plus rapide. Pour cela, le développement de nouveaux additifs ajoutés au lubrifiant qui permettent la création de couches protectrices à faible frottement sur les surfaces est aussi un sujet de recherche.
Le second volet concerne l’amélioration des surfaces elles-mêmes grâce à la réalisation de revêtements notamment à base de carbone qui assurent la protection des surfaces en contact et un plus faible frottement. Une autre façon de limiter le frottement passe par l’utilisation de surfaces texturées par un réseau de cavités dont les dimensions sont optimisées pour permettre une lubrification plus efficace.
Des travaux que nous avons récemment menés à l’Institut Pprime de Poitiers (CNRS, Université de Poitiers, ISAE Ensma) ont montré qu’il est possible de réduire le frottement de 50 % dans certains types de contact grâce à la texturation de surface.
Dans le cas des véhicules à moteur thermique, différentes études confirment que ces nouvelles technologies peuvent permettre à moyen terme de réduire les pertes par frottement de 50 à 60 % pour un gain en consommation de carburant de l’ordre de 15 %. Ce gain peut sembler faible, mais s’il est combiné avec une amélioration des moteurs et surtout une réduction de la taille et la masse des véhicules et par conséquent de la largeur des pneumatiques, des économies de consommation de carburant de l’ordre de 50 % sont atteignables. L’accroissement du segment des SUV sur le marché automobile, montre que ce n’est malheureusement pas une voie qui a été retenue par les fabricants de véhicules automobiles ces dernières années.
À très court terme quelles sont les solutions pour réduire la facture ? Si on exclut l’achat d’un nouveau véhicule, l’utilisation de lubrifiants plus performants peut réduire la consommation de quelques pourcents, ce qui reste faible et ne compense pas l’augmentation du prix des carburants à la pompe. De plus le choix d’un nouveau lubrifiant reste compliqué pour un particulier, car les études comparatives ne sont, pour l’heure, disponibles que dans la littérature scientifique et technique et donc réservées à un public averti.
En revanche, n’oublions pas que les véhicules sont conçus pour transporter plusieurs passagers. Le covoiturage autorise, si on rapporte la consommation aux nombre de passagers, à diviser la consommation par 2, 3, 4 ou plus. Une utilisation rationnelle des véhicules reste la solution la plus efficace et la plus simple pour réduire la facture énergétique.
À plus long terme, la voiture électrique, qui est maintenant plébiscitée par l’Union européenne et de nombreux constructeurs, est-elle une solution plus efficace du point de vue des pertes par frottement ? La réponse est oui. Le nombre de pièces mécaniques en frottement étant très limité, ces pertes sont évaluées à moins de 5 %. Il reste cependant de nombreux verrous à lever pour en faire la solution idéale : le poids et le prix des batteries, l’extraction des matériaux nécessaires à leur fabrication et leur recyclage.
Au moment des départs en vacances et avec des prix des carburants élevés, il est légitime de se poser la question : nos voitures consomment-elles trop ? Même si l’Europe a décidé d’interdire la production de véhicule à moteur thermique à partir de 2035, la majorité des véhicules de tourisme en circulation en France et sur la planète fonctionne avec un moteur thermique, c’est-à-dire avec un moteur utilisant un carburant de type essence ou gas-oil. Ces moteurs ont pour fonction de transformer l’énergie thermique résultant de la combustion du carburant en énergie mécanique qui servira à mettre en mouvement le véhicule. Environ 40 à 50 % de l’énergie fournie par le carburant est transformée en énergie mécanique, le reste étant dissipé en chaleur. L’énergie mécanique n’est pas entièrement restituée aux roues du véhicule et près de 30 % seraient perdus par frottement. Au final, l’énergie utilisée pour faire effectivement avancer le véhicule ne représente qu’environ 30 % de l’énergie totale fournie par le carburant. D’où viennent ces pertes ? Peut-on les réduire ? Quel gain peut-on espérer sur la consommation des véhicules ?
Directeur de recherche CNRS, Université de Poitiers dans the Conversation
Un moteur thermique est constitué d’une chambre de combustion dans laquelle le carburant est brûlé avec de l’air. Ceci conduit à une augmentation du volume de gaz dans la chambre de combustion qui va pousser un piston vers le bas. Ce dernier est lié à une bielle, elle-même connectée à un vilebrequin qui va transformer le mouvement vertical du piston en rotation. Cette rotation est transmise via la transmission mécanique (notamment la boîte de vitesse) aux roues du véhicule.
Des soupapes vont s’ouvrir et se fermer pour laisser entrer l’air et le carburant et permettre aux gaz brûlés de sortir via le tuyau d’échappement. Seule une partie (40 à 50 %) de l’énergie thermique de la combustion est transformée en énergie mécanique. Le reste de cette énergie est perdue et évacuée par les gaz chauds qui sortent de l’échappement et par le radiateur qui assure le refroidissement du moteur. Une amélioration de la combustion associée à des systèmes de récupération d’énergie peut permettre d’augmenter le pourcentage d’énergie transformée et réduire la consommation de carburant de près de 30 %.
Il est maintenant utile de définir ce qu’on entend par frottement. Lorsque l’on met deux objets en contact, le frottement qui apparaît dans les zones de contact entre ces deux objets va s’opposer au glissement de l’un par rapport à l’autre. Par exemple, le frottement entre nos chaussures et le sol nous permet de nous déplacer sans glisser. Si le frottement est trop faible, par exemple lorsque le sol est verglacé, le glissement sera facilité entre nos chaussures et le sol et il devient très difficile de se déplacer en marchant. En revanche, on peut alors opter pour des patins qui vont utiliser le faible frottement avec le sol pour permettre un déplacement par glissement. Lorsque l’on fait glisser (ou frotter) deux objets l’un sur l’autre, il va donc y avoir une résistance due au frottement. Ceci conduit à une perte d’énergie sous forme de chaleur qui est perceptible lorsque l’on se frotte les mains par exemple. C’est exactement ce qui va se produire entre les éléments en mouvement dans le moteur et dans la transmission mécanique et dont nous allons évaluer l’impact.
La tribologie est la science qui s’intéresse aux problèmes de contact et de frottement et sur la façon de les contrôler. Des études récentes de tribologie, ont permis d’estimer les pertes par frottement dans les moteurs thermiques et les transmissions vers les roues du véhicule. La figure ci-dessus présente en jaune les zones de contact où se produisent les pertes par frottement dans un moteur. Les pertes les plus importantes se produisent en périphérie du piston (environ 45 % des pertes), dans les liaisons entre la bielle, le vilebrequin et le bloc moteur (environ 30 % des pertes) et autour des soupapes et de leur système d’actionnement (pour environ 10 % des pertes). Les 10 % restant correspondent à des pertes dans les accessoires du moteur.
L’énergie mécanique qui sort du moteur est à nouveau réduiteà nouveau réduite par les pertes dans la transmission mécanique notamment à cause du frottement dans les engrenages de la boîte de vitesse. L’énergie mécanique fournie par la combustion au sein du moteur thermique est finalement amputée, dans les conditions moyennes d’utilisation du véhicule, d’environ 30 % en raison de l’ensemble de ces pertes.
Environ 30 % du carburant est donc utilisé pour vaincre le frottement entre les pièces mécaniques en mouvement. Une réduction de ces pertes laisse entrevoir un gain substantiel de la consommation. Il faut maintenant se focaliser sur les éléments en frottement pour discuter des améliorations possibles. Les pièces du moteur et de la transmission sont lubrifiées par une huile qui s’insère entre les surfaces et permet de limiter le frottement et l’usure de ces surfaces.
Pour réduire encore les pertes par frottement, les recherches en tribologie concernent deux axes. Le premier est l’amélioration des lubrifiants. Ces travaux visent à un meilleur contrôle de la variation des propriétés du lubrifiant telle que la viscosité avec la température. En effet, le frottement est globalement réduit lorsque la viscosité est plus faible, mais le film d’huile peut devenir trop mince et conduire aux contacts des aspérités des surfaces et à une usure plus rapide. Pour cela, le développement de nouveaux additifs ajoutés au lubrifiant qui permettent la création de couches protectrices à faible frottement sur les surfaces est aussi un sujet de recherche.
Le second volet concerne l’amélioration des surfaces elles-mêmes grâce à la réalisation de revêtements notamment à base de carbone qui assurent la protection des surfaces en contact et un plus faible frottement. Une autre façon de limiter le frottement passe par l’utilisation de surfaces texturées par un réseau de cavités dont les dimensions sont optimisées pour permettre une lubrification plus efficace.
Des travaux que nous avons récemment menés à l’Institut Pprime de Poitiers (CNRS, Université de Poitiers, ISAE Ensma) ont montré qu’il est possible de réduire le frottement de 50 % dans certains types de contact grâce à la texturation de surface.
Dans le cas des véhicules à moteur thermique, différentes études confirment que ces nouvelles technologies peuvent permettre à moyen terme de réduire les pertes par frottement de 50 à 60 % pour un gain en consommation de carburant de l’ordre de 15 %. Ce gain peut sembler faible, mais s’il est combiné avec une amélioration des moteurs et surtout une réduction de la taille et la masse des véhicules et par conséquent de la largeur des pneumatiques, des économies de consommation de carburant de l’ordre de 50 % sont atteignables. L’accroissement du segment des SUV sur le marché automobile, montre que ce n’est malheureusement pas une voie qui a été retenue par les fabricants de véhicules automobiles ces dernières années.
À très court terme quelles sont les solutions pour réduire la facture ? Si on exclut l’achat d’un nouveau véhicule, l’utilisation de lubrifiants plus performants peut réduire la consommation de quelques pourcents, ce qui reste faible et ne compense pas l’augmentation du prix des carburants à la pompe. De plus le choix d’un nouveau lubrifiant reste compliqué pour un particulier, car les études comparatives ne sont, pour l’heure, disponibles que dans la littérature scientifique et technique et donc réservées à un public averti.
En revanche, n’oublions pas que les véhicules sont conçus pour transporter plusieurs passagers. Le covoiturage autorise, si on rapporte la consommation aux nombre de passagers, à diviser la consommation par 2, 3, 4 ou plus. Une utilisation rationnelle des véhicules reste la solution la plus efficace et la plus simple pour réduire la facture énergétique.
À plus long terme, la voiture électrique, qui est maintenant plébiscitée par l’Union européenne et de nombreux constructeurs, est-elle une solution plus efficace du point de vue des pertes par frottement ? La réponse est oui. Le nombre de pièces mécaniques en frottement étant très limité, ces pertes sont évaluées à moins de 5 %. Il reste cependant de nombreux verrous à lever pour en faire la solution idéale : le poids et le prix des batteries, l’extraction des matériaux nécessaires à leur fabrication et leur recyclage.
Les tarifs de l’essence et du gazole baissent depuis trois mois mais ils ne reviendront pas à leur niveau d’avant la crise énergétique.
L’essence sans plomb 95 s’affichait au tarif de 1,84 euro le litre en moyenne la semaine dernière dans les stations-services, soit une baisse de 3 centimes par rapport à la semaine précédente, selon les chiffres arrêtés vendredi et publiés lundi. Le super sans plomb 95-E10 se vendait lui 1,80 euro (-7 centimes).
Le gazole est lui remonté de 9 centimes à 1,68 euro par litre, après plusieurs semaines de baisse. Les prix moyens du diesel en juin sont en recul de 5,46% depuis le mois d’avril, une baisse similaire pour l’essence sans-plomb 95 et le 95-E10 (autour de -5%).
Mi-avril, le baril de brut avait atteint un pic à 92 dollars, plus haut niveau depuis octobre, sur fond de craintes d’une possible propagation du conflit entre Israël et le Hamas aux pays voisins. Depuis, il a retrouvé « des niveaux habituels, entre 80 et 90 dollars » ces dernières semaines, en dépit des récentes décisions du cartel de l’Opep de maintenir les baisses de production en vigueur pour soutenir les prix.
Mais les prix ne sont pas pour autant revenus à leur niveau d’avant la crise énergétique, car « les coûts de distribution ont augmenté sur fond d’inflation » depuis 2021, explique Olivier Gantois, président de l’Ufip Energies et Mobilités, le syndicat de l’industrie pétrolière.
Le pétrole au plus bas depuis trois mois mais le carburant toujours haut !
Le prix du pétrole a diminué de façon significative en quelques mois pourtant le carburant demeure encore un niveau assez élevé exemple 1,73 euros le litre le super
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a reculé de 0,65%, pour clôturer à 81,36 dollars. Celui de West Texas Intermediate (WTI) américain de même échéance a lui abandonné 0,90%, à 76,87 dollars.
Plus tôt, le Brent était descendu à son plus bas depuis mi-février et le WTI en avait fait autant pour la première fois depuis près de quatre mois.
Pétrole- Les risques géopolitiques font monter les prix
Au quotidien le prix du pétrole fait du yo-yo comme d’habitude mais il faut noter depuis le début de l’année une nette tendance haussière. Ainsi début 2024 le Brent était autour de 75 $ le baril et aujourd’hui il atteint autour de 90 $. Un haut niveau qui évidemment a des conséquences sur le prix du carburant.
Compte tenu des bruits de bottes en Ukraine, en Palestine et en Iran notamment, la tendance est à la hausse pour les prix du carburant. Les carburants se rapprochent doncde nouveaux sommets dans les stations-service. En quatre mois, le prix du sans-plomb 98 a atteint 1,98 euro le litre, contre 1,85 début janvier. Le sans-plomb 95-E10, a atteint 1,90 euro, soit une hausse de 13 centimes. Le sans-plomb 95 a connu un rebond similaire, atteignant 1,93 euro. Quant au gazole, il s’affiche à 1,79 euro le litre, contre 1,73 au début de l’année.
Depuis janvier,le brent a augmenté de plus de 18%« . Ces fluctuations sont provoquées par l’actualité internationale, notamment les guerres entre l’Ukraine et la Russie et entre Israël , le Hamas et L’Iran. Par ailleurs mars, l’Arabie saoudite, la Russie et plusieurs pays exportateurs regroupés dans le cadre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont prolongé leurs coupes volontaires jusqu’à mi-2024 pour tenter de soutenir les cours.
Le ministère saoudien de l’Energie a ainsi annoncé le 3 mars une réduction de sa production d’un million de barils par jour pour la période d’avril à juin. Moscou a pour sa part averti d’une coupe de 471 000 barils quotidiens dans sa production.
Tout indique que le prix du carburant devrait prochainement passer à près de deux euros le litre. Il y a d’abord la demande mondiale qui ne faiblit pas notamment en Asie et qui devrait atteindre un pic en 2024. Il y a aussi les plans de réduction de la production voulue par l’OPEPet notamment par l’Arabie Saoudite. Enfin il faut prendre en compte les risques géo politique en particulier avec la guerre en Ukraine; La Russie étant un des grands producteurs de pétrole ( et de gaz bien sûr).
Les prix des carburants à la pompe sont à la hausse depuis le tout début de l’année et avoisinent pour certains les deux euros. De quoi ranimer le spectre de 2022 où les prix avaient outrepassé ce seuil. A tel point que l’association « 40 millions d’automobilistes » a lancé une pétition en fin de semaine dernière pour réclamer un plafonnement des prix du carburant et garantir un tarif à 1,50 euro.
Dans le détail, le sans-plomb 95 avoisinait les 1,93 euros le litre le vendredi 12 avril, le sans-plomb 95-E10 atteignait 1,90 euro, le sans plomb 98 était à 1,98 euro et le Gazole se maintenait à 1,79 euro, d’après les données du ministère de la Transition écologique. A titre de comparaison, le SP 95 était à 1,80 euro tout début janvier, le SP 95-E10 à 1,77 euros, le SP98 à 1,86 et le gazole à 1,72 euro.
Plusieurs critères viennent jouer sur les prix à la pompe : le prix du pétrole brut, le taux de change, la marge de raffinage et les taxes. Actuellement, « les prix à la pompe sont essentiellement influencés par les variations du prix du brut », estime Olivier Gantois, président de l’Ufip énergies. Depuis le début de l’année, les prix évoluent globalement à la hausse. A tel point qu’ils ont même dépassé la barre des 90 dollars le baril au cours de la semaine dernière.
Une hausse qui découle en partie du contexte géopolitique. A la suite de la montée des tensions entre l’Iran et Israël, le prix du baril de Brent de la mer du Nord était autour des 91 dollars vers 17h40 vendredi dernier, et le baril de West Texas Intermediate (WTI) atteignait 87 dollars. Néanmoins, les attaques iraniennes en Israël n’ont à ce jour pas eu de répercussions sur les marchés.
Outre la situation au Moyen-Orient, les prix du brut sont également influencés par le conflit entre la Russie et l’Ukraine. D’autant que la Russie fait partie des principaux producteurs de pétrole. Récemment, les attaques de drone ukrainiens sur des infrastructures pétrolières en Russie ont ainsi pu créer des tensions sur les marchés.
Mais alors que la demande augmente d’un côté, les pays de l’Opep, l’organisation des pays exportateurs de pétrole, ainsi que la Russie, ont passé des accords pour maintenir de leurs côtés la production d’or noir. Ce que l’on appelle la « discipline de l’Opep ». Cette réduction permet donc à l’Opep, notamment l’Arabie Saoudite, de maintenir les cours du pétrole élevés. « La fourchette de prix du brut comprise entre 80 dollars et 90 dollars est idéale pour l’Opep » estime Thierry Bros, expert énergie et professeur à Sciences Po. Constat partagé par Olivier Gantois qui précise qu’« entre décembre 2022 et février 2025, le prix du baril n’est pas descendu en dessous de 75 dollars, ce qui est déjà un prix élevé ». De quoi maintenir encore in fine des prix à la pompe élevés…
Tout indique que le prix du carburant devrait prochainement passer à près de deux euros le litre. Il y a d’abord la demande mondiale qui ne faiblit pas notamment en Asie et qui devrait atteindre un pic en 2024. Il y a aussi les plans de réduction de la production voulue par l’OPEPet notamment par l’Arabie Saoudite. Enfin il faut prendre en compte les risques géo politique en particulier avec la guerre en Ukraine; La Russie étant un des grands producteurs de pétrole ( et de gaz bien sûr).
Les prix des carburants à la pompe sont à la hausse depuis le tout début de l’année et avoisinent pour certains les deux euros. De quoi ranimer le spectre de 2022 où les prix avaient outrepassé ce seuil. A tel point que l’association « 40 millions d’automobilistes » a lancé une pétition en fin de semaine dernière pour réclamer un plafonnement des prix du carburant et garantir un tarif à 1,50 euro.
Dans le détail, le sans-plomb 95 avoisinait les 1,93 euros le litre le vendredi 12 avril, le sans-plomb 95-E10 atteignait 1,90 euro, le sans plomb 98 était à 1,98 euro et le Gazole se maintenait à 1,79 euro, d’après les données du ministère de la Transition écologique. A titre de comparaison, le SP 95 était à 1,80 euro tout début janvier, le SP 95-E10 à 1,77 euros, le SP98 à 1,86 et le gazole à 1,72 euro.
Lire aussiLe prix du pétrole au plus haut depuis plus de cinq mois
Tensions géopolitiques
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Plusieurs critères viennent jouer sur les prix à la pompe : le prix du pétrole brut, le taux de change, la marge de raffinage et les taxes. Actuellement, « les prix à la pompe sont essentiellement influencés par les variations du prix du brut », estime Olivier Gantois, président de l’Ufip énergies. Depuis le début de l’année, les prix évoluent globalement à la hausse. A tel point qu’ils ont même dépassé la barre des 90 dollars le baril au cours de la semaine dernière.
Une hausse qui découle en partie du contexte géopolitique. A la suite de la montée des tensions entre l’Iran et Israël, le prix du baril de Brent de la mer du Nord était autour des 91 dollars vers 17h40 vendredi dernier, et le baril de West Texas Intermediate (WTI) atteignait 87 dollars. Néanmoins, les attaques iraniennes en Israël n’ont à ce jour pas eu de répercussions sur les marchés.
Outre la situation au Moyen-Orient, les prix du brut sont également influencés par le conflit entre la Russie et l’Ukraine. D’autant que la Russie fait partie des principaux producteurs de pétrole. Récemment, les attaques de drone ukrainiens sur des infrastructures pétrolières en Russie ont ainsi pu créer des tensions sur les marchés.
Hausse de la demande et stratégie de l’Opep
Le contexte géopolitique n’est cependant pas le seul déterminant des prix du baril. « La hausse du baril de brut est également dû à la consommation mondiale de pétrole brut qui est en augmentation, cette demande venant principalement d’Asie », pointe Olivier Gantois. En effet, d’après les chiffres de l’IAE, elle devrait atteindre un nouveau record en 2024, à 103,2 millions de barils par jour.
Mais alors que la demande augmente d’un côté, les pays de l’Opep, l’organisation des pays exportateurs de pétrole, ainsi que la Russie, ont passé des accords pour maintenir de leurs côtés la production d’or noir. Ce que l’on appelle la « discipline de l’Opep ». Cette réduction permet donc à l’Opep, notamment l’Arabie Saoudite, de maintenir les cours du pétrole élevés. « La fourchette de prix du brut comprise entre 80 dollars et 90 dollars est idéale pour l’Opep » estime Thierry Bros, expert énergie et professeur à Sciences Po. Constat partagé par Olivier Gantois qui précise qu’« entre décembre 2022 et février 2025, le prix du baril n’est pas descendu en dessous de 75 dollars, ce qui est déjà un prix élevé ». De quoi maintenir encore in fine des prix à la pompe élevés…
Carburant - Les risques géopolitiques font monter les prix
Compte tenu des bruits de bottes en Ukraine, en Palestine et en Iran notamment, la tendance est à la hausse pour les prix du carburant. Les carburants se rapprochent doncde nouveaux sommets dans les stations-service. En quatre mois, le prix du sans-plomb 98 a atteint 1,98 euro le litre, contre 1,85 début janvier. Le sans-plomb 95-E10, a atteint 1,90 euro, soit une hausse de 13 centimes. Le sans-plomb 95 a connu un rebond similaire, atteignant 1,93 euro. Quant au gazole, il s’affiche à 1,79 euro le litre, contre 1,73 au début de l’année.
Depuis janvier,le brent a augmenté de plus de 18%« . Ces fluctuations sont provoquées par l’actualité internationale, notamment les guerres entre l’Ukraine et la Russie et entre Israël , le Hamas et L’Iran. Par ailleurs mars, l’Arabie saoudite, la Russie et plusieurs pays exportateurs regroupés dans le cadre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont prolongé leurs coupes volontaires jusqu’à mi-2024 pour tenter de soutenir les cours.
Le ministère saoudien de l’Energie a ainsi annoncé le 3 mars une réduction de sa production d’un million de barils par jour pour la période d’avril à juin. Moscou a pour sa part averti d’une coupe de 471 000 barils quotidiens dans sa production.
Pétrole-Carburant - Les risques géopolitiques font monter les prix
Les carburants se rapprochent de nouveaux sommets dans les stations-service. En quatre mois, le prix du sans-plomb 98 a atteint 1,98 euro le litre, contre 1,85 début janvier. Le sans-plomb 95-E10, a atteint 1,90 euro, soit une hausse de 13 centimes. Le sans-plomb 95 a connu un rebond similaire, atteignant 1,93 euro. Quant au gazole, il s’affiche à 1,79 euro le litre, contre 1,73 au début de l’année.
Depuis janvier,le brent a augmenté de plus de 18%« . Ces fluctuations sont provoquées par l’actualité internationale, notamment les guerres entre l’Ukraine et la Russie et entre Israël , le Hamas et L’Iran. Par ailleurs mars, l’Arabie saoudite, la Russie et plusieurs pays exportateurs regroupés dans le cadre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont prolongé leurs coupes volontaires jusqu’à mi-2024 pour tenter de soutenir les cours.
Le ministère saoudien de l’Energie a ainsi annoncé le 3 mars une réduction de sa production d’un million de barils par jour pour la période d’avril à juin. Moscou a pour sa part averti d’une coupe de 471 000 barils quotidiens dans sa production.
Carburant - Les risques géopolitiques font monter les prix
Les carburants se rapprochent de nouveaux sommets dans les stations-service. En quatre mois, le prix du sans-plomb 98 a atteint 1,98 euro le litre, contre 1,85 début janvier. Le sans-plomb 95-E10, a atteint 1,90 euro, soit une hausse de 13 centimes. Le sans-plomb 95 a connu un rebond similaire, atteignant 1,93 euro. Quant au gazole, il s’affiche à 1,79 euro le litre, contre 1,73 au début de l’année.
Depuis janvier,le brent a augmenté de plus de 18%« . Ces fluctuations sont provoquées par l’actualité internationale, notamment les guerres entre l’Ukraine et la Russie et entre Israël , le Hamas et L’Iran. Par ailleurs mars, l’Arabie saoudite, la Russie et plusieurs pays exportateurs regroupés dans le cadre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont prolongé leurs coupes volontaires jusqu’à mi-2024 pour tenter de soutenir les cours.
Le ministère saoudien de l’Energie a ainsi annoncé le 3 mars une réduction de sa production d’un million de barils par jour pour la période d’avril à juin. Moscou a pour sa part averti d’une coupe de 471 000 barils quotidiens dans sa production.
Les carburants se rapprochent de nouveaux sommets dans les stations-service. En quatre mois, le prix du sans-plomb 98 a atteint 1,98 euro le litre, contre 1,85 début janvier. Le sans-plomb 95-E10, a atteint 1,90 euro, soit une hausse de 13 centimes. Le sans-plomb 95 a connu un rebond similaire, atteignant 1,93 euro. Quant au gazole, il s’affiche à 1,79 euro le litre, contre 1,73 au début de l’année.
Depuis janvier,le brent a augmenté de plus de 18%« . Ces fluctuations sont provoquées par l’actualité internationale, notamment les guerres entre l’Ukraine et la Russie et entre Israël et le Hamas. Par ailleurs mars, l’Arabie saoudite, la Russie et plusieurs pays exportateurs regroupés dans le cadre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont prolongé leurs coupes volontaires jusqu’à mi-2024 pour tenter de soutenir les cours.
Le ministère saoudien de l’Energie a ainsi annoncé le 3 mars une réduction de sa production d’un million de barils par jour pour la période d’avril à juin. Moscou a pour sa part averti d’une coupe de 471 000 barils quotidiens dans sa production.
Les risques géopolitiques font monter le prix du carburant
Les carburants se rapprochent de nouveaux sommets dans les stations-service. En quatre mois, le prix du sans-plomb 98 a atteint 1,98 euro le litre, contre 1,85 début janvier. Le sans-plomb 95-E10, a atteint 1,90 euro, soit une hausse de 13 centimes. Le sans-plomb 95 a connu un rebond similaire, atteignant 1,93 euro. Quant au gazole, il s’affiche à 1,79 euro le litre, contre 1,73 au début de l’année.
Depuis janvier,le brent a augmenté de plus de 18%« . Ces fluctuations sont provoquées par l’actualité internationale, notamment les guerres entre l’Ukraine et la Russie et entre Israël et le Hamas. Par ailleurs mars, l’Arabie saoudite, la Russie et plusieurs pays exportateurs regroupés dans le cadre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont prolongé leurs coupes volontaires jusqu’à mi-2024 pour tenter de soutenir les cours.
Le ministère saoudien de l’Energie a ainsi annoncé le 3 mars une réduction de sa production d’un million de barils par jour pour la période d’avril à juin. Moscou a pour sa part averti d’une coupe de 471 000 barils quotidiens dans sa production.
Pour maintenir les prix de production à haut niveau , l es producteurs de pétrole notamment la Russie et l’Arabie Saoudite ont décidé de prolonger l’accord actuel de réduction de la production et même de l’amplifier.
Ainsi, Riyad va continuer de réduire sa production d’un million de barils par jour (bpj) pour la période d’avril à juin, a annoncé son ministère de l’Energie, cité par l’agence de presse officielle saoudienne (SPA). De son côté, Moscou va réduire la voilure à hauteur de 471.000 barils quotidiens, portant à la fois sur la production et les exportations.
Les Emirats arabes unis (EAU) vont réduire leur production de pétrole de 163.000 bpj jusqu’en juin, le Koweït de 135.000, l’Algérie de 51.000 et Oman de 42.000. Le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel Ghani, a confirmé aux journalistes que Bagdad prolongerait également la baisse de sa production. Cette stratégie coordonnée avait été dévoilée au printemps 2023 pour un total de 1,6 million de barils quotidiens, avant d’être renforcée par l’effort supplémentaire de Moscou et Riyad.
Cependant compte tenu du tassement de la croissance au plan mondial, il est probable que le cours du pétrole se maintiendra autour de 80 $ le baril.
Selon les analystes, le cartel produisait jusqu’ici 6,8 millions de barils par jour de moins qu’en septembre 2022, qui avait constitué un pic post-pandémie. Sur ce total, quelque 2,2 millions de barils sont concernés par des engagements pris jusqu’à fin mars, dont un million pour les Saoudiens.