Archive pour le Tag 'cantines'

Menus des cantines : la politique dans les assiettes des enfants

Menus  des cantines : la politique dans les assiettes des enfants

 

Officiellement, la décision des élus municipaux de Lyon d’imposer un menu unique sans viande dans les cantines des élèves correspondraient à des impératifs sanitaires. En réalité sans doute, c’est aussi l’occasion pour les écolos de plier devant des exigences religieuses et de satisfaire en même temps des objectifs écologiques

 

 

Julien Bayou, premier secrétaire d’Europe Écologie – Les Verts (EELV), expliquait encore en janvier, au sujet des régionales, que ce fameux échelon local pouvait «être le fer de lance de la transformation écologique» grâce entre autres à «l’alimentation dans les cantines scolaires». Le parti juge en outre que «l’urgence climatique et environnementale impose la nécessité d’engager la France et l’Europe dans la transition alimentaire vers une consommation plus végétale…». Une explication loin des contraintes sanitaires !

 

PAS SÛR CEPENDANT QUE LA MESURE SOIT TRÈS SOCIALE DANS LA MESURE OÙ POUR NOMBRE D’ENFANTS DE MILIEUX MODESTES LE REPAS DE MIDI EST LE PLUS RICHE ET LE PLUS CONSISTANT DE LA JOURNÉE.

 

 MAIS C’EST AUSSI L’OCCASION DE FAIRE PARLER DU MAIRE ÉCOLOGISTE DE LYON QUI VEUT JOUER UN RÔLE DANS LA CAMPAGNE ÉLECTORALE PRESIDENTIELLE.

 

Derrière les objectifs techniques se dissimulent des idéologies. Grégory Doucet -affirme que fluidifier le service sur fond d’épidémie de Covid-19, avec un menu qui « correspond au goût du plus grand nombre » -, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé, lui  « politique moraliste et élitiste » qui « exclut les classes populaires ». « Arrêtons de mettre de l’idéologie dans l’assiette de nos enfants ! », a renchéri dimanche le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, qui a saisi le préfet du Rhône à ce sujet. Une façon de jouer l’opposition entre une écologie «pragmatique », que défendraient les macronistes, et une écologie «dogmatique », qui serait portée par les Verts. Les écologistes de Lyon se défendre en considérant que l’ancien maire Gérard Collomb avait pris une mesure identique au moment de la première vague du virus. Peut-être pas une référence politique de grande valeur pour quelqu’un qui sait surtout manifester par un grand immobilisme face aux enjeux politiques et sociétaux à Lyon comme lorsqu’il était ministre de l’intérieur.

Un menu végétarien obligatoire dans les cantines scolaires (Jégo)

Un menu végétarien obligatoire dans les cantines scolaires (Jégo)

 

En cette période de vacances où tous les leaders d’opinion sont partis,  c’est  l’occasion pour les seconds couteaux de prouver qu’ils existent. C’est le cas de Jégo, député UDI, qui veut rendre obligatoire des menus végétariens dans les cantines scolaires. On se demande pourquoi il ne propose pas en même temps le même menu végétarien pour les députés grassouillets de l’assemblée. Finalement pour résoudre la question controversée des menus uniques, Yves Jégo propose un menu sans viande. Pourquoi pas aussi un menu sans légumes et sans viande ce qui permettrait par ailleurs d’améliorer la situation financière de collectivités locales au bord de la faillite. Certes la proposition de Jégo n’est pas complètement idiote car il y a des vertus dans les menus végétariens. Des vertus qui ne concernent pas seulement les enfants mais toute la population. Mais il s’agit là d’un débat de civilisation concernant nos modes  de consommation et de production. Sur le plan diététique (pas forcément gustatif) Jégo n’a peut-être pas complètement tort, pour autant c’est une proposition qui permet d’éviter le débat sur la question ou non des menus uniques. Question qui n’est pas seulement diététique mais politique et qui renvoie aux valeurs républicaines et à la démocratie. Un débat qu’il ne faut pas fuir mais affronter. Le député UDI a donc  lancé une pétition appelant à imposer la présence d’un repas végétarien au menu des cantines. Il souhaite déposer une proposition de loi en ce sens à la rentrée. Le député UDI Yves Jégo adonc  lancé vendredi une pétition afin de demander «une alternative végétarienne obligatoire dans les cantines scolaires». Au-delà de cet appel à signatures, l’élu centriste a annoncé vouloir déposer à la rentrée une proposition de loi en ce sens. Jeudi, le tribunal administratif de Dijon a rejeté le référé -sur la question de l’urgence- qui contestait la décision du maire de Chalon-sur-Saône de supprimer les menus de substitution au porc dans les cantines de sa ville. Citant cette «mesure très polémique et pour le moins brutale» qui «a rouvert une querelle de plus de 10 ans», Yves Jégo estime que le menu végétarien obligatoire permettrait «à ceux qui ne veulent pas de viande ou de poisson, quelle qu’en soit la raison, de se nourrir de façon équilibrée». «Il existe en effet de très nombreuses possibilités culinaires pour que la dose de protéines nécessaire à chaque repas soit contenue dans des menus végétariens respectueux de la santé, du goût et des pratiques familiales», argumente le député. «C’est simple, et cela garantit l’apport en protéines», a-t-il également fait valoir vendredi sur BFMTV. Samedi soir, la pétition avait rassemblé plus de 4700 signatures. Au lendemain de cette annonce, la députée écologiste Cécile Duflot a affirmé son soutien à la mesure proposée par Yves Jégo. L’élue EELV juge qu’un «menu alternatif végétarien dans les cantines serait idéal» et indique qu’elle signerait volontiers une proposition de loi en ce sens

 

Rachida Dati : « Non à une campagne avec les cantines halal ou la burqa»

Rachida Dati : « Non à  une campagne avec les cantines halal ou la burqa»

 

«J’ai déjà donné.» déclare Rachida Dati qui régit sans doute au fait qu’elle n’est pas prévue actuellement dans l’organigramme de la direction de l’UMP (elle pourrait n’occuper qu’un poste assez secondaire, comme Morano°). Sur le fond elle pose cependant de vraies questions sur la cohérence de la ligne politique entre Vauquiez, le nouveau Besson et NKM la libérale.  En revanche, elle demande de se concentrer sur des aspects économiques et sur l’identité. «Regardez la polémique des crèches, la France a un problème avec son identité», estime-t-elle.  À l’UMP, «la ligne politique, aujourd’hui, elle n’est pas établie, insiste-t-elle. Mais on y travaille». Pour qu’elle s’engage très directement auprès du nouveau président, «il faudra qu’on ait les axes sur lesquels on va». «Il faut revaloriser notre identité française», réclame l’élue européenne. Et en tant que maire d’arrondissement, elle s’en prend également aux rythmes scolaires et demande une disparition de la carte scolaire. «C’est un facteur aggravant d’inégalités», considère-t-elle.  «Les collaborateurs soutiendront la ligne, … sinon, on n’accepte pas d’être collaborateur». Rachida Dati  Des conditions qu’elle fixait déjà au moment du retour de Nicolas Sarkozy dans l’arène politique, en septembre. Rachida Dati se disait prête à le soutenir, sous condition. Dans une tribune publiée par Le Figaro, titrée «Nicolas Sarkozy, oui, mais…», elle déclarait qu’il «y a eu des erreurs, notamment au moment de la campagne de 2012, où l’affirmation de notre identité a pu être perçue comme un facteur de divisions, ou interprétée comme une ‘droitisation’.» Elle demande également à ce que cessent les querelles entre ténors de l’UMP autour de Nicolas Sarkozy. En creux, elle critique la nouvelle vice-présidente du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a fait savoir lors de sa nomination qu’elle avait une «totale liberté de parole». Pour Rachida Dati, «les collaborateurs soutiendront la ligne» de Nicolas Sarkozy. «Sinon, on n’accepte pas d’être collaborateur». Une version rue de Vaugirard du «un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l’ouvrir, ça démissionne».




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