Archive pour le Tag 'cannabis'

Drogue–Cannabis : poison durable pour le cerveau

Drogue–Cannabis : poison durable pour le cerveau


Une étude évoquée dans le Figaro révèle des altérations de l’activité cérébrale, particulièrement chez les gros consommateurs, et met en évidence les risques à long terme même sans consommation récente.

La question de la légalisation de la production et de la vente de cannabis, à des fins récréatives ou médicales, fait débat en Europe. À ce jour, trois pays ont légalisé sa consommation : Malte, Le Luxembourg, et l’Allemagne. Contrairement aux idées reçues, la vente et la consommation de cannabis sont tolérées dans les « coffeeshops » aux Pays Bas, mais sa production et sa possession en dehors restent illégales. Et n’en déplaise à ses défenseurs, il ne s’agit pas d’un produit anodin : les effets néfastes sur la santé ont été démontrés et continuent d’être documentés. Une étude récente, publiée dans JAMA Network Open, a exploré l’impact du cannabis sur l’activation cérébrale lors de diverses tâches cognitives.

D’après d’autres études,la consommation de cannabis et son intensité peuvent nuire au développement du cerveau des adolescents et des jeunes adultes . La consommation de cannabis peut affecter certaines fonctions cognitives comme l’apprentissage, la mémoire et l’attention ). Une consommation hebdomadaire ou plus fréquente est par ailleurs associée à des difficultés scolaires . L’usage fréquent de cannabis contribue à allonger la période d’abstention nécessaire pour que les effets cognitifs se résorbent . Ainsi, plus la consommation débute tôt et plus elle est fréquente, plus grands seront les risques d’avoir des fonctions cognitives altérées et plus il faudra attendre longtemps après avoir cessé l’usage pour retrouver toutes ses capacités.

Plusieurs études ont établi des liens entre la consommation régulière de cannabis et les risques de maladies et d’apparition de symptômes ou troubles psychotiques. troubles dépressifs ou d’anxiété sociale .

Société–Cannabis : poison durable pour le cerveau

Société–Cannabis : poison durable pour le cerveau

Une étude évoquée dans le Figaro révèle des altérations de l’activité cérébrale, particulièrement chez les gros consommateurs, et met en évidence les risques à long terme même sans consommation récente.

La question de la légalisation de la production et de la vente de cannabis, à des fins récréatives ou médicales, fait débat en Europe. À ce jour, trois pays ont légalisé sa consommation : Malte, Le Luxembourg, et l’Allemagne. Contrairement aux idées reçues, la vente et la consommation de cannabis sont tolérées dans les « coffeeshops » aux Pays Bas, mais sa production et sa possession en dehors restent illégales. Et n’en déplaise à ses défenseurs, il ne s’agit pas d’un produit anodin : les effets néfastes sur la santé ont été démontrés et continuent d’être documentés. Une étude récente, publiée dans JAMA Network Open, a exploré l’impact du cannabis sur l’activation cérébrale lors de diverses tâches cognitives.

D’après d’autres études,la consommation de cannabis et son intensité peuvent nuire au développement du cerveau des adolescents et des jeunes adultes . La consommation de cannabis peut affecter certaines fonctions cognitives comme l’apprentissage, la mémoire et l’attention ). Une consommation hebdomadaire ou plus fréquente est par ailleurs associée à des difficultés scolaires . L’usage fréquent de cannabis contribue à allonger la période d’abstention nécessaire pour que les effets cognitifs se résorbent . Ainsi, plus la consommation débute tôt et plus elle est fréquente, plus grands seront les risques d’avoir des fonctions cognitives altérées et plus il faudra attendre longtemps après avoir cessé l’usage pour retrouver toutes ses capacités.

Plusieurs études ont établi des liens entre la consommation régulière de cannabis et les risques de maladies et d’apparition de symptômes ou troubles psychotiques. troubles dépressifs ou d’anxiété sociale .

Cannabis : poison durable pour le cerveau

Cannabis : poison durable pour le cerveau

Une étude évoquée dans le Figaro révèle des altérations de l’activité cérébrale, particulièrement chez les gros consommateurs, et met en évidence les risques à long terme même sans consommation récente.

La question de la légalisation de la production et de la vente de cannabis, à des fins récréatives ou médicales, fait débat en Europe. À ce jour, trois pays ont légalisé sa consommation : Malte, Le Luxembourg, et l’Allemagne. Contrairement aux idées reçues, la vente et la consommation de cannabis sont tolérées dans les « coffeeshops » aux Pays Bas, mais sa production et sa possession en dehors restent illégales. Et n’en déplaise à ses défenseurs, il ne s’agit pas d’un produit anodin : les effets néfastes sur la santé ont été démontrés et continuent d’être documentés. Une étude récente, publiée dans JAMA Network Open, a exploré l’impact du cannabis sur l’activation cérébrale lors de diverses tâches cognitives.

D’après d’autres études,la consommation de cannabis et son intensité peuvent nuire au développement du cerveau des adolescents et des jeunes adultes . La consommation de cannabis peut affecter certaines fonctions cognitives comme l’apprentissage, la mémoire et l’attention ). Une consommation hebdomadaire ou plus fréquente est par ailleurs associée à des difficultés scolaires . L’usage fréquent de cannabis contribue à allonger la période d’abstention nécessaire pour que les effets cognitifs se résorbent . Ainsi, plus la consommation débute tôt et plus elle est fréquente, plus grands seront les risques d’avoir des fonctions cognitives altérées et plus il faudra attendre longtemps après avoir cessé l’usage pour retrouver toutes ses capacités.

Plusieurs études ont établi des liens entre la consommation régulière de cannabis et les risques de maladies et d’apparition de symptômes ou troubles psychotiques. troubles dépressifs ou d’anxiété sociale .

 

 

La cocaïne devance le cannabis

La  cocaïne devance le  cannabis 

Mardi 28 janvier, l’Assemblée nationale examinera une proposition de loi visant à « sortir la France du piège du narcotrafic » et une seconde portant sur la création d’un parquet national antistupéfiant. Comment comprendre le développement constant du narcotrafic dans l’Hexagone lors de ces dernières décennies ? Un facteur important réside dans le développement du transport maritime comme le montre l’exemple du port du Havre. Avec deux tonnes de cocaïne interceptées, Le Havre a été le théâtre en décembre dernier d’une saisie d’une ampleur exceptionnelle, portant à 14 tonnes le total des confiscations réalisées dans le port pour l’année 2024. Quelques semaines plus tard, le ministre de l’intérieur en déplacement en Seine-Maritime annonçait un renforcement des mesures de sécurisation du complexe portuaire. Une actualité qui illustre la centralité du fret maritime dans le trafic de la « marchandise mondialisée » qu’est la cocaïne aujourd’hui.Depuis une vingtaine d’années, dans une économie mondiale des drogues illégales en pleine expansion, le trafic transnational de cocaïne occupe une place absolument incontournable. Entre 2014 et 2023, la production en Colombie, source principale de la cocaïne consommée en Europe, a été multipliée par plus de sept pour atteindre, selon l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), près de 2 700 tonnes (t). Les saisies réalisées dans l’Union européenne atteignaient plus de 323 t en 2022, soit six fois plus qu’au début du XXIe siècle. La consommation, elle, est en forte hausse et il est probable que le marché européen face à une demande américaine stagnante, voire en diminution, soit devenu le premier du monde. En France, les prévalences de consommation dans l’année ont été multipliées par neuf depuis 2000. Avec 2,7 % de consommateurs en 2023, dans la population adulte, la France se situe désormais loin devant les États-Unis, et la cocaïne, en valeur, y est probablement le marché le plus important devant celui du cannabis.

 

par 

Chargé d’enseignement au sein du master de criminologie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dans The Conversation 

 

Comme le montrent les quantités considérables de cocaïne confisquées dans les grands ports marchands, de Gioia Tauro en Italie au port d’Anvers en Belgique en passant par Rotterdam aux Pays-Bas et Le Havre en France, les porte-conteneurs jouent un rôle central dans cette économie. En France, en 2022, plus de 75 % des saisies intervenaient sur le vecteur maritime. De fait, le crime organisé a su parfaitement insérer ses activités dans les flux du commerce global de marchandises en faisant du conteneur le fer de lance de la conquête de marchés en Europe et en Asie.

Cette « maritimisation du crime » est indissociable de la forte croissance du commerce international dont la part dans le PIB mondial est passée de 25 % à 59 %, entre 1970 et 2023, tandis que, sur la même période, le volume de marchandises transportées à travers le fret maritime passait de 2 605 millions de tonnes à près de 11 000 millions de tonnes. Dans cette évolution, la révolution dans la logistique que constitue le conteneur occupe une place déterminante. Son invention est relativement récente puisque le premier transport de marchandises empruntant ce vecteur remonte à 1957 aux États-Unis.

Le premier porte-conteneurs circule en effet depuis le port de Newark dans le New Jersey vers celui de Miami en Floride. Ce mode de transport présente des avantages évidents à savoir une réduction radicale du coût de transport des marchandises en permettant la concentration de dizaines de milliers de tonnes de biens sur un seul vaisseau. Aujourd’hui, à partir d’un certain volume, importer en France depuis la Chine n’est pas plus onéreux que depuis l’Espagne. Ainsi, les marchandises produites à bas coût en des lieux éloignés géographiquement des pays les plus riches deviennent, par la grâce du conteneur, compétitives sur les marchés éloignés et favorisent les délocalisations.

La distance n’est apparemment plus un problème. En 2022, 21 % des biens importés dans l’Union européenne provenaient de Chine. Pour le capital, l’importation de biens de consommation à bas prix présente également l’avantage de faire pression à la baisse sur le coût de la reproduction de la force de travail contribuant ainsi à la production de survaleur relative. Aux États-Unis, on appelle cela le « paradigme Walmart ». Dès lors, à partir des années 1970, un processus de conteneurisation des grands ports marchands se développe touchant dans un premier temps les pays capitalistes les plus développés avant de se répandre sur toute la planète.

Dans ce contexte, pour le crime organisé, les ports, qui ont toujours été des lieux d’implantation privilégiés, vont devenir plus stratégiques que jamais. Dans les années 1980, le trafic de la cocaïne vers l’Europe, qui restait encore relativement artisanal en matière de logistique (en 1985, une tonne de cocaïne était saisie dans la CEE), va se sophistiquer et profiter du développement de cette modalité de transport. Le conteneur permet en effet d’acheminer des quantités importantes mêlées à d’autres marchandises dans un contexte où les flux sont tellement importants qu’ils deviennent quasiment impossibles à surveiller. On estime aujourd’hui à peu près que sur les 90 millions de conteneurs qui convergent chaque année vers les grands ports européens, 2 % à 10 % seraient effectivement contrôlés.

À l’arrivée dans les espaces portuaires multimodaux, les boîtes en métal sont chargées sur des camions ou déposées dans des trains ou sur des barges qui acheminent la marchandise au plus près des grands marchés de consommation situés dans les métropoles. Cette conteneurisation présente l’intérêt de maintenir la valeur de la cocaïne à un niveau suffisamment bas, qui en la rendant plus accessible permet d’élargir le nombre de consommateurs. Entre 1990 et 2024, en France, le prix moyen en euros constants d’un gramme de cocaïne au détail est passé de 325 à 65 euros.

Le kilogramme de cocaïne à Anvers se négocierait autour de 15 000 euros à 20 000 euros aujourd’hui contre 30 000 euros il y a seulement une dizaine d’années. Toutes ces évolutions ont favorisé l’émergence au sein du crime organisé de véritables experts de la logistique chargés d’identifier les bateaux, de recruter de la main-d’œuvre, et d’une criminalité en col blanc spécialisée dans la création de sociétés-écrans engagées dans l’import-export en lien avec l’Amérique latine.

Pour les pouvoirs publics, dans un tel contexte, la lutte contre le commerce transnational de la cocaïne est extrêmement complexe. La concurrence acharnée que se livrent les grandes plates-formes logistiques pour attirer les flux opère une pression sur le travail des douanes. Ainsi, le délai moyen d’immobilisation des marchandises doit tendre continuellement à la baisse pour jouer sur les coûts.

Entre 2004 et 2021, il aurait diminué de plus de 60 %. En outre, le développement de la sous-traitance en matière de gestion de la main-d’œuvre, le recours à l’intérim, l’externalisation d’une partie de la sécurité facilite la pénétration du crime organisé. Les affaires de corruption dans ces conditions se multiplient. Et puis, il faut s’imaginer ce que représente physiquement un grand port marchand. Un exemple ? Rotterdam, premier port européen et dixième au classement des grands ports mondiaux, avec ses centaines de kilomètres de quais est une ville dans la ville et ses 15 millions de conteneurs débarqués chaque année constitue un défi permanent pour les forces de l’ordre dans un contexte où la course à l’accélération de la vitesse de déplacement des marchandises est plus que jamais de mise.

Dans le terminal de Maasvlakte, la circulation des conteneurs, du débarquement au transbordement, est complètement automatisée : des grues aux drones roulants pilotés depuis leurs écrans par des « cyberdockers » eux-mêmes ciblés par les tentatives de corruption. Les Pays-Bas et la Belgique qui sont, via leurs ports, aujourd’hui, les portes d’entrée principales de la cocaïne en Europe ont, depuis deux ans, décidé de réagir.

Confrontés à la montée du crime organisé et des menaces qu’il fait peser sur la vie démocratique, les pouvoirs publics ont pris des mesures drastiques pour contrer le trafic comme l’augmentation des effectifs des douanes, l’installation de scanners, l’utilisation de drones survolant les docks ou encore l’élévation du taux de contrôle des conteneurs en provenance de destinations jugées sensibles. La chute importante des saisies de cocaïne à Anvers passées de 116 t en 2023 à 40 t en 2024 serait-elle un signe d’une relative désaffection des trafiquants pour le port flamand et la traduction de leur efficacité ? Si c’était le cas, le ministre de l’intérieur aurait raison de s’inquiéter. Le port du Havre, situé non loin des grands marchés de consommation que sont Paris, Bruxelles et Amsterdam, à toutes les qualités pour devenir une option pour les trafiquants. Dès lors, il n’est pas trop tard pour s’inspirer des mesures prises par nos voisins belge et néerlandais.

La cocaïne devance le cannabis

La  cocaïne devance le  cannabis 

Mardi 28 janvier, l’Assemblée nationale examinera une proposition de loi visant à « sortir la France du piège du narcotrafic » et une seconde portant sur la création d’un parquet national antistupéfiant. Comment comprendre le développement constant du narcotrafic dans l’Hexagone lors de ces dernières décennies ? Un facteur important réside dans le développement du transport maritime comme le montre l’exemple du port du Havre. Avec deux tonnes de cocaïne interceptées, Le Havre a été le théâtre en décembre dernier d’une saisie d’une ampleur exceptionnelle, portant à 14 tonnes le total des confiscations réalisées dans le port pour l’année 2024. Quelques semaines plus tard, le ministre de l’intérieur en déplacement en Seine-Maritime annonçait un renforcement des mesures de sécurisation du complexe portuaire. Une actualité qui illustre la centralité du fret maritime dans le trafic de la « marchandise mondialisée » qu’est la cocaïne aujourd’hui.Depuis une vingtaine d’années, dans une économie mondiale des drogues illégales en pleine expansion, le trafic transnational de cocaïne occupe une place absolument incontournable. Entre 2014 et 2023, la production en Colombie, source principale de la cocaïne consommée en Europe, a été multipliée par plus de sept pour atteindre, selon l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), près de 2 700 tonnes (t). Les saisies réalisées dans l’Union européenne atteignaient plus de 323 t en 2022, soit six fois plus qu’au début du XXIe siècle. La consommation, elle, est en forte hausse et il est probable que le marché européen face à une demande américaine stagnante, voire en diminution, soit devenu le premier du monde. En France, les prévalences de consommation dans l’année ont été multipliées par neuf depuis 2000. Avec 2,7 % de consommateurs en 2023, dans la population adulte, la France se situe désormais loin devant les États-Unis, et la cocaïne, en valeur, y est probablement le marché le plus important devant celui du cannabis.

 

par 

Chargé d’enseignement au sein du master de criminologie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dans The Conversation 

 

Comme le montrent les quantités considérables de cocaïne confisquées dans les grands ports marchands, de Gioia Tauro en Italie au port d’Anvers en Belgique en passant par Rotterdam aux Pays-Bas et Le Havre en France, les porte-conteneurs jouent un rôle central dans cette économie. En France, en 2022, plus de 75 % des saisies intervenaient sur le vecteur maritime. De fait, le crime organisé a su parfaitement insérer ses activités dans les flux du commerce global de marchandises en faisant du conteneur le fer de lance de la conquête de marchés en Europe et en Asie.

Cette « maritimisation du crime » est indissociable de la forte croissance du commerce international dont la part dans le PIB mondial est passée de 25 % à 59 %, entre 1970 et 2023, tandis que, sur la même période, le volume de marchandises transportées à travers le fret maritime passait de 2 605 millions de tonnes à près de 11 000 millions de tonnes. Dans cette évolution, la révolution dans la logistique que constitue le conteneur occupe une place déterminante. Son invention est relativement récente puisque le premier transport de marchandises empruntant ce vecteur remonte à 1957 aux États-Unis.

Le premier porte-conteneurs circule en effet depuis le port de Newark dans le New Jersey vers celui de Miami en Floride. Ce mode de transport présente des avantages évidents à savoir une réduction radicale du coût de transport des marchandises en permettant la concentration de dizaines de milliers de tonnes de biens sur un seul vaisseau. Aujourd’hui, à partir d’un certain volume, importer en France depuis la Chine n’est pas plus onéreux que depuis l’Espagne. Ainsi, les marchandises produites à bas coût en des lieux éloignés géographiquement des pays les plus riches deviennent, par la grâce du conteneur, compétitives sur les marchés éloignés et favorisent les délocalisations.

La distance n’est apparemment plus un problème. En 2022, 21 % des biens importés dans l’Union européenne provenaient de Chine. Pour le capital, l’importation de biens de consommation à bas prix présente également l’avantage de faire pression à la baisse sur le coût de la reproduction de la force de travail contribuant ainsi à la production de survaleur relative. Aux États-Unis, on appelle cela le « paradigme Walmart ». Dès lors, à partir des années 1970, un processus de conteneurisation des grands ports marchands se développe touchant dans un premier temps les pays capitalistes les plus développés avant de se répandre sur toute la planète.

Dans ce contexte, pour le crime organisé, les ports, qui ont toujours été des lieux d’implantation privilégiés, vont devenir plus stratégiques que jamais. Dans les années 1980, le trafic de la cocaïne vers l’Europe, qui restait encore relativement artisanal en matière de logistique (en 1985, une tonne de cocaïne était saisie dans la CEE), va se sophistiquer et profiter du développement de cette modalité de transport. Le conteneur permet en effet d’acheminer des quantités importantes mêlées à d’autres marchandises dans un contexte où les flux sont tellement importants qu’ils deviennent quasiment impossibles à surveiller. On estime aujourd’hui à peu près que sur les 90 millions de conteneurs qui convergent chaque année vers les grands ports européens, 2 % à 10 % seraient effectivement contrôlés.

À l’arrivée dans les espaces portuaires multimodaux, les boîtes en métal sont chargées sur des camions ou déposées dans des trains ou sur des barges qui acheminent la marchandise au plus près des grands marchés de consommation situés dans les métropoles. Cette conteneurisation présente l’intérêt de maintenir la valeur de la cocaïne à un niveau suffisamment bas, qui en la rendant plus accessible permet d’élargir le nombre de consommateurs. Entre 1990 et 2024, en France, le prix moyen en euros constants d’un gramme de cocaïne au détail est passé de 325 à 65 euros.

Le kilogramme de cocaïne à Anvers se négocierait autour de 15 000 euros à 20 000 euros aujourd’hui contre 30 000 euros il y a seulement une dizaine d’années. Toutes ces évolutions ont favorisé l’émergence au sein du crime organisé de véritables experts de la logistique chargés d’identifier les bateaux, de recruter de la main-d’œuvre, et d’une criminalité en col blanc spécialisée dans la création de sociétés-écrans engagées dans l’import-export en lien avec l’Amérique latine.

Pour les pouvoirs publics, dans un tel contexte, la lutte contre le commerce transnational de la cocaïne est extrêmement complexe. La concurrence acharnée que se livrent les grandes plates-formes logistiques pour attirer les flux opère une pression sur le travail des douanes. Ainsi, le délai moyen d’immobilisation des marchandises doit tendre continuellement à la baisse pour jouer sur les coûts.

Entre 2004 et 2021, il aurait diminué de plus de 60 %. En outre, le développement de la sous-traitance en matière de gestion de la main-d’œuvre, le recours à l’intérim, l’externalisation d’une partie de la sécurité facilite la pénétration du crime organisé. Les affaires de corruption dans ces conditions se multiplient. Et puis, il faut s’imaginer ce que représente physiquement un grand port marchand. Un exemple ? Rotterdam, premier port européen et dixième au classement des grands ports mondiaux, avec ses centaines de kilomètres de quais est une ville dans la ville et ses 15 millions de conteneurs débarqués chaque année constitue un défi permanent pour les forces de l’ordre dans un contexte où la course à l’accélération de la vitesse de déplacement des marchandises est plus que jamais de mise.

Dans le terminal de Maasvlakte, la circulation des conteneurs, du débarquement au transbordement, est complètement automatisée : des grues aux drones roulants pilotés depuis leurs écrans par des « cyberdockers » eux-mêmes ciblés par les tentatives de corruption. Les Pays-Bas et la Belgique qui sont, via leurs ports, aujourd’hui, les portes d’entrée principales de la cocaïne en Europe ont, depuis deux ans, décidé de réagir.

Confrontés à la montée du crime organisé et des menaces qu’il fait peser sur la vie démocratique, les pouvoirs publics ont pris des mesures drastiques pour contrer le trafic comme l’augmentation des effectifs des douanes, l’installation de scanners, l’utilisation de drones survolant les docks ou encore l’élévation du taux de contrôle des conteneurs en provenance de destinations jugées sensibles. La chute importante des saisies de cocaïne à Anvers passées de 116 t en 2023 à 40 t en 2024 serait-elle un signe d’une relative désaffection des trafiquants pour le port flamand et la traduction de leur efficacité ? Si c’était le cas, le ministre de l’intérieur aurait raison de s’inquiéter. Le port du Havre, situé non loin des grands marchés de consommation que sont Paris, Bruxelles et Amsterdam, à toutes les qualités pour devenir une option pour les trafiquants. Dès lors, il n’est pas trop tard pour s’inspirer des mesures prises par nos voisins belge et néerlandais.

CANNABIS- HHC : L’AGENCE DU MÉDICAMENT interdit notamment dans les bonbons

CANNABIS- HHC : L’AGENCE DU MÉDICAMENT interdit notamment dans les bonbons

Les produits à base d’hexahydrocannabinol (HHC) -notamment les bonbons , (HHC,une molécule dérivée du cannabis) mais actuellement en vente libre en France, seront interdits en France à compter de mardi, a annonce ce lundi l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Apparu sur le marché de la drogue aux États-Unis fin 2021, le HHC a été repéré pour la première fois en Europe en mai 2022, lors d’une saisie par des douaniers, retrace l’observatoire. Huit mois plus tard, il avait été identifié dans plus de 70% des pays membres de l’UE.

Certains pays européens (Autriche, Belgique, Danemark et Royaume-Uni) l’ont récemment interdit. Depuis la première identification du HHC en Europe, deux autres cannabis de synthèse ont été détectés sur le continent: le HHC-acétate (HHCO) et l’hexahydrocannabiphorol (HHCP).

« Nous avons décidé d’inscrire l’hexahydrocannabinol (HHC) et deux de ses dérivés, le HHC-acétate (HHCO) et l’hexahydroxycannabiphorol (HHCP) sur la liste des produits stupéfiants. Ainsi, leur production, leur vente et leur usage notamment, sont interdits en France à partir du 13 juin 2023″, a précisé l’ANSM.

La molécule est connue de longue date par les scientifiques mais, depuis quelques mois, les autorités sanitaires de différents pays – Europe et États-Unis – ont constaté qu’elle était de plus en plus commercialisée sur Internet ou dans des boutiques physiques.

Cannabis : un risque accru de cancer du poumon

Cannabis : un risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Consommation de Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Consommation de Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Santé-Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Cannabis : risque de cancer du poumon

Cannabis : risque de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Drogue- Cannabis : Légalisation et banalisation ?

Drogue- Cannabis : Légalisation et banalisation ?

Le Conseil économique et social (Cese) préconise une légalisation encadrée de cette drogue, dans un projet d’avis soumis au vote mardi.
« Il est temps de changer de paradigme », avance Jean-François Naton, membre du Cese et président de la commission ad hoc.(intreview France Info)

La première question qui se pose est de savoir quelle est la légitimité et la compétence du conseil économique et social sur une question qui dépend surtout d’une problématique de santé. Il est vrai que le champ de réflexion du conseil économique et social a été drastiquement réduit par le président de la république. Cela ne justifie cependant pas l’accroissement du champ de responsabilité du CESE . En outre, compte tenu de l’état assez catastrophique du pays, la question se pose de savoir si la légalisation du cannabis est bien la priorité du moment NDLR

En quoi légaliser le cannabis ferait-il avancer les choses ?
Jean-François Naton : Ce n’est pas un scoop de parler de l’échec des politiques menées en matière de lutte contre le cannabis depuis une cinquantaine d’années. Nous sommes quand même le pays d’Europe avec le système répressif le plus abouti, et avec en même temps la consommation la plus en expansion.
« Il est temps de s’interroger sur les limites du système actuel. Nous n’incitons pas du tout à la consommation de cannabis, cela reste une drogue à combattre. Mais à partir d’un moment, il faut savoir changer de méthode quand nous sommes en échec. »

Il convient de sortir du tout répressif et de passer à une dépénalisation de l’usage. Par exemple : un fumeur de cannabis peut être contrôlé positif au volant, alors que sa consommation a eu lieu cinq ou dix jours avant et qu’il n’est plus sous l’emprise du produit. Tout ce système de répression produit un nombre d’injustices très important. Il convient de changer de paradigme

Quelles seraient les conséquences d’une légalisation encadrée ?
Le grand défi est d’assécher le trafic. Cela veut dire que les consommateurs devraient pouvoir avoir en leur possession de quoi consommer. Nous sommes pour arrêter de pénaliser la culture personnelle de cannabis. Cela veut également dire des boutiques, avec un contrôle des pouvoirs publics de la vente de ce produit. En réintroduisant des cultures de cannabis de qualité sur le sol français.


Qu’est-ce qui vous a convaincu, au-delà de l’échec de la répression actuelle
?
Le grand avantage c’est que nous pouvons nous appuyer notre réflexion sur les expériences menées au niveau international, notamment au Canada, dans certains États américains ou au Portugal. Partout où la légalisation s’est mise en œuvre, nous avons constaté des résultats satisfaisants en termes de consommation. C’est tout le paradoxe : quand le cannabis est légalisé, il est moins consommé. Parce qu’il est possible de mettre en place une politique de prévention.

« Plusieurs médecins » ont participé à nos travaux, ils font le même constat que nous : si nous voulons combattre résolument la consommation, notamment chez les plus jeunes pour qui ce produit est nocif, nous devons prendre en compte la réalité.

Concernant le côté addictif des opioïdes, le CBD peut, jouer un rôle moteur dans la réduction de la dépendance chez un individu. En effet, le cannabidiol est connu pour réduire les comportements addictifs et le sentiment de “besoin” chez une personne accro aux opiacés, mais aussi au THC ou encore à l’alcool. NDLR

Drogue-Cannabis : Légalisation ?

Drogue-Cannabis : Légalisation ?

Le Conseil économique et social (Cese) préconise une légalisation encadrée de cette drogue, dans un projet d’avis soumis au vote mardi.
« Il est temps de changer de paradigme », avance Jean-François Naton, membre du Cese et président de la commission ad hoc.(intreview France Info)

La première question qui se pose est de savoir quelle est la légitimité et la compétence du conseil économique et social sur une question qui dépend surtout d’une problématique de santé. Il est vrai que le champ de réflexion du conseil économique et social a été drastiquement réduit par le président de la république. Cela ne justifie cependant pas l’accroissement du champ de responsabilité du CESE . En outre, compte tenu de l’état assez catastrophique du pays, la question se pose de savoir si la légalisation du cannabis est bien la priorité du moment NDLR

En quoi légaliser le cannabis ferait-il avancer les choses ?
Jean-François Naton : Ce n’est pas un scoop de parler de l’échec des politiques menées en matière de lutte contre le cannabis depuis une cinquantaine d’années. Nous sommes quand même le pays d’Europe avec le système répressif le plus abouti, et avec en même temps la consommation la plus en expansion.
« Il est temps de s’interroger sur les limites du système actuel. Nous n’incitons pas du tout à la consommation de cannabis, cela reste une drogue à combattre. Mais à partir d’un moment, il faut savoir changer de méthode quand nous sommes en échec. »

Il convient de sortir du tout répressif et de passer à une dépénalisation de l’usage. Par exemple : un fumeur de cannabis peut être contrôlé positif au volant, alors que sa consommation a eu lieu cinq ou dix jours avant et qu’il n’est plus sous l’emprise du produit. Tout ce système de répression produit un nombre d’injustices très important. Il convient de changer de paradigme

Quelles seraient les conséquences d’une légalisation encadrée ?
Le grand défi est d’assécher le trafic. Cela veut dire que les consommateurs devraient pouvoir avoir en leur possession de quoi consommer. Nous sommes pour arrêter de pénaliser la culture personnelle de cannabis. Cela veut également dire des boutiques, avec un contrôle des pouvoirs publics de la vente de ce produit. En réintroduisant des cultures de cannabis de qualité sur le sol français.


Qu’est-ce qui vous a convaincu, au-delà de l’échec de la répression actuelle
?
Le grand avantage c’est que nous pouvons nous appuyer notre réflexion sur les expériences menées au niveau international, notamment au Canada, dans certains États américains ou au Portugal. Partout où la légalisation s’est mise en œuvre, nous avons constaté des résultats satisfaisants en termes de consommation. C’est tout le paradoxe : quand le cannabis est légalisé, il est moins consommé. Parce qu’il est possible de mettre en place une politique de prévention.

« Plusieurs médecin »s ont participé à nos travaux, ils font le même constat que nous : si nous voulons combattre résolument la consommation, notamment chez les plus jeunes pour qui ce produit est nocif, nous devons prendre en compte la réalité.

Cannabis : Légalisation ?

Cannabis : Légalisation ?

Le Conseil économique et social (Cese) préconise une légalisation encadrée de cette drogue, dans un projet d’avis soumis au vote mardi.
« Il est temps de changer de paradigme », avance Jean-François Naton, membre du Cese et président de la commission ad hoc.(intreview France Info)

La première question qui se pose est de savoir quelle est la légitimité et la compétence du conseil économique et social sur une question qui dépend surtout d’une problématique de santé. Il est vrai que le champ de réflexion du conseil économique et social a été drastiquement réduit par le président de la république. Cela ne justifie cependant pas l’accroissement du champ de responsabilité du CESE . En outre, compte tenu de l’état assez catastrophique du pays, la question se pose de savoir si la légalisation du cannabis est bien la priorité du moment NDLR

En quoi légaliser le cannabis ferait-il avancer les choses ?
Jean-François Naton : Ce n’est pas un scoop de parler de l’échec des politiques menées en matière de lutte contre le cannabis depuis une cinquantaine d’années. Nous sommes quand même le pays d’Europe avec le système répressif le plus abouti, et avec en même temps la consommation la plus en expansion.
« Il est temps de s’interroger sur les limites du système actuel. Nous n’incitons pas du tout à la consommation de cannabis, cela reste une drogue à combattre. Mais à partir d’un moment, il faut savoir changer de méthode quand nous sommes en échec. »

Il convient de sortir du tout répressif et de passer à une dépénalisation de l’usage. Par exemple : un fumeur de cannabis peut être contrôlé positif au volant, alors que sa consommation a eu lieu cinq ou dix jours avant et qu’il n’est plus sous l’emprise du produit. Tout ce système de répression produit un nombre d’injustices très important. Il convient de changer de paradigme

Quelles seraient les conséquences d’une légalisation encadrée ?
Le grand défi est d’assécher le trafic. Cela veut dire que les consommateurs devraient pouvoir avoir en leur possession de quoi consommer. Nous sommes pour arrêter de pénaliser la culture personnelle de cannabis. Cela veut également dire des boutiques, avec un contrôle des pouvoirs publics de la vente de ce produit. En réintroduisant des cultures de cannabis de qualité sur le sol français.


Qu’est-ce qui vous a convaincu, au-delà de l’échec de la répression actuelle
?
Le grand avantage c’est que nous pouvons nous appuyer notre réflexion sur les expériences menées au niveau international, notamment au Canada, dans certains États américains ou au Portugal. Partout où la légalisation s’est mise en œuvre, nous avons constaté des résultats satisfaisants en termes de consommation. C’est tout le paradoxe : quand le cannabis est légalisé, il est moins consommé. Parce qu’il est possible de mettre en place une politique de prévention.

« Plusieurs médecin »s ont participé à nos travaux, ils font le même constat que nous : si nous voulons combattre résolument la consommation, notamment chez les plus jeunes pour qui ce produit est nocif, nous devons prendre en compte la réalité.

Guerre en Ukraine : À Marseille, on demande une légalisation du cannabis !

Guerre en Ukraine : À Marseille on demande une légalisation du cannabis !

 

Pendant que la guerre fait rage aux portes de l’union européenne, à Marseille on organise un forum pour la légalisation du cannabis ! De quoi vraiment s’interroger sur les priorités sociétales. Dans un pays, L’Ukraine,  on meurt sous les bombes ou faute de chauffage et de nourriture. Dans un autre,  comme la France,  on s’interroge sur les bienfaits de la libéralisation de la drogue. Deux mondes! Deux civilisations et deux mondes mentaux.

Un «appel pour la légalisation du cannabis» a été lancé samedi à Marseille par des élus, universitaires ou professionnels du CBD, qui déplorent le «dogme de la prohibition» en France «quand la majorité de ses voisins ont avancé sur différents modèles de décriminalisation».

«C’est incroyable qu’en 2022 en France ce sujet soit toujours tabou», a déploré lors d’une conférence de presse Fabien Perez, avocat pénaliste et adjoint au maire de Marseille: «On a une des législations les plus répressives sur le cannabis, et pourtant un des usages les plus répandus, donc c’est une situation d’échec».

«Il faut traiter cette question comme une question de santé publique», a plaidé David Cormand, député européen (groupe des Verts/alliance libre européenne), assurant que «tout un tas de filières autour du chanvre sont mises de côté par cette prohibition».

Le militant Farid Ghehiouèche (collectif Cannabis sans frontières) a souligné lui que «le trafic génère des violences, des assassinats»: «Le cannabis ne tue pas, mais la violence liée au trafic, elle, tue».

A Marseille, les règlements de compte sur fond de trafic de stupéfiants font chaque année plusieurs morts –15 en 2021–, laissant des familles entières endeuillées.

Un phénomène qui entraîne «une vraie déstructuration sociale», a déploré Sébastien Béguerie, fondateur de Kanavape, la première e-cigarette au cannabidiol (CBD). «Très tôt les jeunes sont déscolarisés pour faire les guetteurs ou les vendeurs, et finalement ce business ne profite qu’à très peu de personnes, les têtes de réseau», observe-t-il.

Interrogé sur le devenir de ces jeunes si le cannabis était légalisé, Sergio Coronado, secrétaire général du groupe écologiste et citoyen à la ville de Marseille, a quand même admis reconnu que «la légalisation ne remplace pas une politique publique d’insertion sociale».

 

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