Archive pour le Tag 'caniveau'

Suspension de C8 la télé caniveau

Suspension de C8 la télé caniveau

Après les multiples débordement, outrances et sanctions, l’Arcom   a décidé de ne pas redonner de fréquence à la chaîne C8 sur la TNT .

Les obligations auxquelles doivent se soumettre les chaînes de télévision et les radios sont faites pour être respectées. Les contourner, c’est prendre le risque de la sanction ultime : la perte de sa fréquence. C’est la fin donc de cette télé caniveau outrancière, exhibitionniste et surtout nulle. 

Media: Europe 1 future radio caniveau ?

Media: Europe 1 future radio caniveau ?

Tout juste commencée, la nouvelle émission d’Europe un animé par Cyril Hanouna « on marche sur la tête » a fait l’objet d’une critique sérieuse de l’institution de régulation, l’Arcom. Il faut dire que cette émission de radio sur la tonalité est très proche de l’émission déjà animée par Hanouna à la télé. Une espèce d’émission type bistrot outrancière et vulgaire et très proche de l’extrême droite. Les journalistes de la radio ont d’ailleurs protesté contre ce nouveau virage d’ Europe 1.

 

L’Arcom a décidé de monter le ton. Le régulateur de l’audiovisuel vient de mettre en demeure la radio Europe 1 pour son manque de mesure et d’honnêteté «dans les commentaires de l’actualité électorale». Les comptes rendus d’écoute de l’émission «On marche sur la tête», présentée par Cyril Hanouna, montre que l’actualité de La France Insoumise et du Nouveau Front populaire, coalition des principales formations de gauche, «a été traitée de manière systématiquement critique et virulente, en des termes souvent péjoratifs et outranciers», remarque l’Arcom dans sa décision consultée par Le Figaro.Le gendarme de l’audiovisuel estime également que le traitement de l’actualité électorale a été largement «univoque», la plupart des invités, «dont une grande majorité sont issus du même courant» politique, ayant formulé «de vives critiques» à l’encontre de LFI et du NFP «sans qu’un autre point de vue ne puisse suffisamment s’exprimer». Les mêmes reproches sont adressés aux animateurs, chroniqueurs et auditeurs à l’antenne.

Bref la conception démocratique de Bolloré!

Europe 1 future radio caniveau ?

Europe 1 future radio caniveau ?

Tout juste commencée, la nouvelle émission d’Europe un animé par Cyril Hanouna « on marche sur la tête » a fait l’objet d’une critique sérieuse de l’institution de régulation, l’Arcom. Il faut dire que cette émission de radio sur la tonalité est très proche de l’émission déjà animée par Hanouna à la télé. Une espèce d’émission type bistrot outrancière et vulgaire et très proche de l’extrême droite.Les journalistes de la radio ont d’ailleurs protesté contre ce nouveau virage d’ Europe 1.

 

L’Arcom a décidé de monter le ton. Le régulateur de l’audiovisuel vient de mettre en demeure la radio Europe 1 pour son manque de mesure et d’honnêteté «dans les commentaires de l’actualité électorale». Les comptes rendus d’écoute de l’émission «On marche sur la tête», présentée par Cyril Hanouna, montre que l’actualité de La France Insoumise et du Nouveau Front populaire, coalition des principales formations de gauche, «a été traitée de manière systématiquement critique et virulente, en des termes souvent péjoratifs et outranciers», remarque l’Arcom dans sa décision consultée par Le Figaro.

Le gendarme de l’audiovisuel estime également que le traitement de l’actualité électorale a été largement «univoque», la plupart des invités, «dont une grande majorité sont issus du même courant» politique, ayant formulé «de vives critiques» à l’encontre de LFI et du NFP «sans qu’un autre point de vue ne puisse suffisamment s’exprimer». Les mêmes reproches sont adressés aux animateurs, chroniqueurs et auditeurs à l’antenne.

Bref la conception démocratique de Bolloré!

 

Russie : une rhétorique de caniveau

Russie : une rhétorique de caniveau

 

La rhétorique du pouvoir russe tombe de plus en plus bas dans le caniveau quand la télévision officielle qualifie le président de la république française : « de merde qui pue ».

En faite rien d’étonnant à ce discours d’une vulgarité déconcertante car la plupart des soutiens et des proches de Poutine sont issus des réseaux mafieux de Saint-Pétersbourg et de l’ancien KGB. Ils s’expriment comme les voyous qu’ils ont été et demeurent. Poutine lui-même est très médiocre intellectuellement. Il a fait de très mauvaises études secondaires puis a suivi les cours de crimes inspirés du KGB pour finir officier de second rang expédié en Allemagne de l’Est. C’est surtout grâce à l’appui des réseaux mafieux autour de Saint-Pétersbourg qu’il a pu ainsi accéder pouvoir suprême. On comprend mieux le personnage et les déclarations russes à partir de l’histoire de Poutine.
Le mardi 27 février, l’animateur de la chaîne de télévision Russie 1 – réputé pour ses propos outranciers et ses provocations – s’est donc  à nouveau illustré en insultant le président de la République.

« Macron est bien sûr un crétin phénoménal, il a complètement perdu la tête. Tu veux t’en prendre à la Russie? Alors choisis une ville française que tu veux rayer de la carte », lance Vladimir Soloviev.

« Toi, salaud de nazi, héritier de Pétain, tu penses que tu peux frapper la Russie impunément? Dans ce cas tu n’as rien compris à notre pays », estime  l’animateur de télévision russe.

Retraites : Aurore Bergé ,La politique dans le caniveau

Retraites : Aurore Bergé ,La politique dans le caniveau

Plus c’est gros plus ça passe, c’est la philosophie d’Aurore Bergé qui dirige les députés « renaissance ». Alors qu’on sait parfaitement que les membres du gouvernement n’ont cessé de faire pression sur les députés « républicains » y compris avec des promesses. elle retourne le problème en indiquant que ce sont des députés « républicains » eux-mêmes qui sont venus frapper à la porte de Matignon pour réclamer des subventions.

Bref, encore un personnage douteux, qui n’hésite d’ailleurs pas à pleurer à l’Assemblée nationale pour compenser l’insuffisance de ses pathétiques interventions. Le genre de personnage qui constitue malheureusement une grande partie des députés de Macron. Aurore Bergé accuse donc des députés LR d’avoir voulu négocier leur vote contre le financement d’un contournement autoroutier

Invitée de «Questions politiques», l’émission dominicale de franceinfo, France Inter et Le Monde, Aurore Bergé a fait part de son exaspération à l’encontre des députés LR qui ont refusé de voter la réforme des retraites, conduisant le gouvernement à user de l’article 49.3. «On va tout se dire», a posé en préambule la chef de file des députés Renaissance à l’Assemblée, avant d’accuser «des députés LR d’être venus frapper à la porte de Matignon et disant ‘je suis prêt à voter la réforme, par contre vous mettez 170 millions d’euros sur la table pour faire un contournement autoroutier’».

«Ma conviction intime, c’est qu’on pouvait gagner ce vote Concernant la réforme des retraites», a affirmé Aurore Bergé, mais que celui-ci n’a pas eu lieu «à cause d’un parti qui n’en est plus un». «Des règlements de compte internes chez les LR ont abaissé le niveau des députés», a-t-elle encore pointé sans mâcher ses mots : «Élisabeth Borne a fait face à une sorte de harpie à l’Assemblée nationale jeudi.» Mais pour la députée des Yvelines, cette séquence sera de toute façon bientôt close : «Quoi qu’il arrive, le temps politique sur la réforme des retraites s’arrêtera lundi», jour où les motions de censure déposées par le RN et le groupe transpartisan Liot sont censées être soumises au vote.

« Sardou, ta gueule » ou la politique dans le caniveau de Sandrine Rousseau

« Sardou, Ta gueule » ou la politique dans le caniveau de Sandrine Rousseau

Avec Sandrine Rousseau, la politique faite surtout d’une succession de provocations, tombe  dans le caniveau. Ainsi sur les réseaux sociaux,  elle a affiché sa photo avec une pancarte « Sardou, ta gueule ».

C’est la réponse de la bergère au berger a-t-elle soutenu suite aux critiques de Michel Sardou envers l’élue écologiste.

Évidemment une réponse et une argumentation qui ne sont pas à la hauteur de la fonction de l’intéressée et de l’enjeu global. Pire qui est évidemment d’une vulgarité qui rabaisse encore la politique.

La première observation,  c’est que Michel Sardou, grand de la chanson,  n’est pas un intellectuel, loin s’en faut et c’est de manière très anecdotique qu’il a été questionné sur des questions écologiques à l’occasion de la promotion de sa tournée. Michel Sardou n’est pas évidemment le représentant d’un mouvement organisé et il s’exprimait à titre personnel.

De toute manière, un élu de la république ne peut répondre avec une telle vulgarité qui ne renforce pas la pertinence de son argumentation. Surtout quand Sandrine Rousseau affirme » le vieux monde c’est lui, le Nouveau Monde c’est moi ! »

De quoi donner des frissons dans le dos car si évidemment la problématique environnementale constitue l’un des enjeux sociétaux majeurs, on ne peut évidemment souscrire à la dictature des écologistes radicaux qui par parenthèse parlent davantage des questions de société que d’écologie. Justement le reproche qui était fait par Sardou. Mais encore une fois, la réaction de Sandrine Rousseau est à la fois ridicule , démesurée et d’une grossièreté qui étonne. Il y avait sans doute matière à répondre à Sardou de façon plus intelligente, plus argumentée et plus fine.

 

La députée écologiste élue à Paris, Sandrine Rousseau, s’est fait prendre en photo près d’une pancarte proclamant « Sardou, ta gueule », en marge du rassemblement contre le projet de réforme des retraites dans la capitale ce jeudi. Il s’agissait pour elle de réagir à l’intervention du chanteur, la veille, sur BFMTV.

La députée écologiste Sandrine Rousseau a défilé ce jeudi avec les centaines de milliers de manifestants parisiens contre le projet de réforme des retraites ce jeudi. Parmi les images et les slogans du cortège, un cliché a retenu une attention particulière. Sur une photo relayée sur Twitter par la parlementaire écologiste, on voit Sandrine Rousseau, souriante, désigner du doigt une pancarte – confectionnée et brandie par une tierce personne – proclamant: « Sardou, ta gueule ».

La parlementaire Europe Écologie-Les Verts élue à Paris a expliqué sur notre plateau ce jeudi soir les raisons pour lesquelles elle avait pris la pose sous cette apostrophe au chanteur.

« La réponse de la bergère au berger »

Elle entendait en fait donner la réplique à l’artiste après son passage sur BFMTV la veille. « C’était une réponse de la bergère au berger », a-t-elle introduit. Mercredi soir, Michel Sardou s’était montré très critique envers l’élue écologiste, et même goguenard au sujet de son mari.

« Je me demande ce qu’il lui manque au mari de Sandrine Rousseau. Franchement… Faudrait pas faire une marche pour aider ce pauvre mec? Faudrait pas organiser quelque chose, un fond de solidarité pour dire ‘mon pauvre garçon, sur quoi t’es tombé?’ ‘Qui vous êtes dans la vie?’ ‘Le mari de Sandrine Rousseau’. ‘Oh, mon pauvre vieux, ohlalala’ », a ainsi raillé le chanteur, qui a indiqué être « écologiste » mais ne pas adhérer à « l’écologie politique ».

Bolloré, TPMP et Hanouna: La télé dans le caniveau et le sordide

Bolloré, TPMP et Hanouna: La télé dans le caniveau et le sordide


Une nouvelle fois Hanouna et la chaîne TPMP fait dans le caniveau et le sordide. Le sulfureux député des Insoumis Louis Boyard ayant attaqué Bolloré, patron de la chaîne, l’animateur Cyrille Hanouna s’est cru obliger de traiter Louis Boyard « de merde ». L’émission d’ordinaire est déjà d’une bêtise lamentable , mais là, elle tombe carrément dans le caniveau. La Chaine télé Cnews, autre propriété de Bolloré, fait aussi dans une vulgarité et et un populisme pitoyables.

Il y a sans doute aussi une volonté chez Hanouna de provoquer le plus souvent le scandale pour faire parler de la chaîne C8 qui peine à trouver un autre public que celui des beaufs. Et évidemment Hanouna ne tolère pas la moindre critique vis-à-vis de son patron Bolloré.

De son côté, le député insoumis est également un provocateur en même temps sans doute qu’un arriviste. Reste que l’insulte d’hanouna est impardonnable. Le député a d’ailleurs porté plainte. Toujours aussi grotesque Cyrille Hanouna a décidé aussi de déposer sa propre plainte. Du vrai Guignol !

«On a la chance de faire une émission, donc on ne va pas faire une conférence de presse» commence ironiquement Cyril Hanouna, en référence à celle organisée plus tôt par l’homme politique dans laquelle il a annoncé vouloir «déposer plainte contre Cyril Hanouna pour “injure publique envers une personne chargée d’une mission de service public”».

Le plus gratiné dans l’affaire c’est que le député insulté a longtemps été un chroniqueur rémunéré dans l’émission de Cyril Hanouna !

Médias-TPMP et Hanouna: La télé de Bolloré dans le caniveau et le sordide

Média-TPMP et Hanouna: La télé dans le caniveau et le sordide

Une nouvelle fois Hanouna et la chaîne TPMP fait dans le caniveau et le sordide. Le sulfureux député des Insoumis Louis Boyard ayant attaqué Bolloré, patron de la chaîne, l’animateur Cyrille Hanouna s’est cru obliger de traiter Louis Boyard « de merde ». L’émission d’ordinaire est déjà d’une bêtise lamentable , mais là, elle tombe carrément dans le caniveau. La Chaine télé Cnews, autre propriété de Bolloré, fait aussi dans une vulgarité et et un populisme pitoyables.

Il y a sans doute aussi une volonté chez Hanouna de provoquer le plus souvent le scandale pour faire parler de la chaîne C8 qui peine à trouver un autre public que celui des beaufs. Et évidemment Hanouna ne tolère pas la moindre critique vis-à-vis de son patron Bolloré.

De son côté, le député insoumis est également un provocateur en même temps sans doute qu’un arriviste. Reste que l’insulte d’hanouna est impardonnable. Le député a d’ailleurs porté plainte. Toujours aussi grotesque Cyrille Hanouna a décidé aussi de déposer sa propre plainte. Du vrai Guignol !

«On a la chance de faire une émission, donc on ne va pas faire une conférence de presse» commence ironiquement Cyril Hanouna, en référence à celle organisée plus tôt par l’homme politique dans laquelle il a annoncé vouloir «déposer plainte contre Cyril Hanouna pour “injure publique envers une personne chargée d’une mission de service public”».

Le plus gratiné dans l’affaire c’est que le député insulté a longtemps été un chroniqueur rémunéré dans l’émission de Cyril Hanouna !

TPMP et Hanouna: La télé dans le caniveau et le sordide

TPMP et Hanouna: La télé dans le caniveau et le sordide

Une nouvelle fois Hanouna et la chaîne TPMP fait dans le caniveau et le sordide. Le sulfureux député des Insoumis Louis Boyard ayant attaqué Bolloré, patron de la chaîne, l’animateur Cyrille Hanouna s’est cru obliger de traiter Louis Boyar « de merde ». L’émission d’ordinaire est déjà d’une vulgarité surprenante mais là elle tombe carrément dans le caniveau.

Il y a sans doute aussi une volonté chez Hanouna de provoquer le plus souvent le scandale pour faire parler de la chaîne C8 qui peine à trouver un autre public que celui des beaufs. Et évidemment Hanouna ne tolère pas la moindre critique vis-à-vis de son patron Bolloré.

De son côté, le député insoumis est également un provocateur en même temps sans doute qu’un arriviste. Reste que l’insulte d’hanouna est impardonnable. Le député a d’ailleurs porté plainte. Toujours aussi grotesque Cyrille Hanouna a décidé aussi de déposer sa propre plainte. Du vrai Guignol !

«On a la chance de faire une émission, donc on ne va pas faire une conférence de presse» commence ironiquement Cyril Hanouna, en référence à celle organisée plus tôt par l’homme politique dans laquelle il a annoncé vouloir «déposer plainte contre Cyril Hanouna pour “injure publique envers une personne chargée d’une mission de service public”».

Le plus gratiné dans l’affaire c’est que le député insulté a longtemps été un chroniqueur rémunéré dans l’émission de Cyril Hanouna !

« Emmerder les Français » : ou la politique dans le caniveau !

« Emmerder les Français  » : ou la politique dans le caniveau !

 

 

Il n’est pas tellement étonnant que la déclaration du président de la république consistant à vouloir « emmerder les Français qui ne sont pas vaccinés » ait  susciter nombre de réactions. Une déclaration qui fait une nouvelle fois retomber la politique dans le caniveau.

Ce n’est sans doute pas par hasard si le président de la république retombe dans la vulgarité, il a lu les sondages qui constituent sa boussole politique. Il sait  une très grande majorité des Français condamnent l’attitude des non vaccinés. Il montre ainsi par cette déclaration de bistrot sa proximité avec la majorité de l’opinion. Mais l’objectif est de dissimuler en réalité son immobilisme.

En effet si Macron voulait réellement s’attaquer aux noms vaccinés il pourrait le faire en déclarant de façon claire et nette l’obligation vaccinale. Ce qu’il ne fait pas précisément pour ne pas avoir à contrarier même une partie infime de la population qui conteste le pass vaccinal et aussi souvent l’obligation du vaccin. C’est en cela que la politique retombe dans le caniveau quand elle se contente de reprendre de manière aussi vulgaire l’opinion du moment tout en dissimulant son immobilisme et son manque de courage. Les propos d’Emmanuel Macron sont évidemment très démagogiques et témoignent que la politique sur le fond comme sur la forme retombe dans les bas-fonds du populisme et la nullité. 

« Macron veut emmerder les Français non vaccinés » : ou la politique dans le caniveau !

 

« Macron veut emmerder les Français non vaccinés » : ou la politique dans le caniveau !

 

 

Il n’est pas tellement étonnant que la déclaration du président de la république consistant à vouloir « emmerder les Français qui ne sont pas vaccinés » ait  susciter nombre de réactions. Une déclaration qui fait une nouvelle fois retomber la politique dans le caniveau.

Ce n’est sans doute pas par hasard si le président de la république retombe dans la vulgarité, il a lu les sondages qui constituent sa boussole politique. Il sait  une très grande majorité des Français condamnent l’attitude des non vaccinés. Il montre ainsi par cette déclaration de bistrot sa proximité avec la majorité de l’opinion. Mais l’objectif est de dissimuler en réalité son immobilisme.

En effet si Macron voulait réellement s’attaquer aux noms vaccinés il pourrait le faire en déclarant de façon claire et nette l’obligation vaccinale. Ce qu’il ne fait pas précisément pour ne pas avoir à contrarier même une partie infime de la population qui conteste le pass vaccinal et aussi souvent l’obligation du vaccin. C’est en cela que la politique retombe dans le caniveau quand elle se contente de reprendre de manière aussi vulgaire l’opinion du moment tout en dissimulant son immobilisme et son manque de courage. Les propos d’Emmanuel Macron sont évidemment très démagogiques et témoignent que la politique sur le fond comme sur la forme retombe dans les bas-fonds du populisme et a nullité. 

Influenceurs et politique : le débat dans le caniveau

Influenceurs et politique : le débat dans le caniveau

Après la vidéo avec Emmanuel Macron et  les Youtubeurs McFly et Carlito , Antoine Bristielle,  directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation Jean Jaurès et chercheur en sciences politiques à l’IEP de Grenoble, analyse cette mutation de la communication politique. (Interview dans le Figaro, extraits )

 

 

Comment expliquer que les politiques s’appuient sur les influenceurs ?

 

Antoine BRISTIELLE - L’utilisation d’Internet et des réseaux sociaux est de plus en plus courante au sein de la vie politique, car ils représentent un nouvel espace. On se souvient par exemple de Jean-Luc Mélenchon, qui lors de la campagne de 2017, utilisait massivement sa chaîne Youtube. Mais généralement, c’était leur propre chaîne Youtube, leur propre compte Twitter, etc. La problématique majeure, c’est qu’ils s’adressaient seulement à des communautés qui étaient d’accord avec eux. Ils étaient dans une double bulle : filtrée en termes partisans et filtrée en termes d’intérêt pour la politique. C’était la principale limite de ces réseaux sociaux en temps de campagne.

En ce qui concerne l’imbrication de leaders d’opinion, du monde du spectacle, du divertissement, ce n’est pas vraiment nouveau, cela a toujours été utilisé assez massivement. Mais là, ça s’adresse spécifiquement à des communautés très identifiées : des jeunes peu intéressés par la politique et massivement présents sur les réseaux sociaux.

Quels sont les risques et intérêts de cette pratique ?

Tout l’intérêt pour Emmanuel Macron d’avoir utilisé McFly et Carlito, c’est qu’il ne s’adressait pas à sa propre communauté mais à celle de McFly et Carlito : 6 millions de personnes, jeunes, pas forcément intéressés par la politique et pas forcément d’accord avec lui. C’est l’intérêt principal des Youtubeurs.

Il y a une sorte de tension latente pour les représentants politiques et ceux qui veulent devenir chef de l’État : apparaître proche des gens tout en voulant garder une sorte de stature, de retrait par rapport au citoyen ordinaire. C’est ce que Macron avait réussi à faire avec McFly et Carlito, en apparaissant proche de la population tout en maintenant une certaine distance.

Mais cela peut aussi avoir un effet pervers. On pourrait reprocher à ces politiques leur manque de sérieux. Et l’autre risque, c’est que si on se produit avec des influenceurs, on va avoir un contenu politique beaucoup plus restreint. On va se focaliser sur une image, des petites phrases. À long terme, cela peut mener à une vraie réduction de ce qu’est le débat politique et ce que devrait être une campagne politique.

Peut-on parler d’une manipulation de ces influenceurs, souvent dépolitisés, qui finalement servent à faire passer un message politique ?

C’est clairement ce qui s’est passé avec Mcfly et Carlito. Ces influenceurs justifient leur participation comme quelque chose d’apartisan, ils pensent que c’est seulement pour défendre les gestes barrières et faire une mission d’intérêt général. Mais sous couvert de faire quelque chose centré sur des mesures sanitaires, ça a un impact politique, car c’est un combat d’image. Ils sont utilisés pour contribuer à l’amélioration de l’image du président auprès des jeunes et montrer qu’il peut être proche de leurs préoccupations.

La politique tend-elle vers du divertissement ?

Ce côté-là est vraiment de plus en plus présent, et les réseaux sociaux renforcent encore cela. C’est paradoxal : l’élection pour laquelle on a le plus de participation est celle qui va être la plus personnalisée. C’est cette compétition entre personnes qui va ramener vers les urnes des gens peu intéressés par la politique et éloignés du débat d’idées de fond.

Cnews: la chaîne dans le caniveau

Cnews: la chaîne dans le caniveau

 

 

La chaîne a été une nouvelle fois attaquée pour ses propos extrémisme, sa vulgarité et son populisme. Du coup la plupart des intervenants et des journalistes de la chaîne critiquée ont défendu la ligne éditoriale de Cnews. En particulier Pascal Praud dans la réplique est significative de la personnalité de l’intéressé qui sans doute aurait mieux fait de continuer à commenter le football qu’à s’immiscer dans le champ sociétal dont il ignore tout. Bref , Praud c’est du Zemmour mais avec la culture en moins, la vulgarité en plus et la caricature de ce que peut être une sorte de télé bistrot.

 

Ce mercredi matin dans «L’Heure des pros», Pascal Praud a donc consacré son édito populiste au sujet. Pour lui, «ces attaques illustrent la place que CNews a pris dans le PAF. Une parole libre, un ton nouveau, des personnalités différentes,  clivantes, diverses qui nourrissent le débat contradictoire loin du politiquement correct, de l’esprit de chapelle ou du prêt-à-penser», estime-t-il avant d’ajouter que «ceux qui nous attaquent sont nos meilleurs attachés de presse», sans pour autant remercier Libération car il connaît «leur malhonnêteté intellectuelle, leur intolérance congénitale et devine leur idéologie politique». «Les chiens aboient, la caravane passe», conclut l’animateur des «Auditeurs ont la parole» sur RTL. Amen !

CNews: L’information dans le caniveau

CNews: L’information dans le caniveau 

 

Stéphane Séjourné, député européen et président de la délégation française du groupe parlementaire Renew,   appelle à revoir l’arsenal réglementaire et législatif qui encadre l’audiovisuel français pour notamment décompter le temps de parole des éditorialistes les plus engagés en politique. Dans son viseur,  CNews . Un média de plus en plus racoleur, et populiste qui instrumentalise des faits réels pour entretenir les plus bas instincts démagogiques sans parler évidemment de la vulgarité des propos auxquels échappent cependant Zemmour lequel n’évite cependant pas le raccourci permanent néo nationaliste et anti-européen

L’Interview dans l’Opinion

Le numéro deux des Républicains, Guillaume Peltier a proposé la création d’une justice d’exception, sans droit d’appel, pour les personnes suspectées d’actes terroristes. N’est-ce qu’une idée de plus dans le débat politique ?

En cinq ans, Guillaume Peltier, le numéro 2 de LR, a défendu tout et n’importe quoi : le programme très libéral de François Fillon, l’augmentation de 20 % des salaires pendant la crise des Gilets jaunes et maintenant une idée qui s’inscrit dans une dynamique extrémiste. La droite ne sait plus où elle habite et frappe à toutes les portes. Ils se réclament du gaullisme social. Or, le gaullisme, c’est la défense de la Constitution et de nos institutions. Derrière cette proposition se cache un phénomène de surenchère médiatique, qui les pousse aux propos outranciers pour être audible.

Quel est ce « phénomène médiatique » ?

J’observe deux temps de mutation dans le traitement de l’information depuis l’émergence des chaînes d’information en continu. Le premier, c’est le diktat du direct. L’édition spéciale est devenue la règle et les programmes, l’exception. Ce phénomène a eu comme conséquence le recul du traitement de l’information brute, particulièrement pour les sujets internationaux. L’élection d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne a fait l’objet d’une brève de 15 secondes dans le JT de France 2. Le second phénomène touche à la place prise par les commentateurs et les « experts » sur les plateaux des chaînes d’info au détriment des responsables politiques. Ces derniers sont devenus des faire-valoir pour les éditorialistes. On assiste à un renversement des débats : le présentateur star invite des politiques pour mettre en valeur ses propres idées. C’est un basculement.

Quelle réponse voulez-vous y apporter ?

Soit nous souhaitons aller vers une « Foxisation » du paysage médiatique français et à ce moment-là, il faut supprimer toutes les règles qui encadrent l’audiovisuel pour permettre aux chaînes d’information d’éditorialiser leurs propos et de privilégier un parti politique plutôt qu’un autre, comme peut le faire un journal papier. Soit nous ne le voulons pas, c’est mon cas, et il faut alors préciser l’arsenal réglementaire et législatif pour aider l’audiovisuel à respecter la pluralité des opinions. Et donc, par exemple, compter dans le temps de parole des politiques les éditorialistes les plus engagés. Je pense notamment à Eric Zemmour. Il évolue aujourd’hui dans une zone grise. Sa parole politique n’est comptée nulle part. Ce renforcement des règles implique aussi d’accorder une plus grande part à l’actualité internationale et de garantir la pluralité des expressions par des heures d’audience et non des volumes de diffusion. Une chaîne ne peut pas diffuser des interviews de Yannick Jadot en pleine nuit uniquement pour respecter un quota.

Vous proposez qu’un éditorialiste du Figaro soit décompté sur le temps de parole de la droite et un de Libération sur celui de la gauche ?

Je ne dis pas du tout ça. Il y a toujours eu des éditorialistes. Cela fait partie de la culture française. C’est notre force et je ne la remets pas en cause. En revanche, l’hyper-éditorialisation des programmes pratiquée par des commentateurs ne doit pas aboutir à l’effacement des politiques. Le présentateur n’est pas là pour se mettre en valeur. Aujourd’hui, on se retrouve avec des bandes-annonces de programme où le présentateur est en vedette et le nom du responsable politique, en petits caractères. C’est Pascal Praud qui reçoit un élu ou un ministre, et non son émission qui est consacrée à cet invité. Les politiques vont devant les électeurs, leur parole les engage. Ils sont responsables des propos qu’ils tiennent. Alors qu’à l’inverse, les éditorialistes et les commentateurs, eux, ne sont pas élus et peuvent, en fonction de l’humeur du jour et de l’angle choisi, se permettre de dire tout et son contraire d’une émission à l’autre, sans que cela ne leur soit reproché. Il faut remédier à cette situation.

CNews est-elle pour vous devenue une tribune politique ?

Pas la chaîne dans son ensemble, mais certains programmes, oui. Ils participent à l’abaissement du débat politique français. Mais la responsabilité est partagée. Certains politiques, à travers leurs propos, contribuent à cet affaiblissement. D’autre part, je considère comme nécessaire pour le gouvernement de continuer à y aller pour confronter ses idées.

Parleriez-vous d’un problème CNews ?

CNews est entré dans une politisation à outrance. Les autres chaînes, engagées dans une course à l’audience, sont tentées de faire la même chose. Il faut traiter le sujet dans sa globalité. Regardez ce qu’il s’est passé en 2016 aux Etats-Unis. Une partie des chaînes d’info a surmédiatisé les anecdotes, les dysfonctionnements ou les polémiques liés à la campagne de Hillary Clinton en participant à une campagne de caniveau. Ce faisant, elles ont favorisé l’élection de Donald Trump.

Une chaîne peut-elle changer le cours de l’élection présidentielle française ?

Pas si on a un bilan solide et un projet sérieux ! Une seule chaîne ne peut pas décider de quoi que ce soit mais elle possède une influence certaine. Les audiences ont augmenté avec la crise de la Covid. Cela leur donne une responsabilité supplémentaire.

Voyez-vous derrière la ligne éditoriale de CNews, un projet politique ?

Il y a en tout cas une volonté de faire monter des sujets en particulier, de privilégier des thèmes plutôt que d’autres et ainsi de renforcer des thèses extrémistes. Ces dernières semaines ont été, sur ce plan, symptomatiques. Une juxtaposition de faits divers est devenue un fait de société alors qu’il y a dans le même temps d’autres sujets tout aussi importants de relance économique, de pouvoir d’achat, de compétitivité internationale de la France. Ce sont aussi ces sujets qui devraient nous intéresser parce qu’ils concernent nos emplois, notre portefeuille, la place de notre pays dans le monde.

Ces chaînes vont vous répondre que vous touchez à leur liberté éditoriale pour mettre en avant les sujets qui vous arrangent…

Je ne demande pas que l’on traite des sujets particuliers mais que l’on respecte la pluralité politique et que l’on organise le débat pour permettre aux Français de se faire une opinion.

Ce climat de radicalité et d’idées extrêmes modifie-t-il quelque chose à la fin du quinquennat ? Faut-il continuer à transformer le pays ou au contraire ne pas le brusquer ?

Le président de la République l’a clairement dit : il agira jusqu’au dernier quart d’heure. Nous sommes face à une urgence économique et sociale, qui nous oblige, dès l’été à faire de nouvelles propositions et de nouvelles réformes. Le contexte international l’impose. La Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne ne vont pas attendre les élections françaises pour relancer leur économie. Nous continuerons d’agir sur des sujets importants pour nos concitoyens : la dépendance, la jeunesse, l’entraide et l’égalité des chances. On aura beaucoup à dire et à faire dans les prochaines semaines.

Société- rénovation démocratique: le tirage au sort ou la démocratie du caniveau

Société- rénovation démocratique: le tirage au sort ou la démocratie du caniveau

 

Face à l’usure indiscutable de la représentation la démocratie représentative certains comme Macron par exemple expérimentent l’idée du tirage au sort. Et certains déjà d’envisager une généralisation du système. La vérité c’est sans doute qu’il faut revivifier le concept de mandat des élus et ne pas le réduire au dépôt d’un bulletin -d’ailleurs souvent ambigu- dans une urne. Mais certains voit avec le tirage au sort un système à l’apparence révolutionnaire qui n’a d’autre but que de détruire tous les corps intermédiaires  qui gênent en fait la théocratie qui est en train de s’installer. Pour vivre, la démocratie délibérative ne peut produire de pertinence, d’efficacité et de justice sans un état de l’art préalable.

 

Aucun sujet économique, social, écologique technologique ou sociétal ne peut être abordé de manière un peu sérieuse sans une analyse préalable de la situation. Et sans participation des corps intermédiaires qui ont investi en recherche et expérience depuis des dizaines et des dizaines d’années. Faute de cela,  on aboutit directement à une discussion de bistrot ou à une manipulation des participants par les politiques et les technocrates.  Aujourd’hui, ce qui caractérise la crise, c’est sa complexité et les interactions entre les différents dimensions : économique, technologique, sociale, environnementale et sociétale. Second élément qui caractérise la période : le rythme des changements qui impose tout autant un rythme des d’évolution des connaissances.

 

Le tirage au sort ressemble un peu à ces enquêtes pseudo démocratiques faites  par les médias radio ou télé appelées encore radio trottoir, une forme de démocratie du caniveau qu’on voudrait faire prendre pour une enquête qualitative voire quantitative. Une véritable escroquerie ou plus exactement une caricature méthodologique. Pour répondre à la défiance, de plus en plus grande qui les vise, des responsables politiques de tous bords y voient le remède miracle. En 2017, pendant la campagne présidentielle, Benoît Hamon proposait d’introduire au Sénat des citoyens tirés au sort, Jean-Luc Mélenchon voulait ainsi composer une assemblée constituante chargée de réécrire la constitution et Emmanuel Macron proposait qu’un groupe de citoyens puisse chaque année auditionner le président de la République.

La dernière expérience concerne la convention citoyenne de 150 personnes tirées au hasard et qui doit en un mois définir une politique environnementale. Une convention bidon évidemment puisqu’elle sera largement noyautée par des politiques et des experts au service du  pouvoir; faute  de connaissance et l’expérience, la convention  approuvera forcément les orientations du gouvernement Bref, une belle manipulation démocratique sur fond de discussion de bistrot du coin.

 

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