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Biden, Trump: Des candidatures de plus de 5 milliards pour la campagne

Biden, Trump: Des candidatures de plus de 5 milliards pour la campagne

 Selon la Commission électorale fédérale (FEC), les candidats avaient dépensé au total 1,6 milliard de dollars lors du cycle électoral présidentiel de 2016. Ce montant avait bondi à 4,1 milliards de dollars pour le cycle 2020. Il sera probablement encore beaucoup plus élevé cette année. Et il apparaît que c’est le président sortant Joe Biden qui en bénéficie au premier chef, plus que son très probable adversaire le 5 novembre prochain, Donald Trump.

 

par
Par Paul Whiteley, Professor, Department of Government, University of Essex dans « la Tribune »

Les dons aux fonds de financement des campagnes présidentielles proviennent de particuliers, de partis politiques et de Comités d’action politique (les fameux Pacs). Ces derniers collectent des fonds pour promouvoir leurs candidats ou pour s’opposer à leurs adversaires. Ils sont juridiquement indépendants des fonds de campagne gérés directement par les candidats et les partis, mais ils agissent de concert avec eux, par exemple en finançant des publicités favorables aux positions prises par les candidats qu’ils soutiennent et aux politiques que ceux-ci promeuvent.

Si les campagnes politiques aux États-Unis sont si coûteuses, c’est parce qu’elles durent longtemps et nécessitent la diffusion de publicités onéreuses. Dès qu’un nouveau président est élu, les préparatifs commencent pour les élections législatives de mi-mandat, deux ans plus tard, ainsi que pour la prochaine série de primaires présidentielles.

La FEC actualise en permanence les chiffres relatifs aux fonds collectés et dépensés dans le cadre de la campagne pour l’élection présidentielle de 2024. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’ensemble des candidats ont récolté un peu plus de 397 millions de dollars et en ont dépensé un peu moins de 294 millions de dollars depuis janvier 2021. Les Républicains ont collecté 225 millions de dollars et les Démocrates 103 millions.

En ce qui concerne les dépenses pour la campagne électorale de 2024, à ce jour les Républicains ont dépensé 191 millions de dollars et les Démocrates 48 millions. Ces sommes n’incluent pas les fonds collectés par les campagnes menées en vue du renouvellement du Congrès (33 sièges du Sénat sur 100 et la totalité des 435 sièges de la Chambre seront également mis en jeu le 5 novembre prochain) et des élections locales au niveau des États, mais concernent uniquement les candidats à l’élection présidentielle.

L’important écart observé entre les dépenses des deux partis s’explique par le fait que Joe Biden n’a pas de rivaux importants pour l’investiture du Parti démocrate, alors que les Républicains ont commencé avec neuf candidats certifiés par le Comité national de leur parti. Les dépenses de ces candidats s’ajoutent au total des fonds collectés.

Environ 18 % des habitants du pays ont donné de l’argent à un candidat ou à un parti lors de la campagne présidentielle de 2020, selon l’American National Election Study. Ces petits dons provenant de particuliers soient largement motivés par leur attachement à un parti ou à un candidat.

Il n’en va généralement pas de même en ce qui concerne les dons des entreprises aux Pacs soutenant les candidats. Ces dons relèvent souvent d’une stratégie consistant à « se couvrir » en donnant de l’argent aux deux camps afin de ne pas se retrouver dans la ligne de mire du vainqueur si on a eu le tort de miser exclusivement sur son adversaire vaincu. Par exemple, le site OpenSecrets, consacré à la circulation de l’argent dans la vie politique américaine, montre qu’en 2020 ExxonMobil a alloué 58 % de ses dons politiques aux Républicains et 42 % aux Démocrates.

Donald Trump est confronté à un certain nombre de défis en matière de collecte de fonds. À la mi-février, il avait récolté moins d’argent que Joe Biden.

Les données de la FEC montrent que, jusqu’à présent, Biden a récolté pour sa campagne environ 92 millions de dollars, et Trump un peu moins de 85,3 millions de dollars.

Lors de l’élection de 2020, Trump a, sans surprise, obtenu plus de voix dans les États traditionnellement acquis aux Républicains ; or ces États ont tendance à être plus pauvres que ceux soutenant les Démocrates. Cela signifie qu’il est susceptible de recevoir moins d’argent provenant de dons individuels que Biden. En outre, l’écart entre les revenus des personnes habitant dans les États « rouges » (républicains) et de celles habitant les États « bleus » (démocrates) ne cesse de se creuser, et pourrait encore augmenter d’ici à la tenue de l’élection.

Autre constat déplaisant pour Trump : en 2020, les dons anonymes de personnes très riches via des organisations qualifiées de « super Pacs » ont massivement favorisé les Démocrates plutôt que les Républicains. En 2020, ces dons ont dépassé le milliard de dollars : leur répartition est donc un enjeu majeur.

Selon OpenSecrets, lors de la campagne de 2020 Biden a reçu 174 millions de dollars de cet « argent noir » (dark money) et Trump seulement 25 millions. Ce déséquilibre en faveur de Biden pourrait être encore plus important cette année si comme cela semble probable, Trump obtient l’investiture républicaine.

Il est intéressant de noter que Nikki Haley, la dernière rivale de Donald Trump encore en lice pour les primaires républicaines, a reçu des sommes élevées de la part de riches donateurs qui, même si sa candidature est probablement vouée à l’échec, la préfèrent clairement à Trump.

Enfin, l’ex-président risque 83 millions de dollars d’amende suite à sa condamnation par un jury new-yorkais pour agression sexuelle contre la chroniqueuse E. Jean Carroll. Dans un autre procès, concernant son empire commercial à New York, le juge a décidé que des fraudes ont été commises et l’a condamné à une amende totale de 355 millions de dollars.

La FEC surveille de près le financement des campagnes électorales. : Trump doit donc résister à la tentation d’utiliser ses fonds de campagne pour payer ces amendes, car cela serait illégal.

Dans l’ensemble, tout cela signifie que les dépenses de campagne de Joe Biden seront largement supérieures à celles de Donald Trump. Pour autant, dans quelle mesure ce différentiel peut-il peser sur le résultat de l’élection ?

Des recherches récentes démontrent que les dépenses de campagne dans les élections américaines ont un impact significatif sur les votes en faveur des candidats, bien qu’elles tendent avant tout à mobiliser les indécis, plus qu’elles n’incitent les citoyens à changer leur intention de vote.

Il en ressort que plus les dépenses des Démocrates surpasseront celles des Républicains lors de la campagne de 2024, plus il y aura de chances que Joe Biden batte Donald Trump… et vice versa.

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Par Paul Whiteley, Professor, Department of Government, University of Essex
La version originale de cet article a été publiée en anglais.

Candidatures présidentielles :Maintenir la publication du nom des parrains ?

Candidatures présidentielles :Maintenir la publication du nom des parrains ?

 

Malgré les critiques de certains prétendants à l’Elysée, l’ancien ministre de la justice assure, dans une tribune au « Monde », que la publication des noms des parrains n’a jamais entravé la représentation des divers courants politiques.

 

Tribune.

 

En novembre 2015, j’ai rédigé, puis déposé avec le soutien du groupe parlementaire socialiste auquel j’appartenais, la proposition de loi organique de « modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle », devenue, après enrichissement et adoption par le Parlement, la loi du 25 avril 2016. Parmi d’autres ajustements – horaires des opérations de vote, accès aux médias des candidats, adaptation des comptes de campagne… –, ce texte a décidé de la publication intégrale des noms des auteurs de présentation des candidats, les fameux « parrainages ».

Cette disposition est aujourd’hui stigmatisée par différents candidats, parfois même en termes particulièrement virulents. Une analyse rationnelle des faits défait cependant leurs critiques.

Il s’agissait d’abord de répondre à une sollicitation du Conseil constitutionnel. En effet, depuis 1974, ce dernier se prononçait pour la publication intégrale des parrainages au nom de l’égalité entre les candidats. Dans sa décision n° 74-33 PDR du 24 mai 1974, il écrivait : « La présentation d’un candidat à l’élection du président de la République est un acte politique grave. Il importe donc de l’entourer de toute la solennité nécessaire. A cette fin, il y aurait lieu (…) de rendre publique, pour chaque candidat, la liste des auteurs de présentation. »

C’est ce qu’il fait donc aux élections suivantes, mais en se contentant de publier, pour chaque candidat, les noms de cinq cents parrains, tirés au sort parmi tous les parrainages validés. Une telle pratique aboutissait, comme le souligna Jean-Claude Colliard [1946-2014, juriste et membre du Conseil constitutionnel de 1998 à 2007], à ce que, en 2007, « un présentateur de José Bové (503 retenus) a 99,4 % de chances, ou de risques, comme on voudra, de voir son nom publié ; un parrain de Jean-Marie Le Pen (554) 90,3 %, alors que les taux sont de 14,3 % pour Ségolène Royal et 14,4 % pour Nicolas Sarkozy » (Les Nouveaux Cahiers du Conseil constitutionnel, 2012/1, n° 34). Il était donc utile d’en finir avec cette inégalité.

Ensuite, à compter du moment où, depuis 1962, l’exercice du parrainage est une faculté confiée à son titulaire du fait de son élection par le suffrage, il semblait logique que ses électeurs soient informés de l’usage qu’il en faisait. Cela relevait d’une exigence attendue de transparence.

Candidatures LREM dissidentes aux municipales: la diarrhée verbale Sibeth Ndiaye

Candidatures LREM dissidentes aux municipales: la diarrhée verbale Sibeth Ndiaye

La porte-parole du gouvernement a vainement tenté de justifier la position de la république en marche vis-à-vis de la candidature dissidente de Villani à Paris mais en utilisant comme d’habitude une dialectique de type macronienne, proche de la diarrhée verbale. Un flot de mots, de phrases, de contradictions et de langue de bois. Un flot inarrêtable, incompréhensible qui dit tout et le  contraire. Bref, la porte-parole imite Macon mais avec moins de talent littéraire.

Sibeth Ndiaye a bien prononcé une mise en garde vis-à-vis de Villani et autres contestataires :

« J’en appelle à la responsabilité de chacun de nos marcheurs. La responsabilité, c’est admettre que parfois, les choix qui sont faits ne sont pas des choix qui nous siéent. C’est admettre que parfois on n’est pas l’élu, que parfois on n’est pas la bonne personne au bon moment », a plaidé la porte-parole du gouvernement.

Mais la  secrétaire d’État a justifié la possibilité d’alliances avec des maires sortants, pour « ne pas rajouter de la division »:

« On a toujours considéré que nous étions de gauche et de droite en même temps. (…) Pour les municipales, il y a des endroits où des projets portés par des maires sortants, qu’ils soient de droite, historiquement, qu’ils soient de gauche, historiquement, sont des projets qui nous conviennent, donc assez naturellement on va les soutenir ». Bref une stratégie électorale qui ressemble à de la bouillie pour les chats et à de la très vieille politique enveloppée dans du papier de soie.

Macronarchie : un comité central de désignation des candidatures aux municipales

Macronarchie : un comité central de désignation des candidatures aux municipales 

 

 

 

On comprend évidemment que Benjamin Griveaux  s’étonne des critiques de ses éventuels concurrents à la mairie de Paris. En effet l’intéressé à démissionné du gouvernement pour se consacrer entièrement à cette élection municipale. D’ores et déjà il se considère comme le candidat désigné par le comité central de la république en marche mis en place pour désigner les investitures lors des élections municipales. Un comité du type de celui qui avait déjà désigné les députés et seulement composé de quelques proches de macro. Et pour cause les procédures classiques des partis ne s’appliquent pas à la république en marche qui demeure un club de supporters et non une organisation politique démocratique. Finalement personne ne se s’étonne  plus de ces processus de désignation très monarchique voire stalinien. C’est ainsi qu’on apprend aussi que plusieurs ministres vont être désignés pour représenter la république en marche dans certaines grandes villes alors que les adhérents ou des militants locaux n’auront pas leur mot à dire. On objectera que les parachutages ne sont pas nouveaux. Ils se pratiquaient déjà dans nombre d’organisations concurrentes de la république en marche mais au moins pour la forme on faisait semblant de respecter les structures locales. Pour satisfaire aux apparences démocratiques, la commission nationale d’investiture doit recevoir tous les candidats le 9 juillet et désigner, après un « grand oral » de 45 minutes chacun, qui représentera le parti de la majorité au prochain scrutin municipal de la capitale. Une formule décriée dans le JDD ce dimanche par quatre de ces candidats: Cédric Villani, Mounir Mahjoubi, Hugues Renson et Anne Lebreton. Ceux-ci préféreraient une « consultation citoyenne » et jugent la commission « précipitée ». »Ils parlent entre eux, moi je suis avec les Parisiens… », rétorque avec une merveilleuse mauvaise foi dans Le Parisien ce dimanche Benjamin Griveaux. L’ex-secrétaire d’Etat rappelle que la procédure n’est pas nouvelle, et a été « votée en novembre par l’ensemble des membres du Conseil d’En marche ». »Si on juge que ce n’est pas la bonne manière il fallait le dire avant ! », argue-t-il, même s’il ne veut pas « abîmer » le collectif. Il juge que « le report de la désignation » du candidat LaREM « interdit d’associer les Parisiens » au projet de la personne désignée. Lui-même veut d’ailleurs mettre en place dès septembre une « plateforme collaborative » pour que les Parisiens puissent soumettre leurs propositions. Bref le stalinisme  mais à la mode monarchique de Macron.

Sarkozy-Hollande, deux candidatures pour faire élire Marine Le Pen en 2017

Sarkozy-Hollande, deux candidatures  pour faire élire Marine Le Pen en 2017

Les partis classiques de la droite comme de la gauche ne s’y prendraient pas autrement s’ils souhaitaient l’élection de Marine Le Pen en 2017. En effet,  du côté de la droite il est vraisemblable qu’on va se résoudre à choisir Sarkozy comme candidat,  à regret peut-être mais contraint par les manœuvres d’appareil. Du côté de la gauche, c’est un peu la même problématique, c’est sans doute par dépit qu’il conviendra d’accepter la candidature de Hollande. D’un certain point de vue,  le processus de désignation du candidat de la gauche sera encore moins démocratique que celui de la droite puisqu’ on risque de s’affranchir de tout primaire. Or ce qui caractérise Hollande comme Sarkozy c’est le profond rejet de l’opinion à leur  égard. Au second tour de l’élection, nombre d’électeurs de droite comme de gauche rechigneront  à voter pour des anciens présidents de la république qui ont échoué à peu près dans tous les domaines et dont les discours sont complètement inaudibles. Comme souvent lors  des sélections présidentielles le résultat ne sera pas marqué par un vote d’adhésion mais par un vote de rejet de ceux  qu’on ne veut plus voir au pouvoir. Du coup c’est attitude -habituelle  en France- pourrait permettre l’élection de Marine Le Pen. Le pire serait sans doute que Hollande parvienne à se qualifier au second tour. On sait  que le réflexe républicain est beaucoup moins important à droite, presque la moitié des électeurs se sent plus près des thèses du FN que de celle de la gauche. De ce fait le report des voix de la droite sur Hollande serait très affecté par ce phénomène. En cas de qualification de Sarkozy au second tour, de nombreux électeurs de gauche refuseront sans doute un vote républicain en faveur de Sarkozy. Deux raisons à cela d’abord le bilan largement catastrophique de Sarkozy lorsqu’il était président la république ensuite les positions droitières et même extrémistes prises par ce dernier depuis son retour ; dans cette hypothèse il est probable que beaucoup  d’électeurs de gauche s’abstiendront. Paradoxalement aucun des trois candidats n’a la faveur des électeurs mais c’est part défaut que Marine Le Pen  pourrait l’emporter compte tenu de la nullité des deux autres candidats largement rejetés l’opinion qui ne supporte plus leurs discours. Pour enlever toute chance à Marine Le Pen,  il conviendrait de présenter d’autres candidats que Sarkozy et Hollande politiquement complètement usés ;  pas sûr cependant que la logique démocratique puisse s’imposer face à la logique d’appareil, ce qui d’ailleurs remet en cause l’esprit même de la Ve République.

FN : risque de deux candidatures en 2017

FN : risque de deux candidatures  en 2017

Gollnisch est proche de Jean-Marie Le Pen et d’une certaine manière dit sans doute tout haut  ce que Jean-Marie Le Pen dit tout bas. À savoir que faute de réconciliation à l’intérieur de la famille politique il se pourrait que Jean-Marie Le Pen se présente en 2007 ou qu’il favorise une autre candidature face à sa fille Marine Le Pen. Dans cette hypothèse ce serait quelques pour cent en moins pour Marine Le Pen et l’assurance d’être disqualifiée pour le second tour des élections présidentielles. Une hypothèse que sans doute l’entourage de Marine Le Pen a sous-estimée. La qualification  pour les élections se jouera en effet  à quelques points prés.( intreview JDD)

Gollnisch

Jean Matie Le Pen  $’il m’avait longtemps présenté comme son successeur mais  a favorisé l’ascension de Marine. Or, aujourd’hui, il semble que l’animosité de Marine envers lui augmente de façon inquiétante. (…) Du coup, même si l’appareil, moi inclus, ne conteste pas Marine Le Pen, les gens votent avec leurs pieds, en s’éloignant. Le 24 octobre 2014, à notre congrès de Lyon, on annonçait 83.087 adhérents à jour de cotisation. Aujourd’hui, lors du vote sur les nouveaux statuts, ils auraient été 28.000 à s’exprimer sur 52.000 adhérents annoncés. Et les résultats des dernières élections partielles ne sont pas très rassurants.

Qu’auriez-vous souhaité, vous?
J’ai tenté – mais jusqu’ici en vain – d’en appeler à la « désescalade ». Sur le fond, en somme, Marine Le Pen veut l’efficacité. Jean Marie Le Pen, qui est un grand témoin de l’histoire contemporaine, veut, lui, dire sa vérité. Il suffit d’acter, et, il en est d’accord, que, n’étant plus le président en exercice, ses propos n’engagent pas l’ensemble du Front national. Des concessions mutuelles sont nécessaires. Elles s’imposent pour conserver les chances de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017. Une division dans nos rangs serait très néfaste au moment où nos adversaires font tout pour s’unir.

 

Offres d’emploi: des candidatures sans réponse

Offres d’emploi: des candidatures sans réponse

Signe sans doute de la crise, les candidatures à une offre d’emploi sont tellement nombreuses que beaucoup d’entreprises ne répondent pas aux demandeurs de cet emploi. On peut admettre que les entreprises soient débordées (des dizaines de réponses voire des centaines dans certains cas pour un seul emploi) mais Pôle emploi pourrait au moins suppléer les sociétés et se charger d’aviser les intéressés. Ce qui par parenthèse permettrait aussi à Pôle emploi de suivre un peu mieux les chômeurs. L’enquête, réalisée pour le site JOBaProximite, montre que 46% des sondés, qu’ils soient salariés, indépendants, étudiants ou demandeurs d’emploi, disent avoir régulièrement des réponses (4% de manière systématique et 42% souvent mais pas toujours) lorsqu’ils postulent, et ce qu’elles soient positives ou négatives.  Mais ils sont 47% à dire qu’ils en ont rarement et 6% jamais (1% étant sans opinion).  Chez les chômeurs, la proportion de candidats n’ayant pas de réponse grimpe à 72%, tandis qu’elle est de 51% pour les salariés ou de 50% pour les étudiants.  Par tranches d’âge, elle est de 57% chez les 50 ans et plus et de 43% pour les 25-34 ans.  Pour 78% des personnes interrogées à la recherche d’un poste, les entreprises ne répondent pas parce que « seuls les candidats retenus les intéressent », 39% estimant qu’elles n’ont pas le temps.  Lorsqu’une entreprise refuse leur candidature, 89% jugent pourtant important de connaître les raisons de cette décision. D’abord pour mieux comprendre ce qui leur fait encore défaut et s’améliorer (cité par 79% des sondés) et pour améliorer leur recherche d’emploi (62%).  Ils sont aussi 41% à y voir une question de respect et 17% une façon de garder le moral.

 




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