Archive pour le Tag 'candidat'

Page 8 sur 11

Sarkozy : candidat des travailleurs !

Sarkozy : candidat des travailleurs !

 

Sarkozy le gaulois s’est auto proclamé candidat des travailleurs. Peut-être envisage-t-il de prendre la tête de la CGT en cas d’échec à la primaire.   »Pour tous ces Français qui ont souffert cinq années, je veux être le candidat de la France des travailleurs. Le mot travail est le symbole de l’émancipation. Je veux être le candidat des ouvriers, des employés, des classes moyennes », a-t-il dit. Son propos additionne ensuite des évidences et des réflexions de bistrot enveloppées  dans le délicat linge du populisme.  « Ca suffit de mépriser le travail, de crouler sous les normes, les règles, les règlementations, ça suffit de voir que ceux qui ne font pas d’effort peuvent gagner autant que ceux qui en font », a-t-il scandé. Démagogie Et Nicolas Sarkozy de dérouler les mesures qui seraient mises en place « dès l’été 2017″. « Nous baisserons l’impôt sur le revenu de tous les Français de 10%, nous baisserons de 34 milliards les charges qui pèsent sur le travail peu qualifié », a-t-il dit. L’ancien chef de l’Etat a aussi évoqué l’élargissement du service minimum en cas de grève, le retour des heures supplémentaires défiscalisées, la fin des charges sociales sur les emplois à domicile, l’exonération des successions en lignes directes jusqu’à 400.000 euros par enfant, et une baisse de la fiscalité sur l’épargne. « Je prends la décision irrévocable de supprimer immédiatement l’impôt sur la fortune », a promis le candidat. Sans doute pas vraiment la priorité pour la masse des travailleurs qu’il entend représenter !

Présidentielle 2017 : Macron meilleur candidat de la gauche, pourquoi

Présidentielle 2017 : Macron meilleur candidat de la gauche, pourquoi

Macron, meilleur candidat pour la gauche, sans doute plus exactement le moins pire. Selon un sondage* Odoxa pour France 2 publié samedi.  Avec 28%, le ministre démissionnaire de l’Économie arrive en tête de la liste des six personnalités testées, loin devant Jean-Luc Mélenchon (18%), talonné lui-même par Manuel Valls (17%). Viennent ensuite Arnaud Montebourg (13%) et Christiane Taubira (9%). François Hollande termine perdant de ce classement avec 8%. L’  ascension de Macron dans l’opinion est  relativement exceptionnelle pour un homme sans véritable organisation, sans passé politique significatif et même sans orientation très élaborée découle sans doute de plusieurs facteurs explicatifs. Le premier élément vient du phénomène d’usure de la classe politique traditionnelle organisée en partis dont les Français n’attendent plus grand-chose. La seconde raison tient vraisemblablement à la médiocrité de la plupart des personnalités qui ambitionnent d’accéder à  la magistrature suprême. Médiocrité sur le plan des connaissances socio économiques et sociétales mais aussi médiocrité intellectuelle. Or Macron comparé à la plupart des autres parvient à élever le débat même si on peut contester certaines orientations et surtout le flou programmatique notamment dans le domaine sociétal. L’atout principal de  Macron est peut-être aussi sa jeunesse comparée à l’âge des autres candidats de la génération des 50 à 70 ans usés par les travaux guerriers des luttes politiques intestines (de l’extrême gauche à l’extrême droite) et les discours démagos. D’une certaine manière, Macron ringardise.  On s’interroger sur la crédibilité qu’accordent certains candidats à leur propre propos tellement le manque de conviction est évident ou inversement tellement le trait  caricatural témoigne de la posture de comédien qui fait semblant de croire aux promesses de coiffeur faites  au bon peuple. Par ailleurs Macron s’aligne sur une évolution  sociétale et idéologique qui remet en cause les vieux clivages gauche droite usés  jusqu’à la corde. Usés par la gauche qui finalement se soumet maladroitement et avec retard aux impératifs des réalités économiques, usés par la droite également profondément trop marquée par l’étatisme. Une dernière caractéristique qui concerne tout autant l’extrême gauche et l’extrême droite. Il n’est pas certain évidemment que Macron  parvienne en 2017 à conquérir la magistrature suprême mais il est probable qu’il va provoquer une grande secousse sismique dans le paysage politique. Pourtant l’intéressé dans ses récentes et finalement courtes fonctions de ministre de l’économie n’a pas montré grand chose. La loi Macron 1 ressemblait davantage à une auberge espagnole qu’à un programme de réforme structurelle économique. Le plus intéressant chez Macron c’est ce qu’il n’a pas fait !  il faut dire qu’il a été en permanence empêché ou freiné par Valls qui a très vite décelé le danger de ce nouveau concurrent potentiel à la succession de François Hollande. Le passé politique d’Emmanuel Macron demeure assez inconsistant par contre certaines de ses analyses se sont montrées à la fois pertinentes et surtout compréhensibles car débarrassées de la langue de bois habituelle. Les autres responsables ont tendance à systématiquement dire tout et son contraire. Dernier exemple en date la réduction éventuelle de l’impôt sur le revenu à laquelle adhèrent presque tous les candidats mais conditionnée par une réforme fiscale globale qui inévitablement fera encore monter les prélèvements obligatoires. Un sujet un peu surréaliste puisqu’on fait croire qu’il y aurait deux catégories  de Français ceux qui payent l’impôt citoyen et ceux qui payent les autres impôts  non citoyens. La réforme est sans doute nécessaire encore faudrait-il en préciser l’objectif réel et les modalités. Emmanuel Macron, lui,  a le grand mérite d’être clair car son propos est débarrassé des oripeaux de la dialectique politicienne, sorte de charabia énarchique pour faire sérieux mais qui masque mal l’incompétence et l’immobilisme. Le tremblement provoqué par le jeune Macron  ne concernera pas seulement la gauche, une gauche par ailleurs condamné à la débâcle électorale et qui, extrême gauche comprise, ne représente plus que de l’ordre de 25 à 30 % dans le pays. Le séisme concernera aussi le centre et la droite classique car Macron va sans doute siphonner autant de voix à droite qu’à gauche compte tenu de son positionnement idéologique. Il est clair par exemple que nombre de sympathisants et même de responsables des républicains sont plus proches d’un du social libéral Macron  que du bonapartiste Sarkozy. L’extrême droite et l’extrême gauche vont également être affectées par les vagues de fond provoquées  par l’ancien ministre de l’économie dans la mesure où leurs propositions économiques (paradoxalement relativement proches) risquent  de montrer encore davantage leurs incohérences et leur démagogie. Reste que Macron  présente encore quelques faiblesses voire des handicaps sérieux ;  il risque notamment de traîner comme un boulet sont passé d’énarque mais aussi celui d’éphémère banquier. En outre il lui faudra faire bien des efforts pour persuader l’opinion qu’il est proche des vrais gens comme il dit lui-même ;  une formule d’ailleurs malheureuse et qui révèle la reconnaissance de son appartenance à une élite responsable d’une grande partie de la crise qui caractérise la France dans le domaine social, économique et sociétal. Pour parler clair, la question est de savoir si Macron propose de gouverner la France comme Hollande avec ses copains de l’ENA ou s’il est décidé d’ouvrir sa gouvernance éventuelle à des responsables de la société dite civile. Une dernière expression par ailleurs encore ridicule   pour distinguer ceux qui n’appartiennent pas à l’élite de la monarchie républicaine. La sémantique comme la politique sent la naphtaline.

 

Si Sarkozy gagne la primaire, Bayrou candidat

 Si Sarkozy gagne la primaire, Bayrou candidat

 

Une nouvelle fois Bayrou réaffirme qu’il sera prendre ses responsabilités pour le cas où Sarkozy gagnerait la primaire à droite. En clair qu’il sera candidat. De quoi enlever de l’ordre de 12 à 15 % des voix à Sarkozy.  François Bayrou a en effet  indiqué mercredi 24 août dans un entretien à Valeurs Actuelles qu’il prendrait ses responsabilités dans l’éventualité où Nicolas Sarkozy emporterait la primaire de droite face à Alain Juppé. Deux jours après la déclaration de candidature de l’ancien président de la République, le président du MoDem prévient: « Je prendrai à l’instant mes responsabilités si Nicolas Sarkozy remporte la primaire. » Il s’est dit  »défavorable » au processus de primaire, jugeant qu’elle « dessert les candidats équilibrés et modérés au profit de ceux qui ‘mettent le feu’ ».  Dans l’entretien, il fustige le « ton polémique » de l’ouvrage de Nicolas Sarkozy et reconnaît ne rien déceler « de nouveau » dans ce livre, notant des propos « à la recherche des affrontements ». Il  »encourage » par conséquent ses électeurs à voter pour Alain Juppé à la primaire, rappelant son soutien au candidat favori des sondages. Pour lui, Alain Juppé incarne « le président dont le pays a besoin » de part « son expérience et son souci de rassemblement ».     Le président du MoDem appelle à une réunification des centristes en un seul parti, si Juppé venait à remporter la primaire, ou s’il se présente lui-même contre Nicolas Sarkozy: « c’est une nécessité et c’est inéluctable ».

(Avec AFP)

Montebourg : le candidat Bleu-Blanc-Rouge

Montebourg : le candidat Bleu-Blanc-Rouge

 

Des chaussettes jusqu’à la marinière en passant par le slip tout sera Bleu-Blanc-Rouge chez Montebourg qui va annoncer sa candidature pour 2017. Bref le champion du made in France va en faire des tonnes à coups d’effets de manches (tricolores aussi)  pour tenter de gagner la primaire à gauche voire même pour se présenter sans l’accord du parti socialiste. Comme Hollande en 2012,  il promet de tout changer y compris l’Europe. Évidemment des promesses qui n’engageront que ceux qu’il est écoute.  Dans un registre volontiers souverainiste, le chantre du made in France entend donc mettre en place un mandat « voté par le peuple » pour renégocier avec Bruxelles certaines dispositions communautaires. Selon nos informations, Montebourg promet par exemple s’il est élu président d’engager un bras de fer avec la Commission pour supprimer la directive sur les travailleurs détachés. Quitte à l’interdire unilatéralement sur le sol français. Il envisage par ailleurs de revoir les mécanismes des commandes publiques afin de favoriser les entreprises françaises. Dans la fibre patriotique, Montebourg va annoncer le retour d’un service national obligatoire pour les garçons et les filles, selon de nouvelles modalités. Les jeunes concernés devront donner un peu de leur temps et de leur énergie au pays pour répondre à des enjeux de solidarité et de développement notamment. Objectif, selon un proche, « renouveler l’idée de nation, de communauté d’intérêts de droits et de devoirs ».  Sur le plan économique, l’ancien ministre de Bercy souhaite créer une grande banque couvrant les risques des PME, l’actuelle BPI (Banque publique d’investissement) étant jugée utile mais sous-dimensionnée. Plus originale, la création d’un service public local de l’emploi, placé « sous contrôle citoyen » au niveau régional. En matière de pouvoir d’achat, Montebourg, qui s’est reconverti dans le privé après sa sortie du gouvernement en septembre 2014, propose que les salariés touchent une participation plus importante sur les bénéfices de leur entreprise. Enfin il voudrait offrir la possibilité à quatre millions de locataires du parc HLM d’acquérir leur logement.

 

 

2017 : Hollande candidat si…….

2017 : Hollande candidat si…….

 

 

Contrairement à ce qu’affirme les grands médias les confidences faites par François Hollande à des journalistes n’apportent aucun éclairage sur son intention ou non de se présenter en 2017 Dans « Conversations privées avec le président », qui retranscrit une série d’entretiens accordés entre février 2012 et mai 2016, le chef de l’Etat, crédité de 15% d’opinions favorables dans un récent sondage, n’exclut pas ainsi de renoncer à se représenter. Mais il n’exclut pas non plus de ceux présentés. Bref le slalom dialectique habituel de François Hollande. « Je ne ferais pas de choix de candidature si, d’évidence, elle ne pouvait pas se traduire par une possibilité de victoire », souligne le chef de l’Etat, qui a récemment répété qu’il annoncerait sa décision en décembre. Ce qui paraît vraisemblable c’est que François Hollande se présentera si Sarkozy gagne les primaires. En effet si Juppé devait être le candidat de la droite Hollande serait complètement écrasé avec un score nettement en dessous de 20 %. Du coup François Hollande fait tout pour protéger la candidature de Sarkozy dont d’ailleurs le bilan n’est guère plus brillant et qui par ailleurs traîne de nombreuses casseroles. Concernant précisément ses casseroles il est pour le moins curieux que les procédures en cours traînent à ce point. Pas étonnant Hollande n’a aucun intérêt à ce que Sarkozy soit condamné. Objectivement Hollande protège la candidature de Sarkozy seul adversaire de droite qu’il pourrait éventuellement battre. (Avec Reuters)

Sondage 2017 : Hollande, le pire candidat pour la gauche

Sondage 2017 : Hollande, le pire candidat pour la gauche

Pour la gauche Hollande n’arrive qu’en quatrième position des préférences derrière Mélenchon, Hulot, Valls et Macon d’après une enquête TNS Sofres OnePoint pour RTL, LCI et Le Figaro  résultat qui récompense la radicalité dans la mesure où les chances de remporter les élections présidentielles sont plus qu’hypothétiques Pour la gauche, déboussolée, la présence de Hollande à la présidentielle de 2017 doit passer par l’organisation préalable d’une primaire de la gauche dont le sort sera débattu samedi au cours d’un conseil national du PS. Une écrasante majorité des électeurs de gauche la réclament. Si à 72% les Français la souhaitent, ils sont encore bien plus nombreux chez les sympathisants de gauche (86%) et particulièrement chez ceux du PS (87%).

«L’intensité avec laquelle les électeurs de gauche réclament une primaire montre qu’ils ont besoin de se trouver un candidat, et surtout de répondre à ce que doit être vraiment la gauche», explique Emmanuel Rivière, directeur du pôle études politiques de TNS Sofres. Les Français de gauche ne considèrent pas François Hollande comme le meilleur candidat pour 2017. Auprès des sympathisants PS, c’est Manuel Valls qui fait la course en tête (36%) devançant François Hollande (30%) talonné par Emmanuel Macron (29%). Jean-Luc Mélenchon (18%), Arnaud Montebourg (15%) et Nicolas Hulot (15%) sont distancés. Plus intéressant: auprès de l’ensemble des sympathisants de gauche, c’est Mélenchon qui est considéré comme le meilleur candidat (35%), suivi de Hulot (23%), de Valls (21%) et de Macron (20%). Dans cet électorat, Hollande n’occupe que la cinquième place avec 19% des réponses. Jean-Luc Mélenchon prouve ainsi qu’il existe désormais une vie politique hors du PS. À l’inverse, le parcours politique d’Arnaud Montebourg apparaît de façon moins évidente aux yeux des électeurs. Mais c’est auprès de l’ensemble des Français que le chef de l’État est jugé le moins bon des candidats de gauche. Il est même relégué, avec 7%, en queue de liste avec ce qui est communément appelé les «petits candidats»… là où Emmanuel Macron domine (31%). François Hollande éprouve une vraie difficulté à s’imposer comme le candidat de la gauche, y compris chez les sympathisants PS. Il semble désormais que la gauche de gouvernement hésite entre Valls et Macron, tandis que la gauche mécontente se choisit Mélenchon. Dans l’hypothèse où Hollande ne serait pas candidat, Macron est l’option préférée des sympathisants PS, qui le placent en tête (40%) devançant légèrement Valls (38%). Hulot (19%), Mélenchon (18%) et Montebourg (17%) sont distancés. Mais dès lors que l’ensemble de la gauche est interrogé, c’est Mélenchon qui prend nettement le dessus (36%), devant Macron (25%), Valls (24%), Hulot (23%). «La gauche, estime Emmanuel Rivière, revisite le quinquennat à l’aune de deux éléments: la loi El Khomri, qui l’a profondément divisée et irritée, et la quasi-certitude que la victoire en 2017 n’est pas l’option la plus certaine. Du coup, une certaine radicalité devient fédératrice à gauche.»

Primaire droite 2017 : encore un candidat en plus avec Henri Guaino

Primaire droite 2017 :  encore un candidat en plus avec Henri Guaino

 

Officiellement c’est le 12e candidat à la primaire de la droite mais il y en aura sans doute davantage encore en particulier avec Sarkozy. Henri Guaino se lance donc dans la bataille d’une primaire dont il a en outre  condamné le principe. Par ailleurs s’il ne parvient pas à obtenir les parrainages nécessaires pour cette primaire Henri Guéno n’hésitera pas à se présenter directement aux élections présidentielles de 2017. Un candidat qui se réclame du gaullisme orthodoxe et qui considère que les autres revendications à cette philosophie ne sont que des ersatz du gaullisme. Henri Guaino se réclame clairement du souverainisme et certaines de ses idées sont nettement marquées à droite au point que le Front National n’hésite pas à le considérer comme un proche. Une candidature en tout cas qui pourrait nuire à Sarkozy qui récemment appris aussi un virage identitaire et souverainiste. À la question de savoir quel candidat aurait son soutien, il a répondu: «moi-même». «J’ai beaucoup réfléchi, j’ai pris mon temps. J’ai pesé le pour et le contre», a-t-il dit. Expliquant ensuite qu’il «manque sur l’échiquier politique cette famille qui s’appelle le gaullisme». Et ce malgré la candidature de son ami le député Jacques Myard. Celui-ci confirme d’ailleurs au Scan qu’il se maintient en lice: «Le vent souverainiste souffle plus fort à deux», assure le parlementaire. Henri Guaino est déterminé, malgré la difficulté qu’il aura à obtenir les vingt parrainages de parlementaires qu’il faut présenter à la Haute autorité de la primaire avant le 9 septembre. «J’étais très opposé aux primaires, c’est une très mauvaise idée et chaque jour prouve que c’est une mauvais idée. (Mais) c’est un fait, elle est là, je vais respecter la règle et je vais y prendre part», a noté celui qui était opposé à ce système de désignation. S’il échoue à obtenir les parrainages dans sa famille politique, il se présentera toutefois à l’élection présidentielle en tentant d’obtenir les 500 signatures de maires. «Il faut plus de conditions pour être candidat à la primaire qu’à l’élection présidentielle», a-t-il observé. Pour l’heure, il explique être candidat «parce (qu’il a) quelque chose à dire». «J’en ai assez de cette politique qui ne sait plus dire non», assure-t-il. Ajoutant, à destination du Front national, que «le vide laissé par le gaullisme se comble par les extrêmes, par une parodie du gaullisme.» Henri Guaino est le douzième candidat déclaré à la primaire, treizième si on compte Nicolas Sarkozy qui ne cache plus ses intentions mais qui n’est pas encore officiellement déclaré.

(Avec le Figaro)

Sarkozy candidat ou président de LR ? (Juppé)

Sarkozy candidat ou président de LR ?  (Juppé)

 

Il est clair que si Sarkozy ne déclare pas ses intentions officielles pour 2017 c’est parce qu’il entend demeurer président des Républicains ce qui constitue évidemment un atout en termes organisationnels et financiers. Une double casquette que contestent certains candidats à la primaire de la droite de manière discrète. Juppé, lui, voit « un problème moral et éthique » dans le fait que Nicolas Sarkozy, bien que n’ayant pas annoncé sa candidature à la primaire de la droite, mène déjà campagne en restant à la tête des Républicains (LR). « C’est pas un problème juridique, c’est un problème moral et éthique » a estimé Alain Juppé. « Ne reprenons pas certaines pratiques du passé où on confondait un peu les choses entre les campagnes électorales et le financement du parti », a déclaré M. Juppé sur France Info, dans une allusion à peine déguisée à l’affaire Bygmalion qui suit Nicolas Sarkozy depuis des mois. Jeudi, ce dernier a indiqué qu’il n’entendait pas modifier son calendrier.

Hollande en candidat pour 2017

Hollande en candidat pour 2017

 

Sur Europe 1 a clairement laissé entendre qu’il serait candidat en 2017. Il s’est montré particulièrement pugnace tant  vis-à-vis de ses adversaires de droite que vis-à-vis de ses concurrents à gauche. Il a réaffirmé son constat d’amélioration de la situation économique française, il a encore répété « ça va mieux. ». Il n’y a donc plus guère de doute sur sa candidature en 2017. D’une part parce qu’il a discrédité tous ses concurrents à gauche considérant qu’il n’y avait pas d’autres alternatives que sa ligne sociale-démocrate. De fait,  il n’y a guère de candidat à gauche susceptible de le remplacer. Ni Macron,  ni Vals ne font l’unanimité à gauche quant à Mélenchon il fait cavalier seul. Face à une gauche très zen éclatait François Hollande pense pouvoir incarner la gauche. Pour étouffer les velléités de candidature, François Hollande attendra fin décembre pour se déclarer. C’est-à-dire suffisamment tard pour éliminer toute perspective de primaire à gauche et pour empêcher ses éventuels concurrents de faire réellement campagne. François Hollande a aussi réglé ses comptes avec la droite considérant que les promesses d’économies étaient largement hypothéquées par l’endettement accumulé pendant le mandat de Sarkozy. L’impopulaire président a justifié sur Europe 1 son action, défendu son bilan, promis de nouvelles baisses d’impôts si les finances de la France le permettent, juré qu’il ne céderait pas sur la loi Travail. « Ce n’est pas un propos de circonstance, de campagne ou de tribune, c’est une réalité », a dit le chef de l’Etat, indicateurs économiques à l’appui, tout en admettant que ce n’était pas le cas « forcément pour tous les Français ». Réagissant à l’appel lancé dimanche par l’ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg pour « un projet alternatif en 2017″, François Hollande assorti sa réponse d’un lapsus laissant peu de doutes sur ses intentions, qu’il dévoilera officiellement à la fin de l’année en fonction de l’évolution du chômage. « En dehors du gouvernement qui est aujourd’hui en place, il n’y a pas d’alternative à gauche », a-t-il insisté. « Il n’y a pas d’alternative de gauche, au sens où il n’y a pas un mouvement qui aujourd’hui puisse accéder au second tour de l’élection présidentielle et puisse, sans avoir notre appui, conduire les destinées de la France ». François Hollande a aussi remis à sa place de ministre de l’Economie Emmanuel Macron, qui a lancé un mouvement hors partis aux ambitions encore floues. « S’il veut développer ses idées, il en a le droit, mais dans le cadre (…) de la solidarité gouvernementale », a dit François Hollande à propos de son ancien conseiller à l’Elysée. « S’il n’avait pas ma confiance, il ne serait pas au gouvernement. » Le président français a réservé à la droite ses flèches les plus acérées, invitant les Français à lire, comme lui, les programmes des candidats à la primaire prévue en novembre. »Je lis ce que les uns et les autres proposent, c’est d’ailleurs ça la démocratie », a-t-il reconnu, fustigeant certaines propositions, de la hausse de la TVA à la baisse du nombre de fonctionnaires en passant par la suppression de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). « Je pense toujours que les hommes politiques sont sincères. Le risque c’est qu’ils le fassent, qu’ils détruisent ce que nous avons fait, qu’ils remettent en cause les fondements de notre Etat », a-t-il dit. Ces propositions de la droite, « lisez-les ! », a-t-il même lancé à l’adresse des futurs électeurs.

(Avec Reuters et AFP)

 

Macron candidat en 2017 ?

 Macron candidat en 2017 ?

 

D’après un courrier envoyé par mail aux partisans des Emmanuel Macron, le ministre de l’économie se prépare à lancer sa campagne pour les élections présidentielles de 2017 et la décision pourrait être prise assez rapidement. La question est de savoir pour qui roule Macron. Soit pour lui-même considérant que la popularité de François Hollande le contraindra ce dernier un moment où à un autre à ne pas se présenter, une hypothèse vraisemblable si l’actuel président de la république demeure toujours scotcher autour de 15 % d’opinions favorables ;  seconde hypothèse Macron pourrait rouler pour François Hollande. C’est l’hypothèse de Mediapart. D’après Mediapart    »François Hollande serait dans la confidence, mais ne s’inquiéterait pas de cette annonce ». Le journal en ligne évoque un « subterfuge convenu » entre Emmanuel Macron et François Hollande, le premier annonçant « à l’horizon de février 2017 qu’il pourrait, s’il était éliminé au premier tour, se rallier à François Hollande, si ce dernier accédait au second ». Scénario toutefois assez contestable car si Macon devait se présenter en même temps que François Hollande a l’échéance de 2017 toutes perspectives de qualification de l’actuel président de la république seraient alors exclues. On  peut envisager une hypothèse plus crédible avec la montée en puissance d’une candidature virtuelle de macro, lequel ce désisterait avant le premier tour pour François Hollande. Une sorte de ticket gagnant pour Macron qui serait assuré soit d’être Premier ministre de François Hollande en 2017, soit d’être considéré comme le dauphin de Hollande pour 2022 en cas de défaite de ce dernier. Dans les deux cas de figure un pari gagnant pour Macron qui doit éliminer d’une manière ou d’une autre manuel Valls

Jacques Cheminade, le fonctionnaire qui s’ennuyait enfin candidat en 2017

Jacques Cheminade, le fonctionnaire qui s’ennuyait enfin candidat en  2017

On ne compte plus les velléités de candidature pour la présidentielle de 2017 on doit compter sans doute maintenant une vingtaine de prétendants, avec tout ceux qui vont se déclarer prochainement on  devrait parvenir à une trentaine. Manquait  évidemment à ce festival démocratique la candidature de l’incontournable Jacques Cheminade l’ancien fonctionnaire qui s’ennuyait au ministère des affaires étrangères et qui est au moins le mérite ses déclarations anachroniques de mettre un peu rire dans un système un peu tristounet. On objectera que la démocratie française ne se grandit pas en laissant des hurluberlus se présenter aux présidentielles. Cheminade qui a comparé Obama à Hitler et qui développent les thèses les plus tordues dans tous les domaines s’est qualifié lui-même de gaulliste de gauche. Comme beaucoup d’énarques qui s’ennuient dans les ministères, Cheminade, aujourd’hui en retraite avaient mis met un peu de diversité dans sa vie de fonctionnaire. Facile quand c’est l’Etat qui paye la note. Il n’est pas le seul ainsi à faire de la politique (si le mot est ici approprié). Raymond Barre en son temps avait souhaité que les fonctionnaires choisissent le service de l’Etat ou la politique mais pas les deux. Il n’a pas été entendu puisque la plupart des politiques sont eux-mêmes fonctionnaires. Du coup la société politique n’est pas du tout représentative de la sociologie française et nos politiques ont bien du mal à comprendre ce qu’est l’économie réelle et les problèmes sociaux qui en découlent. Le candidat de Solidarité et Progrès (pas vraiment un micro-parti plutôt un nano-parti) à l’élection présidentielle s’était  qualifié de « gaulliste de gauche » 1, une voie que Jacques Cheminade a lui-même estimé « difficile ». « Je n’ai pas de modèle en tant que tel, mais je me considère comme un mélange de De Gaulle et Mendès-France (tu parles !!!), deux hommes politiques qui ne se sont jamais entendus », a-t-il répété. Jacques Cheminade, énarque « comme d’autres » souhaite « faire sauter le verrou financier » et réduire l’influence de Wall Street et la City. Dans son programme figure également le souhait de coloniser la Lune et Mars. « C’est une entreprise sérieuse à long terme », a confié le candidat. « C’est l’affaire de deux générations. S’il n’y avait pas d’espace, il n’y aurait pas de cœur artificiel, pas de téléphone portable ni d’ordinateur », a-t-il développé.

François Fillon : pas le candidat du consensus

François Fillon : pas le candidat du consensus

 

 

 

Par opposition sans doute pas Alain Juppé François Fillon indique qu’il n’est surtout pas le candidat du consensus. Il cherche évidemment à se singulariser coincé qu’il est entre la candidature de Juppé et celle de Sarkozy. Du coup François Fillon surjoue dans un rôle qui ne correspond pas trop à son personnage. Il déclare même vouloir casser la baraque.  François Fillon, qui assure avoir encore toutes ses chances en vue de la primaire de la droite pour 2017 malgré des sondages défavorables, a tenu samedi un discours offensif durant lequel il s’est dit prêt à « casser la baraque ». François Fillon aura un peu de mal à convaincre de ce radicalisme nouveau d’autant qu’il traîne comme Sarkozy cinq ans de gestion où il n’a pas vraiment convaincu de sa volonté de réforme. Avec moins de 10% des intentions de vote, l’ancien Premier ministre figure à la quatrième place des dernières enquêtes, à quelques points de Bruno Le Maire et loin derrière et Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, lequel n’a pas encore dit s’il briguerait l’investiture de son camp pour la prochaine présidentielle. « Je ne suis pas le candidat de la revanche, je ne suis pas celui du consensus », a-t-il dit lors d’une réunion publique à Paris, évoquant l’ex-président, battu par François Hollande en 2012, et le maire de Bordeaux, aujourd’hui favori. François Fillon a encore tenté de discréditer ses deux concurrents en estimant que les électeurs « ne voudront pas rééditer le match de 2012″. « Et il faudra davantage que des postures tranquilles pour les convaincre », a ajouté l’ancien chef du gouvernement, sans citer Alain Juppé, qui assume un profil proche du centre et évite de susciter la controverse.  D’après un sondage BVA pour Orange et iTELE paru samedi, 37% des Français et 57% des seuls sympathisants de droite lui font confiance – un score inférieur à ceux d’Alain Juppé et de Bruno Le Maire mais supérieur à celui de tous les autres prétendants. (Avec Reuters)

2017 : et encore un candidat à 1 ou 2 % avec Dupont Aignan

2017 : et encore un candidat à 1 ou 2 % avec Dupont Aignan

Chaque jour ou presque se déclare un nouveau candidat pour 2017. Avec ceux déjà déclarés et ceux qui ont l’intention de le faire on doit être maintenant proche d’une trentaine de candidatures. La plupart souhaitent  un changement de personnel politique mais se sont cependant les mêmes qu’il y a 10,20 ou 30 ans. Une sorte de spécificité française qui se montre incapable de recycler les anciens battus. Rien de vraiment nouveau sous le soleil. Cette fois c’est Le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan qui a annoncé mardi sa candidature à la prochaine présidentielle, cinq ans après son aventure de 2012 qui s’était soldée par un score de 1,79%. Le président de Debout la France fait à nouveau le pari d’une campagne solitaire, sans passer par la primaire de la droite et du centre organisée par le parti Les Républicains, l’ex-UMP qu’il a quittée début 2007. « Je suis candidat à la présidence de la République française », a-t-il déclaré au journal de 20 heures de TF1. « Je suis candidat parce que je suis certain que notre pays peut s’en sortir si on change de politique, si on change de personnel politique », a-t-il ajouté. Pour Nicolas Dupont-Aignan, la France « est le seul pays au monde qui recycle indéfiniment des présidents, des Premiers ministres, des ministres qui ont lamentablement échoué et qui ont ruiné notre pays ».

(Avec Reuters)

2017 : Lasalle (MoDem) comme Menigon (lutte ouvrière), aussi candidat … comme ma concierge !

2017 : Lasalle (MoDem) comme Menigon  (lutte ouvrière), aussi candidat … comme ma concierge !

Et de deux pour les candidats du MoDem ; il y a bien sûr l’inusable François Bayrou mais aussi maintenant le sympathique et iconoclaste Jean Lassalle. Celui qui parcourt les routes de France à pied pour savoir ce qui se passe dans le pays. Sympathique mais un peu cucul. D’autres candidats encore, celui de lutte ouvrière à travers sa responsable. Si l’on compte tous les candidats à la primaire de la droite plus ceux  envisagent  de se présenter on doit bien parvenir à 25 ou 30 candidats. Bref ce n’est plus une élection présidentielle mais une sorte d’éliminatoire type « the Voice ». On espère aussi que l’inoxydable fonctionnaire qui s’ennuie, à savoir Cheminade, se présentera encore pour obtenir au moins 0,5 %. Même ma  concierge s’interroge !   On savait que le tonitruant député Jean Lassalle se détachait peu à peu du Mouvement démocrate pour construire une candidature à l’élection présidentielle de 2017. Dimanche, la rupture avec la formation de François Bayrou a été explicitée: «La démarche que j’engage est non partisane. Maintenant, je dois le dire clairement: je me mets en congé du MoDem», annonce Jean Lassalle à Marianne. Le 2 mars dernier, LeFigaro.fr révélait les ambitions élyséennes du député béarnais, connu pour sa grève de la faim en 2006 et sa grande marche à travers le pays en 2013. «Je veux participer à mon niveau à l’animation d’une campagne présidentielle qui doit être d’un autre type», nous expliquait-il. Ajoutant: «On est à un moment tourmenté de notre histoire où les gens nous demandent de changer des têtes». Auprès de nos confrères, il confirme: «Je pose un acte et si je sens qu’il trouve un écho, je l’incarnerai et je serai candidat à la magistrature suprême».

 

 

 

Hollande candidat en 2017 : Cambadélis navigue !

Hollande candidat en 2017 : Cambadélis navigue !

Pas facile de comprendre la dialectique de l’ancien marxiste Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, dont les propos alambiqués ne permettent pas de savoir s’il est toujours ou non pour l’organisation d’une primaire à gauche. Après avoir affirmé que François Hollande était le candidat naturel du parti, il a convenu que l’organisation de primaires à gauche était nécessaire d’autant plus que ces primaires figurent dans les statuts du parti socialiste. Nouveau revirement maintenant puisqu’il demande aux dirigeants du parti de se prononcer pour ou contre la candidature de Hollande en 2017. Reste à savoir si Jean-Christophe Cambadélis veut toujours maintenir des primaires, le soutien éventuel à la candidature de Hollande par les éléphants d’UBS ne changeant rien à la problématique. Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a donc demandé vendredi « à tous les dirigeants » du Parti socialiste de se prononcer « pour ou contre » une candidature de François Hollande en 2017. Jean-Christophe Cambadélis hausse le ton et souhaite de la clarté. Il a demandé vendredi « à tous les dirigeants » du Parti socialiste de se prononcer « pour ou contre » une candidature de François Hollande en 2017. « Maintenant il faut de la clarté. (…) La question que je vais poser à chaque dirigeant du Parti socialiste c’est ‘êtes vous favorable à la candidature de François Hollande?’ », a-t-il déclaré jeudi matin au micro de iTélé. « Il faut répondre à cette question. Parce que si on est favorable, on se bat pour. Cambadélis au JDD le 20 février dernier : « Oui à une primaire en décembre ou en janvier » Jean-Christophe Cambadélis a précisé ce qu’il entendait par « chaque dirigeant » du PS : « tout le monde. Tous les dirigeants du parti socialiste, les ministres, les dirigeants des collectivités locales, maintenant il faut vous prononcer. Vous dites si vous êtes pour ou si vous êtes contre. Si vous êtes pour, vous faites un mouvement pour. Si vous êtes contre, vous vous présentez. »

1...67891011



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol