Archive pour le Tag 'candidat'

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Immigration: Trump critiqué par son candidat à la Cour suprême

Immigration: Trump critiqué par son candidat à la Cour suprême

Trump déjà critiqué par son propre candidat à la cour suprême. Peu d’observateurs ont remarqué les remerciements particulièrement timides à l’adresser à Trump par  le magistrat Neil Gorsuch désigné à la cour suprême par le nouveau président des Etats-Unis. On pouvait voir que le magistrat était particulièrement gêné par les marques d’estime et même d’affection que voulait lui témoigner Trump. Certes  le nouveau membre de la cour suprême est clairement sur des positions de droite extrême notamment sur le plan sociétal  Les opinions de Neil Gorsuch sont principalement connues par ses écrits et jugements. Il a rédigé un livre développant des arguments contre l’euthanasie et a soutenu des entreprises qui refusaient de fournir une couverture santé incluant une contraception à leurs employées. Dans son ouvrage, il n’a pas fait mystère de sa position « pro-life » : «Tous les êtres humains sont intrinsèquement utiles et le fait de prendre la vie par une tierce personne est toujours mauvaise» écrivait-il. Cependant ce juge ne veut sans doute pas être décrédibilisé par Trump et a déclaré vouloir se situer de manière impartiale et indépendante. Une indépendance qu’il affirme  en considérant comme sacrée   la séparation des pouvoirs. Et même s’il a été nommé par Donald Trump à la Cour suprême, le magistrat Neil Gorsuch a pris ses distances avec le président américain, mercredi, en dénonçant ses critiques contre le juge qui a suspendu son décret anti-immigration. Neil Gorsuch a estimé « décourageant » et « démoralisant » un tweet dans lequel le président américain a qualifié James Robart de « pseudo-juge » et sa décision de « ridicule ».  Gorsuch a fait cette confidence lors d’un entretien avec le sénateur démocrate Richard Blumenthal, qui s’est évidemment empressé de la relayer. Le porte-parole du candidat choisi par Donald Trump a ensuite confirmé ses propos. Mercredi matin, Donald Trump est revenu à la charge, estimant que « même un mauvais élève comprend ça » (qu’un président américain a le pouvoir de limiter ou de bloquer l’immigration venue d’un pays pour des raisons sécuritaires). Désormais, le sort de cette mesure anti-immigration, la plus emblématique et controversée de la jeune présidence Trump, est entre les mains de trois magistrats d’une cour d’appel de San Francisco. Ils doivent rendre un arrêt très attendu d’ici la fin de la semaine. « Je ne vais pas dire que cette cour est partiale alors que sa décision n’est pas encore tombée. Mais la justice apparaît tellement politisée », a dénoncé le président américain.

Présidentielles 2017 : Fillon ou l’arnaque du candidat anti système

 

Fillon a de nouveau attaqué Macron lors de son meeting de dimanche en le considérant comme un produit du système. Une accusation mal venue de la part de  celui pris les doigts dans le pot de confiture du système. Face au discrédit qui touche les organisations politiques, désormais il est de bon ton pour les candidats de se présenter avec des vertus anti systémiques. Un concept qui n’a évidemment aucun sens, une proclamation entièrement gratuite tant qu’elle n’est pas approfondie et vérifiée. De quels systèmes parle-t-on ? du système social, économique, financier ou politique ? Quand on examine la sociologie des principaux candidats notamment en France,  on constate que pratiquement tous appartiennent aux classes aisées voir même très  aisées (témoin par exemple le nombre de ministres du gouvernement actuel soumis à l’impôt sur la fortune) ou encore le château, les chevaux de course de Fillon.  Il y a donc une continuité sociologique : les classes sociales supérieures dominent, et de très loin, le paysage électoral. Pas forcément pour des questions de compétence, d’intelligence ou de courage. Simplement parce qu’en France notamment la démocratie demeure virtuelle en tout cas néandertalienne. La France vit sous le régime d’une monarchie républicaine avec des déclinaisons dans les baronnies locales. La richesse des candidats constitue un argument favorable au recueil des voix. Le paradoxe est évidemment quand des candidats ultra riches se déclarent représentant des moins favorisés voir des opprimés. Pas  avec un discours argumenté économiquement mais avec des explications simplistes en forme de slogan qui désigne des boucs émissaires comme responsables des discriminations et de la pauvreté. Le plus bel exemple récent étant évidemment le milliardaire Trump qui a réussi avec sa dialectique  populiste contradictoire à être considéré comme un candidat anti système. Un candidat qui a pourtant multiplié les relations plus ou moins sulfureuses avec les élus pour étendre dans l’immobilier l’empire hérité de son père. En France, Marine Le Pen, héritière également, fait aussi parti de ces millionnaires qui se veulent représentatifs des gens « d’en bas ». Dans la droite classique on ne trouve guère non plus de miséreux. Socialement donc la plupart des candidats dit  anti système sont bien les produits d’un processus de reproduction de la richesse des nantis. Des liens évidents existent souvent entre la dimension sociale et la dimension économique. Nombre de candidats anti système entretiennent en fait des liens douteux avec le monde économique. Soit pour recueillir des fonds nécessaires au financement de la campagne et –ou pour  en fait servir les intérêts particuliers de secteurs ou de groupes économiques. En cause, notamment des modalités de financement d’une campagne électorale avec souvent un ticket d’entrée financier dans les baronnies locales et une enveloppe minimale de 20 à 50 millions pour une campagne présidentielle. Au-delà de l’enjeu financier, le soutien des forces économiques dominantes constitue aussi un appui utile voire indispensable. Le dernier aspect de l’argumentation anti système touche au ridicule, à savoir, la dimension politique. En France en particulier,  tous les candidats sont des professionnels de la politique. En place depuis 20, 30 ans, davantage, ils vivent de la politique et ont transformé la fonction en métier et en rente. Les conditions démocratiques françaises imposent d’ailleurs l’appartenance à un appareil notamment quand il s’agit de l’élection présidentielle qui nécessite d’obtenir le soutien des élus pour valider une candidature. Tous appartiennent à des organisations, sont passés par des systèmes et sont d’une certaine façon le fruit d’appareils. Il n’existe pas de candidat réellement indépendant, ils sont le résultat d’un système qui se reproduit. La dépendance est plus ou moins forte. Pour être élu, il est nécessaire d’être soutenu par les parrains d’un système au moins pour se lancer « dans la  carrière ». Une fois passée les obstacles sociaux, économiques et politiques les candidats ne peuvent donc revendiquer l’étiquette « anti système ». Cet argument populiste et démagogique ne peut être entendu que par les mouches victimes complices  attirées par le miel des promesses sans lendemain. 

2017 : Même à 5%, le PS maintiendra son candidat (Cambadélis)

2017 : Même à 5%, le PS maintiendra son candidat (Cambadélis)

 

Le candidat du parti socialiste pourrait n’obtenir que de cinq à 7 % aux présidentielles si l’on se fie aux derniers sondages qui prévoient une victoire soit de Benoît Hamon, soit d’Arnaud Montebourg pour la primaire du PSG. Du coup, les rumeurs concernant le retrait des le premier tour d’un candidat du parti socialiste ne cessent  de s’amplifier. En raison de certains responsables socialistes qui rejoignent Macron des le premier tour. En raison aussi de la récente déclaration du ministre des affaires étrangères Ayrault  qui souhaite un ralliement de toute la gauche derrière celui qui aurait le plus de voix. Une manière de se préserver une porte de sortie pour le parti socialiste en vue des législatives. En clair il faut se préparer à rejoindre Macron soit au second tour si Macron se qualifie, soit même dès  le premier tour pour donner davantage de chances à Macron. Pourtant Cambadélis le premier secrétaire du PS affirme Qu’Il n’est pas question que le vainqueur de la primaire de la gauche se retire de la course à la présidentielle, en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou d’Emmanuel Macron. Cette idée hante la campagne de la primaire des 22 et 29 janvier car son vainqueur, quel qu’il soit, est distancé dans les sondages par la droite et l’extrême droite mais également par Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et Emmanuel Macron (En marche !). La déclaration de Cambadélis révèle en fait l’inquiétude d’un parti socialiste qui pourrait être complètement marginalisé. Selon un sondage BVA publié mercredi, Manuel Valls est en tête des intentions de vote pour le premier tour de la primaire mais perdrait au second face à Benoît Hamon ou à Arnaud Montebourg. De candidats qui feront nettement moins de 10 % au premier tour des présidentielles. Notons également que Vincent Peillon n’hésite pas à poser la question du rassemblement autour de macro pour éviter que le parti socialiste ne disparaisse. La question du ralliement à macro se posera encore davantage pour les législatives. Si comme les sondages indiquent Macron obtient un score proche de 25 % c’est-à-dire environ trois fois plus que le parti socialiste aux présidentielles, il est clair que c’est le ralliement à Macron qui permettrait aux candidats députés du parti socialiste de sauver les meubles. D’autant plus que pour forcer la main au parti socialiste Macron a annoncé qu’il présentera des candidats dans toutes les circonscriptions. Aujourd’hui, Macron ne laisse aucune ambiguïté sur ses ambitions. À l’occasion de sa conférence de presse de ce jeudi , il a intitulé cette rencontre par un thème évocateur et provocateur en même temps à savoir: « Construire une majorité de projet ». Pour lui cette majorité doit se construire autour de lui. Pas étonnant si les responsables socialistes à commencer par Cambadélis se montrent aussi fébriles.

 

2017 :un candidat inconnu propose d’imposer à tous les Français le même remboursement de la dette

2017 :un candidat inconnu propose d’imposer à tous les Français le même  remboursement de la dette

 

Dans le cadre des élections de 2017 les intentions de candidature se multiplient. On en compte maintenant entre 40 et 50. Il y a sans doute parfois des idées  à prendre même chez certains  candidats complètement inconnus comme chez Olivier Régis,  conseiller municipal de Bezons (Val-d’Oise).  Par contre sa proposition de faire rembourser par tous les Français la dette publique ne manque pas d’interroger. L’intéressé propose tout simplement que chaque Français rembourse la dette publique à partir d’un prêt de banque qui serait rendu obligatoire. Une proposition pour le moins surprenante. Certes on objectera que cette dette devra être amortie d’une manière ou d’une autre mais certainement pas de façon aussi brutale et caricaturale. En effet cette dette qui représente plus de 2000 milliards soit environ presque 100 % du PIB représente de l’ordre de 33 000 € par Français. Chaque Français serait donc contraint d’emprunter 33 000 € et de les rembourser. Soit à partir de la vie de travail et de retraite de l’ordre  deux 500 € par mois (l’âge moyen d’entrée au travail est de 25 ans). Comme la durée moyenne de vie est d’environ 80 ans, chaque français rembourserait 500 € Pourtant  Diplômé d’économie l’intéressé oublie sans doute que le salaire moyen est de 2200 euros et le salaire moyen autour de 1800 euros. Bref qu’il faudrait retirer 500 euros pendant toute la vie de travail et de retraites.  On se demande aussi pourquoi il faudrait l’intermédiation des banques pour un remboursement qui prendrait en fait la forme d’un impôt. et qui n’a nul besoin de l’intervention des banques.  

Montebourg : candidat caméléon

Montebourg : candidat caméléon

 

Un candidat multicolore ou caméléon ? Sans doute les deux à la fois. Montebourg affirme en effet au centre de toutes les tendances  du PS. Un socialisme très coloré qui va de Strauss-Kahn à Chevènement, de la gauche sociale à la gauche du travail (allusion à Macron) avec une touche gaulliste et une autre gauchiste puisqu’il demande l’abrogation de la loi travail réclamée par les frondeurs. Bref Montebourg adopte la stratégie du caméléon, la synthèse au PS chère à François Hollande (et avant lui à Mitterrand). A la fois très à gauche mais tout autant à droite ce qui évite de trancher entre des idéologies contradictoires et irréconciliables c’est-à-dire entre les crypto communistes, les sociaux démocrates et les sociaux libéraux. Des sociaux libéraux comme Valls ou Peillon qu’il récuse par ailleurs. « Il ne faudrait pas que le candidat qui affrontera François Fillon soit un candidat social-libéral », indique-t-il encore. Dans son programme, il reprend des thèmes qu’il défend de longue date comme l’instauration d’une VIe République par référendum, avec notamment une diminution de moitié du nombre de parlementaires, l’élection à la proportionnelle d’une « fraction » de l’Assemblée nationale et l’entrée au Sénat de citoyens tirés au sort, à raison d’un par département. Alors que Manuel Valls propose de supprimer le recours à l’article 49-3 de la Constitution, Arnaud Montebourg estime nécessaire de pouvoir continuer à utiliser ce dispositif en matière budgétaire. Sur le plan économique, il propose un plan de relance de 30 milliards d’euros sur trois ans, sous forme de dix milliards de baisse de la CSG (contribution sociale généralisée) pour les classes moyennes et populaires et 20 milliards d’investissements dans les infrastructures, ce qui permettrait selon lui de faire baisser de 500.000 le nombre de chômeurs. Seuls dix milliards seraient financés via une suppression du crédit d’impôt compétitivité emploi « pour les grands groupes qui n’en ont pas besoin ». Le chantre du « made in France » entend aussi que 80% de la commande et des marchés publics soient réservés aux PME hexagonales. S’agissant de l’Europe, il appelle de ses vœux un projet alternatif à la dérive « libérale et autoritaire, austéritaire » de l’UE, ce qui passe par la construction d’un « bloc réformateur radical contre le bloc conservateur qui existe dans tous les pays et dont M. Fillon fait partie ». Arnaud Montebourg propose enfin la création d’une mutuelle de soins « à prix modérés » dans le giron de Sécurité sociale et la mise en place d’un service national civil, militaire ou humanitaire de six mois. Bref un programme assez éclectique pour faire plaisir aux différents courants du PSE mais qui manque sérieusement de précision et de bouclage financier. : Un reproche qu’on peut d’ailleurs faire   la plupart des candidats d’autres formations politiques.

 

Valls, candidat, quitte le gouvernement

Valls, candidat, quitte le gouvernement

Dès mardi Manuel Valls quittera le gouvernement pour se consacrer pleinement à sa campagne électorale. Dans l’entourage de François Hollande il se dit que Valls avait sa petite idée pour son remplacement mais que le président n’entend pas le consulter sur ce point. La preuve évidemment que les relations entre François Hollande et Manuel Valls sont détestables et déjà depuis longtemps. Selon le  sondage IFOP JDD  réalisé après le retrait de François Hollande, Valls recueille les faveurs de 45% des sympathisants de gauche (et 61% des électeurs socialistes), contre 25% à Arnaud Montebourg, son principal challenger – les autres prétendants sont nettement distancés. L’annonce du chef de l’État semble même lui donner un élan : il gagne 7 points par rapport à notre autre étude réalisée avant jeudi, quand Montebourg en perd 2. Pour autant, l’ex-ministre de l’Économie reste un rival dangereux. Les sympathisants de gauche le jugent presque aussi capable que Valls de rassembler son camp (32?% contre 37?%), ils les placent quasi sur la même ligne quand il s’agit de représenter le PS à la présidentielle. Valls est plébiscité par les électeurs du PS (67%), Montebourg fédère mieux en dehors du PS. En revanche, Valls a largement l’avantage sur la capacité à présider (48% contre 28%) et à gagner la présidentielle (46% contre 23%).

Sarkozy : le candidat de l’apocalypse

Sarkozy : le candidat de l’apocalypse

 

 

Lors de son dernier meeting à la veille du vote des primaires , Sarkozy n’a pas hésité à confirmer la description apocalyptique du pays. Oubliant au passage son propre bilan. Par exemple sur le chômage. Ainsi si Hollande est effectivement responsable de 600 000 chômeurs en plus de puis 5 ans, c’est le même chiffre pour Sarkozy de 2007 à 2012. Lequel a également agité sa tête de turc habituelle : Bayrou sans doute pour indirectement attaquer Juppé mais sans prononcer son nom. Au cours son dernier meeting avant le premier tour dimanche de la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois fait dans le déclinisme et le populisme. Avec un  diagnostic d’une « France déclassée » et « menacée dans son identité et dans sa cohésion » « Je ne veux pas que la primaire de la droite et du centre conduise à la même erreur de diagnostic qu’en 2012. Je ne veux pas qu’on trahisse nos électeurs », a-t-il insisté. Nicolas Sarkozy a de nouveau prôné une « alternance forte » par opposition à l’ »alternance molle » incarnée par Alain Juppé, son principal rival, qu’il n’a jamais nommé. Anticipant sans doute de manière excessive les résultats des primaires et de l’élection présidentielle Sarkozy n’a pas hésité à déclarer : »Le 7 mai, je sifflerai la fin de la récréation. Nous ne tolèreront plus aucune de ces manifestations qui bafouent l’autorité de l’Etat », a-t-il résumé.

2017 Macron candidat : approuvé par 57% des Français

2017 Macron candidat : approuvé par 57% des Français

 

 

Pour 57 % des Français la candidature de macro pour 2017 est une bonne chose. En outre il fait le même score chez les sympathisants de gauche selon un sondage. Odoxa. Pour Céline Bracq, directrice générale de l’institut de sondage Odoxa, « on peut dire que la candidature en cavalier seul d’Emmanuel Macron est bien accueillie. Pour lui, c’est clairement un bon début, il est considéré comme différent des autres personnalités politiques. »  Emmanuel Macron est jugé « dynamique » par 79% des Français. L’ex-ministre de l’Economie incarne le renouveau pour 61% d’entre-eux,  et est considéré comme compétent pour 60% des sondés. Pour 63% des personnes interrogées, Emmanuel Macron a raison de ne pas passer par la primaire de gauche en janvier. Même chez les sympathisants de gauche, on estime à 56% qu’il a raison de sauter l’obstacle. « Cela pourrait paraître étonnant car les Français apprécient primaires», souligne Céline Bracq, directrice générale de l’institut de sondage Odoxa.   56% des sondés situent Emmanuel Macron « au centre ».

Sarkozy : le candidat anti système ! (On rêve)

Sarkozy : le candidat anti système !  (On rêve)

 

Sarkozy s’est félicité de la victoire de Trump indiquant que lui aussi était le candidat antisystème,  l’ennemi de la pensée unique. De quoi rêver avec une telle déclaration. Sarkozy  sur la scène politique depuis plus de 30 ans qui a successivement soutenu Chaban, Balladur et découvre les vertus de l’innocence politique après, comme Hollande, avoir complètement raté son quinquennat. Un peu comme Trump avec à peine moins de démesure,  Sarkozy aura tout dit, tout défendu. En cela il ressemble à Trump considérant que la conquête du pouvoir autorise tous les excès, toutes les contradictions. D’une certaine manière Sarkozy et Trump ne sont pas des idéologues car ils n’ont pas d’idées très arrêtés sur la vision d’un pays voire sur leur programme. Ils promettent tout à tout le monde ; une stratégie populiste pour flatter, diviser, caricaturer. Que Sarkozy s’assimile au candidat anti système a de quoi faire sourire si le sujet n’était pas aussi sérieux.  Sarkozy est malheureusement l’archétype du politicien français qui mis à la porte revient en passant par la fenêtre. «  Mai j’ai changé affirme Sarkozy mais personne ne le croit.  Dans un sondage Odoxa pour I Télé que Sarkozy n’a pas changé, 55% des français estiment que son retour n’est pas une bonne chose pour le pays les Français savent bien que Sarkozy ne changera pas son excitation permanente, ses outrances, son coté bling, bling. Pour preuve, les formules excessives qu’il emploie déjà : « tout réinventer » alors qu’il prend les mêmes dans son entourage. Pour preuves, sa reconversion dans la finances et les fonds d’investissement. Pour 67% des sondés, Nicolas Sarkozy n’a pas changé. 33% seulement pensent l’inverse, après  plus de trente ans de fonctions électives Sarkozy aura du mal à faire croire qu’il le candidat anti système, le Trump français !

 

2017 : Hollande n’est pas le candidat naturel (Royal)

2017 : Hollande n’est pas le candidat naturel (Royal)

Ce nest pas le coup de pied de l’âne mais ça y ressemble. Ségolène Royal assume sa singularité par rapport à 2017. On sait qu’elle n’est guère favorable au fils «  naturel » que seraiat Valls mais maintenant elle affirme que Hollande lui-même ne saurait être considéré come le candidat naturel. En clair c’est une contestation de la légitimité de l’actuel président de la république comme candidat en 2017. Une manière peut-être aussi pour elle de signaler sa présence précisément pour le cas où Hollande renoncerait (bien qu’elle s’en défende). De fait elle est sans doute une des rares à pouvoir éviter l’éclatement du PS. « Personne n’est candidat naturel, il y a une primaire, il y a des règles, donc respectons les règles », a assuré Ségolène Royal, lors de l’Émission politique, jeudi 10 novembre sur France 2. Selon la ministre de l’Environnement, François Hollande devra « s’expliquer devant les Français ».  »Je ne veux pas réduire l’élection présidentielle à un problème de candidature. La principale préoccupation de l’électorat, c’est trois choses: un besoin de protection, un besoin de justice, un besoin de vision », a-t-elle rappelé. Pourrait-elle être un recours de la gauche, si  François Hollande ou Manuel Valls étaient empêchés ? Sourire de Ségolène Royal : « Je me suis déjà sacrifiée une fois, vous l’aurez noté ». Une posture de modestie qui est l’art de se faire louer deux fois !

 

Hollande : candidat pour éviter l’éclatement de la gauche ?

Hollande : candidat pour éviter l’éclatement de la gauche ?

 

 C’est hypothèse que font certains parlementaires qui ont peur que Mélenchon, Valls, Macron ne fassent  définitivement éclater la gauche et le pari socialiste en même temps. Il semble bien que François Hollande n’ait pas encore définitivement renoncé à sa candidature. « Il faut toujours se rassembler, se regrouper, faire un ensemble, une famille, une cohésion, une ambition », déclarait-il mardi à La Rochelle. « Cela vaut pour un pays : est-ce qu’on est capable à un moment, au-delà de nos différences, de nous retrouver dans ce qui va être un chemin commun pour les prochaines années? », ajoutait le chef de l’Etat, qui confiait récemment à des journalistes son souci de « valoriser ce qui a été fait et en même temps projeter sur l’avenir. » Même détermination devant une centaine de députés socialistes mardi soir au ministère de l’Agriculture. « Nous ne sommes pas uniquement sur un bilan, nous avons un projet », a dit le président, selon un participant. « François Hollande s’est montré très déterminé », a raconté à Reuters le député « hollandais » Sébastien Denaja. « Comment peut-il ne pas y aller alors qu’il a un bilan et une réelle capacité de rassemblement ? »Mais  Le flottement est perceptible jusque chez les « hollandais », à l’image des ministres Michel Sapin et Jean-Yves Le Drian, qui ont désigné Manuel Valls comme candidat possible en cas de renoncement de François Hollande. L’avocat Jean-Pierre Mignard, ami de 30 ans du président, était allé plus loin dans l’hebdomadaire Marianne : « A titre personnel, et amical, je souhaite qu’il s’évite une humiliation ». Face aux ambitions élyséennes de Jean-Luc Mélenchon, Arnaud Montebourg ou Emmanuel Macron, un député PS juge lui aussi une candidature Hollande indispensable au rassemblement. « S’il n’y va pas, c’est une déflagration et une implosion immédiate du PS », prévient-il. (Avec Reuters)

Présidentielle 2017 : Hollande serait candidat ?

Présidentielle 2017 : Hollande serait candidat ?

 

En dépit de tous les vents contraires François Hollande n’aurait pas encore décidé de renoncer.  pourtant les résultats sont catastrophiques sur tous les plans économiques, sociaux et financiers notamment. Pourtant seulement 4 % des Français souhaitent qu’il se  représente. Et pourtant François Hollande pourrait succomber à son pêché d’orgueil récurrent. Il pense en effet que le vent peut tourner et que les astres lui ont toujours été favorables. Hollande voudrait tuer définitivement le parti socialiste qui ne s’y prendrait pas autrement car tout les sondages montre qu’il  risque de figurer à quatrième ou cinquième position au premier tour des présidentielles. Un score qui serait catastrophique et mortifère pour le parti socialiste lors  des législatives qui vont suivre les présidentielles. François Hollande s’est en  invité à un apéro organisé par son ami, Stéphane Le Foll, au ministère de l’Agriculture. Une centaine de députés socialistes étaient présents. Très critiqué depuis la publication de ses confidences dans un livre, le chef de l’État a cherché à rassurer son camp. Il a appelé les parlementaires à être fiers de leur bilan. « Soyez fiers de ce que vous avez fait. Défendez-le car c’est l’intérêt de la France. C’est cela qui va nous permettre de proposer un projet d’investissement dans l’avenir aux Français », rapporte Bruno Le Roux.  Le chef de l’État a clairement laissé entendre qu’il serait candidat, assurant que la gauche de gouvernement n’en avait « pas terminé ». « Nous avons rééquilibré, mis les bases, fait avancer la France. Et on devrait s’arrêter là ? Non, nous ne sommes pas uniquement sur un bilan, nous avons un projet », assure un participant. François Hollande devrait en dire plus sur ses intentions pour l’élection de 2017 au mois de décembre.

Yannick Jadot candidat écolo pour quoi faire ?

Yannick Jadot candidat écolo pour quoi faire ?

 

Yannick Jadot a remporté la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) avec 54,25% des voix, devant Michèle Rivasi (40,75%) mais pour quoi faire ? pas pour être élu comme Président ;  alors si les écolos veulent encore exister ils devront se rallier au PS notamment avant les législatives. Certes Jadot offre une image autrement positive des écolos par rapport à la gauchiste  Cécile Duflot mais il peut espérer au mieux 2 à 3% en 2017. Le choix est clair se rallier ou disparaitre. Yannick Jadot a évoqué après sa victoire une « nouvelle page de l’écologie dans le pays » en promettant de « construire une campagne collective ». « Je suis déterminé à ce que cette campagne soit celle de toutes les familles de l’écologie », a-t-il dit à la presse. Européen convaincu et proche de Daniel Cohn-Bendit, Yannick Jadot avait adhéré aux Verts en 2009 et a réussi à s’imposer progressivement au sein de sa famille politique par un discours ouvert et tolérant. En 2012, porte-parole de campagne d’Eva Joly, il avait jeté l’éponge en reprochant à la magistrate d’avoir trop tiré contre le Parti socialiste. Il exclut cependant aujourd’hui toute alliance avec le PS « à ce stade » ! .A moins que les écolos aient rapidement besoin de cette alliance pour ne pas disparaître.

2017 : Julien Letailleur, le candidat virtuel pour une démocratie virtuelle

2017 : Julien Letailleur, le candidat virtuel pour une  démocratie virtuelle

 

 

Julien Letailleur, un candidat virtuel pour 2017, candidat à une démocratie virtuelle. Le personnage n’existe pas, c’est le  produitsde l’imagination d’un internaute Antoine Brachet d’après RTL qui le présente. Julien Letailleur,  Un candidat virtuel « crowd-sourcé » qui se veut le porteur des idées de membres de réseaux sociaux. Il souhaite une chose : réinventer la démocratie. Une sorte de prétendant transparent et dépersonnalisé pour une démocratie opaque complètement et cotiser par les prétendants à la magistrature suprême. L’idée en elle-même est intéressant dans la mesure où en moyenne l’abstention et de leur deux 50 % ce qui témoigne du désintérêt des citoyens vis-à-vis du fonctionnement du système politique. Pas sûr cependant que ce candidat qui va se cantonner dans la virtualité puisse faire prendre en compte de manière concrète ses réflexions par les responsables en concurrence pour l’élection présidentielle. Le système est tellement cadenassé par les appareils politiques qu’un individu ou un groupe n’a aucune chance d’être élu bien sûr et même dans le cas présent d’être entendu. La crise que nous vivons a bien sûr des dimensions économiques, sociales et aussi sociétales et culturelles. Notamment pour les dimensions visant le fonctionnement démocratique. La dynamique d’un pays repose beaucoup sur le moral des facteurs et des citoyens. Malheureusement la France occupe la tête des pays les plus pessimistes sans doute un des facteurs explicatifs majeurs de la situation globale dans laquelle elle patauge. Les Français ne croient plus pour près de 80 % à la capacité des organisations politiques à modifier de manière significative la situation du pays. Une raison supplémentaire pour ouvrir les fenêtres d’une démocratie confinée dans l’espace réduit des pros de la politique qui vive de ce métier « Voter pour moi, c’est voter pour vous même », assure Julien Letailleur dans sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle en 2017. Mais Julien Letailleur est loin d’être un candidat classique, c’est un candidat virtuel « crowd-sourcé », ce qui signifie que son programme est élaboré par les citoyens.  « Je ne veux être qu’un porte-parole (…) Je ne suis que votre représentant sans autre objectif que d’être la courroie de transmission de vos idées », atteste-t-il dans sa vidéo« Voter pour moi, c’est pour vous engager à apporter votre pierre à l’édifice du programme que nous allons construire ensemble et qui sera porté dans le débat public ». La volonté de ce candidat pas comme les autres est de « réinventer le mode d’exercice de la démocratie ».   Julien Letailleur a son site Internet, son compte Twitter, sa page Facebook, des articles de presse qui parlent de lui et déjà même quelques soutiens. Mais qui se cache derrière ce candidat pas comme les autres ? Un certain Antoine Brachet, 38 ans et cofondateur du collectif « Les 100 barbares », un groupe de citoyens qui officie sur le web, au travers des réseaux sociaux, pour changer le système.  Interrogé par 20 minutes, Antoine Brachet explique que Julien Letailleur est le héros du roman Un peuple totalitaire. Un ouvrage collaboratif à l’initiative d’une communauté d’individus qui estiment ne pas être écoutés par le système. « C’est un conseiller à l’Elysée qui s’interroge sur la démocratie. (…) Il se demande si on ne pourrait pas aller vers une démocratie plus ‘liquide’, où tout citoyen aurait accès en permanence aux leviers du pouvoir », précise Antoine Brachet. Il explique avoir fait le choix de le faire exister au delà du roman du fait qu‘ »il est fictif, n’a pas d’ego, ne fera jamais passer son intérêt personnel devant l’intérêt collectif. On l’a donc d’abord sorti du roman, en l’inscrivant sur les réseaux sociaux. On s’est rendu compte que beaucoup de gens avaient envie de lui parler », assure l’initiateur des « 100 barbares ».  Concrètement, le programme de Julien Letailleur sera le reflet des envies et des idées de toute personne qui souhaite y contribuer. C’est le concept du « crowd-sourcing », à l’image du « crowdfunding », le financement participatif, qui permet à tout un chacun de contribuer à un projet qui lui tient à cœur. Là ce n’est pas de l’argent qui est demandé mais bien des idées. Un modèle qui a fait ses preuves dans de nombreux domaines mais pas encore en politique. Ce à quoi Antoine Brachet entend bien palier. Par des sondages sur les réseaux sociaux, des rencontres mensuelles mais aussi un outil qui permet d’interroger les utilisateurs et de faire émerger les sujets les plus plébiscités, le projet du candidat Letailleur pourra alors prendre forme.

 

(Avec RTL, agence et 20 minutes)

Montebourg, le Sarkozy de gauche, candidat

Montebourg, le Sarkozy de gauche,candidat

De Charybde en Sylla pour le parti socialiste avec la candidature de Montebourg sorte de Sarkozy de gauche : plus c’est gros plus ça passe,  l’essentiel est de faire de bruit. Et il en a fait du bruit mais avec peu de résultats l’ancien ministre de l’économie. Il n’a pas réussi à sauver Florange,  pas plus à empêcher la lamentable scission entre la branche énergie et la branche ferroviaire d’Alstom. Il s’est surtout borné à critiquer le gouvernement dans lequel il était au lieu de gérer son portefeuille. Ce qui lui a valu d’être exclu. Difficile de voir clair dans le corpus idéologique de Montebourg tout simplement parce que la faconde, le verbe, le baratin masque le vide sidéral. Un responsable du type Sarkozy,  près à tout en politique ;  un jour une chose, le lendemain une autre, le contraire est à nouveau retour à la première version. Bref des responsables qui confondent la démocratie avec les prétoires où il est autorisé que les avocats disent à peu près n’importe quoi du moment où cela peut assurer la défense du client. Le seul bilan positif pour Montebourg c’est d’avoir inventé la marinière made in France,  a quand le slip tricolore ? Ancien allié de François Hollande devenu depuis deux ans l’un de ses principaux détracteurs, il avait jusqu’ici laissé planer le doute sur son intention de participer à la primaire de la gauche, craignant que ses modalités ne reviennent à limiter la consultation aux seuls soutiens du gouvernement. « J’ai décidé d’inscrire ma candidature à l’élection présidentielle de 2017 dans le cadre des primaires de la gauche », a déclaré l’avocat de 54 ans, qui était l’invité du journal de 20 h de TF1 Le « parlement » du PS s’était réuni à huis clos à la Maison de la Mutualité, à Paris, pour arrêter les modalités de ce scrutin organisé par la « gauche de gouvernement » – qui réunit le PS et ses partenaires de la Belle Alliance populaire – afin de désigner le candidat de la gauche pour l’élection présidentielle du printemps. « Ces primaires ne sont pas faites pour punir mais pour unir » et « elles doivent être loyales, impartiales et transparentes », a déclaré Jean-Christophe Cambadélis devant la presse après cette réunion. La sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann, le militant socialiste Gérard Filoche et l’ex-ministre de l’Education nationale Benoît Hamon, désormais l’une des figures des frondeurs socialistes, ont déjà annoncé leur souhait de participer à cette primaire.  Le député écologiste François de Rugy, transfuge d’Europe-Écologie-Les Verts (EELV) compte également se présenter, tout comme Jean-Luc Benahmias (Front démocrate). Mieux que les guignols de Canal dont on commence à s’ennuyer !

 

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