Archive pour le Tag 'candidat'

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2017 : Hollande pas candidat ? (Cambadélis)

. 2017 : Hollande pas candidat  ? (Cambadélis)

 

Ce n’est pas la première fois que Cambadélis évoque hypothèse d’une absence de Hollande pour l’élection de 2017 ; récemment encore il avait déclaré que pour Hollande il faudrait d’abord terminer son mandat actuel. Invité d’i-Télé, Cambadélis a cité comme candidats possibles dans une telle hypothèse le Premier ministre Manuel Valls, la maire de Lille Martine Aubry ou l’ex-ministre de l’Economie Arnaud Montebourg. Le chef de l’Etat avait réaffirmé il y a un mois, lors d’une émission de télévision, qu’il n’aurait pas de raison de briguer un second mandat s’il échouait à faire baisser le chômage d’ici la fin de son quinquennat. Depuis, plusieurs membres du gouvernement ont plaidé en faveur d’une primaire à gauche à laquelle il serait inédit qu’un président sortant se confronte, et François Hollande semble s’être fait à l’idée. Un congrès du PS doit se tenir en juin 2015 et la question d’une primaire pourrait y être tranchée avant même que François Hollande se détermine, puisqu’il lui restera deux ans pour voir la courbe du chômage s’infléchir. Appelé à commenter la réorganisation en cours à l’UMP, Jean-Christophe Cambadélis a évoqué des candidats « possibles » du PS, ouvrant une nouvelle fois la voie aux spéculations sur l’identité du représentant socialiste en 2017 même s’il a suggéré que le chef de l’Etat serait décideur. « Je pense que le paysage est plus éclairci à gauche même si le candidat possible, François Hollande, Manuel Valls ou d’autres, sont très bas », a dit le patron du PS. Invité à préciser sa pensée sur le candidat potentiel, il a ajouté : « Si François Hollande n’y allait pas, Manuel Valls, Martine Aubry, que sais-je encore, Arnaud Montebourg, etc.

 

2017 : Hollande candidat (Marylise Lebranchu)

2017 : Hollande candidat (Marylise Lebranchu)

C’est la troisième ministre qui déclare que Hollande doit être candidat en 2017. Pas un hasard mais un plan communication mené par l’Elysée pur recrédibiliser Hollande au moment précis où Sarkozy éprouve de grandes difficultés à s’opposer, même à l’IMP. On compte évidemment sur la justice « indépendante »  pour plomber la candidature de Sarkozy. Il faut auusi discréditer les autres candidats, cela vient d’être fait grâce à Jouyet pour Fillon (qui ne s’en remettra pas). Comme par hasard hier lors de la présentation de chiffres truqués de la délinquance, la région Aquitaine de Juppé montre une délinquance en forte progression alors qu’elle baisserait pour l’ensemble de la France. Ce n’est donc pas un hasard si  Maryse Lebranchu monte au créneau.  Même si elle admet que « 100% des Français ne sont pas satisfaits aujourd’hui », la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique estime que dans la situation actuelle, « le candidat c’est François Hollande. »  « Dans la situation d’aujourd’hui, le candidat c’est François Hollande. Si on commence deux ans à déstabiliser le président de la République, ça ne fonctionnera pas. Il est président. Je ne vois pas comment on peut faire autrement que d’avoir François Hollande candidat » a déclaré Marylise Lebranchu .

2017 : « HOLLANDE, candidat (CAZENEUVE)

2017 : «  HOLLANDE, candidat (CAZENEUVE)

 

Cette fois c’est une confirmation et pas seulement un ballon d’essai : Hollande sera candidat en 2017. Après Rebsamen, c’est Cazeneuve, le ministre de l’intérieur qui le « souhaite » ; En fait aujourd’hui personne ne donne la moindre chance à Hollande pour cette échéance mais à l’ Elysée les stratèges politiciens compte sur la justice pour couler Sarkozy avec ses nombreuses affaires, voir à cet égard la tentative de déstabilisation -a demeurant malheureuse – lancée par Jouyet. Du coup l’enjeu c’est pour Hollande de parvenir en deuxième pace derrière Marine Lepen et de la battre nettement grâce au reflexe républicain. On compte auusi sur une petite reprise économique vers 2016-2017 mais là rien n’est sûr. « Dans ma vie politique, j’ai rarement été candidat pour être battu. Si je dis qu’il (François Hollande) peut être candidat, c’est parce que je pense qu’il peut être élu », a affirmé Bernard Cazeneuve. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, après le ministre du Travail, François Rebsamen, juge que le meilleur candidat pour l’élection présidentielle de 2017 reste François Hollande.  Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré dimanche qu’il souhaitait que le président François Hollande soit candidat à un nouveau mandat présidentiel en 2017. « Je souhaite que le président de la République soit candidat à l’élection présidentielle. C’est une décision qui lui appartient et je pense que ce que nous devons faire, c’est l’aider dans nos responsabilités respectives à réussir ce quinquennat. Ça s’appelle la loyauté, ça s’appelle la persévérance », a dit M. Cazeneuve, invité du « Grand Rendez-vous » Europe 1/Le Monde/iTélé. »Il y a bien entendu du chemin puisqu’il nous reste deux ans et demi, il y a donc du temps pour faire des choses, avoir des résultats, rassembler les Français et faire en sorte que, dans le tohu-bohu, le vacarme, une persévérance, une opiniâtreté finissent par donner des résultats », a insisté celui qui a succédé à Manuel Valls au ministère de l’Intérieur.« Dans ma vie politique, j’ai rarement été candidat pour être battu. Si je dis qu’il peut être candidat, c’est parce que je pense qu’il peut être élu », a ajouté M. Cazeneuve qui, interrogé sur l’opportunité d’une candidature unique avec les écologistes à la présidentielle, a souligné que « tout ce qui va dans le sens du rassemblement de la gauche est souhaitable ». Samedi, un autre ministre hollandais, François Rebsamen (Travail), avait déjà lancé sur LCP: « je pense que (François Hollande) est notre meilleur candidat » pour 2017. Le 4 novembre, il avait dit que le chef de l’État était le « seul » homme de la situation, ajoutant: « les autres ne sont pas mieux placés ».

 

Présidence UMP : Sarkozy candidat

Présidence UMP : Sarkozy candidat

Sarkozy,  candidat sauf si les affaires … C’est ce que l’ex-président de la République a confirmé à ses proches et à quelques amis politiques.  Sur le fond, Nicolas Sarkozy souhaite expliquer les raisons pour lesquelles il se lance à nouveau dans ce challenge compliqué. Car, pour l’ancien président, son dialogue avec les Français s’est interrompu lors de son discours à la Mutualité, le 6 mai 2012, au soir de sa défaite. Sans annoncer formellement son retrait de la vie politique, il avait alors lancé ces phrases ambiguës : « Ma place ne pourra plus être la même. Mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent. » Il devra donc justifier son changement de cap. Et ne pas donner l’impression que son retour est uniquement dicté par la volonté de se défendre face aux juges qui l’assaillent. « De ce point de vue, l’actualité nous sert, reconnaît un de ses partisans. La France se débat dans une crise économique et morale extraordinairement profonde. Le FN n’a jamais été aussi haut. Qui d’autre peut relever le défi ? »  Conscient des difficultés qui l’attendent, Sarkozy veut tout changer : le nom du parti, l’équipe dirigeante (qu’il souhaite rajeunie), le programme, le prix des cotisations. Reste que cette annonce officielle de Sarkozy à la tête de l’UMP pourrait bien être plombée ou différée par les affaires. Des affaires qui structurent l’agenda politique de l’ancien président dies des mois.

 

2017: Alain Juppé sera candidat

2017: Alain Juppé sera candidat

. « J’ai décidé d’être candidat, le moment venu, aux primaires de l’avenir » qu’organisera la droite pour désigner son représentant à la présidentielle 2017, écrit l’ex-Premier ministre sur son blog ce mercredi. Une candidature qui s’ajoute à celles de François Fillon, Xavier Bertrand, Christian Estrosi (sauf si Nicolas Sarkozy revient) ou encore NKM.  L’élection de 2017, « nous devons la gagner pour sortir la France du marasme où elle stagne aujourd’hui. Ce n’est pas acquis! », écrit le responsable de droite, dans un post intitulé « 2017, bientôt ». Il avait déjà entrouvert la porte à une candidature en juin dernier.  Alain Juppé défend dans cette déclaration le principe même des primaires « ouvertes à toutes celles et tous ceux, inscrits ou non dans un parti, qui ne veulent ni de la France barricadée sur elle-même que leur promet le FN ni de ce qu’est devenue, faute d’adaptation aux réalités du monde actuel, l’idéologie socialiste » pour « parvenir à une candidature d’union ». Les organiser au « printemps 2016″ serait un « bon délai » selon lui.   Certains à droite, comme Nicolas Sarkozy, sont moins convaincus de la pertinence des primaires. « Il y a toujours des Bournazel pour vous tirer vers le bas« , a notamment déclaré l’ex-chef de l’Etat en juin, en référence à l’adversaire battu par NKM lors des primaires pour la droite à Paris.  Dans les sondages Alain Juppé et l’ex-président font pour l’instant jeu égal auprès des sympathisants de l’UMP en termes de popularité. L’e-premier ministre possède même une longueur d’avance auprès des sympathisants de droite en général. Signe de leur rivalité: les deux hommes ont déjà commencé à s’échanger des piques. « Il vaut mieux un sexa en forme qu’un quinqua amorti », s’était amusé Alain Juppé en juin, au sujet de son âge.   Nicolas Sarkozy, lui pourrait sortir du bois dans les semaines qui viennent, après avoir entretenu lui-même le feuilleton de son retour pendant des mois

 

Moscovici candidat de Hollande mais pas forcément aux affaires économiques

Moscovici candidat de Hollande mais pas forcément aux affaires économiques

 

Hollande a désigné Moscovici comme candidat à un poste de commisaire européen mais ce ne sera pas forcément aux affaires économiques, poste qu’il souhaitait. Les allemands ne sont pas chauds pour désigner Moscovici qui a si mal réussi le redressement économique et financier de la France. On pourrait donc voir Moscovici nommé dans un poste subalterne qui ne gênerait pas la politique d’austérité de Bruxelles.  C’est donc désormais officiel: le chef de l’Etat a désigné l’ancien ministre de l’Economie Pierre Moscovici comme candidat à un poste de commissaire européen.  « Je vous confirme que la France désigne M. Pierre Moscovici au titre des personnalités que le Conseil (européen), en accord avec vous-même, est appelé à proposer comme membres de la Commission européenne », écrit ainsi François Hollande dans une lettre adressée à Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission. Le président français ne précise toutefois pas la nature exacte des fonctions que pourrait exercer son ancien ministre au sein de la Commission. »Comme vous le savez, Pierre Moscovici, par ses qualités propres comme par son expérience, a montré la compétence générale et l’engagement européen qui lui permettront d’assumer de manière indépendante (ces) importantes responsabilités », fait-il cependant valoir. Jean-Claude Juncker doit répartir les portefeuilles de la Commission et présenter son équipe aux dirigeants européens lors d’un sommet qui se réunira le 30 août. Le courrier de François Hollande met un terme à des semaines de spéculations. Plusieurs personnalités politiques avaient fait acte de candidature dont l’ancienne ministre Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, et la députée européenne Pervenche Berès.

 

Alain Juppé : candidat en 2017

Alain Juppé : candidat en 2017

 

Panique chez les Sarkosyste car Juppé vient de déclarer qu’il sera candidat en 2017. Du coup les pro-Sarkozy pressent leur mentor de se déclarer le plus vite possible. Problème : les casseroles que trainent Sarko le contraignent à réfléchit au calendrier. Il faudrait trouver une fenêtre où on parle moins des affaires.  En confirmant ses intentions au micro de RMC, Alain Juppé a fait un premier vrai pas dans la course à l’Élysée, ce mercredi 25 juin. Le maire de Bordeaux le sait, il n’a d’autre rival que Nicolas Sarkozy. Pour le moment, du moins. Longtemps superstar des sondages, l’ancien président de la République faiblit, diminué notamment par l’affaire Bygmalion. Un sondage BVA publié le 24 juin place Alain Juppé en tête auprès des Français (54%) et des sympathisants de droite (72%). Pendant ce temps, l’ex-chef de l’État se place 22 points derrière lui au classement général et à 11 points chez les sympathisants de droite. Une très mauvaise nouvelle pour celui qui espère revenir sans avoir à passer par les primaires de son parti.  Car le profil d’Alain Juppé, moins droitier et moins clivant, séduit à droite, évidemment, mais aussi à gauche et au centre. Les Français louent son expérience et sa compétence tout en le sentant capable de rassembler davantage que Nicolas Sarkozy, dont la base électorale semble de plus en plus se « réduire » à la droite, rendant une victoire en 2017 plus compliquée. S’il a gagné la présidentielle de 2007 par la droite, il se dit que Nicolas Sarkozy serait plus enclin à revenir par le centre. Or, cet électorat, qui tient farouchement à son indépendance vis-à-vis de l’UMP, lorgnerait plus sur le profil d’Alain Juppé par un souci de cohérence évident.  La droitisation de la campagne de 2012 n’a pas été du goût de tous du côté du centre-droit et de l’UMP et il est difficile d’imaginer l’ancien chef de l’État revenir avec une idéologie différente de celle qui a toujours été la sienne. Alain Juppé a l’avantage d’incarner une droite plus modérée. Si tous les sondages ont leur limite, une enquête BVA pour Le Parisien publiée en janvier venait ajouter à cette impression de personnalité apte à séduire au-delà des frontières de son parti. Les sympathisants de gauche étaient 73% à penser qu’il aurait été meilleur président de la République que Nicolas Sarkozy. L’ensemble des Français approuvaient également cette position à 50%. Au final, 60% des sondés considéraient qu’il aurait été un meilleur chef de l’État que François Hollande. Les sympathisants de gauche étaient même 20% à le penser. Un score peu élevé dans l’absolu mais sa course à l’Élysée serait grandement facilitée si deux socialistes sur dix se détournaient du Président à son profit.  Reste à convertir les « si » en bulletins dans les urnes et à ne pas enterrer ses adversaires trop vite. Histoire de ne pas entrer au panthéon de ces favoris qui n’ont jamais vu la ligne d’arrivée.

 

Le Maire candidat à la présidence de l’UMP ou le charisme d’une limande

Le Maire candidat à la présidence de l’UMP ou le charisme d’une  limande

Encore une énarque comme candidat à la présidence de l’UMP, celui-là a le charisme d’une limande. Mercredi matin, l’UMP devrait en effet connaître un nouveau candidat pour la présidence, dont le sort se décidera lors du congrès, à l’automne. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV à 8h30, Bruno Le Maire devrait annoncer,  qu’il brigue la tête du parti. Il n’en faisait déjà pas mystère la semaine dernière. En coulisses, il se préparait à franchir cette étape. Déterminé, il expliquait au JDD :  »Sur le marché du renouveau, je suis le seul. Il faut rompre avec les pratiques politiques du passé. L’hypothèse que j’aille à la présidence de l’UMP est forte. Y compris contre Sarkozy. » Dimanche soir, il glissait sur BFMTV :  »Tout est ouvert, ce n’est pas la peine de se précipiter dans la vie, laissons les choses se faire au bon rythme ». L’ancien ministre de l’Agriculture s’est prévu un véritable plan média pour annoncer sa candidature. Après, il doit filer à Vernon, dans l’Eure, son département, pour un déjeuner militant auxquels plusieurs journalistes sont conviés.

 

Alstom : Siemens également candidat au rachat

Alstom : Siemens également candidat au rachat

 

Avec la déclaration de l’Elysée  « vigilance sur l’emploi, la localisation et l’indépendance énergétique » c’est en en fait une quasi déclaration autorisanat la vente d’Alstom. ; Une déclaration qui ne garantit rien mais qui ouvre presque l’appel à candidatures. Evidemment on aurait aimé une prise de position sauvegardant  l’un des plus beaux fleurons de l’industrie française. Malheureusement aujourd’hui, on brade. Une offre de Siemens se prépare » donc , concurrente à celle de General Electric, pour le rachat de l’ »entreprise Alstom a confié une source proche du dossier à l’AFP samedi. Le géant industriel allemand se lance donc dans la bataille, à la veille de la venue en France du PDG de General Electric pour entamer les discussions et rencontrer notamment Manuel Valls et Arnaud Montebourg.  General Electric semblait vouloir en terminer au plus vite et valider l’acquisition de la division énergie d’Alstom, un des fleurons industriels français. Patrick Kron, le PDG du groupe français l’a confirmé à demi-mot aux syndicats, vendredi 25 avril, évoquant « des discussions sur une opération industrielle ». Plus tôt, l’entourage de François Hollande avait assuré que le gouvernement serait « vigilant » sur « trois points » concernant le dossier d’acquisition d’une partie des activités d’Alstom: « l’emploi, la localisation des activités et l’indépendance énergétique ».

 

Hollande « pas candidat » en 2017 : du pipeau !

Hollande « pas candidat » en 2017 : du pipeau !

Hollande «  pas candidat en 2017, c’est un pari idiot,  malhonnête et indécent. D’abord parce que la candidature de Hollande  n’intéresse pas grand monde à part lui. C’est indécent car la question de 2017 n’est pas celle de son futur politique mais celle du redressement ou du désastre économique. La preuve que ce président ne s’intéresse vraiment qu’à son propre avenir. Enfin parce que –si toutefois il a une chance-  c’est une promesse d’ivrogne, comme l’inversion du chômage en 2013. Le président de la République, qui s’est gardé de trop s’engager dans l’affaire Aquilino Morelle, a laché une petite phrase qui a fait grand bruit, vendredi 18 avril, en marge d’un déplacement à Clermont-Ferrand. « Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu », a déclaré le chef de l’État lors d’un déjeuner avec des salariés de Michelin. Avec cette petite phrase, François Hollande veut montrer qu’il s’engage, qu’il prend des risques. Car s’il échoue, il ne pourra pas se présenter à sa propre succession. Mais il se sait : le pari n’est pas aussi risqué qu’il en a l’air. D’abord parce que le taux de chômage bat des records tous les mois  Il est donc raisonnablement envisageable de voir arriver une baisse à moyen terme. Au moins d’ici 2017. En plus de la conjoncture internationale, économiquement favorable, le Président a promis des baisses de charges pour les entreprises, ce qui devrait logiquement produire quelques effets sur la courbe du chômage. En réalité, cette déclaration sur la prochaine présidentielle lui permet donc surtout de repousser un peu plus loin encore l’épineuse question du chômage. Il avait d’abord promis « l’inversion », puis a parlé de la « stabilisation », et se laisse désormais jusqu’à 2017 pour renouer avec l’emploi.   François Hollande n’est pas le premier à lier son sort aux fluctuations de l’emploi. Son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, avait fait le même type de promesse en 2007, juste avant son élection. « Je veux m’engager, sur 5% de chômeurs à la fin de mon quinquennat. Si on s’engage sur 5% et qu’à l’arrivée il y en a 10%, c’est qu’il y a un problème », avait déclaré le candidat de l’UMP. Un mandat plus tard, le chômage avait franchi la barre des 10% et Nicolas Sarkozy raté son objectif. Ce qui ne l’a pas empêché se représenter en 2012. Avec la réussite que l’on sait.

 

Hollande : candidat en 2017, pas sûr !

Hollande : candidat en 2017, pas sûr !

Ça sent le brûlé pour Hollande qui n’exclut plus de ne pas se représenter en 2017. Une sorte de promesse d’ivrogne car bien entendu il ne pense qu’à sa réélection. Malheureusement en l’état des sondages, il ne serait pas qualifié pour le second tour ; par ailleurs l’enjeu n’est certainement pas pour l’après 2017 mais pour l’avant 2017. Comment la France pourra encore supporter pendant 3 ans un président auusi inefficace, auusi contradictoire et auusi désinvolte. Sans parler  de ses copinages avec des personnages douteux et des copains énarques qui se partagent les places. La question de son départ (ou de sa mise au placard) avant 2017 se posera nécessairement car il n’ya rien à attendre d’un président aussi pathétiquement nul. En déplacement vendredi à Clermont-Ferrand, François Hollande a lié son destin politique à la courbe du chômage.  »Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu », a-t-il déclaré.  François Hollande a déclaré vendredi n’avoir « aucune raison d’être candidat » à un deuxième mandat si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, lors d’une visite de Michelin à Clermont-Ferrand.  »Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu », a déclaré le chef de l’Etat lors d’un déjeuner avec des salariés, de dirigeants et de syndicalistes de Michelin. Il répondait à l’un d’eux qui l’interrogeait sur le chômage. François Hollande a rappelé que l’emploi était sa « priorité » et tout particulièrement l’emploi des jeunes. « On va y mettre toute notre énergie parce qu’il n’y a pas d’autre enjeu », a-t-il ajouté. Aussitôt, des responsables d’opposition ont réagi sur Twitter, à l’instar de l’UDI Jean-Christophe Lagarde et le FN Florian Philippot :  Une telle déclaration n’est pas inédite dans l’histoire de la Ve République. Invité principal de l’émission A vous de juger, début avril 2007 sur France 2, Nicolas Sarkozy avait également lié son destin politique à la courbe du chômage. Il s’engageait alors sur un objectif de 5% de demandeurs d’emplois d’ici à 2012. A la question de savoir s’il se représenterait en 2012 s’il n’atteignait pas ce chiffre, Nicolas Sarkozy avait alors répondu : « Je dis aux Français : ‘C’est un échec et j’ai échoué. Et c’est aux Français d’en tirer les conséquences’. »

 

Le gouvernement traque le patron de Numericable candidat pour SFR

Le gouvernement traque le patron de Numericable candidat pour SFR

le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg (opposé à la reprise de SFR par Numericable) puis sa ministre déléguée Fleur Pellerin, qui ont pour habitude de se féliciter des investissements étrangers en France, se sont mis à critiquer la résidence fiscale de Patrick Drahi, et lui ont même demandé de redevenir résident fiscal français.  Patrick Drahi avait acheté Mirs pour 650 millions de shekels (135 millions d’euros), puis l’a revendu à Hot, dont il détenait à l’époque 51,7%. Le prix de revente comprenait un chèque de 486 millions de shekels, plus des compléments de prix allant jusqu’à 450 millions de shekels en fonction des performances futures de Mirs, indiquent les comptes de Hot. Précisément, un complément de 225 millions de shekels devait être versé lorsque Mirs atteindrait 7% de parts de marché. Cet objectif ayant été atteint, cette somme a donc été versée, indiquent les comptes d’Altice. Le reste du complément de prix (56,25 millions de shekels par an) dépend de l’excédent brut d’exploitation de Mirs jusqu’en 2016.  Mais le gouvernement n’entend pas en rester là. Selon une source gouvernementale, Bercy a lancé une enquête sur sa situation fiscale, et notamment sa résidence fiscale exacte, étant donné l’importance que prend Patrick Drahi dans l’économie hexagonale (interrogés sur ce point, les porte-paroles de Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve se sont refusés à tout commentaire, arguant du secret fiscal).  Pour l’instant, Patrick Drahi a opposé une fin de non recevoir aux demandes de rapatriement fiscal des ministres. « Le gouvernement peut bien le demander, mais il n’existe aucune base légale pour forcer Patrick Drahi à revenir », souligne Hervé Israël, avocat associé chez Holman Fenwick Willan. « J’ai ma famille en Suisse. Je n’ai pas prévu de faire rentrer ma famille en France », a déclaré l’intéressé lundi 17 mars. « Sa famille habite Genève depuis 15 ans, ses enfants y sont scolarisés, il ne va pas les déraciner comme ça », ajoute un de ses proches dans le Monde.  Dans les Echos, le roi du câble explique s’être installé en Suisse pour des raisons professionnelles et non fiscales: « j’habite en Suisse depuis 1999, soit un tiers de ma vie. J’ai travaillé pour un câblo-opérateur américain, UPC. Mon patron m’a proposé d’ouvrir le siège européen à Genève. J’y suis resté, avec ma femme et mes quatre enfants ». Dans le Monde, un proche ajoute: « en 1999, il n’avait pas encore fait fortune, donc c’est absurde de dire qu’il souhaitait s’exiler fiscalement ».

 

Présidence Commission européenne: Jean-Claude Juncker élu candidat , Barnier battu

Présidence Commission européenne: Jean-Claude Juncker élu candidat , Barnier battu

 

L’ancien Premier ministre du Luxembourg et ex-président de l’Eurogroupe a été préféré au commissaire européen français Michel Barnier par 382 voix contre 245.   »Le débat interne est clos, nous sommes désormais en position de pouvoir démarrer notre campagne. Nous avons pris beaucoup de retard sur les socialistes, nous allons les rattraper très bientôt », a promis le vainqueur.  Juncker mènera donc la campagne du PPE pour les élections européennes du 22 au 25 mai, où il se retrouvera notamment face à l’Allemand Martin Schulz, actuel président du Parlement européen, désigné la semaine dernière à Rome candidat des socialistes européens, légèrement en tête dans les sondages.  Le vainqueur du duel devrait être idéalement placé pour succéder à José Manuel Barroso à la tête de la Commission européenne, même si une désignation n’aura rien d’automatique.  Certains chefs d’Etat et de gouvernement sont très réticents à se voir imposer leur prochain interlocuteur à la tête de l’exécutif européen, bien que le traité de Lisbonne leur demande désormais de tenir compte du résultat du vote aux européennes.  Le choix s’effectuera aussi dans le cadre d’un grand marchandage concernant trois autres postes: président du Parlement, mais surtout président du Conseil européen et chef de la diplomatie de l’UE. Ces deux derniers postes sont attribués par cooptation.   »Le candidat (du PPE) doit devenir le président de la Commission » en cas de victoires aux européennes de mai, a assuré M. Juncker, comme pour couper court aux scénarios qui le destineraient à d’autres fonctions.  Deux autres luxembourgeois ont présidé la commission : Gaston Thorn (1981-1985) et Jacques Santer (1995-1999).  Lors de son discours, prononcé tour à tour en allemand, anglais et français, ce pro-européen convaincu, né dans un des plus petits pays de l’UE coincé entre la France et l’Allemagne, s’est présenté comme l’homme du consensus, offrant de « bâtir des ponts en Europe ».  L’ancien président de l’Eurogroupe, 59 ans, a rappelé son rôle dans la naissance et le sauvetage de l’euro lorsqu’il a « tout fait pour éviter la catastrophe ».  Il a aussi plaidé pour une Europe plus sociale et mis en avant sa longue expérience, trois mois après avoir été évincé du pouvoir au Luxembourg où il a passé près de 19 ans au poste de Premier ministre.  Détenteur du record de longévité à la tête d’un exécutif européen, il a vécu la profonde transformation de l’Union européenne; l’échec du traité constitutionnel en 2005 et l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne quatre ans plus tard; la naissance de la monnaie unique puis la crise de la dette et le sauvetage de l’euro, une tâche à laquelle il s’est consacré avec ardeur pendant huit ans à la tête de l’Eurogroupe.  Son credo a toujours été la promotion de la construction européenne, avec une vision fédéraliste qui lui valut en 2006 de recevoir le prestigieux prix Charlemagne pour l’unification européenne.  Mais ce vieux routier de la politique a toujours fait cohabiter son idéalisme avec un solide sens des réalités, notamment au service des intérêts de son pays dont il a très longtemps défendu avec acharnement le secret bancaire.   Enfant de l’après-guerre et fils d’un métallurgiste syndicaliste, il présente un profil atypique: pilier du Parti chrétien social classé à droite, il n’a jamais caché sa défiance vis-à-vis du libéralisme.  Pour autant, à la tête de l’Eurogroupe, il a contribué à concevoir et à mettre en oeuvre les politiques d’austérité imputées ensuite à la seule Commission européenne, qu’il rêve désormais de présider.  Soutenu par le chanteur Bono venu parler de l’Afrique devant les participants, Jean-Claude Juncker a laissé entendre que l’austère rigidité qui a prévalu serait peut-être infléchie: « Nous nous sommes beaucoup focalisés sur la solidité, la santé financière, la consolidation financière, ces actions étaient grandement nécessaires, mais elles ne sont pas suffisantes. Ce qu’il nous faut maintenant c’est une politique orientée sur la croissance » a-t-il dit.

 

« Sarkozy sera candidat en 2017″(Bernadette Chirac)

« Sarkozy sera candidat en 2017″(Bernadette Chirac)

Alors qu’à l’UMP, on s’interroge pour anticiper les primaires, Bernadette Chirac coupe un peu l’herbe sous le pied des prétendants en affirmant que ce sera Sarkozy le candidat en 2017. Cette déclaration s’inscrit dans une déclaration bien pesée de Sarko qui fait dire à d’autres ce qu’il ne veut pas dire tout haut mais qui permet de neutraliser ses éventuels concurrents. Bernadette Chirac persiste et signe : alors qu’elle avait déjà laissé entendre, le 22 janvier dernier, que Nicolas Sarkozy reviendrait dans la course politique, la conseillère générale de Corrèze a été plus catégorique dans ses propos dans une interview à Nice-Matin publiée ce samedi 8 février. Interrogée sur l’impossibilité pour « les grands fauves politiques » de renoncer un jour, l’épouse de l’ex-président Jacques Chirac nuance : « sauf lorsqu’ils deviennent vieux ». « Je suis profondément sarkozyste. Il a l’expérience d’un mandat et a mené des sommets internationaux extraordinairement difficiles. Cela va lui servir pour un deuxième mandat », observe Bernadette Chirac. « Nicolas Sarkozy sera candidat, je vous le dis », assure celle qui avait soutenu sans faille ses deux campagnes élyséennes.Toujours sur Nicolas Sarkozy : « C’est quelqu’un de très intelligent. Il est rapide, travailleur et joyeux. Et, ce que tout le monde ne sait pas, c’est quelqu’un d’une grande bonté. Et il a une femme, c’est mon amie, qui l’a beaucoup fait progresser. C’est important les femmes de président », glisse celle qui fut douze ans première dame. Au sujet de la situation politique du pays et des sondages donnant François Hollande en dessous des 20%, l’épouse de Jacques Chirac assure qu’il il faut analyser ces enquêtes « avec précaution ». Et elle l’assure : ses relations avec le chef de l’État sont « excellentes ». « François Hollande est tenace, très calme. C’est un homme chaleureux avec lequel on peut discuter ». 

 

Goodyear Amiens : Titan toujours candidat

Goodyear Amiens : Titan toujours candidat

Maurice Taylor est toujours prêt à reprendre l’usine Goodyear d’Amiens-Nord. Sur RTL, ce jeudi 23 janvier, le bouillonnant PDG de Titan a ainsi déclaré : « nous pensons que c’est une bonne, très bonne idée de produire des pneus en France ». « Si nos amis de chez Gocdyear nous appellent, cela nous pose aucun problème et c’est exactement ce que j’ai dit à [Arnaud Montebourg]« , a-t-il déclaré. Il a toutefois déploré ne pas avoir eu de nouvelles d’Arnaud Montebourg, de Goodyear et de la CGT. « Nous devons redémarrer l’usine mais avant nous devons déterminer de quoi nous allons parler avec Goodyear, ce n’est pas comme allumer un interrupteur », a-t-il affirmé.  Hier mercredi, la direction de Goodyear et les syndicats ont signé un protocole d’accord pour mettre fin à un conflit de plusieurs mois sur le site d’ Amiens-Nord, un accord qui prévoit le triplement des indemnités offertes aux salariés. »Ils auraient pu le trouver il y a bien longtemps », a réagi Maurice Taylor. Arnaud Montebourg avait déclaré, le 22 janvier, dans un communiqué que cet accord ouvre la voie à l’offre de reprise de Titan qui sauvegarderait  » à peu près 300 emplois » sur le site. « Nous avons hâte [avec Arnaud Montebourg] de nous mettre d’accord et nous asseoir autour d’un bon verre de vin français », a ajouté Maurice Taylor.

 

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