Archive pour le Tag 'candidat'

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Juppé-2017: candidat si des primaires bidouillées

Juppé-2017: candidat si des primaires bidouillées

Juppé persiste et signe dans VSD : il sera candidat si les primaires sont bidouillées. Un sérieux avertissement en fait à Sarkozy qui, grâce à la maîtrise du parti, pense avoir déjà gagné cette primaire. C’est évidemment une  sérieuse menace pour Sarkozy qui serait certainement derrière Juppé si les deux responsables étaient candidats en 2017. D’autant que Juppé devance assez largement Sarkozy dans l’opinion ; même Bayrou est aussi devant lui. Juppé revient donc sur les éventuels truquages  de  la primaire à droite en 2016. Si la primaire n’est pas ouverte à l’ensemble de la droite et du centre, Alain Juppé annonce qu’il « n’y participera pas ». « Mais je me présenterai de toute façon à l’élection présidentielle », ajoute-t-il aussitôt avant d’insister : « Si la primaire était bidouillée, que l’on ne fasse voter que 500.000 à 1 million d’électeurs, alors je considérerai qu’elle n’a pas de signification. » Interrogé sur ses relations avec Nicolas Sarkozy, Alain Juppé tient à « relativiser » les récentes tensions qui ont pu apparaître. « Vous imaginez que nous sommes déjà deux coqs dans un combat? Non, pas du tout. » Et d’évoquer les huées dont il a été la cible lors du congrès fondateur des Républicains : « Il faut quand même ramener cela à une juste proportion. 8.000 personnes étaient présentes (les sarkozystes revendiquaient un congrès à 20.000 militants, Ndlr), un tiers a peut-être sifflé, les deux tiers ont couvert ces sifflets par des applaudissements. Relativisons. »

 

Régionales Ile de France : Bartolone candidat

Régionales Ile de France : Bartolone candidat

 

Bartolone set prêt à « sacrifier » son poste de président de l’assemblée nationale pour occuper celui de présidente de la région. Pas vraiment un grand sacrifice car il ne risque guère d’être réélu au perchoir des députés après 2017. « Si ma candidature peut permettre le rassemblement, je la déposerai », a affirmé sur BFMTV le président de l’Assemblée nationale, en direct depuis la petite salle de la fédération de la Seine-Saint-Denis au Pré Saint-Gervais, son fief électoral. Entouré de militants, il a été chaudement applaudi à cette annonce faite avec un grand sourire.  »Cette candidature, elle n’a de sens que si elle peut permettre le rassemblement. Aujourd’hui j’ai constaté chez les militants socialistes que la multiplicité des candidatures les perturbait. Ils se disaient que ce n’est pas le meilleur moyen d’entrer en campagne », a expliqué M. Bartolone.  Autre candidat putatif, l’ancien ministre et ancien conseiller régional Benoît Hamon a immédiatement apporté son « total soutien » à Claude Bartolone, estimant que cette candidature était une « excellente nouvelle » pour les Franciliens. M. Hamon avait laissé planer le doute ces derniers jours sur ses propres intentions. Stéphane Troussel, président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis et dauphin de M. Bartolone, l’a aussi assuré de son « soutien dans cette bataille contre la droite et l’extrême droite ».  Reste à savoir ce que vont faire M. Huchon et Mme de la Gontrie. Jusque lundi, lors d’un déjeuner chez M. Bartolone à l’hôtel de Lassay en présence du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, une solution avait été tentée pour monter un ticket Huchon-Gontrie, refusé par chacun tant l’animosité personnelle est devenue forte entre eux. Vont-ils retirer leurs candidatures comme beaucoup semblaient le penser mercredi soir au PS alors qu’ils avaient clamé chacun leur intention d’aller jusqu’au bout ? « Ils vont s’exprimer dans les heures qui viennent », a déclaré dans la soirée M. Bartolone. Il y a quelques semaines déjà, un responsable du PS parisien avait affirmé à l’AFP qu’Anne Hidalgo et la fédération de la capitale -initialement pro-Gontrie- ne seraient « pas hostiles » à une candidature Bartolone.   Pour l’heure, les militants sont censés départager les candidats le 28 mai. Mais de son côté, le numéro un du PS Jean-Christophe Cambadélis ne cachait pas mercredi, quelques heures avant le revirement de M. Bartolone, son vif espoir d’obtenir « un candidat sans passer par la primaire ».  Il avait été de ceux qui avaient poussé la candidature de M. Bartolone, tout comme François Hollande avait tenté de le convaincre qu’il était le seul à  pouvoir maintenir l’Île-de-France, première région française, dans le giron de la gauche lors d’un récent dîner des responsables socialistes. Le président de la République était même revenu plusieurs fois à la charge.  »C’est le seul qui peut gagner et rassembler la gauche. Il fait la synthèse entre Paris, la proche banlieue et la grande couronne. C’est un homme d’Etat », fait valoir un proche de M. Bartolone, mettant en avant les enjeux importants du Grand Paris, des Jeux Olympiques de 2024 notamment.  »Je suis à la disposition d’abord du parti socialiste et après des écologistes et de toute la gauche parce qu’il y aura besoin de rassemblement », a aussi dit M. Bartolone. Il a prouvé, lors des élections départementales de mars, sa compatibilité avec les écologistes et les communistes, tenant meeting aux côtés d’Emmanuelle Cosse (EELV) et Pierre Laurent (PCF), permettant à la gauche de se maintenir dans son département.  M. Bartolone a aussi annoncé que s’il emportait le scrutin de décembre prochain, il abandonnerait le perchoir de l’Assemblée nationale.

Sarkozy pas candidat en 2017 ?

Sarkozy pas candidat en 2017 ?

 

C’est le scoop de ce matin sur Europe 1, Sarkozy déclare qu’il ne sera pas forcément candidat en 2017. Coup de com.  ou coup de blues ? Les deux peut-être ? car le retour de Sarko qui devait emporter sur son passage est un flop jusqu’ici. Les sondages ne sont pas brillants, Sarko ne paraît pas animé d’un grand enthousiasme , il multiplie les bavures et surtout son programme et sa lignes sont inexistants. Cela dit sil a pris la présidence de l’UMP , c’est pour remporter la primaire et mécaniquement ( avec le report des voix de gauche) il devrait l’emporter face à Marine Lepen. A moins qu’il ne parvienne pas à se qualifier pour le second tour. Hypothèse aujourd’hui peu vraisemblable mais qui commence peut-être  par susciter chez lui des interrogations.   Interviewé jeudi matin sur Europe 1, Nicolas Sarkozy est donc revenu sur l’actualité politique, critiquant l’usage du 49-3 par Manuel Valls, la politique économique du gouvernement et s’expliquant sur son avenir.  Quelques heures avant le vote de la motion de censure contre le gouvernement de Manuel Valls, Nicolas Sarkozy est venu sur Europe 1 en patron du premier parti de l’opposition. Alors que l’exécutif peine face aux frondeurs de son propre camp, l’ancien chef de l’Etat a critiqué le recours à l’article 49-3 pour faire passer sans vote la loi Macron. Dans l’une de ses rares sorties médiatiques, il a estimé que cette procédure était « la conséquence des mensonges répétés de François Hollande ». « Quand on a expliqué pendant toute une campagne (en 2012) qu’on ferait une politique de gauche, qu’il n’y avait pas de crise dans le pays, que tout était dû à un certain Nicolas Sarkozy », « on crée les conditions de la révolte », a accusé sur Europe 1 l’ancien président, pour qui l’utilisation du 49-3 pour « la toute petite loi Macron » prouve que l’exécutif « n’a pas la force de convaincre sa majorité ». Un mois après les attentats, l’heure n’est vraiment plus à l’unité nationale. Nicolas Sarkozy a ainsi dénoncé le « silence assourdissant » de la Garde des sceaux Christiane Taubira, cible privilégiée de la droite pour son supposé « laxisme ». S’il a dit travailler pour une « alternative » à l’exécutif actuel, l’ancien président (2007-2012) a cependant assuré que sa candidature à l’élection présidentielle de 2017 n’était « pas obligatoire ». « Si ce n’est pas moi, ce n’est pas moi », a-t-il dit, alors qu’Alain Juppé a d’ores et déjà fait part de son intention de concourir à la primaire. A un auditeur, ancien électeur déçu, il a lui a proposé de le « réessayer ».

 

2017 : Hollande pas candidat ? (Cambadélis)

. 2017 : Hollande pas candidat  ? (Cambadélis)

 

Ce n’est pas la première fois que Cambadélis évoque hypothèse d’une absence de Hollande pour l’élection de 2017 ; récemment encore il avait déclaré que pour Hollande il faudrait d’abord terminer son mandat actuel. Invité d’i-Télé, Cambadélis a cité comme candidats possibles dans une telle hypothèse le Premier ministre Manuel Valls, la maire de Lille Martine Aubry ou l’ex-ministre de l’Economie Arnaud Montebourg. Le chef de l’Etat avait réaffirmé il y a un mois, lors d’une émission de télévision, qu’il n’aurait pas de raison de briguer un second mandat s’il échouait à faire baisser le chômage d’ici la fin de son quinquennat. Depuis, plusieurs membres du gouvernement ont plaidé en faveur d’une primaire à gauche à laquelle il serait inédit qu’un président sortant se confronte, et François Hollande semble s’être fait à l’idée. Un congrès du PS doit se tenir en juin 2015 et la question d’une primaire pourrait y être tranchée avant même que François Hollande se détermine, puisqu’il lui restera deux ans pour voir la courbe du chômage s’infléchir. Appelé à commenter la réorganisation en cours à l’UMP, Jean-Christophe Cambadélis a évoqué des candidats « possibles » du PS, ouvrant une nouvelle fois la voie aux spéculations sur l’identité du représentant socialiste en 2017 même s’il a suggéré que le chef de l’Etat serait décideur. « Je pense que le paysage est plus éclairci à gauche même si le candidat possible, François Hollande, Manuel Valls ou d’autres, sont très bas », a dit le patron du PS. Invité à préciser sa pensée sur le candidat potentiel, il a ajouté : « Si François Hollande n’y allait pas, Manuel Valls, Martine Aubry, que sais-je encore, Arnaud Montebourg, etc.

 

2017 : Hollande candidat (Marylise Lebranchu)

2017 : Hollande candidat (Marylise Lebranchu)

C’est la troisième ministre qui déclare que Hollande doit être candidat en 2017. Pas un hasard mais un plan communication mené par l’Elysée pur recrédibiliser Hollande au moment précis où Sarkozy éprouve de grandes difficultés à s’opposer, même à l’IMP. On compte évidemment sur la justice « indépendante »  pour plomber la candidature de Sarkozy. Il faut auusi discréditer les autres candidats, cela vient d’être fait grâce à Jouyet pour Fillon (qui ne s’en remettra pas). Comme par hasard hier lors de la présentation de chiffres truqués de la délinquance, la région Aquitaine de Juppé montre une délinquance en forte progression alors qu’elle baisserait pour l’ensemble de la France. Ce n’est donc pas un hasard si  Maryse Lebranchu monte au créneau.  Même si elle admet que « 100% des Français ne sont pas satisfaits aujourd’hui », la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique estime que dans la situation actuelle, « le candidat c’est François Hollande. »  « Dans la situation d’aujourd’hui, le candidat c’est François Hollande. Si on commence deux ans à déstabiliser le président de la République, ça ne fonctionnera pas. Il est président. Je ne vois pas comment on peut faire autrement que d’avoir François Hollande candidat » a déclaré Marylise Lebranchu .

2017 : « HOLLANDE, candidat (CAZENEUVE)

2017 : «  HOLLANDE, candidat (CAZENEUVE)

 

Cette fois c’est une confirmation et pas seulement un ballon d’essai : Hollande sera candidat en 2017. Après Rebsamen, c’est Cazeneuve, le ministre de l’intérieur qui le « souhaite » ; En fait aujourd’hui personne ne donne la moindre chance à Hollande pour cette échéance mais à l’ Elysée les stratèges politiciens compte sur la justice pour couler Sarkozy avec ses nombreuses affaires, voir à cet égard la tentative de déstabilisation -a demeurant malheureuse – lancée par Jouyet. Du coup l’enjeu c’est pour Hollande de parvenir en deuxième pace derrière Marine Lepen et de la battre nettement grâce au reflexe républicain. On compte auusi sur une petite reprise économique vers 2016-2017 mais là rien n’est sûr. « Dans ma vie politique, j’ai rarement été candidat pour être battu. Si je dis qu’il (François Hollande) peut être candidat, c’est parce que je pense qu’il peut être élu », a affirmé Bernard Cazeneuve. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, après le ministre du Travail, François Rebsamen, juge que le meilleur candidat pour l’élection présidentielle de 2017 reste François Hollande.  Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré dimanche qu’il souhaitait que le président François Hollande soit candidat à un nouveau mandat présidentiel en 2017. « Je souhaite que le président de la République soit candidat à l’élection présidentielle. C’est une décision qui lui appartient et je pense que ce que nous devons faire, c’est l’aider dans nos responsabilités respectives à réussir ce quinquennat. Ça s’appelle la loyauté, ça s’appelle la persévérance », a dit M. Cazeneuve, invité du « Grand Rendez-vous » Europe 1/Le Monde/iTélé. »Il y a bien entendu du chemin puisqu’il nous reste deux ans et demi, il y a donc du temps pour faire des choses, avoir des résultats, rassembler les Français et faire en sorte que, dans le tohu-bohu, le vacarme, une persévérance, une opiniâtreté finissent par donner des résultats », a insisté celui qui a succédé à Manuel Valls au ministère de l’Intérieur.« Dans ma vie politique, j’ai rarement été candidat pour être battu. Si je dis qu’il peut être candidat, c’est parce que je pense qu’il peut être élu », a ajouté M. Cazeneuve qui, interrogé sur l’opportunité d’une candidature unique avec les écologistes à la présidentielle, a souligné que « tout ce qui va dans le sens du rassemblement de la gauche est souhaitable ». Samedi, un autre ministre hollandais, François Rebsamen (Travail), avait déjà lancé sur LCP: « je pense que (François Hollande) est notre meilleur candidat » pour 2017. Le 4 novembre, il avait dit que le chef de l’État était le « seul » homme de la situation, ajoutant: « les autres ne sont pas mieux placés ».

 

Présidence UMP : Sarkozy candidat

Présidence UMP : Sarkozy candidat

Sarkozy,  candidat sauf si les affaires … C’est ce que l’ex-président de la République a confirmé à ses proches et à quelques amis politiques.  Sur le fond, Nicolas Sarkozy souhaite expliquer les raisons pour lesquelles il se lance à nouveau dans ce challenge compliqué. Car, pour l’ancien président, son dialogue avec les Français s’est interrompu lors de son discours à la Mutualité, le 6 mai 2012, au soir de sa défaite. Sans annoncer formellement son retrait de la vie politique, il avait alors lancé ces phrases ambiguës : « Ma place ne pourra plus être la même. Mon engagement dans la vie de mon pays sera désormais différent. » Il devra donc justifier son changement de cap. Et ne pas donner l’impression que son retour est uniquement dicté par la volonté de se défendre face aux juges qui l’assaillent. « De ce point de vue, l’actualité nous sert, reconnaît un de ses partisans. La France se débat dans une crise économique et morale extraordinairement profonde. Le FN n’a jamais été aussi haut. Qui d’autre peut relever le défi ? »  Conscient des difficultés qui l’attendent, Sarkozy veut tout changer : le nom du parti, l’équipe dirigeante (qu’il souhaite rajeunie), le programme, le prix des cotisations. Reste que cette annonce officielle de Sarkozy à la tête de l’UMP pourrait bien être plombée ou différée par les affaires. Des affaires qui structurent l’agenda politique de l’ancien président dies des mois.

 

2017: Alain Juppé sera candidat

2017: Alain Juppé sera candidat

. « J’ai décidé d’être candidat, le moment venu, aux primaires de l’avenir » qu’organisera la droite pour désigner son représentant à la présidentielle 2017, écrit l’ex-Premier ministre sur son blog ce mercredi. Une candidature qui s’ajoute à celles de François Fillon, Xavier Bertrand, Christian Estrosi (sauf si Nicolas Sarkozy revient) ou encore NKM.  L’élection de 2017, « nous devons la gagner pour sortir la France du marasme où elle stagne aujourd’hui. Ce n’est pas acquis! », écrit le responsable de droite, dans un post intitulé « 2017, bientôt ». Il avait déjà entrouvert la porte à une candidature en juin dernier.  Alain Juppé défend dans cette déclaration le principe même des primaires « ouvertes à toutes celles et tous ceux, inscrits ou non dans un parti, qui ne veulent ni de la France barricadée sur elle-même que leur promet le FN ni de ce qu’est devenue, faute d’adaptation aux réalités du monde actuel, l’idéologie socialiste » pour « parvenir à une candidature d’union ». Les organiser au « printemps 2016″ serait un « bon délai » selon lui.   Certains à droite, comme Nicolas Sarkozy, sont moins convaincus de la pertinence des primaires. « Il y a toujours des Bournazel pour vous tirer vers le bas« , a notamment déclaré l’ex-chef de l’Etat en juin, en référence à l’adversaire battu par NKM lors des primaires pour la droite à Paris.  Dans les sondages Alain Juppé et l’ex-président font pour l’instant jeu égal auprès des sympathisants de l’UMP en termes de popularité. L’e-premier ministre possède même une longueur d’avance auprès des sympathisants de droite en général. Signe de leur rivalité: les deux hommes ont déjà commencé à s’échanger des piques. « Il vaut mieux un sexa en forme qu’un quinqua amorti », s’était amusé Alain Juppé en juin, au sujet de son âge.   Nicolas Sarkozy, lui pourrait sortir du bois dans les semaines qui viennent, après avoir entretenu lui-même le feuilleton de son retour pendant des mois

 

Moscovici candidat de Hollande mais pas forcément aux affaires économiques

Moscovici candidat de Hollande mais pas forcément aux affaires économiques

 

Hollande a désigné Moscovici comme candidat à un poste de commisaire européen mais ce ne sera pas forcément aux affaires économiques, poste qu’il souhaitait. Les allemands ne sont pas chauds pour désigner Moscovici qui a si mal réussi le redressement économique et financier de la France. On pourrait donc voir Moscovici nommé dans un poste subalterne qui ne gênerait pas la politique d’austérité de Bruxelles.  C’est donc désormais officiel: le chef de l’Etat a désigné l’ancien ministre de l’Economie Pierre Moscovici comme candidat à un poste de commissaire européen.  « Je vous confirme que la France désigne M. Pierre Moscovici au titre des personnalités que le Conseil (européen), en accord avec vous-même, est appelé à proposer comme membres de la Commission européenne », écrit ainsi François Hollande dans une lettre adressée à Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission. Le président français ne précise toutefois pas la nature exacte des fonctions que pourrait exercer son ancien ministre au sein de la Commission. »Comme vous le savez, Pierre Moscovici, par ses qualités propres comme par son expérience, a montré la compétence générale et l’engagement européen qui lui permettront d’assumer de manière indépendante (ces) importantes responsabilités », fait-il cependant valoir. Jean-Claude Juncker doit répartir les portefeuilles de la Commission et présenter son équipe aux dirigeants européens lors d’un sommet qui se réunira le 30 août. Le courrier de François Hollande met un terme à des semaines de spéculations. Plusieurs personnalités politiques avaient fait acte de candidature dont l’ancienne ministre Elisabeth Guigou, présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, et la députée européenne Pervenche Berès.

 

Alain Juppé : candidat en 2017

Alain Juppé : candidat en 2017

 

Panique chez les Sarkosyste car Juppé vient de déclarer qu’il sera candidat en 2017. Du coup les pro-Sarkozy pressent leur mentor de se déclarer le plus vite possible. Problème : les casseroles que trainent Sarko le contraignent à réfléchit au calendrier. Il faudrait trouver une fenêtre où on parle moins des affaires.  En confirmant ses intentions au micro de RMC, Alain Juppé a fait un premier vrai pas dans la course à l’Élysée, ce mercredi 25 juin. Le maire de Bordeaux le sait, il n’a d’autre rival que Nicolas Sarkozy. Pour le moment, du moins. Longtemps superstar des sondages, l’ancien président de la République faiblit, diminué notamment par l’affaire Bygmalion. Un sondage BVA publié le 24 juin place Alain Juppé en tête auprès des Français (54%) et des sympathisants de droite (72%). Pendant ce temps, l’ex-chef de l’État se place 22 points derrière lui au classement général et à 11 points chez les sympathisants de droite. Une très mauvaise nouvelle pour celui qui espère revenir sans avoir à passer par les primaires de son parti.  Car le profil d’Alain Juppé, moins droitier et moins clivant, séduit à droite, évidemment, mais aussi à gauche et au centre. Les Français louent son expérience et sa compétence tout en le sentant capable de rassembler davantage que Nicolas Sarkozy, dont la base électorale semble de plus en plus se « réduire » à la droite, rendant une victoire en 2017 plus compliquée. S’il a gagné la présidentielle de 2007 par la droite, il se dit que Nicolas Sarkozy serait plus enclin à revenir par le centre. Or, cet électorat, qui tient farouchement à son indépendance vis-à-vis de l’UMP, lorgnerait plus sur le profil d’Alain Juppé par un souci de cohérence évident.  La droitisation de la campagne de 2012 n’a pas été du goût de tous du côté du centre-droit et de l’UMP et il est difficile d’imaginer l’ancien chef de l’État revenir avec une idéologie différente de celle qui a toujours été la sienne. Alain Juppé a l’avantage d’incarner une droite plus modérée. Si tous les sondages ont leur limite, une enquête BVA pour Le Parisien publiée en janvier venait ajouter à cette impression de personnalité apte à séduire au-delà des frontières de son parti. Les sympathisants de gauche étaient 73% à penser qu’il aurait été meilleur président de la République que Nicolas Sarkozy. L’ensemble des Français approuvaient également cette position à 50%. Au final, 60% des sondés considéraient qu’il aurait été un meilleur chef de l’État que François Hollande. Les sympathisants de gauche étaient même 20% à le penser. Un score peu élevé dans l’absolu mais sa course à l’Élysée serait grandement facilitée si deux socialistes sur dix se détournaient du Président à son profit.  Reste à convertir les « si » en bulletins dans les urnes et à ne pas enterrer ses adversaires trop vite. Histoire de ne pas entrer au panthéon de ces favoris qui n’ont jamais vu la ligne d’arrivée.

 

Le Maire candidat à la présidence de l’UMP ou le charisme d’une limande

Le Maire candidat à la présidence de l’UMP ou le charisme d’une  limande

Encore une énarque comme candidat à la présidence de l’UMP, celui-là a le charisme d’une limande. Mercredi matin, l’UMP devrait en effet connaître un nouveau candidat pour la présidence, dont le sort se décidera lors du congrès, à l’automne. Invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV à 8h30, Bruno Le Maire devrait annoncer,  qu’il brigue la tête du parti. Il n’en faisait déjà pas mystère la semaine dernière. En coulisses, il se préparait à franchir cette étape. Déterminé, il expliquait au JDD :  »Sur le marché du renouveau, je suis le seul. Il faut rompre avec les pratiques politiques du passé. L’hypothèse que j’aille à la présidence de l’UMP est forte. Y compris contre Sarkozy. » Dimanche soir, il glissait sur BFMTV :  »Tout est ouvert, ce n’est pas la peine de se précipiter dans la vie, laissons les choses se faire au bon rythme ». L’ancien ministre de l’Agriculture s’est prévu un véritable plan média pour annoncer sa candidature. Après, il doit filer à Vernon, dans l’Eure, son département, pour un déjeuner militant auxquels plusieurs journalistes sont conviés.

 

Alstom : Siemens également candidat au rachat

Alstom : Siemens également candidat au rachat

 

Avec la déclaration de l’Elysée  « vigilance sur l’emploi, la localisation et l’indépendance énergétique » c’est en en fait une quasi déclaration autorisanat la vente d’Alstom. ; Une déclaration qui ne garantit rien mais qui ouvre presque l’appel à candidatures. Evidemment on aurait aimé une prise de position sauvegardant  l’un des plus beaux fleurons de l’industrie française. Malheureusement aujourd’hui, on brade. Une offre de Siemens se prépare » donc , concurrente à celle de General Electric, pour le rachat de l’ »entreprise Alstom a confié une source proche du dossier à l’AFP samedi. Le géant industriel allemand se lance donc dans la bataille, à la veille de la venue en France du PDG de General Electric pour entamer les discussions et rencontrer notamment Manuel Valls et Arnaud Montebourg.  General Electric semblait vouloir en terminer au plus vite et valider l’acquisition de la division énergie d’Alstom, un des fleurons industriels français. Patrick Kron, le PDG du groupe français l’a confirmé à demi-mot aux syndicats, vendredi 25 avril, évoquant « des discussions sur une opération industrielle ». Plus tôt, l’entourage de François Hollande avait assuré que le gouvernement serait « vigilant » sur « trois points » concernant le dossier d’acquisition d’une partie des activités d’Alstom: « l’emploi, la localisation des activités et l’indépendance énergétique ».

 

Hollande « pas candidat » en 2017 : du pipeau !

Hollande « pas candidat » en 2017 : du pipeau !

Hollande «  pas candidat en 2017, c’est un pari idiot,  malhonnête et indécent. D’abord parce que la candidature de Hollande  n’intéresse pas grand monde à part lui. C’est indécent car la question de 2017 n’est pas celle de son futur politique mais celle du redressement ou du désastre économique. La preuve que ce président ne s’intéresse vraiment qu’à son propre avenir. Enfin parce que –si toutefois il a une chance-  c’est une promesse d’ivrogne, comme l’inversion du chômage en 2013. Le président de la République, qui s’est gardé de trop s’engager dans l’affaire Aquilino Morelle, a laché une petite phrase qui a fait grand bruit, vendredi 18 avril, en marge d’un déplacement à Clermont-Ferrand. « Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu », a déclaré le chef de l’État lors d’un déjeuner avec des salariés de Michelin. Avec cette petite phrase, François Hollande veut montrer qu’il s’engage, qu’il prend des risques. Car s’il échoue, il ne pourra pas se présenter à sa propre succession. Mais il se sait : le pari n’est pas aussi risqué qu’il en a l’air. D’abord parce que le taux de chômage bat des records tous les mois  Il est donc raisonnablement envisageable de voir arriver une baisse à moyen terme. Au moins d’ici 2017. En plus de la conjoncture internationale, économiquement favorable, le Président a promis des baisses de charges pour les entreprises, ce qui devrait logiquement produire quelques effets sur la courbe du chômage. En réalité, cette déclaration sur la prochaine présidentielle lui permet donc surtout de repousser un peu plus loin encore l’épineuse question du chômage. Il avait d’abord promis « l’inversion », puis a parlé de la « stabilisation », et se laisse désormais jusqu’à 2017 pour renouer avec l’emploi.   François Hollande n’est pas le premier à lier son sort aux fluctuations de l’emploi. Son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, avait fait le même type de promesse en 2007, juste avant son élection. « Je veux m’engager, sur 5% de chômeurs à la fin de mon quinquennat. Si on s’engage sur 5% et qu’à l’arrivée il y en a 10%, c’est qu’il y a un problème », avait déclaré le candidat de l’UMP. Un mandat plus tard, le chômage avait franchi la barre des 10% et Nicolas Sarkozy raté son objectif. Ce qui ne l’a pas empêché se représenter en 2012. Avec la réussite que l’on sait.

 

Hollande : candidat en 2017, pas sûr !

Hollande : candidat en 2017, pas sûr !

Ça sent le brûlé pour Hollande qui n’exclut plus de ne pas se représenter en 2017. Une sorte de promesse d’ivrogne car bien entendu il ne pense qu’à sa réélection. Malheureusement en l’état des sondages, il ne serait pas qualifié pour le second tour ; par ailleurs l’enjeu n’est certainement pas pour l’après 2017 mais pour l’avant 2017. Comment la France pourra encore supporter pendant 3 ans un président auusi inefficace, auusi contradictoire et auusi désinvolte. Sans parler  de ses copinages avec des personnages douteux et des copains énarques qui se partagent les places. La question de son départ (ou de sa mise au placard) avant 2017 se posera nécessairement car il n’ya rien à attendre d’un président aussi pathétiquement nul. En déplacement vendredi à Clermont-Ferrand, François Hollande a lié son destin politique à la courbe du chômage.  »Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu », a-t-il déclaré.  François Hollande a déclaré vendredi n’avoir « aucune raison d’être candidat » à un deuxième mandat si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, lors d’une visite de Michelin à Clermont-Ferrand.  »Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu », a déclaré le chef de l’Etat lors d’un déjeuner avec des salariés, de dirigeants et de syndicalistes de Michelin. Il répondait à l’un d’eux qui l’interrogeait sur le chômage. François Hollande a rappelé que l’emploi était sa « priorité » et tout particulièrement l’emploi des jeunes. « On va y mettre toute notre énergie parce qu’il n’y a pas d’autre enjeu », a-t-il ajouté. Aussitôt, des responsables d’opposition ont réagi sur Twitter, à l’instar de l’UDI Jean-Christophe Lagarde et le FN Florian Philippot :  Une telle déclaration n’est pas inédite dans l’histoire de la Ve République. Invité principal de l’émission A vous de juger, début avril 2007 sur France 2, Nicolas Sarkozy avait également lié son destin politique à la courbe du chômage. Il s’engageait alors sur un objectif de 5% de demandeurs d’emplois d’ici à 2012. A la question de savoir s’il se représenterait en 2012 s’il n’atteignait pas ce chiffre, Nicolas Sarkozy avait alors répondu : « Je dis aux Français : ‘C’est un échec et j’ai échoué. Et c’est aux Français d’en tirer les conséquences’. »

 

Le gouvernement traque le patron de Numericable candidat pour SFR

Le gouvernement traque le patron de Numericable candidat pour SFR

le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg (opposé à la reprise de SFR par Numericable) puis sa ministre déléguée Fleur Pellerin, qui ont pour habitude de se féliciter des investissements étrangers en France, se sont mis à critiquer la résidence fiscale de Patrick Drahi, et lui ont même demandé de redevenir résident fiscal français.  Patrick Drahi avait acheté Mirs pour 650 millions de shekels (135 millions d’euros), puis l’a revendu à Hot, dont il détenait à l’époque 51,7%. Le prix de revente comprenait un chèque de 486 millions de shekels, plus des compléments de prix allant jusqu’à 450 millions de shekels en fonction des performances futures de Mirs, indiquent les comptes de Hot. Précisément, un complément de 225 millions de shekels devait être versé lorsque Mirs atteindrait 7% de parts de marché. Cet objectif ayant été atteint, cette somme a donc été versée, indiquent les comptes d’Altice. Le reste du complément de prix (56,25 millions de shekels par an) dépend de l’excédent brut d’exploitation de Mirs jusqu’en 2016.  Mais le gouvernement n’entend pas en rester là. Selon une source gouvernementale, Bercy a lancé une enquête sur sa situation fiscale, et notamment sa résidence fiscale exacte, étant donné l’importance que prend Patrick Drahi dans l’économie hexagonale (interrogés sur ce point, les porte-paroles de Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve se sont refusés à tout commentaire, arguant du secret fiscal).  Pour l’instant, Patrick Drahi a opposé une fin de non recevoir aux demandes de rapatriement fiscal des ministres. « Le gouvernement peut bien le demander, mais il n’existe aucune base légale pour forcer Patrick Drahi à revenir », souligne Hervé Israël, avocat associé chez Holman Fenwick Willan. « J’ai ma famille en Suisse. Je n’ai pas prévu de faire rentrer ma famille en France », a déclaré l’intéressé lundi 17 mars. « Sa famille habite Genève depuis 15 ans, ses enfants y sont scolarisés, il ne va pas les déraciner comme ça », ajoute un de ses proches dans le Monde.  Dans les Echos, le roi du câble explique s’être installé en Suisse pour des raisons professionnelles et non fiscales: « j’habite en Suisse depuis 1999, soit un tiers de ma vie. J’ai travaillé pour un câblo-opérateur américain, UPC. Mon patron m’a proposé d’ouvrir le siège européen à Genève. J’y suis resté, avec ma femme et mes quatre enfants ». Dans le Monde, un proche ajoute: « en 1999, il n’avait pas encore fait fortune, donc c’est absurde de dire qu’il souhaitait s’exiler fiscalement ».

 

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