Politique-Mélenchon, Candidat premier ministre !
Invité du JT de France 2 ce mercredi 12 juin, Jean-Luc Mélenchon affirme se « sentir capable » d’aller à Matignon, tout en affirmant n’être candidat « à rien du tout » et appelant à « attendre » le résultat des élections.(info BFM)
Le leader insoumis a assuré soutenir la proposition faite par le socialiste Olivier Faure: « c’est le groupe parlementaire le plus important qui propose » son candidat, ce qui ne revient pas à « imposer », a-t-il précisé.
Les alliés socialiste, communiste et écologiste de La France insoumise ont déjà tous assuré que l’union de la gauche autour d’un « front populaire » pour les législatives anticipées ne se ferait pas derrière Jean-Luc Mélenchon, lui préférant une « personnalité consensuelle ».
« Il n’y a pas de logique à ce que Jean-Luc Mélenchon soit le candidat » de l’union de la gauche pour Matignon, en cas de majorité à l’Assemblée, a prévenu le premier secrétaire du PS Olivier Faure sur TF1, rappelant que pendant la campagne des européennes « certains mots sont restés en travers de ma gorge ».
Selon le député, « il y avait une espèce d’évidence » lors des précédentes législatives car le leader insoumis avait fait 22% à la présidentielle. Mais dimanche, « c’est Raphaël Glucksmann qui est arrivé en tête de la gauche », a-t-il complété.
Jean-Luc Mélenchon? « Il n’était pas dans les discussions, nous sommes en train de construire autre chose », a abondé le patron des communistes Fabien Roussel sur France2, dont l’inimitié avec l’ancien triple candidat à la présidentielle est notoire.
De son côté, la députée écologiste Sandrine Rousseau a défendu le choix d’une « personne consensuelle » pour mener la campagne du « front populaire ».
« La question de Jean-Luc Mélenchon n’est pas consensuelle dans cet accord », a-t-elle expliqué sur LCI, évoquant les noms de l’insoumis François Ruffin ou de l’ancien dirigeant de la CFDT Laurent Berger, déjà évoqué par Raphaël Glucksmann.