Archive pour le Tag 'cancérigènes'

7000 produits à substances cancérigènes interdits (DGCCRF)

7000 produits à substances cancérigènes interdits (DGCCRF)

. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient cependant de rappeler plus de 7000 autres produits tels que du pain, des burgers, des gâteaux apéritifs, des sauces, des glaces, des fromages, des plats préparés, des thés et des cafés entre autres, sont également concernés par ce rappel. En cause : « une teneur en oxyde d’éthylène dépassant les limites autorisées par la réglementation européenne », peut-on lire sur le compte Twitter du site rappel.conso.gouv.fr.

L’oxyde d’éthylène est utilisé dans l’industrie agroalimentaire pour stériliser les épices et les graines, dont le sésame, présent dans de très nombreux produits. Il est répertorié par l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) comme «pouvant provoquer le cancer» et «induire des anomalies génétiques».

Des substances cancérigènes présentes chez tous les Français

Des substances cancérigènes présentes chez tous les Français

Alimentation, cosmétiques, environnement autant de facteurs responsables de substances polluantes, dont certaines sont cancérigènes ou classées parmi les perturbateurs endocriniens, sont présentes dans l’organisme de tous les Français, à des niveaux particulièrement élevés chez les enfants, selon une vaste enquête publiée mardi. Les Français en moyenne seraient porteurs au moins cinq perturbateurs endocrinien !

Dans son étude, une première de ce genre en France, Santé Publique France s’est intéressé à six familles de produits aux effets sanitaires encore mal connus – les bisphénols, les phtalates, les éthers de glycols, les retardateurs de flamme dits bromés et les composés perfluorés.

“Ces polluants sont présents dans l’organisme de l’ensemble des adultes et des enfants”, écrit dans un communiqué l’organisme public, rattaché au ministère de la Santé.

Les substances décelées sont pour certaines des perturbateurs endocriniens – c’est le cas du bisphénol A mais aussi des bisphénols F et S selon certaines études scientifiques – ou des cancérigènes avérés ou suspectés, souligne Santé Publique France, qui a mené son enquête sur un échantillon de 2.503 adultes et 1.104 enfants.

Ces derniers affichent des “niveaux d’imprégnation” plus élevés que la moyenne, peut-être en raison de leur tendance à porter des objets à la bouche ou de leur poids plus faible par rapport à leurs apports alimentaires quotidiens.

L’alimentation n’est pas la source unique d’exposition aux polluants du quotidien, toujours selon Santé Publique France, qui cite également l’utilisation de produits cosmétiques contenant des parabènes et des éthers de glycol.

L’aération des logements permet en outre de limiter l’exposition aux perfluorés et aux retardateurs de flamme bromés.

“L’idée n’est pas de faire peur à la population parce que, en réalité, on ne connaît pas la signification d’un certain nombre de ces toxiques aux seuils auxquels ils sont trouvés”, a déclaré à des journalistes la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Selon elle, l’étude “marque en fait un vrai tournant dans les politiques publiques” puisqu’elle offre des données solides et permet de mesurer l’impact des mesures prises en la matière.

La publication de ces travaux coïncide avec la signature, mardi, de la deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens, qui remplace une première version rédigée en 2014.

Ce plan a pour but, entre autres, d’établir une liste de perturbateurs endocriniens, ces substances chimiques omniprésentes dans la vie de tous les jours, de mieux informer le grand public sur les risques potentiels, et d’accélérer la recherche sur ces sujets.

L’étude dévoilée mardi sera suivie, précise Santé Publique France, de deux autres volets, concernant cette fois l’exposition des Français au pesticides et aux métaux lourds.

Des bonbons cancérigènes

Des bonbons cancérigènes

D’après France info qui rend compte d’une étude «  d ’agir pour l’environnement »  les bonbons et autres friandises pourraient être cancérigènes du fait de la présence d’un additif : E 271.  Cet  additif vise à rendre les aliments plus blancs ou plus brillants, et est allié à d’autres colorants pour décliner une palette de couleurs. Agir pour l’Environnement a mené l’enquête dans quinze enseignes de supermarchés et a identifié ce E171 dans des produits très prisés des enfants : Têtes brûlées, Malabar Skittles, gâteaux LU, chocolat Milka et autres M&M’s. L’E 271 qui contient des  nanoparticules de dioxyde de titane  peuvent franchir les barrières de l’intestin, voire du cerveau ou encore des reins et se répandre dans le corps. Pour l’heure, le dioxyde de titane est classé cancérigène « probable si inhalé » par le Centre international de recherche sur le cancer. Cette présence de E171 dans cette centaine de sucreries est tout à fait autorisée. L’Agence européenne de sécurité des aliments vient en effet, en septembre dernier, de renouveler l’autorisation de cet additif. Elle considère que les données disponibles sur le E171 dans les aliments ne font pas de lien direct avec un danger établi pour les consommateurs. (France info)

 

Insecticides et désherbant cancérigènes selon l’OMS

Des insecticides et un désherbant cancérigènes selon l’OMS

Des produits reconnus cancérigènes après des dizaines d’années d’utilisation  aujourd’hui souvent interdits mais utilisés toujours dans des pays aux réglementations exotiques d’où viennent désormais  nombre de légumes et de fruits ou encore pour les céréales. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte dans un communiqué sur le caractère possiblement cancérigène de trois agents chimiques très utilisés : le DDT, le 2/4 D et le lindane.  Les insecticides lindane et DDT et l’herbicide 2,4-D, trois agents chimiques largement utilisés, ont été classés comme cancérigènes ou probablement cancérigènes pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Pour aboutir à ces conclusions, le CIRC explique dans un communiqué avoir mené une analyse détaillée de la littérature scientifique récente.  Un groupe de travail constitué de 26 experts originaires de 13 pays différents a ainsi classé l’insecticide lindane comme cancérigène pour l’homme. Le lindane a largement été utilisé comme insecticide mais il s’est également retrouvé dans des produits pour le traitement des poux ou de la gale. Son utilisation est aujourd’hui interdite ou limitée dans la plupart des pays. Les experts disent disposer d’ »indications suffisantes » du caractère cancérigène du lindane chez l’homme pour le lymphome non hodgkinien (LNH). Le lindane a ainsi été placé dans le Groupe 1 par le CIRC, premier échelon de dangerosité de sa classification, au même titre que l’amiante par exemple. Un autre insecticide, le DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane) est classé à l’échelon inférieur (Groupe 2A), soit « probablement cancérigène pour l’homme« . Autrefois utilisé pour lutter contre les maladies véhiculée par les animaux et plus tard largement appliqué dans l’agriculture ainsi que pour éradiquer le paludisme, la majorité de ses utilisations a été interdites dans les années 1970. Toutefois, « le DDT et ses produits de dégradation sont très persistants« , souligne le CIRC. Des associations positives ont notamment été établies entre le DDT et des symptômes entraînant l’affaiblissement du système immunitaire, la perturbation des hormones sexuelles. Après des études épidémiologiques, l’agent chimique a également été associé positivement avec plusieurs maladies dont le cancer des testicules, le cancer du foie et le lymphome non hodkinien (LNH). Le dernier agent chimique visé est le 2,4-D, que le CIRC classe comme « peut-être cancérogène » pour l’homme (Groupe 2B), le troisième échelon de sa classification. Dénoncé depuis longtemps par les groupes environnementaux et les associations de consommateurs aux Etats-Unis, le 2,4-D est pourtant défendu par l’industrie agricole qui souligne son importance pour la production alimentaire. La population générale peut y être exposée par le biais des aliments, de l’eau, de la poussière ou d’applications résidentielles, et pendant la pulvérisation. Les avis du CIRC ne sont pas contraignants pour les firmes ou les particuliers qui souhaiteraient continuer l’industrialisation de ces trois agents chimiques. Cependant ils peuvent malgré tout influencer les autorités de régulation, le législateur ou l’opinion publique.

 




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