Archive pour le Tag 'cancérigène'

Glyphosate : plus de mention cancérigène aux Etats Unis

Glyphosate : plus de mention cancérigène aux Etats Unis  

 

Trump et son administration poursuivent  leur politique ultra libérale en matière d’environnement. De ce point de vue les États-Unis sont en cohérence avec leur refus d’entendre parler de l’accord mondial sur le climat et tout autre accord international concernant l’environnement. Alors qu’on sait que round-up a été lourdement condamné aux États-Unis, l’administration américaine décide de supprimer sur les produits les informations au consommateur L’Agence américaine de protection de l’environnement a annoncé qu’elle n’approuverait plus les étiquettes sur les produits contenant du glyphosate qui qualifient la substance de cancérigène, estimant que cette affirmation est « fausse et trompeuse ».

Cette décision rendue jeudi 8 août renforce le géant agricole américain Monsanto et à sa société mère allemande Bayer, objet de plusieurs poursuites judiciaires pour leur herbicide controversé vendu sous le nom commercial Roundup. La Californie a décidé en 2017 que ce pesticide devait porter une étiquette le qualifiant de « cancérigène probable », reflétant les conclusions du Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé, présentées deux ans plus tôt.

Mais l’Agence de protection de l’environnement a retoqué cette décision, estimant qu’il est « irresponsable d’exiger la pose d’étiquettes inexactes sur des produits ».  »L’Agence sait que le produit ne pose pas de risque de cancer. Nous ne permettrons pas à la Californie de dicter la politique fédérale », a affirmé son administrateur dans un communiqué.

 

 

Le glyphosate aux Etats-Unis : pas cancérigène ! (EPA)

Le glyphosate aux Etats-Unis : pas cancérigène ! (EPA)

 

 

Une annonce surprenante  de l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) qui a déclaré mardi que le glyphosate n’était pas cancérigène. Une annonce à mettre en parallèle avec plus de 10 000 actions en justice actuellement en cours. Cela d’autant plus  qu’un  jury de San Francisco a accordé en mars dernier 80 millions de dollars de dommages et intérêts à un plaignant qui affirmait que le Roundup, l’herbicide à base de glyphosate de Monsanto, filiale de Bayer, était la cause de son cancer. Il est clair que si les actions en justice devait aboutir à des condamnations généralisées non seulement la marque Monsanto serait en péril (rachetée depuis par Bayer) mais la  responsabilité des dirigeants de l’entreprise voire de certaines autorités américaines seraient mise en cause.  En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé pour sa part le glyphosate parmi les produits “probablement cancérigènes pour les humains”. Peut –être l’agnce américaine s’est-elle inspirée de l’étude de Monsanto, des études bidonnées. En effet des documents européens indiquent que Monsanto aurait fait appel à des « auteurs fantômes », des scientifiques qui ont prêté leur nom pour la publication d’articles en réalité écrits par des membres de l’entreprise. Celle-ci aurait également fait pression pour que des journaux scientifiques retirent des articles réellement indépendants et contraires à ses intérêts. Trois enquêtes qui auraient fait l’objet de cette pratique du « ghost-writing » ont été utilisées dans l’évaluation du glyphosate par les agences européennes. L’EFSA et l’ECHA, agences européennes ont cependant minimisé l’impact de ces révélations, assurant que les documents en question n’ont eu que peu d’influence sur le résultat et qu’elles étaient « parvenues à leur conclusion indépendante sur la base des données originelles, et non de l’interprétation de quelqu’un d’autre ». En juin, les agences ont donc indiqué que « même si les allégations de ‘ghost-writing’ était avérées, cela n’aurait pas d’impact sur l’évaluation globale de l’UE et ses conclusions sur le glyphosate ». Dans une étude commanditée en 1999 par l’entreprise, le Dr James Parry informait Monsanto du caractère génotoxique du glyphosate et recommandait des études plus poussées sur les effets des « formules » au glyphosate, c’est-à-dire le RoundUp. Une substance est dite génotoxique quand elle est capable de perturber l’ADN des cellules et de causer des mutations, qui sont notamment à l’origine de cancers. L’étude de James Parry n’a jamais été rendue publique et ses recommandations ont été ignorées : « Nous ne ferons simplement pas les études proposées par Parry », écrivait William Heydens, toxicologue chez Monsanto, après réception de l’étude. Dans le RoundUp, des substances chimiques (les surfactants) sont ajoutées pour accroître la capacité de pénétration dans la plante du glyphosate. Ces produits ont un profil génotoxique encore plus élevé. La réglementation européenne sur les pesticides prévoit que l’EFSA et l’ECHA n’analysent que la substance active présente dans le pesticide, pas la formule complète de celui-ci, dont l’évaluation revient aux États membres. La France et les Pays-Bas ont ainsi interdit partiellement le RoundUp en 2015, mais le glyphosate est présent dans de nombreux autres produits encore sur le marché.

Le glyphosate : pas cancérigène ! (EPA)

Le glyphosate : pas cancérigène ! (EPA)

 

 

Une annonce surprenante  de l’agence américaine de protection de l’environnement (EPA) qui a déclaré mardi que le glyphosate n’était pas cancérigène. Une annonce à mettre en parallèle avec plus de 10 000 actions en justice actuellement en cours. Cela d’autant plus  qu’un  jury de San Francisco a accordé en mars dernier 80 millions de dollars de dommages et intérêts à un plaignant qui affirmait que le Roundup, l’herbicide à base de glyphosate de Monsanto, filiale de Bayer, était la cause de son cancer. Il est clair que si les actions en justice devait aboutir à des condamnations généralisées non seulement la marque Monsanto serait en péril (rachetée depuis par Bayer) mais la  responsabilité des dirigeants de l’entreprise voire de certaines autorités américaines seraient mise en cause.  En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé pour sa part le glyphosate parmi les produits “probablement cancérigènes pour les humains”.

Alimentation bio moins cancérigène

Alimentation  bio moins cancérigène

25% du risque de cancer en moins chez les consommateurs réguliers d’aliments issus de l’agriculture biologique, selon une étude publiée lundi dans la revue médicale américaine JAMA Internal Medicine. La baisse est même est 34% pour les cancers du sein chez les femmes ménopausées et de 76% pour les lymphomes, d’après cette étude menée sur un vaste échantillon par une équipe mêlant notamment des chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).“Bien que le lien de cause à effet ne puisse être établi sur la base de cette seule étude, les résultats suggèrent qu’une alimentation riche en aliments bio pourrait limiter l’incidence des cancers”, est-il précisé dans un communiqué de presse. Les scientifiques avancent deux hypothèses : la présence de résidus de pesticides à des doses plus élevées dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle et des teneurs potentiellement plus élevées en certains micronutriments bénéfiques pour la santé dans les aliments bio. Ces résultats, obtenus en étudiant un échantillon de 68.946 participants, dont une majorité de femmes, doivent encore être confirmés par de nouvelles enquêtes, précisent toutefois les chercheurs. Le Centre de recherche en épidémiologie et statistiques Sorbonne Paris Cité, à qui on doit l’étude, est composé de membres de l’Inra et de l’Inserm mais aussi du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) et de l’université Paris XIII.

Nutella : cancérigène ?

Nutella : cancérigène ?

 

Nouveau coup dur pour Nutella qui vient d’être désigné par l’Agence Européenne de la Sécurité Alimentaire (EFSA) comme potentiellement cancérigène. Selon l’EFSA, les éléments cancérigènes apparaissent dès lors que l’huile de palme est chauffée à 200 degrés, chose que Ferrero se défend de faire.Le groupe tente par ailleurs de relativiser son poids dans la filière de l’huile de palme qui représente 44 milliards de dollars: «Nous n’achetons que 0,3 % de la production mondiale», se défend t-il. Selon Reuters, Ferrero utilise 185.000 tonnes d’huile de palme chaque année pour fabriquer son Nutella. Remplacer cet ingrédient pourrait coûter entre 8 et 22 millions de dollars par an en plus aux prix actuels du marché. Effectivement ce produit est largement utilisé dans l’alimentation dans l’industrie alimentaire ;  il entre dans la composition de nombreux aliments industriels tels que chips, biscuits, mayonnaise, chocolat, glaces, etc. L’huile de palme, extraite de la pulpe des fruits du palmier à huile, est accusée d’avoir des effets nocifs sur la santé et d’être l’une des responsables de la déforestation. Le problème, c’est que ce produit est massivement utilisé par l’industrie agroalimentaire précisément en raison de son faible coût.  : La France en consomme 126.000 tonnes par an, soit deux kilos par habitant chaque année.Le Sénat, à l’initiative des écologistes, avait en première lecture créé une contribution additionnelle très élevée: 300 euros la tonne en 2017, 500 euros en 2018, 700 en 2019 et 900 à partir de 2020. L’Assemblée en mars 2016 a donc décidé d’en diviser le poids par 10, en deuxième lecture du projet de loi biodiversité. Son taux sera ainsi de 30 euros par tonne en 2017, 50 euros en 2018, 70 euros en 2019 et 90 euros en 2020. C’est la troisième fois depuis 2012 que les parlementaires débattent de la fameuse «taxe Nutella», en référence à l’utilisation de l’huile de palme dans la célèbre pâte à tartiner de Ferrero. Cette surtaxation avait entraîné après son vote au Sénat les protestations des deux principaux producteurs mondiaux, l’Indonésie et la Malaisie, ainsi que de l’industrie agroalimentaire. Et la ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, avait suscité l’indignation en juin 2015 en Italie en appelant à cesser de manger du Nutella, avant de présenter ses excuses quelques jours plus tard. Tout en envoyant un «signal», «cette taxation est plus réaliste (…) Nous ne voulons ni d’un boycott de ces deux pays, ni même de l’huile de palme», a plaidé la secrétaire d’État à la Biodiversité, l’écologiste Barbara Pompili. Il s’agit «de ne pas déstabiliser brutalement les approvisionnements des entreprises installées en France, ainsi que les revenus des producteurs de ces huiles, qui se situent majoritairement dans des pays en développement», a renchéri le socialiste Jean-Louis Bricout. Si les palmeraies d’où est issue l’huile de palme utilisée dans les produits alimentaires se trouvent principalement en Indonésie et en Malaisie, producteurs de 80% des stocks, on en trouve également en Amérique latine et en Afrique de l’Ouest. La France est un petit importateur d’huile de palme (150.000 tonnes sur une production mondiale de 62 millions de tonnes), mais les pays producteurs craignent une contagion à d’autres pays consommateurs. Les écologistes au Sénat avaient justifié cette surtaxation par les «effets dévastateurs de la culture industrielle du palmier à huile sur la biodiversité», pointant notamment les d’huile de palme. Autre argument: l’huile de palme fait aujourd’hui partie des huiles végétales les moins taxées en France, des taxes qui varient du simple au double !

(Avec agences)

 

La viande industrielle est Cancérigène (OMS)

 

 

Le rapport de l’OMS qui en quelque sorte officialise le risque de cancer avec une consommation excessive de viande transformée n’apporte en fait pas d’élément nouveau. Il ya longtemps que ce risque a été dénoncé par les scientifiques surtout depuis que la viande est produite et transformée de manière industrielle. (Par ailleurs il existe bien d’autres risques). L’élevage hors sol, souvent nourri avec une alimentation gonflée d’engrais,  de pesticides, d’OGM, de farines d’origine douteuse constitue le premier facteur explicatif ; ensuite vient le mode de préparation cuisson, préparation, conservation avec l’ajout d’innombrables additifs dont beaucoup très dangereux. La consommation de viande transformée mais aussi probablement celle de viande rouge augmentent les risques de cancer, selon un rapport du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) dont les résultats ont été publiés lundi.   »Le groupe de travail du CIRC a conclu que la consommation de viande transformée provoque le cancer colorectal », soulignent les experts de cette agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui ont passé en revue plusieurs centaines d’études pour parvenir à cette conclusion. Le CIRC ajoute qu’une association avec le cancer de l’estomac a été observée mais les données ne sont en l’occurrence pas concluantes. La viande transformée peut désigner aussi bien le jambon ou les saucisses, autrement dit toutes les viandes qui ont subi un processus de maturation, de fermentation, de salaison ou de fumaison, comme la charcuterie. Dans le cas de la viande rouge, les résultats ne sont pas suffisamment solides. Ils semblent toutefois indiquer une association entre sa consommation et le cancer colorectal mais aussi des liens avec les cancers du pancréas et de la prostate.  Selon les experts, chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée quotidiennement augmente le risque de cancer colorectal de 18%. « Pour un individu, le risque de développer un cancer colorectal en raison de sa consommation de viande transformée demeure faible, mais ce risque augmente avec la quantité de viande consommée », juge Kurt Straif, du CIRC. « Compte tenu du grand nombre de personnes qui consomment de la viande transformée, l’impact mondial sur l’incidence du cancer revêt une importance de santé publique », ajoute-t-il. Les régimes alimentaires riches en viande transformée sont à l’origine de 34.000 décès par an dans le monde, selon une étude menée par le Global Burden of Disease Project et citée par le CIRC. Par comparaison, le tabac est responsable chaque année d’environ un million de décès par cancer, l’alcool de 600.000 et la pollution de l’air de plus de 200.000 décès, d’après des statistiques du CIRC.   »Ces résultats confirment les recommandations de santé publique actuelles appelant à limiter la consommation de viande », selon Christopher Wild, directeur du CIRC. Mais, poursuit-il, la viande rouge n’est pas dénuée de qualités nutritives. Il revient donc aux gouvernements nationaux et aux agences de régulation internationale de mener une étude de risques en soupesant les risques et les avantages.

Diesel cancérigène, un rapport enterré

Diesel cancérigène, un rapport enterré

Le 7 juillet 1983, le professeur André Roussel remet son rapport sobrement intitulé : « Impact médical des pollutions d’origine automobile ». Et c’est d’abord le moteur diesel qu’il cible en évoquant un lien entre les particules fines émises et des cancers. Et en conclusion: Le rapport recommande immédiatement de ne plus augmenter le parc automobile diesel. A l’époque, la France n’avait pas encore fait le saut dans le diesel. Seuls 5 à 6% des véhicules des particuliers roulaient au diesel ! Et depuis des années, on expliquait que la fumée noire qui sortait des pots d’échappement n’était pas si grave et que le diesel avait le mérite d’émettre nettement moins de CO2 que l’essence. Et voilà qu’un rapport affirmait que le diesel était cancérigène. Mais c’est exactement à ce moment-là que les constructeurs automobiles français, et en premier lieu, Peugeot se lancent à corps perdu dans le diesel notamment pour contrer les petites japonaises et en profitant d’un carburant moins cher. En 1990, le patron de Peugeot, Jacques Calvet n’hésite à utiliser tous les arguments possibles pour promouvoir les véhicules à gazole. Faut bien voir que le diesel a un coût d’entretien et de carburant beaucoup moins élevé, pollue beaucoup moins qu’un moteur essence sans catalyseur, et pour l’économie nationale, pour la balance du commerce extérieur, consomme moins de carburant. Dix ans avant les filtres à particules et en prenant soin de ne surtout pas évoquer les oxydes d’azote qui persisteront malgré les filtres, Jacques Calvet peut donc affirmer calmement que le diesel pollue moins. Avec ces arguments, le rapport Roussel de 1983 a été enterré : les 5% de véhicules particuliers roulant alors au diesel sont devenus 62% aujourd’hui.




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