Archive pour le Tag 'Cancer'

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Consommation de Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Consommation de Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Cannabis : risque de cancer du poumon

Cannabis : risque de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Santé et édulcorants : Risques de cancer (Inserm)

Santé et édulcorants : Risques de cancer  (Inserm)

Des chercheurs français ont mené une étude sur plus de 10 000 personnes entre 2009 et 2021. Celle-ci pointe les dangers liés à la consommation d’aspartame par exemple. (Franceinfo)

 

 

 

Ils donnent un petit goût sucré aux aliments, tout en permettant de réduire leur teneur en sucre ajouté. Les édulcorants sont consommés au quotidien par des millions de personnes. Mais sont-ils si bons pour la santé ? Non, à en croire une étude réalisée par des chercheurs de l’Inserm, de l’Inrae, du Cnam et de l’université Paris-Sorbonne. D’après leurs travaux, ces additifs alimentaires sont associés à un risque accru de cancers, notamment de cancer du sein et de cancers liés à l’obésité.

Les chercheurs ont analysé les données de santé et la consommation d’édulcorants de 102 865 Français et Françaises, participant à la vaste étude NutriNet-Santé. Les volontaires y ont renseigné leurs antécédents médicaux, leur activité physique, leur état de santé et leur mode de vie. Ils ont aussi entré les noms et marques des produits consommés. De quoi mesurer leur exposition aux additifs alimentaires et notamment aux édulcorants.

Le suivi débuté en 2009 a duré jusqu’en 2021. Les chercheurs ont enregistré les diagnostics de cancers rapportés au cours de cette période. Et ils ont fait une analyse statistique afin d’étudier le lien éventuel entre la consommation d’édulcorants et le risque de développer un cancer.

Les scientifiques ont constaté que, comparés aux personnes qui n’en consommaient pas, les plus gros consommateurs d’édulcorants, c’est-à-dire ceux au-delà de la médiane de consommation, avaient un risque plus élevé de 13% de développer un cancer, quel qu’en soit le type, en particulier avec l’aspartame et l’acésulfame K.

A ce jour, les apports en édulcorants à travers l’alimentation « proviennent à 53% de boissons édulcorées, à 29% des sucrettes ou édulcorants de table, à 8% des produits laitiers ou desserts lactés, parfois même d’aliments salés comme des chips », détaille Mathilde Touvier, directrice de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm.

« L’étude quantifie pour la première fois dans le monde l’exposition aux édulcorants au global sur toute l’alimentation et par type de composant pour la mettre en relation avec le risque de maladie, souligne encore Mathilde Touvier, qui a coordonné l’étude. Jusqu’ici, les études étaient expérimentales, surtout sur des modèles animaux ou des cellules. »

Bien qu’il ne soit pas encore possible d’établir une relation de cause à effet directe,  »ces résultats ne soutiennent pas l’utilisation d’édulcorants en tant qu’alternatives sûres au sucre », prévient la chercheuse. Ces résultats, estime Mathilde Touvier, pourront servir à « la réévaluation en cours par l’Autorité européenne de sécurité des aliments et d’autres agences de santé publique dans le monde ».

 

Edulcorants : Risques de cancer (Inserm)

Edulcorants : Risques de cancer  (Inserm)

Des chercheurs français ont mené une étude sur plus de 10 000 personnes entre 2009 et 2021. Celle-ci pointe les dangers liés à la consommation d’aspartame par exemple. (Franceinfo)

 

 

 

Ils donnent un petit goût sucré aux aliments, tout en permettant de réduire leur teneur en sucre ajouté. Les édulcorants sont consommés au quotidien par des millions de personnes. Mais sont-ils si bons pour la santé ? Non, à en croire une étude réalisée par des chercheurs de l’Inserm, de l’Inrae, du Cnam et de l’université Paris-Sorbonne. D’après leurs travaux, ces additifs alimentaires sont associés à un risque accru de cancers, notamment de cancer du sein et de cancers liés à l’obésité.

Les chercheurs ont analysé les données de santé et la consommation d’édulcorants de 102 865 Français et Françaises, participant à la vaste étude NutriNet-Santé. Les volontaires y ont renseigné leurs antécédents médicaux, leur activité physique, leur état de santé et leur mode de vie. Ils ont aussi entré les noms et marques des produits consommés. De quoi mesurer leur exposition aux additifs alimentaires et notamment aux édulcorants.

Le suivi débuté en 2009 a duré jusqu’en 2021. Les chercheurs ont enregistré les diagnostics de cancers rapportés au cours de cette période. Et ils ont fait une analyse statistique afin d’étudier le lien éventuel entre la consommation d’édulcorants et le risque de développer un cancer.

Les scientifiques ont constaté que, comparés aux personnes qui n’en consommaient pas, les plus gros consommateurs d’édulcorants, c’est-à-dire ceux au-delà de la médiane de consommation, avaient un risque plus élevé de 13% de développer un cancer, quel qu’en soit le type, en particulier avec l’aspartame et l’acésulfame K.

A ce jour, les apports en édulcorants à travers l’alimentation « proviennent à 53% de boissons édulcorées, à 29% des sucrettes ou édulcorants de table, à 8% des produits laitiers ou desserts lactés, parfois même d’aliments salés comme des chips », détaille Mathilde Touvier, directrice de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm.

« L’étude quantifie pour la première fois dans le monde l’exposition aux édulcorants au global sur toute l’alimentation et par type de composant pour la mettre en relation avec le risque de maladie, souligne encore Mathilde Touvier, qui a coordonné l’étude. Jusqu’ici, les études étaient expérimentales, surtout sur des modèles animaux ou des cellules. »

Bien qu’il ne soit pas encore possible d’établir une relation de cause à effet directe,  »ces résultats ne soutiennent pas l’utilisation d’édulcorants en tant qu’alternatives sûres au sucre », prévient la chercheuse. Ces résultats, estime Mathilde Touvier, pourront servir à « la réévaluation en cours par l’Autorité européenne de sécurité des aliments et d’autres agences de santé publique dans le monde ».

 

Les mathématiques contre le cancer ?

Les mathématiques contre le cancer ? 

L’apport des mathématiques est d’analyser l’évolution des phénomènes, de les simplifier au maximum, et éventuellement de les simuler à l’aide d’outils informatiques. C’est ce que nous avons fait pour la lutte contre certains cancers en partenariat avec l’Oncopole de Toulouse. Par Sébastien Gadat, professeur de mathématiques à la Toulouse School of Economics (TSE).(la Tribune).
La lutte contre un cancer est en substance simple d’un point de vue mathématique. De grands amas de cellules cancéreuses se développent et se cachent dans tout le corps. De l’autre côté, le système immunitaire dispose de petites cellules tueuses cytotoxiques qui peuvent attaquer et détruire certaines cellules cancéreuses. L’immunothérapie tente de stimuler ces mécanismes immunitaires. Ces thérapies sont moins traumatisantes que la chirurgie ou la chimiothérapie, puisque c’est le corps lui-même qui interagit avec son cancer.

Toutes les cellules se divisent et c’est malheureusement aussi le cas des cellules tumorales. Cette division se produit à des moments aléatoires. Nous pouvons décrire ce processus de division à l’aide de lois exponentielles, qui nous indiquent la probabilité qu’une division se produise après un temps donné. La géométrie de la croissance d’un amas de tumeurs est grossièrement sphérique avec un noyau inerte et une couche externe qui peut se nourrir et croître.

Les cellules tueuses ont des mouvements aléatoires. Ces trajectoires ont des propriétés mathématiques qui sont radicalement différentes en 3D qu’en 2D, avec beaucoup plus de possibilités de mouvement. Une fois qu’une cellule tueuse a rencontré la tumeur, sa capacité à combattre la tumeur est également aléatoire. Combien de cellules tumorales une cellule tueuse peut-elle détruire ? Quelle est la probabilité de tuer une ou plusieurs cellules cancéreuses ?

Pour comprendre l’évolution de ce système simple – des cellules tueuses contre des tumeurs -, nous avons examiné les données biologiques et développé un modèle simple aussi proche que possible de la réalité, en isolant les comportements fondamentaux. Au terme de l’étude mathématique, nous disposions d’un modèle de la croissance de la tumeur, d’un modèle du mouvement de chacune des cellules tueuses dans le corps, et d’un modèle de l’interaction entre la cellule tueuse et la tumeur. Après de nombreux échanges avec les biologistes pour estimer tous les paramètres, et les informaticiens pour obtenir des simulations convaincantes et grâce à des méthodes exploitant la loi des grands nombres, nous avons pu calculer les probabilités de succès thérapeutique.

Grâce à un test statistique, nous avons ainsi découvert qu’il existait en fait deux sous-populations de cellules tueuses, certaines tuant moins que d’autres. Cette découverte a ensuite été confirmée par les biologistes. Nous avons même été capables d’identifier les proportions de chaque catégorie. Mathématiquement, nous avons aussi découvert un facteur clé du succès de l’immunothérapie : l’augmentation du nombre de rencontres entre les cellules tueuses et la tumeur. Ce paramètre s’est révélé beaucoup plus important que la stimulation du système immunitaire lui-même. Les cellules tueuses très mobiles sont plus efficaces que les cellules tueuses agressives ayant un taux d’élimination élevé.

Nous explorons maintenant des pistes permettant aux cellules tueuses de communiquer aux autres cellules tueuses la position des tumeurs grâce à la chimiotaxie qui permet aux cellules de laisser des traces chimiques aux autres cellules. Ce travail a été inspiré par des modèles mathématiques qui décrivent comment les colonies de fourmis convergent rapidement vers un lieu d’intérêt une fois qu’il a été trouvé.

Novartis produira en France un traitement contre le cancer (Les CAR-T)

Novartis produira en France un traitement contre le cancer (Les CAR-T)

Des traitements innovants fabriqués sur mesure, à partir des propres cellules des patients, pour traiter en dernier recours des cas de lymphomes ou de leucémies aiguës (cancers du sang) après plusieurs chimiothérapies. En cas de succès, le résultat est spectaculaire. Avec une seule injection, des patients condamnés à mourir ont été guéris.

 

Ces thérapies cellulaires sont baptisées «CAR-T» du nom des cellules T (des globules blancs appelés lymphocytes). La production des premiers traitements a commencé en août dernier sur ce site, racheté l’an passé par Novartis. 50 millions d’euros ont été investis pour augmenter sa capacité de production. 139 patients auront été traités d’ici à la fin de l’année avec les CAR-T fabriqués.

 

Charcuterie : le danger nitrite vis à vis du cancer

Charcuterie : le danger nitrite vis à vis du cancer 

Pour le  Centre international de recherche sur le cancer (Circ) chaque portion de 50 grammes de charcuterie par jour fait augmenter de 18 % le risque d’avoir un cancer colorectal (le deuxième le plus répandu en France et en Europe).

Le livre de Guillaume Coudray intitulé Cochonnerie, comment la charcuterie est devenue un poison (La Découverte), en librairie ce jeudi 14 septembre, vient rappeler que ce sont les nitrites présents dans la charcuterie industrielle qui sont à l’origine de la maladie, relate ce mercredi L’Obs.

L’auteur du livre confirme en tout cas qu’il ne faut pas mettre toutes les charcutailles dans le même panier d’infamie et que toutes ne sont pas cancérogènes. La nocivité ne vient pas des produits charcutiers eux-mêmes mais de deux additifs ajoutés par l’industrie agro-alimentaire : le nitrate de potassium ou salpêtre (E 252) et le nitrite de sodium (E 250).

La raison officielle de leur utilisation est la lutte contre le botulisme, affection neurologique grave provoquée par une bactérie présente dans les aliments non-conservés. Celle-ci se développe notamment dans les aliments mal conservés. Mais aujourd’hui, il existe d’autres moyens de prévention – non cancérogènes – contre cette maladie. Les nitrites servent surtout à colorer les chairs pour leur donner ce joli rose que l’on connaît tous. Sans nitrite, le jambon serait plutôt d’un blanc grisâtre peu appétissant. Quant à leur utilisation dans le jambon cru, elle permet d’accélérer la maturation de la viande à bas coût. Un procédé que l’industrie refuse d’abandonner.

Aiguillonné par le député Richard Ramos, qui vient d’arracher la création d’une mission d’enquête parlementaire sur leur dangerosité après avoir proposé une taxe en octobre, le professeur Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, se donne « trois à quatre ans » pour obtenir leur éradication. En 2015, l’OMS avait levé le voile sur un scandale sanitaire en classant la viande transformée parmi les cancérogènes avérés. Les scientifiques savaient que la consommation de charcuterie augmentait – certes modérément – le risque de souffrir d’un cancer ­colorectal.

Cancer du sein : des polluants aussi responsables

Cancer du sein : des  polluants aussi responsables

 

. De récentes études ont suggéré que l’exposition à des polluants organiques persistants ou POPs (polluants environnementaux perturbateurs endocriniens et/ou carcinogènes que l’organisme ne peut éliminer), qui s’accumulent dans la chaîne alimentaire, serait un facteur de risque du cancer du sein.

Dioxine et PCB sont des polluants persistants qui pourraient favoriser le développement de métastases du cancer du sein, selon des travaux préliminaires de chercheurs de l’Inserm  publiés dans l’édition de novembre du journal spécialisé Environment International. Le cancer du sein est un enjeu majeur de santé publique avec plus de 2 millions de nouveaux cas diagnostiqués et plus de 600.000 décès dans le monde en 2018, notent les auteurs.

La présence de métastases à distance de la tumeur d’origine est un marqueur d’agressivité de ce cancer, souligne l’Inserm. Quand des métastases sont décelées, le taux de survie à cinq ans du diagnostic est de seulement 26%, contre 99% si le cancer touche uniquement le sein, et de 85 % si seuls les ganglions lymphatiques sont également touchés.

Pour évaluer l’influence de ces POPs (POPs (polluants environnementaux perturbateurs endocriniens et/ou carcinogènes que l’organisme ne peut éliminer)  sur le niveau d’agressivité du cancer, jusque là peu étudiée, les chercheurs ont mesuré la concentration de 49 POPs, dont la dioxine de Seveso (un déchet des produits d’incinération) et plusieurs PCB (générés par divers processus industriels) dans des échantillons de graisse environnant le cancer du sein de 91 femmes. L’analyse biologique et statistique met en évidence une association entre la présence de métastases à distance de la tumeur et la concentration en dioxine dans le tissu adipeux des femmes en surpoids. Chez toutes les patientes, la concentration en dioxine et en PCB (pour deux de ceux qui ont été mesurés) apparaît associée à la taille de la tumeur ainsi qu’au niveau d’invasion et au stade métastatique des ganglions lymphatiques.

Les femmes avec de plus grandes concentrations de PCB avaient un plus grand risque de récidive. Ces résultats suggèrent que plus la concentration en POPs dans le tissu adipeux est élevée, plus le cancer du sein est agressif, en particulier chez les femmes en surpoids.
D’après l’une des hypothèses susceptibles d’expliquer ces résultats, la dioxine et certains PCB enverraient un signal qui favoriserait la migration des cellules cancéreuses, donc les métastases.

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