Archive pour le Tag 'Cancer'

Un vaccin contre le cancer du poumon ?

Un vaccin contre le cancer du poumon ?

Un vaccin thérapeutique proposé par la société française Ose Immunotherapeutics, donnerait des résultats positifs plus de 44% des patients toujours en vie, selon les résultats d’un essai clinique.

L’étude démontrerait une diminution du risque de décès par rapport à la chimiothérapie. »Un an après le début du traitement, 44,1% de ces patients étaient toujours en vie dans le groupe recevant le vaccin contre seulement 27,5% dans le groupe chimiothérapie », peut-on lire dans l’article. Pour le professeur Benjamin Besse, directeur de la recherche clinique à l’Institut Gustave-Roussy, ces résultats montrent également que « le vaccin (…) permet de maintenir une meilleure qualité de vie des patients » et « moins d’effets secondaires », que la chimiothérapie.

Drogue: Le cancer qui gagne toute la société française

Drogue: Le cancer qui gagne toute la société française

La drogue est devenue un véritable business qui ne touche plus seulement les grandes agglomérations mais également les villes moyennes et même les zones rurales. Ce business de la drogue représenterait autour de 250 milliards au plan mondial d’après l’ONU. En France, l’enjeu de ce business dépasserait 4 milliards et occuperait l’équivalent de 20 000 emplois à plein temps .L’une des conséquences est la montée de la violence sous différentes formes notamment avec 700 morts par an sur la route. On compterait jusqu’à 4 à 5000 « boutiques » de drogue en France dans les quartiers sensibles où les trafiquants font désormais la loi .

Ce montant mirifique est celui des revenus générés par le trafic de stupéfiants à l’échelle de la planète selon l’Office des Nations Unis contre la Drogue et le Crime. Ce n’est bien sûr qu’une estimation, mais elle reflète le poids économique du business de la drogue. Celui-ci est supérieur au PIB de la Finlande (236 milliards) ou de la Colombie (237 milliards). 243 milliards d’euros, c’est davantage que le coût des catastrophes naturelles qui ont ravagé la planète en 2021, entre la tempête Ida sur l’Est des Etats-Unis, la vague de froid au Texas et les inondations en Belgique et en Allemagne. L’assureur Swiss Ré l’estime à 220 milliards d’euros.

Plus de 4 milliards, selon les derniers calculs de l’Insee, le montant qu’ont dépensé les Français en 2020 pour s’approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants. Faut-il y voir un effet des longs mois de confinement ? C’est en tout cas 7% de plus que l’année précédente et surtout deux fois davantage qu’en 2009 (2,08 milliards). À titre de comparaison, les achats de livres n’ont pesé, la même année, que 3,75 milliards dans le budget des consommateurs.

Entre les importateurs, les grossistes, les logisticiens, les revendeurs, les « choufs » (guetteurs) et les « nourrices » (ceux qui cachent les produits chez eux), le marché de la came fait travailler beaucoup de monde en France. « Un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus », précise l’Insee qui évalue cette activité à 21 000 équivalents temps plein. Soit 0,08% de la main d’oeuvre nationale. Mais sans déclaration à l’Ursaff, ni charges sociales.
3275 points de deal

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Cancer et Santé-Papillomavirus : l’infection sexuellement transmissible massive

Santé-Papillomavirus : l’infection sexuellement transmissible massive

par Nasrine Callet, gynécologue et oncologue à l’Institut Curie. dans le Figaro

• L’infection aux papillomavirus humains (en anglais, human papillomavirus, HPV) est l’une des infections sexuellement transmissibles (IST) les plus fréquentes. On estime qu’environ 70 à 80% des sexuellement actifs – femmes et hommes confondus – rencontrent un papillomavirus au moins une fois dans leur vie. «Dans la majorité des cas, l’infection sera éliminée spontanément par l’organisme et ne provoquera aucune maladie, assure le Dr Callet. Mais dans 10% des cas environ, elle peut provoquer différents types de lésions, bénignes ou précancéreuses. Mal traitées ou non diagnostiquées, elles peuvent donc au fil du temps évoluer en cancer ; de la vulve, du vagin, du col de l’utérus, de l’anus, du pénis, de la bouche et de la gorge.»

• Même lors d’un rapport sexuel protégé, le papillomavirus peut se transmettre. «Et ce pour une bonne et simple raison : les papillomavirus appartiennent à la famille des verrues de la peau. De ce fait, le virus se transmet non seulement durant des rapports sexuels mais aussi par contact intime, de peau à peau, même sans pénétration avec une ou des personnes porteuses du virus», insiste Nasrine Callet. Certaines personnes pensent que l’on contracte le virus par le sperme, mais c’est une idée reçue. Il n’est pas contenu dans les sécrétions et peut donc notamment être transmis par les doigts lors de caresses sexuelles

• Un virus très souvent indétectable à l’œil nu

• Le papillomavirus sévit à bas bruit. «Il détériore les tissus et crée des anomalies, des lésions notamment, mais la plupart du temps, les personnes infectées ne présentent aucun symptôme», prévient le Dr Callet. Résultat : on ne se rend compte de rien, on ne ressent rien, «hormis dans certains cas, où de petites verrues surgissent sur les organes génitaux», mentionne la médecin. Les éventuels symptômes apparaissent tardivement, le plus souvent quand le cancer est déjà présent et qu’il a atteint un stade avancé, comme pour le cancer du col de l’utérus. D’où l’importance de se faire régulièrement dépister.

• Si les hommes comme les femmes peuvent être touchés par le papillomavirus, seules les femmes peuvent être diagnostiquées, via un frottis. «Les hommes, eux, ne peuvent pas savoir s’ils sont infectés, sauf s’ils ont des verrues. Mais cela reste très rare», note Nasrine Callet. Depuis quelques années, les autorités de santé recommandent ainsi fortement à toutes les femmes de se rendre à la visite gynécologique gratuite, accessible dès 25 ans. «À cette occasion, la patiente peut parler de nombreux sujets, de sa sexualité, de sa contraception… Et surtout, elle peut effectuer un frottis, qui consiste à gratter un peu de sécrétions sur le col pour ensuite les analyser.»

• Si le retour du laboratoire ne montre rien, tant mieux, il suffira de refaire un frottis trois ans plus tard. En revanche, si le papillomavirus a été détecté, on regardera de plus près s’il est bénin ou non en pratiquant une biopsie. «Il existe plusieurs papillomavirus, certains sont inoffensifs et d’autres malins, signale la gynécologue. S’il est malin, il faudra faire un examen du col de l’utérus avec une loupe (une colposcopie) pour voir si le col est abîmé.» En cas de lésion pré-cancéreuse, il s’agira de la traiter par laser ou chirurgie. En cas de lésion cancéreuse, le traitement dépendra du type de cancer et de son stade d’avancement. Une chimiothérapie peut être envisagée.

• Il est à l’origine de 98% des cancers du col de l’utérus

• Extrêmement fréquentes, les infections au papillomavirus sont la plupart du temps bénignes, mais elles peuvent persister et aboutir à un cancer. Chaque année, elles sont ainsi responsables de 2.900 cancers du col de l’utérus. Ce dernier, qui est le 12e cancer féminin en France et provoque plus de 1.000 décès par an, est même quasi exclusivement dû aux papillomavirus. «Or, le cancer du col est un des rares cancers que l’on peut éviter, grâce au dépistage et à la vaccination.»
• Les professionnels de santé sont unanimes : la vaccination contre le papillomavirus est un moyen extrêmement efficace pour prévenir un certain nombre de cancers. Elle est préconisée aux filles entre 11 et 14 ans depuis 2007 et aux garçons du même âge depuis le 1er janvier 2021. Le schéma vaccinal contient deux doses espacées de 6 mois, ou trois dans le cadre d’un rattrapage entre 15 et 19 ans révolus. Les personnes homosexuelles de moins de 27 ans bénéficient, quant à elles, d’un délai rallongé pour se faire vacciner. «Lorsqu’elle est effectuée avant le début de la vie sexuelle, l’efficacité de la protection contre les virus est proche de 100%», affirme Nasrine Callet. Si l’on peut se faire vacciner après le début de sa vie sexuelle, le risque augmente de fait avec les rapports, mieux vaut donc se faire vacciner avant.

• À partir du mois de septembre 2023, «la prescription et la vaccination contre le HPV (papillomavirus) pourront être réalisées par les pharmaciens, sages-femmes et infirmiers», a précisé mardi 28 février Emmanuel Macron, lors d’une rencontre avec des élèves dans un collège de Jarnac (Charente), aux côtés des ministres de la Santé et de l’Éducation, François Braun et Pap Ndiaye.

• Grâce à la vaccination, certains pays sont même en passe de vaincre ces cancers. C’est le cas de l’Australie où le taux de personnes infectées par les HPV à l’origine des cancers du col de l’utérus est passé de 22,7% en 2005-2007 à 1,5% en 2015 chez les jeunes femmes de 18-24 ans, relève l’AFP. Là-bas, les autorités de santé envisagent même une éradication du cancer du col de l’utérus d’ici 15 ans.

• Quid de la France ? À la fin de l’année 2021, 45,8% des jeunes filles âgées de 15 ans avaient reçu une dose, et 37,4% des jeunes filles de 16 ans un schéma complet à deux doses, selon les chiffres de Santé Publique France. Chez les garçons, seulement 6% avaient reçu une dose à 15 ans. «Malgré tous les efforts, une défiance vis-à-vis du vaccin demeure», regrette l’oncologue. L’une des raisons est le coût du vaccin, compris entre 95 et 116 euros. S’il est actuellement remboursé à 65% par l’Assurance maladie (le reste est pris en charge par une mutuelle complémentaire), l’avance des frais ou l’absence de mutuelle peuvent freiner. Autre raison de la méfiance ? Le tabou qui plane encore sur la sexualité des (pré)adolescents, selon la gynécologue : «Il y a un amalgame entre l’injection de ce vaccin et l’âge des premiers rapports».

Cancer: les cellules et leur environnement

Cancer: les cellules et leur environnement

par Ellen Van Obberghen-Schilling
Directrice de Recherche Inserm, Université Côte d’Azur dans the « Conversation »

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les organes et tissus de notre corps ne sont pas composés uniquement de cellules mais plutôt d’un ensemble de cellules variées entourées d’une colle biologique nommée « matrice extracellulaire » qui occupe parfois plus de la moitié du volume d’un tissu. Ce réseau soutient physiquement les cellules, mais il contient aussi des informations mécaniques et chimiques qui contrôlent leur comportement

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Ainsi, certaines protéines de la matrice vont avoir pour effet de favoriser la croissance, la migration cellulaire ou la différenciation des cellules en cellules spécialisées, et même d’influer sur la mort des cellules.

La modification du comportement des cellules en fonction des informations apportées par la matrice extracellulaire s’accompagne, en retour, de la production par les cellules de nouveaux composés de cette matrice contribuant ainsi à son remodelage et à l’adaptation constante des cellules au micro-environnement.
Cet échange permanent d’informations entre les cellules et leur matrice extracellulaire est à la base de ce que l’on appelle l’« homéostasie tissulaire ».
Matrice extracellulaire, cellules et cancers : un grand malentendu !

Au cours du développement des tumeurs, les cellules cancéreuses modifient profondément la composition et l’architecture de la matrice extracellulaire en incitant les autres cellules du tissu à produire des composants qui changent la nature du micro-environnement et le rendre propice à la croissance de la tumeur.
Ce mécanisme, appelé « reprogrammation stromale », est caractérisé par l’expression et la production de protéines matricielles dites « oncofœtales » au sein de la matrice extracellulaire tumorale.
Ces protéines sont normalement présentes essentiellement lors du développement embryonnaire. Lors d’un cancer, elles se trouvent « exprimées » (c’est-à-dire produites) de façon aberrante, et ont pour effet de favoriser la multiplication et la croissance des cellules tumorales. De plus, certaines de ces protéines oncofœtales influencent le comportement des autres cellules présentes dans le tissu en induisant des réponses cellulaires en faveur de la tumeur.

C’est notamment le cas de la fibronectine oncofœtale, en orange sur l’image, qui est produite par les cellules endothéliales (qui tapissent les vaisseaux sanguins) et dont on voit ici le cytosquelette en blanc.

La fibronectine oncofœtale est en grande partie impliquée dans l’« angiogenèse », le mécanisme de formation des nouveaux vaisseaux sanguins à partir de l’arbre vasculaire existant. Alors que la fibronectine oncofœtale est normalement produite par les cellules endothéliales exclusivement lors du développement embryonnaire, sa production peut être réactivée en réponse à la modification du micro-environnement tumoral. Elle favorise alors la survie et la migration des cellules endothéliales lors de l’angiogenèse, et les nouveaux vaisseaux « corrompus » par la tumeur vont alors participer à la croissance tumorale en fournissant des nutriments et de l’oxygène.

De plus, dans les stades avancés des cancers, la création de nouveaux vaisseaux sanguins sous l’influence de l’environnement tumoral permet aux cellules cancéreuses de se disséminer en traversant la couche de cellules endothéliales pour se retrouver dans la circulation sanguine prête à coloniser d’autres organes : c’est le début des métastases.
Comment les cellules endothéliales interprètent-elles les signaux de la tumeur ?

Comprendre comment les cellules des vaisseaux sanguins interprètent les signaux de la tumeur est une question majeure de la recherche fondamentale en cancérologie.
En effet, réussir à décrypter comment ces messages sont transmis à l’intérieur des cellules endothéliales pourrait permettre de « bloquer » les communications entre la matrice extracellulaire tumorale et les cellules endothéliales, voire de stopper la production locale de matrice extracellulaire par les cellules endothéliales, et donc d’empêcher leur survie et leur migration vers la tumeur.

À ce jour, il y a eu plusieurs tentatives infructueuses de blocage de l’angiogenèse (en utilisant des antagonistes des récepteurs de la matrice extracellulaire présents à la surface des cellules endothéliales), d’où l’importance d’essayer de mieux comprendre les bases du dialogue entre les cellules et la matrice.
Parmi les nouveaux candidats impliqués dans la transmission des messages « pro-tumoraux » de la matrice extracellulaire tumorale vers les cellules endothéliales se trouvent les protéines liant les ARNs. Nous étudions plus particulièrement le rôle de la protéine SAM68 (article en préparation). Nos résultats préliminaires montrent que SAM68 participe à la transformation des signaux extracellulaires en messages moléculaires dans les cellules. Ces messages vont conduire à une production de nouveaux composés de la matrice extracellulaire, comme la fibronectine oncofetale.

Drogue : ce cancer qui ronge toute la société française

Drogue : ce cancer qui ronge toute la société française

L’affaire Palmade fait émerger le véritable cancer qui ronde le pays. La drogue est devenue un véritable business qui ne touche plus seulement les grandes agglomérations mais également les villes moyennes et même les zones rurales. Ce business de la drogue représenterait autour de 250 milliards au plan mondial d’après l’ONU. En France, l’enjeu de ce business dépasserait 4 milliards et occuperait l’équivalent de 20 000 emplois à plein temps .L’une des conséquences est la montée de la violence sous différentes formes notamment avec 700 morts par an sur la route. On compterait jusqu’à 4 à 5000 « boutiques » de drogue en France dans les quartiers sensibles où les trafiquants font désormais la loi .

Ce montant mirifique est celui des revenus générés par le trafic de stupéfiants à l’échelle de la planète selon l’Office des Nations Unis contre la Drogue et le Crime. Ce n’est bien sûr qu’une estimation, mais elle reflète le poids économique du business de la drogue. Celui-ci est supérieur au PIB de la Finlande (236 milliards) ou de la Colombie (237 milliards). 243 milliards d’euros, c’est davantage que le coût des catastrophes naturelles qui ont ravagé la planète en 2021, entre la tempête Ida sur l’Est des Etats-Unis, la vague de froid au Texas et les inondations en Belgique et en Allemagne. L’assureur Swiss Ré l’estime à 220 milliards d’euros.

Plus de 4 milliards, selon les derniers calculs de l’Insee, le montant qu’ont dépensé les Français en 2020 pour s’approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants. Faut-il y voir un effet des longs mois de confinement ? C’est en tout cas 7% de plus que l’année précédente et surtout deux fois davantage qu’en 2009 (2,08 milliards). À titre de comparaison, les achats de livres n’ont pesé, la même année, que 3,75 milliards dans le budget des consommateurs.

Entre les importateurs, les grossistes, les logisticiens, les revendeurs, les « choufs » (guetteurs) et les « nourrices » (ceux qui cachent les produits chez eux), le marché de la came fait travailler beaucoup de monde en France. « Un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus », précise l’Insee qui évalue cette activité à 21 000 équivalents temps plein. Soit 0,08% de la main d’oeuvre nationale. Mais sans déclaration à l’Ursaff, ni charges sociales.
3275 points de deal

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Cannabis : un risque accru de cancer du poumon

Cannabis : un risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Consommation de Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Consommation de Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Drogue Cannabis : risque accru de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac.

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Cannabis : risque de cancer du poumon

Cannabis : risque de cancer du poumon

Pour le cancer le cannabis encore pire que le tabac. Selon des travaux menés sur 8999 malades, les patients atteints d’un cancer du poumon et ayant ou consommant du cannabis ont en moyenne 53 ans au moment du diagnostic. Contre 65 ans chez les consommateurs de tabac

Les chiffres avancés par l’étude KBP-2020-CPHG, qui repose sur 8999 patients diagnostiqués avec un cancer du poumon en 2020, sont sans appel.
6% de risques supplémentaires.

« Quand on consomme du cannabis, l’âge moyen de diagnostic d’un cancer du poumon est de 53 ans, de 65 ans chez les consommateurs de tabac seul, et de 72 ans chez les non-fumeurs », explique à BFMTV.com le docteur Didier Debieuvre, pneumologue au centre hospitalier Emile Muller de Mulhouse et coordinateur de l’étude.
« Les consommateurs de cannabis représentent 3,6% de l’ensemble des 9000 patients étudiés. Mais ce chiffre monte à 28,3% si on se concentre uniquement sur les malades âgés de moins de 50 ans », continue le spécialiste.

En conclusion, l’étude indique qu’un Français âgé de moins de 50 ans s’expose à 6% de risques supplémentaires de développer un cancer du poumon s’il consomme du cannabis.
Le risque de fumer sans filtre?

Ces données viennent à contre-courant d’une idée reçue, souvent avancée par les consommateurs de cannabis, qui voudrait que la drogue soit moins nocive que le tabac, car moins transformée industriellement.
« Pour le cannabis, cela faisait des années que nous interrogeons des patients. On voyait beaucoup de ‘jeunes’, et on avait la certitude qu’ils ne fumaient pas uniquement du tabac », explique Didier Debieuvre.

Un constat qui a motivé sa volonté d’interroger la consommation de cannabis chez les malades étudiés pour l’étude KBP-2020-CPHG, qui tous les 10 ans dresse une photographie du cancer du poumon en France.
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer chez les hommes en France. Et devrait également bientôt le devenir chez les femmes, dépassant le cancer du sein, prévoit le docteur
Malgré ce triste constat, un point positif a été soulevé le week-end dernier dans l’étude KBP-2020-CPHG. La survie des malades s’améliore en France. En 2000, la mortalité à deux ans des patients était de 79%. Elle est passée à 52% en 2020.

Santé et édulcorants : Risques de cancer (Inserm)

Santé et édulcorants : Risques de cancer  (Inserm)

Des chercheurs français ont mené une étude sur plus de 10 000 personnes entre 2009 et 2021. Celle-ci pointe les dangers liés à la consommation d’aspartame par exemple. (Franceinfo)

 

 

 

Ils donnent un petit goût sucré aux aliments, tout en permettant de réduire leur teneur en sucre ajouté. Les édulcorants sont consommés au quotidien par des millions de personnes. Mais sont-ils si bons pour la santé ? Non, à en croire une étude réalisée par des chercheurs de l’Inserm, de l’Inrae, du Cnam et de l’université Paris-Sorbonne. D’après leurs travaux, ces additifs alimentaires sont associés à un risque accru de cancers, notamment de cancer du sein et de cancers liés à l’obésité.

Les chercheurs ont analysé les données de santé et la consommation d’édulcorants de 102 865 Français et Françaises, participant à la vaste étude NutriNet-Santé. Les volontaires y ont renseigné leurs antécédents médicaux, leur activité physique, leur état de santé et leur mode de vie. Ils ont aussi entré les noms et marques des produits consommés. De quoi mesurer leur exposition aux additifs alimentaires et notamment aux édulcorants.

Le suivi débuté en 2009 a duré jusqu’en 2021. Les chercheurs ont enregistré les diagnostics de cancers rapportés au cours de cette période. Et ils ont fait une analyse statistique afin d’étudier le lien éventuel entre la consommation d’édulcorants et le risque de développer un cancer.

Les scientifiques ont constaté que, comparés aux personnes qui n’en consommaient pas, les plus gros consommateurs d’édulcorants, c’est-à-dire ceux au-delà de la médiane de consommation, avaient un risque plus élevé de 13% de développer un cancer, quel qu’en soit le type, en particulier avec l’aspartame et l’acésulfame K.

A ce jour, les apports en édulcorants à travers l’alimentation « proviennent à 53% de boissons édulcorées, à 29% des sucrettes ou édulcorants de table, à 8% des produits laitiers ou desserts lactés, parfois même d’aliments salés comme des chips », détaille Mathilde Touvier, directrice de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm.

« L’étude quantifie pour la première fois dans le monde l’exposition aux édulcorants au global sur toute l’alimentation et par type de composant pour la mettre en relation avec le risque de maladie, souligne encore Mathilde Touvier, qui a coordonné l’étude. Jusqu’ici, les études étaient expérimentales, surtout sur des modèles animaux ou des cellules. »

Bien qu’il ne soit pas encore possible d’établir une relation de cause à effet directe,  »ces résultats ne soutiennent pas l’utilisation d’édulcorants en tant qu’alternatives sûres au sucre », prévient la chercheuse. Ces résultats, estime Mathilde Touvier, pourront servir à « la réévaluation en cours par l’Autorité européenne de sécurité des aliments et d’autres agences de santé publique dans le monde ».

 

Edulcorants : Risques de cancer (Inserm)

Edulcorants : Risques de cancer  (Inserm)

Des chercheurs français ont mené une étude sur plus de 10 000 personnes entre 2009 et 2021. Celle-ci pointe les dangers liés à la consommation d’aspartame par exemple. (Franceinfo)

 

 

 

Ils donnent un petit goût sucré aux aliments, tout en permettant de réduire leur teneur en sucre ajouté. Les édulcorants sont consommés au quotidien par des millions de personnes. Mais sont-ils si bons pour la santé ? Non, à en croire une étude réalisée par des chercheurs de l’Inserm, de l’Inrae, du Cnam et de l’université Paris-Sorbonne. D’après leurs travaux, ces additifs alimentaires sont associés à un risque accru de cancers, notamment de cancer du sein et de cancers liés à l’obésité.

Les chercheurs ont analysé les données de santé et la consommation d’édulcorants de 102 865 Français et Françaises, participant à la vaste étude NutriNet-Santé. Les volontaires y ont renseigné leurs antécédents médicaux, leur activité physique, leur état de santé et leur mode de vie. Ils ont aussi entré les noms et marques des produits consommés. De quoi mesurer leur exposition aux additifs alimentaires et notamment aux édulcorants.

Le suivi débuté en 2009 a duré jusqu’en 2021. Les chercheurs ont enregistré les diagnostics de cancers rapportés au cours de cette période. Et ils ont fait une analyse statistique afin d’étudier le lien éventuel entre la consommation d’édulcorants et le risque de développer un cancer.

Les scientifiques ont constaté que, comparés aux personnes qui n’en consommaient pas, les plus gros consommateurs d’édulcorants, c’est-à-dire ceux au-delà de la médiane de consommation, avaient un risque plus élevé de 13% de développer un cancer, quel qu’en soit le type, en particulier avec l’aspartame et l’acésulfame K.

A ce jour, les apports en édulcorants à travers l’alimentation « proviennent à 53% de boissons édulcorées, à 29% des sucrettes ou édulcorants de table, à 8% des produits laitiers ou desserts lactés, parfois même d’aliments salés comme des chips », détaille Mathilde Touvier, directrice de recherche en épidémiologie nutritionnelle à l’Inserm.

« L’étude quantifie pour la première fois dans le monde l’exposition aux édulcorants au global sur toute l’alimentation et par type de composant pour la mettre en relation avec le risque de maladie, souligne encore Mathilde Touvier, qui a coordonné l’étude. Jusqu’ici, les études étaient expérimentales, surtout sur des modèles animaux ou des cellules. »

Bien qu’il ne soit pas encore possible d’établir une relation de cause à effet directe,  »ces résultats ne soutiennent pas l’utilisation d’édulcorants en tant qu’alternatives sûres au sucre », prévient la chercheuse. Ces résultats, estime Mathilde Touvier, pourront servir à « la réévaluation en cours par l’Autorité européenne de sécurité des aliments et d’autres agences de santé publique dans le monde ».

 

Les mathématiques contre le cancer ?

Les mathématiques contre le cancer ? 

L’apport des mathématiques est d’analyser l’évolution des phénomènes, de les simplifier au maximum, et éventuellement de les simuler à l’aide d’outils informatiques. C’est ce que nous avons fait pour la lutte contre certains cancers en partenariat avec l’Oncopole de Toulouse. Par Sébastien Gadat, professeur de mathématiques à la Toulouse School of Economics (TSE).(la Tribune).
La lutte contre un cancer est en substance simple d’un point de vue mathématique. De grands amas de cellules cancéreuses se développent et se cachent dans tout le corps. De l’autre côté, le système immunitaire dispose de petites cellules tueuses cytotoxiques qui peuvent attaquer et détruire certaines cellules cancéreuses. L’immunothérapie tente de stimuler ces mécanismes immunitaires. Ces thérapies sont moins traumatisantes que la chirurgie ou la chimiothérapie, puisque c’est le corps lui-même qui interagit avec son cancer.

Toutes les cellules se divisent et c’est malheureusement aussi le cas des cellules tumorales. Cette division se produit à des moments aléatoires. Nous pouvons décrire ce processus de division à l’aide de lois exponentielles, qui nous indiquent la probabilité qu’une division se produise après un temps donné. La géométrie de la croissance d’un amas de tumeurs est grossièrement sphérique avec un noyau inerte et une couche externe qui peut se nourrir et croître.

Les cellules tueuses ont des mouvements aléatoires. Ces trajectoires ont des propriétés mathématiques qui sont radicalement différentes en 3D qu’en 2D, avec beaucoup plus de possibilités de mouvement. Une fois qu’une cellule tueuse a rencontré la tumeur, sa capacité à combattre la tumeur est également aléatoire. Combien de cellules tumorales une cellule tueuse peut-elle détruire ? Quelle est la probabilité de tuer une ou plusieurs cellules cancéreuses ?

Pour comprendre l’évolution de ce système simple – des cellules tueuses contre des tumeurs -, nous avons examiné les données biologiques et développé un modèle simple aussi proche que possible de la réalité, en isolant les comportements fondamentaux. Au terme de l’étude mathématique, nous disposions d’un modèle de la croissance de la tumeur, d’un modèle du mouvement de chacune des cellules tueuses dans le corps, et d’un modèle de l’interaction entre la cellule tueuse et la tumeur. Après de nombreux échanges avec les biologistes pour estimer tous les paramètres, et les informaticiens pour obtenir des simulations convaincantes et grâce à des méthodes exploitant la loi des grands nombres, nous avons pu calculer les probabilités de succès thérapeutique.

Grâce à un test statistique, nous avons ainsi découvert qu’il existait en fait deux sous-populations de cellules tueuses, certaines tuant moins que d’autres. Cette découverte a ensuite été confirmée par les biologistes. Nous avons même été capables d’identifier les proportions de chaque catégorie. Mathématiquement, nous avons aussi découvert un facteur clé du succès de l’immunothérapie : l’augmentation du nombre de rencontres entre les cellules tueuses et la tumeur. Ce paramètre s’est révélé beaucoup plus important que la stimulation du système immunitaire lui-même. Les cellules tueuses très mobiles sont plus efficaces que les cellules tueuses agressives ayant un taux d’élimination élevé.

Nous explorons maintenant des pistes permettant aux cellules tueuses de communiquer aux autres cellules tueuses la position des tumeurs grâce à la chimiotaxie qui permet aux cellules de laisser des traces chimiques aux autres cellules. Ce travail a été inspiré par des modèles mathématiques qui décrivent comment les colonies de fourmis convergent rapidement vers un lieu d’intérêt une fois qu’il a été trouvé.

Novartis produira en France un traitement contre le cancer (Les CAR-T)

Novartis produira en France un traitement contre le cancer (Les CAR-T)

Des traitements innovants fabriqués sur mesure, à partir des propres cellules des patients, pour traiter en dernier recours des cas de lymphomes ou de leucémies aiguës (cancers du sang) après plusieurs chimiothérapies. En cas de succès, le résultat est spectaculaire. Avec une seule injection, des patients condamnés à mourir ont été guéris.

 

Ces thérapies cellulaires sont baptisées «CAR-T» du nom des cellules T (des globules blancs appelés lymphocytes). La production des premiers traitements a commencé en août dernier sur ce site, racheté l’an passé par Novartis. 50 millions d’euros ont été investis pour augmenter sa capacité de production. 139 patients auront été traités d’ici à la fin de l’année avec les CAR-T fabriqués.

 

Charcuterie : le danger nitrite vis à vis du cancer

Charcuterie : le danger nitrite vis à vis du cancer 

Pour le  Centre international de recherche sur le cancer (Circ) chaque portion de 50 grammes de charcuterie par jour fait augmenter de 18 % le risque d’avoir un cancer colorectal (le deuxième le plus répandu en France et en Europe).

Le livre de Guillaume Coudray intitulé Cochonnerie, comment la charcuterie est devenue un poison (La Découverte), en librairie ce jeudi 14 septembre, vient rappeler que ce sont les nitrites présents dans la charcuterie industrielle qui sont à l’origine de la maladie, relate ce mercredi L’Obs.

L’auteur du livre confirme en tout cas qu’il ne faut pas mettre toutes les charcutailles dans le même panier d’infamie et que toutes ne sont pas cancérogènes. La nocivité ne vient pas des produits charcutiers eux-mêmes mais de deux additifs ajoutés par l’industrie agro-alimentaire : le nitrate de potassium ou salpêtre (E 252) et le nitrite de sodium (E 250).

La raison officielle de leur utilisation est la lutte contre le botulisme, affection neurologique grave provoquée par une bactérie présente dans les aliments non-conservés. Celle-ci se développe notamment dans les aliments mal conservés. Mais aujourd’hui, il existe d’autres moyens de prévention – non cancérogènes – contre cette maladie. Les nitrites servent surtout à colorer les chairs pour leur donner ce joli rose que l’on connaît tous. Sans nitrite, le jambon serait plutôt d’un blanc grisâtre peu appétissant. Quant à leur utilisation dans le jambon cru, elle permet d’accélérer la maturation de la viande à bas coût. Un procédé que l’industrie refuse d’abandonner.

Aiguillonné par le député Richard Ramos, qui vient d’arracher la création d’une mission d’enquête parlementaire sur leur dangerosité après avoir proposé une taxe en octobre, le professeur Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, se donne « trois à quatre ans » pour obtenir leur éradication. En 2015, l’OMS avait levé le voile sur un scandale sanitaire en classant la viande transformée parmi les cancérogènes avérés. Les scientifiques savaient que la consommation de charcuterie augmentait – certes modérément – le risque de souffrir d’un cancer ­colorectal.

Cancer du sein : des polluants aussi responsables

Cancer du sein : des  polluants aussi responsables

 

. De récentes études ont suggéré que l’exposition à des polluants organiques persistants ou POPs (polluants environnementaux perturbateurs endocriniens et/ou carcinogènes que l’organisme ne peut éliminer), qui s’accumulent dans la chaîne alimentaire, serait un facteur de risque du cancer du sein.

Dioxine et PCB sont des polluants persistants qui pourraient favoriser le développement de métastases du cancer du sein, selon des travaux préliminaires de chercheurs de l’Inserm  publiés dans l’édition de novembre du journal spécialisé Environment International. Le cancer du sein est un enjeu majeur de santé publique avec plus de 2 millions de nouveaux cas diagnostiqués et plus de 600.000 décès dans le monde en 2018, notent les auteurs.

La présence de métastases à distance de la tumeur d’origine est un marqueur d’agressivité de ce cancer, souligne l’Inserm. Quand des métastases sont décelées, le taux de survie à cinq ans du diagnostic est de seulement 26%, contre 99% si le cancer touche uniquement le sein, et de 85 % si seuls les ganglions lymphatiques sont également touchés.

Pour évaluer l’influence de ces POPs (POPs (polluants environnementaux perturbateurs endocriniens et/ou carcinogènes que l’organisme ne peut éliminer)  sur le niveau d’agressivité du cancer, jusque là peu étudiée, les chercheurs ont mesuré la concentration de 49 POPs, dont la dioxine de Seveso (un déchet des produits d’incinération) et plusieurs PCB (générés par divers processus industriels) dans des échantillons de graisse environnant le cancer du sein de 91 femmes. L’analyse biologique et statistique met en évidence une association entre la présence de métastases à distance de la tumeur et la concentration en dioxine dans le tissu adipeux des femmes en surpoids. Chez toutes les patientes, la concentration en dioxine et en PCB (pour deux de ceux qui ont été mesurés) apparaît associée à la taille de la tumeur ainsi qu’au niveau d’invasion et au stade métastatique des ganglions lymphatiques.

Les femmes avec de plus grandes concentrations de PCB avaient un plus grand risque de récidive. Ces résultats suggèrent que plus la concentration en POPs dans le tissu adipeux est élevée, plus le cancer du sein est agressif, en particulier chez les femmes en surpoids.
D’après l’une des hypothèses susceptibles d’expliquer ces résultats, la dioxine et certains PCB enverraient un signal qui favoriserait la migration des cellules cancéreuses, donc les métastases.




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