Fin des camps de migrants en France ? (Hollande)
C’est la promesse de François Hollande qui ne veut plus tolérer de campement sauvage. Une promesse pas facile à tenir car à chaque démantèlement des transferts de population s’opèrent vers de nouveaux lieux. À Calais par exemple on ce félicite d’avoir « mis à l’abri « 000 à 6000 personnes » mais la population totale de la jungle de Calais comportait de 3000 personnes supplémentaires. Et comme par hasard 2 à 3000 personnes supplémentaires se sont regroupés ces jours derniers à Paris. La problématique n’est pas simple car la vraie question est de réguler des flux migratoires qui augmentent en fonction de l’intensité des risques : guerre, conflit ethnique, misère sociale. Parmi les migrants des réfugiés, c’est-à-dire victimes de la guerre mais autant sans doute victimes de la misère sociale. Pour réduire les flux migratoires encore faudrait-il s’attaquer sérieusement à ces deux fléaux et pas seulement avec des discours ou des postures. La France ne tolérera plus de camp de migrants sur son territoire, a déclaré samedi François Hollande, confirmant l’intention du gouvernement de procéder à l’évacuation d’un nouveau campement à Paris dans le sillage de celle, toujours en cours, de la « jungle » de Calais. Entamée lundi dernier, l’opération de démantèlement du campement de Calais, où vivaient plusieurs milliers de migrants dans des abris de fortune, devrait prendre fin ce lundi. Au total, 5.000 personnes qui s’y trouvaient ont été répartis dans des centres d’accueil et d’orientation (CAO) disséminés sur le territoire. « Nous ne pouvions plus tolérer les camps et nous n’en tolérerons pas », a dit le chef de l’Etat à presse à l’issue d’une visite du centre d’accueil et d’orientation (CAO) de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire). « Il y en a aussi à Paris et nous aurons à les évacuer », a-t-il ajouté, précisant que seuls quelques-uns de ces migrants venaient de Calais. Entre 2.000 et 2.500 migrants auraient rejoint le campement sauvage qui s’est formé ces derniers jours dans le nord-est de Paris, dans le quartier de Stalingrad.