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Cambridge Analytica : Facebook, le réseau mafieux, toujours dans le viseur international

Cambridge Analytica : Facebook, le réseau mafieux,  toujours dans le viseur international

D’après la Tribune, le parlement britannique a saisi des documents internes de Facebook dans son enquête sur le scandale Cambridge Analytica, a révélé samedi The ObserverLe cabinet d’analyse britannique est accusé d’avoir mis la main sur les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs Facebook à des fins politiques. Cambridge Analytica a mis la clé sous la porte depuis le scandale, révélé en mars dernier. Insuffisant pour les autorités britanniques, qui exigent des réponses de la part du réseau social quant à l’utilisation des données personnelles. Selon l’hebdomadaire britannique, les documents contiendraient des révélations importantes sur les décisions de Facebook concernant le contrôle des données et de la vie privée en ligne ayant conduit au scandale Cambridge Analytica. Ils incluraient également des courriels confidentiels entre des cadres supérieurs et Mark Zuckerberg, Pdg et co-fondateur de Facebook. Selon The Observer, les documents pourraient révéler que Mark Zuckerberg était au courant de l’utilisation détournée de données personnelles à des fins politiques - ce qu’il a toujours nié jusqu’ici. Suite au scandale, le réseau social avait évoqué une faille technique ayant permis l’exploitation de données par des sociétés tierces comme Cambridge Analytica, et réparée depuis. Mark Zuckerberg, qui a témoigné devant le Congrès américain et le parlement européen, a de nombreuses reprises a été appelé à faire de même devant le parlement britannique. En vain. Face à ce manque de coopération, les députés ont décidé de passer à la vitesse supérieure. « Nous n’avons pas réussi à obtenir des réponses de la part de Facebook et nous pensons que ces documents contiennent des informations d’intérêt public », a commenté auprès de The Observer Damian Collins, responsable du comité parlementaire en charge de l’enquête. Cette nouvelle tombe alors qu’une audition de Richard Allen, vice-président des relations publiques dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, est prévue ce mardi à Londres. Il devrait affronter les questions d’un comité international, créé à l’initiative du parlement britannique. Ce comité sera composé de 22 parlementaires issus de 7 pays. Suite à Cambridge Analytica, Facebook a déjà été sanctionné fin octobre par une amende de 500.000 livres attribuée par le gendarme britannique des données. Le géant américain a fait appel de cette décision la semaine dernière.

 

Cambridge Analytica – Facebook : un avant goût du trafic de données

 

 

L’or noir n’est plus le pétrole depuis longtemps il est progressivement remplacé par la numérisation et le trafic de données. Aujourd’hui déjà, l’utilisation intensive d’internet et de se services permet déjà de déterminer le profil économique, social et sociétal de chaque internaute  Demain avec la multitude des applications de l’IA, on pourra en tout temps et en tout lieu identifier les comportements, les goûts et les opinions de chacun. Une immense base de données pourra être constituée, celle qui permettra de dominer l’économie mais aussi d’orienter la société. De ce point de vue, la riposte de l’Europe avec le règlement de protections des données apparaît bien insuffisante et surtout essentiellement défensive. Le scandale Cambridge Analytica : de  Facebook constitue un avant goût des dérives du trafic de données.   Des millions de données personnelles sont en effet  remises à Cambridge Analytica cabinet qui travaillait pour Trump. La preuve supplémentaire que ce réseau est à la fois le plus idiots des réseaux dits sociaux (même s’il existe de très rares cas d’utilisation intelligente de Facebook), aussi le plus pourri puisqu’il est aussi un champ d’analyse pour l’espionnage américain  Selon le journal le  Guardian et le  Washington Post , le renseignement américain récolte les relevés téléphoniques aux États-Unis et aurait accès aux serveurs de groupes informatiques comme  Google et Facebook, des pratiques héritées de l’ère Bush et approuvées par l’administration de Barack Obama. Le quotidien britannique The Guardian a publié une ordonnance de justice secrète forçant l’opérateur américain Verizon à livrer à l’Agence nationale de sécurité (NSA), à la demande du FBI, la totalité des données téléphoniques de ses abonnés, d’avril à juillet, en vertu d’une loi votée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, le « Patriot Act ». Le Washington Post et le Guardian ont affirmé sur la base de fuites d’un ancien employé du renseignement que la NSA avait un accès direct aux serveurs de neuf sociétés internet, dont Facebook, Microsoft, Apple et Google. Grâce à un partenariat conclu avec ces compagnies, l’agence d’espionnage pourrait directement et sans ordonnance de justice lire les courriers électroniques et écouter les conversations des utilisateurs, tant qu’il existe une probabilité « raisonnable » que l’un des interlocuteurs se situe à l’étranger, la loi américaine exigeant une ordonnance dans le cas d’Américains. . Facebook, le plus grand réseau social au monde, a admis que les données personnelles de ses utilisateurs s’étaient retrouvées entre les mains du cabinet d’analyse, Cambridge Analytica. Ce dernier, travaillant pour la campagne électorale de Donald Trump en 2016, aurait ainsi collecté des informations sur 50 millions d’utilisateurs Facebook, sans leur consentement direct. La polémique a été révélée ce week-end par le New York Times et The Observer. L’affaire est gênante à plusieurs niveaux. Premièrement, elle touche le cœur même de l’activité de Facebook : la collecte de données – et l’usage potentiellement détourné qui peut en être fait. « On est en train d’ouvrir le couvercle de la boîte noire des pratiques de Facebook en matière de données, et le tableau n’est pas joli à voir », souligne auprès de ReutersFrank Pasquale, professeur de droit à l’Université du Maryland et spécialiste de l’utilisation des données par les géants d’Internet.  Aux États-Unis, plusieurs sénateurs souhaitent entendre les justifications devant le Congrès de Mark Zuckerberg, président et co-fondateur de Facebook. « C’est une brèche énorme sur laquelle il convient d’enquêter. Il est clair que ces plates-formes ne savent pas s’autodiscipliner », a twitté la sénatrice démocrate Amy Klobuchar. Même son de cloche en Europe. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, dénonçait lundi une « une violation inacceptable du droit à la vie privée de nos citoyens ». La commissaire européenne à la Justice, Vera Jourova, prévoit quant à elle d’aborder le sujet avec le réseau social et des responsables du gouvernement américain lors de sa vite aux États-Unis, cette semaine. Sur Internet, une campagne #DeleteFacebook (en français, supprime Facebook) a été lancée.

Cambridge Analytica : le nouveau scandale de Facebook

Cambridge Analytica : le nouveau scandale de  Facebook

 Des millions de données personnelles remises à Cambridge Analytica cabinet qui travaillait pour Trump. La preuve supplémentaire que ce réseau est à la fois le plus idiots des réseaux dits sociaux, aussi le plus pourri puisqu’il est  aussi un champ d’analyse pour l’espionnage américain.  Selon le journal le  Guardian et le  Washington Post , le renseignement américain récolte les relevés téléphoniques aux États-Unis et aurait accès aux serveurs de groupes informatiques comme Google et Facebook, des pratiques héritées de l’ère Bush et approuvées par l’administration de Barack Obama. Le quotidien britannique The Guardian a publié une ordonnance de justice secrète forçant l’opérateur américain Verizon à livrer à l’Agence nationale de sécurité (NSA), à la demande du FBI, la totalité des données téléphoniques de ses abonnés, d’avril à juillet, en vertu d’une loi votée dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, le « Patriot Act

Le Washington Post et le Guardian ont affirmé sur la base de fuites d’un ancien employé du renseignement que la NSA avait un accès direct aux serveurs de neuf sociétés internet, dont Facebook, Microsoft, Apple et Google. Grâce à un partenariat conclu avec ces compagnies, l’agence d’espionnage pourrait directement et sans ordonnance de justice lire les courriers électroniques et écouter les conversations des utilisateurs, tant qu’il existe une probabilité « raisonnable » que l’un des interlocuteurs se situe à l’étranger, la loi américaine exigeant une ordonnance dans le cas d’Américains.

. Facebook, le plus grand réseau social au monde, a admis que les données personnelles de ses utilisateurs s’étaient retrouvées entre les mains du cabinet d’analyse, Cambridge Analytica. Ce dernier, travaillant pour la campagne électorale de Donald Trump en 2016, aurait ainsi collecté des informations sur 50 millions d’utilisateurs Facebook, sans leur consentement direct. La polémique a été révélée ce week-end par le New York Times et The Observer. L’affaire est gênante à plusieurs niveaux. Premièrement, elle touche le cœur même de l’activité de Facebook : la collecte de données – et l’usage potentiellement détourné qui peut en être fait. « On est en train d’ouvrir le couvercle de la boîte noire des pratiques de Facebook en matière de données, et le tableau n’est pas joli à voir », souligne auprès de ReutersFrank Pasquale, professeur de droit à l’Université du Maryland et spécialiste de l’utilisation des données par les géants d’Internet.  Aux États-Unis, plusieurs sénateurs souhaitent entendre les justifications devant le Congrès de Mark Zuckerberg, président et co-fondateur de Facebook. « C’est une brèche énorme sur laquelle il convient d’enquêter. Il est clair que ces plates-formes ne savent pas s’autodiscipliner », a twitté la sénatrice démocrate Amy Klobuchar. Même son de cloche en Europe. Le président du Parlement européen, Antonio Tajani, dénonçait lundi une « une violation inacceptable du droit à la vie privée de nos citoyens ». La commissaire européenne à la Justice, Vera Jourova, prévoit quant à elle d’aborder le sujet avec le réseau social et des responsables du gouvernement américain lors de sa vite aux États-Unis, cette semaine. Sur Internet, une campagne #DeleteFacebook (en français, supprime Facebook) a été lancée.




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