Archive pour le Tag '(Cambadélis)'

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2017 : Hollande pas candidat ? (Cambadélis)

. 2017 : Hollande pas candidat  ? (Cambadélis)

 

Ce n’est pas la première fois que Cambadélis évoque hypothèse d’une absence de Hollande pour l’élection de 2017 ; récemment encore il avait déclaré que pour Hollande il faudrait d’abord terminer son mandat actuel. Invité d’i-Télé, Cambadélis a cité comme candidats possibles dans une telle hypothèse le Premier ministre Manuel Valls, la maire de Lille Martine Aubry ou l’ex-ministre de l’Economie Arnaud Montebourg. Le chef de l’Etat avait réaffirmé il y a un mois, lors d’une émission de télévision, qu’il n’aurait pas de raison de briguer un second mandat s’il échouait à faire baisser le chômage d’ici la fin de son quinquennat. Depuis, plusieurs membres du gouvernement ont plaidé en faveur d’une primaire à gauche à laquelle il serait inédit qu’un président sortant se confronte, et François Hollande semble s’être fait à l’idée. Un congrès du PS doit se tenir en juin 2015 et la question d’une primaire pourrait y être tranchée avant même que François Hollande se détermine, puisqu’il lui restera deux ans pour voir la courbe du chômage s’infléchir. Appelé à commenter la réorganisation en cours à l’UMP, Jean-Christophe Cambadélis a évoqué des candidats « possibles » du PS, ouvrant une nouvelle fois la voie aux spéculations sur l’identité du représentant socialiste en 2017 même s’il a suggéré que le chef de l’Etat serait décideur. « Je pense que le paysage est plus éclairci à gauche même si le candidat possible, François Hollande, Manuel Valls ou d’autres, sont très bas », a dit le patron du PS. Invité à préciser sa pensée sur le candidat potentiel, il a ajouté : « Si François Hollande n’y allait pas, Manuel Valls, Martine Aubry, que sais-je encore, Arnaud Montebourg, etc.

 

Projet de loi Macron : un fourre-tout pout Cambadélis (PS)

Projet de loi Macron : un fourre-tout pout Cambadélis (PS)

 

 

Net raidissement du Premier secrétaire du PS qui a sérieusement taclé Macron et sa loi fourre-tout ainsi que les velléités de d’amender les 35 heures. Un cambadélis visiblement agacés que les responsables du gouvernement (Valls compris) qui  passent leur temps à séduire la droite au lieu de suivre une ligne socialiste. Cambadélis à même posé une hypothèque sur la candidature de Hollande pour 2017 «  qu’on réussisse d’abord ce quinquennat, en verra après ». Une sorte d’avertissement donc auusi pour Hollande car les socialistes se sentent de plus en plus écartelés entre une politique social-libérale du gouvernement (qui ne donne aucun résultat)  et la ligne traditionnelle du PS. Un net rappel auusi à l’odore à l’égard du ministre Mandon qui avait évoqué la nécessité d’une primaire à gauche avec Hollande pour 2017. « Qu’il s’occupe de son portefeuille, la simplification administrative ;  il n’a  pas mandat pour s’immiscer dans  les affaires du parti ! » a dit en substance Cambadélis. Dernier avertissement enfin à légard des écolos et surtout des communistes : faute d’alliance le PC peut disparaître et les écolos devenir complètement marginaux. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a donc critiqué sévèrement dimanche le futur projet de loi d’Emmanuel Macron, jugeant trop importante l’augmentation du nombre de dimanches lors desquels il sera possible de travailler. Il a par ailleurs fermé la porte à un éventuel assouplissement des 35 heures, qui serait proposé par un rapport franco-allemand présenté la semaine prochaine, selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. Quand le projet de loi pour la croissance et l’activité sera présenté par le ministre de l’Economie, « il y aura vraiment un sujet sur la question du travail du dimanche », a dit Jean-Christophe Cambadélis lors de l’émission Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. « Le nombre de semaines qu’on nous propose, c’est-à-dire 12 semaines, c’est trop », a-t-il ajouté, en référence au passage proposé de 5 à 12 du nombre de dimanches où il sera possible de travailler sous certaines conditions. « C’est une discussion que nous aurons avec le ministre mais je pense que c’est trop. » Plus généralement, « je trouve que c’est une loi fourre-tout, il y a trop de choses dedans », a poursuivi Jean-Christophe Cambadélis.  Le texte, qui prévoit aussi notamment des mesures pour les professions réglementées comme les notaires, pourrait être présenté fin janvier à l’Assemblée nationale et en mars au Sénat, selon Emmanuel Macron. Interrogé sur un éventuel assouplissement des 35 heures, Jean-Christophe Cambadélis a répondu: « Les 35 heures, je crois que le président de la République, et je suis certain le Premier ministre, ont fermé la porte à leur assouplissement. » « Le premier secrétaire du Parti socialiste dit: ‘non’ », a-t-il ajouté. Sans toucher à la durée légale du travail à 35 heures, Emmanuel Macron s’est à nouveau prononcé cette semaine pour un élargissement des possibilités d’y déroger en cas d’accord majoritaire dans l’entreprise ou la branche professionnelle.

PS-Cambadélis : pas de frondeurs, des godillots

Cambadélis : pas de frondeurs,  des godillots

 

En fait les frondeurs après avoir une peu sifflé Valls au début de son intervention à La Rochelle se sont tus ensuite. Cambadélis est content, tous sont revenus dans le rang, en tout cas d’après lui. Pourtant les propos de Valls étaient très généraux, confus auusi, un peu dans la veine Mitterrandienne, du bla- bla qui plait à la gauche sur les banlieues par exemple et sur la république. ça ne changera pas grand chose aux banlieues mais ça légitime le vernis gauche du PS.  En réalité les frondeurs du PS sont bien coincés, s’ils déstabilisent  le gouvernement, ce sera peut-être la dissolution et en l’état des sondages la plupart de seraient pas réélus. Bref des fondeurs finalement assez godillots. Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, s’est donc félicité dimanche 31 août d’avoir vu le Premier ministre « faire un certain nombre de gestes » à l’université d’été du PS pour apaiser les critiques visant son gouvernement. « Je crois que le Premier ministre a fait un certain nombre de gestes à La Rochelle », a-t-il assuré, lors de l’émission BFM Politique/Le Point/RMC évoquant les 35 heures, la « question du social-libéralisme (qui) n’a pas été abordée » et qui « était pourtant le titre de tous les journaux » et « l’objet de la polémique à l’intérieur du PS ». Le député de Paris a assuré que « le PS ne sera pas social-libéral » : « Quand on est social-libéral on déverrouille les 35 heures, quand on est social-démocrate, on garde les acquis sociaux, même si on veut les moderniser ici ou là, donc c’est pas tout à fait la même chose. » D’après lui, les « frondeurs » - ces socialistes de l’aile gauche qui contestent l’orientation économique du gouvernement - « doivent prendre en compte la réalité actuelle et les pas que le gouvernement a faits ». Le problème de la réaction d’Arnaud Montebourg, qui s’était nettement démarqué du gouvernement lors de sa rentrée politique le 24 août et qui lui a coûté sa place à Bercy, « c’est qu’on n’a pas pu enregistrer l’excellente interview de François Hollande donnée à un quotidien du soir dans laquelle il indiquait des infléchissements. » « Sur les 3%, sur le pouvoir d’achat, sur la manière dont nous devons faire les investissements, il y avait des infléchissements », a assuré le patron des socialistes.  »Arnaud Montebourg n’a pas écouté ce qu’a dit le président de la République, et par voie de conséquence, il a fait l’intervention que vous connaissez, disant qu’il porterait la résistance jusqu’au coeur du gouvernement (…) et donc que le gouvernement n’était plus un gouvernement solidaire mais une coalition. Il a eu tort car cette crise a brouillé beaucoup de choses et réouvert des plaies »,.  D’après lui, l’édition 2014 du rendez-vous atlantique des socialistes « s’est bien passée ». Rappelant les états généraux du PS, qu’il a lancés, il a redit que son parti n’était pour l’instant « pas au clair » sur ses idées, qu’il y avait « un problème de doctrine ». C’est le moins qu’on puisse dire ! Mais « le PS est derrière le gouvernement, évidemment ».

 

PS-La Rochelle: Cambadélis demande de ne pas siffler Valls !

PS-La Rochelle: Cambadélis demande de ne pas siffler Valls !

La première rencontre à huis clos avec Valls a été très tendue. Du coup Cambadélis premier secrétaire du PS a demandé aux secrétaires nationaux de ne pas siffler Valls lors de la séance publique, les invitant  simplement à  ne pas applaudir pour manifester leur mécontentement !  En effet Manuel Valls clôturera dimanche trois jours de travaux au terme d’une séquence qui l’a vu changer de gouvernement, en remplaçant notamment le réfractaire Arnaud Montebourg au ministère de l’Economie par un banquier, et recevoir l’ovation debout des patrons du Medef réunis à Jouy-en-Josas. Le Premier ministre, qui « aime l’entreprise » et veut « sortir des postures », peut-il compter sur un accueil aussi chaleureux de la part des militants de sa famille politique?  Rien n’est moins sûr, même si le soutien à François Hollande de 200 députés exprimé jeudi dans une tribune montre qu’une majorité des 290 membres socialistes de l’Assemblée nationale partage la ligne de l’exécutif. « Nous voulons réussir ensemble et non perdre les uns contre les autres », écrivent-ils dans ce texte en disant s’inscrire « dans [le] chemin » social-démocrate défini par l’exécutif. Mais les images de Jouy-en-Josas ont « sidéré » les tenants de l’aile gauche du PS, en total désaccord avec le choix de François Hollande et Manuel Valls de tout miser sur le pacte de responsabilité qui prévoit des baisses de charges et d’impôts en faveur des entreprises, alors que leur politique n’a pour l’instant donné aucun résultat sur la croissance ni l’emploi. La nomination au ministère de l’Economie de l’ancien banquier Emmanuel Macron fait aussi des vagues dans les rangs des militants, surtout après ses propos sur le réaménagement des 35 heures, immédiatement salués par la droite.

 

Déficit: il faut remettre en cause l’objectif des 3% (Cambadélis)

Déficit: il faut remettre en cause l’objectif des 3% (Cambadélis)

C’est fait, ils ont enfin compris que le France n’atteindra pas les 3% (du PB) pour le déficit du budget ; du coup Cambadélis, secrétaire du PS se rend à l’évidence et demande qu’on ne respecte plus cette exigence européenne. Il a raison mais il aurait pu –avec le gouvernement -s’en apercevoir plus tôt Avec une croissance zéro au premier semestre, une croissance de 0.4 à 0.5% en 2014, des prix à la baisse qui vont diminuer les rentrées de TVA, mécaniquement il est impossible d’atteindre les 3% de déficit en 2015. En 2016, peut-être- et tout dépendra de la croissance. Il est clair que l’environnement international n’est pas très dynamique, que l’Europe flirte avec la crise (activité industrielle qui baisse en Allemagne, récession en Italie et croissance zéro en France).dans ces conditions une stratégie d’austérité auusi brutale est suicidaire tant pour le niveau de l’activité que pour le chômage. . Jean-Christophe Cambadélis, le Premier secrétaire du Parti socialiste (PS), juge « inévitable » d’abandonner l’objectif d’un déficit public de 3% du PIB en 2015, dans un entretien aux Echos à paraître jeudi 14 août.   »Ces seuils ont été fixés avant la crise. Et aujourd’hui, il y a une nouvelle situation. On est dans une possible déflation. Il faut en tenir en compte », ajoute-t-il dans cet entretien mis en ligne mercredi soir sur le site du quotidien.  Faut-il abandonner ce critère? « C’est inévitable » répond celui qui, déjà, se montrait critique, pendant la campagne des élections européennes, sur les critères de Maastricht. « Il y a danger avec le fléchissement des prix ce mois-ci en France, leur niveau historiquement bas en Europe, une croissance anémique, une demande faible, un euro fort. Nous sommes en situation de pré-déflation si ce n’est de déflation », explique-t-il.  Et d’en appeler « immédiatement à un débat public national sur ce sujet ». Selon lui, « il ne faut pas demander la permission » au gouvernement allemand. « Ce ne serait pas du niveau de la France. Il faut provoquer le débat » car « il y a un changement majeur : c’est la déflation ».   »L’évidence, quand on voit la situation de la croissance en Allemagne, c’est qu’il n’y a pas de quoi se réjouir. Les Allemands seraient bien fondés à, avec nous, analyser la situation réelle dans laquelle nous sommes », poursuit le numéro un du PS.   »Beaucoup de pays font des efforts. Mais la spirale de l’austérité qui les a conduits à la récession produit de nouveaux effets, ceux de la déflation. Nos amis allemands devraient se rendre compte que leur investissement est plus que léger et que leur croissance est particulièrement faible. Dans ces conditions, ils ont des mesures à prendre, comme nous, pour relancer la zone euro », selon lui.  Outre l’Allemagne, Jean-Christophe Cambadélis fait aussi le constat qu’en « Italie, malgré la « Renzi-mania », l’économie dévisse » et que « la France fait du surplace, malgré ses réformes et le prix électoral faramineux que nous avons dû payer. Elles lui permettent de se maintenir, mais pas de progresser. Or endiguer la crise, ce n’est pas la surmonter », prévient le patron de Solferino.

 

Vers la disparition du PS (Cambadélis)

Vers la disparition du PS (Cambadélis)

 

Dans un discours prononcé à huis clos devant ses collègues députés en présence de Manuel Valls, le Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a longuement analysé la nouvelle donne dans le paysage politique français qu’est le » tripartisme ». Il a aussi dramatisé son propos en expliquant que tout cela peut mal se terminer et rappelé que dans le désarroi, « les Français peuvent s’en remettre à un homme », en évoquant la période Pétain. Si le 21 avril 2002 ( qui avait vu l’élimination de Lionel Jospin du deuxième tour de la présidentielle au profit de Jean-Marie Le Pen ), a pu apparaître comme un accident dont le Parti s’est relativement vite remis, il en irait bien différemment si le phénomène se reproduisait en 2017. En fait, la possibilité de l’élimination du candidat socialiste du second tour de la présidentielle parce que devancé par Marine Le Pen et le candidat UMP hante désormais les élus et responsables du parti : « Quand un troisième parti s’installe dans la Ve République, » alors qu’il « n’y a que deux partis à l’arrivée, ne pas être dans les deux, c’est la marginalisation », a appuyé un peu plus tard dans la soirée le sénateur Assouline devant le bureau national. Si le premier secrétaire et le Premier ministre en appellent à resserrer les rangs et à ne pas relâcher les efforts de redressement qui vont immanquablement finir par produire des résultats, il n’en va pas de même chez les élus dont une partie réclame « que l’on écoute le message de colère des électeurs » et demande au gouvernement d’infléchir sa politique et réclame plus de « gestes » en faveur des « plus démunis ». « C’est terrible d’entendre dire on ne change pas », déplorait le député de la circonscription des Français d’Afrique, Pouria Amirshahi, qui travaille avec d’autres députés frondeurs, à « une plate-forme pour sortir de l’impasse ». Et hier, le député du Pas-de-Calais Guy Delcourt, un homme bien implanté et habituellement très discret, a brisé un tabou en lançant un propos que les socialistes réservaient jusqu’alors à leurs échanges privés, à savoir « qu’il y a un vrai problème entre François Hollande et les Français ». Une déclaration qui a laissé les participants pantois : « Tout le monde regardait le bout de ses chaussures » racontait un de ses collègues à l’issue de la réunion. Manuel Valls est alors intervenu pour expliquer que « François Hollande est très lucide sur la situation », et en a plus généralement appelé au « respect des institutions », tandis que certains députés s’interrogeaient sur l’opportunité de cette déclaration, préférant se concentrer sur la « reconstruction du Parti » et la nécessaire réflexion sur « l’identité du PS, qu’il faut redéfinir ».

Parti socialiste « touché mais pas encore coulé » (Cambadélis)

Parti socialiste « touché mais pas encore coulé  (Cambadélis)

 

Il a raison Cambadélis le patron du PS (imposé par Hollande, non élu, un détail évidemment) :  le PS est touché pas (encore NDLR) coulé. Pourtant l’échéance est proche avec des européennes qui vont plus que confirmer la débâcle des municipales. D’après Cambadélis le PS a perdu son attractivité politique. Pas étonnant il n’est composé que d’oligarques, d’ Enarques et de fonctionnaires ( ou presque) ;  ce parti n’a d’ailleurs jamais été socialiste mais une sorte de club d’élus et de candidats à l’élection absolument non représentatif de la population et encore moins des couches populaires qu’il est censé représenter. Pas un ouvrier, pas un employé du privé, pas un artisan par un  agriculteur, dans les sphères dirigeants, au parlement ou au gouvernement ; uniquement des carriéristes complètement incompétents en économie alors que c’est l’enjeu central.  Le Parti socialiste est « touché mais pas coulé », a assuré  son nouveau Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis dans une interview publiée dimanche dans le Parisien/Aujourd’hui en France.  Lui même un ancien gauchiste convertie à au  libéralisme comme d’autres qui n’ont pour colonne vertébrale que la volonté d’accéder au pouvoir et de s’y maintenir et cela depuis Mitterrand. « Le PS doit se bouger, c’est une nécessité. Nous avons été sévèrement et tragiquement battus aux municipales. Les fondations sont touchées. Je dis: touché mais pas coulé ! », s’exclame M. Cambadélis. « Le PS reste une grande force avec près de 300.000 adhérents. Mais il est vrai qu’au fil du temps ce parti a perdu ses réflexes, ses règles, sa colonne vertébrale, voire son attractivité politique. L’individualisme et le narcissisme y font aussi des dégâts. Le PS est une grande formation politique mais anémiée », estime-t-il.  Sur la base de ce diagnostic, le nouveau Premier secrétaire entend dynamiser sa formation politique. « Dès la semaine prochaine nous lancerons une mission, sorte d’audit sur l’état de notre parti », explique-t-il. « Elle aura pour but de mesurer l’impact de la défaite département par département. Pendant 15 jours, les 30 secrétaires nationaux iront dans les territoires réunir les militants pour engager le dialogue. Je compte faire le tour de l’ensemble des fédérations. Je ne veux laisser personne au bord du chemin. »  M. Cambadélis demande au passage aux socialistes « de faire un effort, le jargon technocratique, ça suffit. »  Il prône une « solidarité exigeante » vis-à-vis du gouvernement. Quant au Premier ministre Manuel Valls, « en tant que Premier secrétaire, je revendique le droit de lui dire +vous avez tort+. Et vice versa. Je souhaite pouvoir avoir des entretiens réguliers avec lui. Et rencontrer le Président de la République quand il le veut », ajoute-t-il.  Interrogé sur la capacité du PS à faire plus que les 16,4% de 2009 aux élections européennes de mai, M. Cambadélis répond: « Bien sûr. Le PS peut même terminer en tête. Rien n’est désespéré. Si on veut que ça change en Europe, le président de la Commission, dirigée par des conservateurs, doit changer. »

 

Massacre à la tronçonneuse pour la gauche (Cambadélis)

Massacre à la tronçonneuse pour la gauche (Cambadélis)

Massacre à la tronçonneuse pour la gauche pour Cambadélis (PS) au vu du climat hostile qui pèse sur notre vie politique. Le débat national tourne au « massacre à la tronçonneuse « , écrit celui qui fait office aujourd’hui de Premier secrétaire-bis au PS. Mention spéciale pour les hebdos, qui ont tiré à vue, à partir de dossiers très documentés, sur un exécutif taxé d’amateurisme. Matignon y est décrit comme une citadelle assiégée au bord de l’implosion. Pour Cambadélis, le pays est «  dans une spirale dangereuse. L’overdose guette, et les Français vont tirer le rideau.  Le trouble a gagné les rangs du gouvernement et d’un Parti Socialiste qui semble rejouer sa primaire à l’infini, avec Arnaud Montebourg passé de la démondialisation à la Nation, Manuel Valls en précampagne présidentielle dans son coin, Harlem Désir aspiré dans un trou noir électoral et Martine Aubry qui donne des cours de vraie gauche, en mode nostalgie, à la tête de son Think tank baptisé Renaissance. Et pendant ce temps, le président n’arbitre toujours pas, tout en se cherchant de nouveaux modèles quelque part entre l’Allemagne et les Etats-Unis. Son Conseil stratégique de l’attractivité ce matin est un rendez-vous louable, mais « un rendez-vous de plus« , regrette un poids lourd de la majorité. « François fait tout bien, mais ce n’est qu’une succession de coups, qui se perdent dans les sables ». Le tournant social-démocrate méritait peut-être un appel à la mobilisation générale de toute la gauche, jusqu’au centre. Voire une main tendue à ceux qui ont eu le courage de dire « chiche » à droite. Non, cela reste un concept « nouvelle cuisine » tant qu’il n’y aura aucun résultat tangible. La société française, du sommet à la base, s’est installée dans une atonie durable, doublée de symptômes maniaco-dépressifs inquiétants. Nous sommes capables de nous enthousiasmer, à juste titre, de l’exploit de Renaud Lavillénie, et de son magnifique record à la perche. C’est la France capable de sauter le plus haut possible. Et dans la minute qui suit, nous retombons dans une phase dépressive prolongée, c’est la France qui a la sensation de ne plus pouvoir rebondir. Un traitement s’impose, contre cette forme de déprime collective, et surtout contre la violence du débat. Sinon, prévient Jean-Christophe Cambadélis : « On finira par trouver ce qu’on cherche : le crash« . Même si son « stop, le massacre » risque fort de ne pas être entendu,  ça ne fait pas de mal de se dire qu’il faudrait peut-être ranger la tronçonneuse au placard…

 

« Pas encore nettement d’inversion du chômage » (Cambadélis, PS)

« Pas encore nettement d’inversion du chômage » (Cambadélis, PS)

 

 Formidable batille dialectique et sémantique pour le chômage. Pour certains, la reprise est là (Hollande, Ayrault), l’inversion a déjà eu lieu, pour d’autres elle se profile à un horizon à déterminer, Pour Jean-Christophe Cambadélis ce n’est pas nettement une inversion. On ne sait plus si on parle du chiffre  chômage ou  de la tendance de la baisse, ou encore de la création d’emplois. En fait une dialectique de statisticien politicien «  il y a une baisse tendancielle de la hausse de la courbe du chômage ». En clair, le chômage continue d’augmenter. Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du Parti socialiste, par exemple affirme en effet dans une interview à paraître dimanche dans «Le Parisien – Aujourd’hui-en-France» qu’«il n’y a pas encore nettement d’inversion de la courbe, mais c’est à portée de main». «Les chiffres ne sont pas décevants. Ils sont encourageants pour les jeunes et ils marquent une tendance à la décélération du chômage», ajoute le député de Paris. «J’ai toujours pensé que 2013 et 2014 seraient des années de transition dans le redressement productif, économique et moral. Ce sont les années les plus difficiles du quinquennat», affirme-t-il. Conclusion, rien à attendre de 2013 et de 2014 (comme le prévoit l’INSEE) pour l’emploi, pas de véritable amélioration en 2015. En fait un léger décalage temporel au sein même du PS entre ceux qui pensent  que déjà en 2013 le gouvernement a réussi son pari idiot et ceux qui estiment qu’il faudra attendre 2015. Au-delà de l’enjeu central, à savoir l’emploi, se pose visiblement au sein du PS une approche de la communication ; il serait la aussi souhaitable d’inverser la courbe du nombre de  contradictions.

Hollande : « la fin du président normal » (Cambadélis)

Hollande : « la fin du président normal » (Cambadélis)

 

Exercice d’acrobatie pour Cambadélis qui ne peut critiquer de front Hollande mais qui constate quand même que c’est la fin du président normal. On sen doutait, en période crise notamment la normalité paraît peu adaptée à a situation qui exige charisme, vision et détermination. Autant de qualités qui ne sont pas le lot de cette normalité. Formule par ailleurs sans contenu et destinée seulement à discréditer l’activisme verbal  de Sarkozy. « La présidence dite normale est-elle morte », ont demandé Radio Classique et LCI à l’élu parisien. « Oui, je pense. Je pense qu’il s’est fait au rôle de président, il a fini par lâcher les derniers éléments qui le rattachaient à sa vie antérieure », a-t-il répondu.   »Aujourd’hui, il est seul, et c’est le problème de tous nos présidents sous la Vème République », a insisté le secrétaire national du PS à propos du chef de l’Etat.  A quoi a-t-il remarqué que cette formule du président normal était devenue caduque: « à son attitude, au fait qu’il est pleinement dans le régalien.   M. Cambadélis voit dans l’affaire Leonarda – où l’intervention directe de M. Hollande a été très critiquée – « un tournant, parce qu’il a réfléchi au rôle de uns et des autres, du Premier ministre – d’ailleurs il l’a laissé faire sur la réforme fiscale – au rôle du président de la République qui doit intégrer l’intérêt national » et qui « doit être plus avare de ses mots, même si on est sous le quinquennat ».  Le député ne « voit pas qui pourrait s’imposer » à la place du président à la présidentielle de 2017. Une belle langue de bois car il est évident qu’Hollande est dores et déjà complètement discrédité et sil devait se représenter il subirait le sort de Jospin en troisième position. Cambadélis à raison Hollande est bien seul, de plus en plus seul si on en juge par sa descente aux enfers en matière de popularité.

 

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