Archive pour le Tag '(Cambadélis)'

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Pour une primaire à gauche (Jean-Christophe Cambadélis)

Pour une  primaire à gauche (Jean-Christophe Cambadélis)

Pour la première fois Jean-Christophe Cambadélis se prononce nettement pour l’organisation d’une primaire rassemblant toute la gauche. Un changement de position pour tenir compte d’une part de la possibilité d’un retrait de François Hollande, aussi de la nécessité d’isoler Mélenchon dans ses contradictions.. On sait en effet que Mélenchon n’acceptera jamais de se confronter à Hollande par peur d’avoir ensuite à se désister en sa faveur si l’actuel président de la république devait gagner les primaires. Mélenchon acceptera sans doute pas plus de rentrer dans une logique des primaires s’il s’agit d’un autre candidat du parti socialiste. Du coup la primaire avec Hollande paraît très hypothétique. Mais elle sera vraisemblable si Hollande, laminé dans des sondages catastrophiques, finit  par renoncer à se présenter en 2017. D’une certaine façon Jean-Christophe Cambadélis joue donc sur plusieurs tableaux et ménage l’avenir. Par avance, il fait porter à Mélenchon la responsabilité de la défaite de la gauche L’organisation d’une primaire « rassemblant toute la gauche » s’impose pour remporter l’élection présidentielle de 2017, a déclaré jeudi le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis.   »Elle doit permettre de définir un candidat unique de la gauche, c’est le seul moyen de gagner la présidentielle », a-t-il ajouté. « S’il y a émiettement à gauche, eh bien nous serons éliminés au premier tour ».  En 2012, à la dernière élection présidentielle, la gauche était partie en ordre dispersée mais François Hollande avait remporté une primaire à laquelle seuls des socialistes et le président du parti radical de gauche avaient concouru. Mais la perspective d’une possible accession du Front national au second tour en 2017 a poussé ces derniers mois les dirigeants de gauche à réfléchir à un moyen d’éviter un trop grand nombre de candidatures. « S’il y a une primaire de toute la gauche, elle s’imposera à toute la gauche », a dit Jean-Christophe Cambadélis. « Elle s’imposera a tout le monde, donc au président de la République », qu’il juge être le « candidat le plus crédible. » « Mais pour l’instant, il n’y a pas une primaire de toute la gauche parce que ce qu’on nous propose c’est une primaire d’une partie de la gauche contre une autre partie de la gauche », a-t-il ajouté, faisant allusion notamment à Jean-Luc Mélenchon. « Le problème n’est pas la primaire c’est son

Juppé « un arrière-grand-père » ‘ (Cambadélis)

Juppé « un arrière-grand-père » ‘ (Cambadélis)

 

Dans la dialectique de l’ancien gauchiste Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste, tout est bon… comme dans le cochon. Pour Cambadélis, qui a gardé la dialectique gauchiste de sa jeunesse, la fin justifie les moyens. À court d’arguments pour contrer la candidature de Juppé, Cambadélis traite le maire de Bordeaux d’arrière-grand-père et de cheval de retour. Première observation le débat descend en dessous de la ceinture. Seconde observation ni Hollande,  ni Cambadélis ne sont vraiment eux-mêmes des perdreaux de l’année, il y a plusieurs dizaines d’années qu’ils font carrière dans la politique. On comprend évidemment que Cambadélis tente de démolir la candidature de Juppé dont la crédibilité éliminera d’entrée la qualification de Hollande pour le second tour de 2017. Il est clair que Cambadélis préfère Sarkozy aussi détesté que Hollande ce qui permet donc au chef de l’état actuel d’entretenir quelques espérances pour la prochaine élection présidentielle. Sur Radio Classique, Le premier secrétaire du Parti socialiste n’a pas fait dans la dentelle : « Ils voudraient Juppé ? C’est paradoxal. De qui se moque-t-on ? Ils ne voudraient pas deux hommes politiques qui sont aux affaires depuis une quinzaine d’années mais ils voudraient l’arrière-grand-père qui est là depuis 1974 ?« , s’est insurgé le patron socialiste. Il remet ainsi en question « la modernité incarnée » par « ce cheval de retour » Selon un récent sondage pour RTL, tout indique que François Hollande ait intérêt être opposé à Nicolas Sarkozy plutôt qu’à Alain Juppé.

 

Déchéance de nationalité : Cambadélis pour le Ni-ni

Déchéance de nationalité : Cambadélis pour le Ni-ni

Le concept de Ni-ni cher à Sarkozy pour ne pas choisir entre l’extrême droite et la gauche gagne le parti socialiste et en particulier le premier secrétaire du Parti socialiste ; Jean-Christophe Cambadélis   a déclaré ne vouloir ni « discrimination entre les Français » ni « apatrides » résultant de la déchéance de nationalité, mesure proposée par François Hollande pour les auteurs d’actes terroristes.  Une position évidemment complètement hypocrite car cette posture du Ni-ni revient en faite à s’opposer à la déchéance de nationalité mais sans le dire. Une position qu’on peut comprendre mais sans doute pas admettre en effet pour Cambadélis il faut faire le grand écart entre les réticences des bobos vis-à-vis de la déchéance de nationalité et en même temps soutenir même mollement la position de Hollande et de Valls sur ce sujet. On connaît à peu près le consensus aussi mou que contradictoire qui risque d’être adopté par le congrès à savoir : « déchéance de nationalité pour tous les Français mais dans le respect des accords internationaux ». En clair pas de déchéance pour les Français ne disposant que de la nationalité française. « . Faut-il mettre dans la Constitution l’état d’urgence? Réponse: oui. Faut-il dénier le droit d’être Français aux terroristes qui nous dénient le droit d’être Français? Réponse: oui. Faut-il qu’il y ait des discriminations entre Français? Réponse: non, pas de discrimination entre les Français. Faut-il qu’il y ait des apatrides? Non », a énuméré le Premier secrétaire du Parti socialiste sur Europe 1 qui confirme ainsi toute l’ambiguïté du parti socialiste à l’égard d’une mesure qui exigerait pourtant un minimum de clarté. Et d’ajouter de manière tout aussi confuse : «Le feuilleton doit cesser » autour de cette réforme. « Ca suffit, il faut que ça s’arrête », a tonné Jean-Christophe Cambadélis. « Nous avons eu un débat très long et très intéressant à la direction du PS, nous en aurons d’autres mais une fois que nous aurons pris une décision, il faudra s’y tenir ». Cette décision sera prise « au début de la semaine prochaine », a-t-il indiqué.

Politique des banlieues : un raté national (Cambadélis)

Politique des banlieues : un raté national (Cambadélis)

Après Malek Bouthie, c’est Cambadélis qui adresse u carton jaune au gouvernement à propos des banlieues. Selon le premier secrétaire du Parti socialiste, la politique menée pour les banlieues est « un raté national ». Il considère que «   on ne s’occupe pas des banlieues où vivent de très nombreux Français, et ceci depuis très longtemps ». Le député de Paris assure ne pas vouloir « laisser ces populations, ces Français, ces citoyens au bord du chemin ». Jean-Christophe Cambadélis semble par ailleurs ne pas s’inquiéter del’accueil très froid reçu par François Hollande lors de son déplacement à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), alors qu’il y avait obtenu 65% des voix lors de la dernière présidentielle. « On verra le score à la prochaine présidentielle, élude-t-il. Ça peut être un score hautement majoritaire. Parce que ce n’est pas ce que proposent la droite et l’extrême droite qui va répondre aux problèmes des quartiers« . L’élu considère toutefois que le Président aurait dû aller « beaucoup plus souvent » en banlieue depuis le début de son mandat.

« Cambadélis, un fainéant, Bartolone, un manipulateur». (Julien Dray) !

« Cambadélis, un fainéant, Bartolone, un manipulateur». (Julien Dray) !

 

 

 

D’après  un enregistrement volé publié dimanche soir sur le blog d’Alexis Corbière, un cadre du Parti de gauche, qui risque de semer la pagaille entre Julien Dray et ses «camarades» socialistes. Non daté et à l’origine inconnue, le document permet d’entendre le vice-président du conseil régional d’Île-de-France critiquer Jean-Christophe Cambadélis et Claude Bartolone. Le premier est qualifié de «fainéant» tandis que le second écope du qualificatif de «manipulateur». Ils sont aussi présentés comme les responsables de l’élimination du PS à l’élection présidentielle de 2002. La charge est d’autant plus inattendue que les deux hommes viennent de relancer la carrière de Julien Dray. Le proche de Hollande, qui a perdu sa circonscription de l’Essonne en 2012, vient d’être nommé secrétaire national du PS par Jean-Christophe Cambadélis tandis que Claude Bartolone l’a parachuté tête de liste du PS aux élections régionales dans le Val-de-Marne. Au Parti de gauche, Alexis Corbière se félicite d’avoir pu mettre Julien Dray face à «son absence de sincérité et de convictions». Coïncidence troublante, la publication de l’enregistrement pirate a eu lieu quelques heures après l’interview de Julien Dray au Supplément de Canal +, où il a vivement critiqué le co-fondateur du Parti de gauche. «C’est maintenant son unique fonction au PS: tacler Jean-Luc Mélenchon. Il faut qu’il arrête», s’agace Alexis Corbière.

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Référendum du PS : Cambadélis va porter plainte contre qui ? Les abstentionnistes ?

Référendum du PS : Cambadélis va porter plainte contre qui ? Les abstentionnistes

 

Le fiasco total se confirme pour ce référendum ridicule voulu par Cambadélis qui pose la question de savoir si les électeurs veulent l’union de la gauche aux régionales ! Oui bien sûr mais pourquoi et à quelles conditions ? Dès lors ce referendum apparait comme une opération de pub pour le PS et Cambadélis en particulier. Les résultats seront catastrophiques du faiat de l’indigence da la participation. Et cambadélis veut porter pliante contre X …. A cause des manipulations/ Contre qui le abstentionnistes ?  Jean-Christophe Cambadélis a annoncé que le  Parti socialiste allait porter plainte contre X pour « faux et usage de faux » ainsi qu’ »usurpation d’identité » après les « incidents » constatés vendredi, au premier jour de son « référendum » controversé sur l’unité de la gauche aux régionales. Le PS a indiqué samedi à l’AFP avoir pris cette décision après que plusieurs personnalités politiques, dont la secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, Emmanuelle Cosse, ont tweeté avoir reçu un message de remerciement pour leur vote alors qu’elles n’avaient pas pris part à cette consultation. Plusieurs journalistes ont raillé vendredi l’organisation de ce « référendum » en indiquant avoir pu voter plusieurs fois par internet via différents adresses mail. D’autres personnes, dont des journalistes, ont assuré sur les réseaux sociaux qu’elles s’étaient amusées à voter sous des noms empruntés à des personnalités.

2017 : encore trop tôt pour des primaires à gauche (Cambadélis)

2017 : encore trop tôt pour des primaires à gauche (Cambadélis)

 

Alors que nombreux de leaders du PS excluent  toute hypothèse de primaires considérant que Hollande est le candidat naturel, Cambadélis n’élimine  pas cette possibilité même s’il considère que c’est encore un peu tôt. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Cambadélis évoque cette possibilité de primaires. Sans doute s’interroge-t-on  à gauche sur la probabilité d’une qualification de Hollande pour le second tour des présidentielles et au-delà pour son éventuel succès final. Il faut dire que Hollande ne décolle pas vraiment des sondages lesquels lui attribuent moins de 20 % alors que Sarkozy recueille autour de 25 % et Marine Le Pen autour de 28 %. Hollande, lui, compte sur les résultats de sa politique pour remonter la pente de la popularité. Une popularité toujours située en moyenne en dessous de 25 % mais avec des intentions de vote sans les écolos autour de 17 %. En l’absence d’une candidate nature écolo pour l’instant le score envisagé serait de l’ordre  de 20 %. Or ces résultats économiques et sociaux se font attendre d’autant plus que la France est à la traîne en matière de croissance vis-à-vis de la zone euro et que l’environnement international a plutôt tendance à se détériorer. D’où des interrogations légitimes chez certains leaders socialistes quant à la légitimité de la candidature de Hollande. Alors que Les Républicains se lancent peu à peu dans les primaires en vue de l’élection présidentielle de 2017, « c’est donc encore trop tôt » pour le Parti socialiste, insiste Jean-Christophe Cambadélis. « Les primaires sont à droite, la division est à droite, les oppositions sont à droite. Ne provoquons pas ceci dans le Parti socialiste, même s’il y a une division de la gauche« , conclut-il.

« Montebourg est un planqué » ( Cambadélis)

« Montebourg est un planqué » ( Cambadélis)

 

Une sémantique pas très convaincante de la part de Cambadélis pour qualifier Montebourg. En tout cas ça vole bas !  Le  premier secrétaire du PS, estime que Montebourg « un planqué » au contraire de François Hollande.« Montebourg est typique : il ne dépose pas de texte au congrès du Parti socialiste, il ne va pas devant les militants de peur de se faire battre. Après, il attaque au moment du congrès, le dimanche parce que c’est le moment le plus médiatisé, et après il est tranquille. (…) C’est un planqué. Lui, en l’occurrence, il se planque. Il n’est pas dans le débat, il porte des attaques et se cache sous la cape » a dénoncé le patron du PS ce lundi 15 juin sur LCI et Radio Classique.  Soit tout le contraire de François Hollande, dont les nombreux déplacements la semaine précédente laissaient à penser qu’il était déjà en campagne pour 2017, malgré ses dénégations. « Il est dans l’action aujourd’hui. C’est pas le retraité ou le planqué de l’Élysée. Il travaille, il est présent, il est actif. Quand il est actif, on dit qu’il est candidat, quand il reste à l’Élysée, c’est le planqué. Il ne faut pas qu’il s’occupe de cela. Il fait son boulot, point » a argumenté Jean-Christophe Cambadélis. Le fait que le président ait lié une candidature à la situation de l’emploi, « c’est assez courageux. C’est assez rare qu’un homme politique dise ‘si je n’améliore pas la situation des Français, j’en tirerai toutes les conséquences’. Il s’est fixé un objectif, il se bat pour le réaliser, il n’est pas impossible qu’on le réalise et à partir de là, on décidera », a également déclaré le député de Paris. Concernant les dernières critiques des anciens ministres Arnaud Montebourg et Cécile Duflot contre le gouvernement, le patron socialiste reste stoïque : « J’ai connu ça en 2002 : on pense que le PS a un socle de 22%, 24% et allez, on lui tape dessus en essayant de créer des espaces, pour essayer d’exister, parce qu’on sait qu’en étant violent avec le PS on est plus repris ».

 

Cambadelis : lance l’union de la « goche » version 2017

Cambadelis :  lance l’union de la « goche » version 2017

Une grande alliance populaire, c’est le cap fixé par Cambadélis réélu à la tête du PS ; finalement une sorte d’union de la « goche » avec écolos, communistes , d’autres. Il serait temps car il n’y a plus grand-chose de populaire au PS ;  pas chez ses dirigeants évidemment et même chez ses adhérents dont la moitié a curieusement. 170 000, 150 000 ou 65 000 ? ( en fait il n’a jamais eu que 60 000 adhérents à jour de leurs cotisations!) C’est l’éternelle histoire du programme commun, on se réunit, on définit un programme puis le candidat pour la présidentielle décide tout seul ses orientations enfin au gouvernement on fait autre chose. Le drame de la gauche qui cette fois pourraiat bien éclater définitivement et le PS disparaître comme la SFIO en son temps et pour à peu près les mêmes raisons.  Cela passe par une « stratégie d’alliance populaire » avec d’autres formations et courants politiques de gauche ou écologistes, a précisé à la presse Jean-Christophe Cambadélis.  Après avoir rallié le 21 mai 60% des voix des adhérents du PS sur un texte soutenu par le gouvernement mais aussi par la maire de Lille, Martine Aubry, très critique envers l’exécutif, il a recueilli jeudi 70,1% des 65.000 suffrages exprimés. Il veut voir dans cette double victoire un « vote de sortie de crise », celle de la contestation de la politique économique du gouvernement par l’aile gauche du PS, dont le chef de file, Christian Paul, n’a rallié que 29% des voix. « Maintenant, nous allons pouvoir entrer dans le vif du sujet », a-t-il dit, sans dissimuler la difficulté de la tâche. Le PS est un parti aux allures de vaisseau fantôme, traumatisé par des défaites électorales successives, notamment aux municipales et aux départementales, qui se sont soldées par une perte de substance et une hémorragie de militants (40.000 en moins depuis son dernier congrès, il y a deux ans et demi). Moins de 49% de ses 132.000 adhérents ont participé jeudi à l’élection de son premier secrétaire.

 

PS : Cambadélis à plus de 70% de matières grasses

PS : Cambadélis à  plus de 70%  de matières grasses

 

Quand on  regarde Cambadélis bouffi ( comme Hollande) au point  de peiner pour ouvrir  les yeux on comprend que celui qui est  élu est usé par le pouvoir. L’ancien trotskiste a bien changé dans l’  appareil du PS. L’objet du pouvoir a pris la place du programme, la combine la place de la conviction. Cambadélis remporte uen élection avec 50% d’abstention et il est content. Content surtout de satisfaire Hollande qui va se dispenser en toute démocratie de la formalité des primaires. Comme la plupart   des dirigeants du PS Cambadélis a vieilli, grossi, laissé en route idée et projet. Tout cela pour aboutir à une motion de synthèse à la » hollandaise », plein de contradictions,  qui de toute manière sera enterrée comme toutes les motions du PS après le congrès. On s’étonne après que le PS soit sur la voie de la disparition.  Jeudi soir, les militants PS ont reconduit Jean-Christophe Cambadélis à la tête du parti. Il a obtenu plus de 70% des voix. Ce vote conforte la « ligne » de François Hollande et Manuel Valls.  Les militants PS ont voté à plus de 70% pour reconduire le Premier secrétaire du parti socialiste dans ses fonctions ce jeudi soir. « Il semble qu’on s’oriente vers 71% pour Jean-Christophe Cambadélis et 29% pour Christian Paul« , a déclaré une porte-parole du PS après dépouillement des votes d’environ 65% des sections du PS. Ce « vote qui marque l’unité du parti pour la réussite du quinquennat« , selon le camp du vainqueur.  »Je félicite de sa désignation Jean-Christophe Cambadélis, notre premier secrétaire pour la période qui s’ouvre« , a déclaré aussitôt son challenger, le député « frondeur » Christian Paul. Cette consultation confirme et amplifie le vote des militants du PS de la semaine dernière sur les quatre « motions d’orientation » qui étaient en lice. La motion « loyaliste » de Jean-Christophe Cambadélis avait rallié 60% des suffrages tandis que celle des élus « frondeurs », emmenée par le député Christian Paul, avait recueilli 29% des voix. Le taux de participation au scrutin de jeudi est cependant plus faible : entre 49% et 50% des 132.000 adhérents, a précisé la porte-parole du Parti socialiste. Jeudi dernier, le taux de participation pour le vote des motions avait été de 55% à 56%. Elu par le conseil national du PS en 2014 en remplacement d’un Harlem Désir contesté au sein du parti et du gouvernement, Jean-Christophe Cambadélis obtient jeudi, malgré une abstention d’environ 50%, les clés du PS directement des mains des adhérents. Le résultat de ces scrutins rend très improbable l’organisation d’une primaire pour 2017 et constitue donc une étape clé dans la course à la candidature de François Hollande. Le Congrès du PS à Poitiers aura lieu du 5 au 7 juin.

 

Congrès PS :Valls salue la synthèse molle de Cambadélis- Aubry

 

A défaut de changement, de  programme et de résultats, c’est le mot «  rassemblement » qui est à la mode au PS. L’accord entre Martine Aubry et Jean-Christophe Cambadélis sur une motion commune en vue du congrès du Parti socialiste en juin est une « bonne chose », a déclaré samedi le Premier ministre, Manuel Valls. Jusqu’ici très critique à l’égard de l’exécutif, la maire de Lille a annoncé vendredi soir qu’elle ferait motion commune avec le premier secrétaire du Parti socialiste, laissant peu de chances aux « frondeurs » et à la gauche du PS de renverser le rapport de forces au sein du principal parti de la majorité à l’Assemblée nationale. « Le rassemblement des socialistes, le rassemblement de la gauche sont indispensables. Et quand ce rassemblement se fait pour la réussite du quinquennat de François Hollande et de l’action du gouvernement que je dirige, c’est une bonne chose », a déclaré Manuel Valls, en marge d’une visite au Salon des seniors à Paris. « Plus que jamais, l’action du gouvernement doit être autour de cette idée de rassemblement et d’unité des Français (…) et moi, je me réjouis bien sûr que les socialistes, de ce point de vue-là, donnent l’exemple », a-t-il ajouté.  Les différentes motions pour le congrès du PS étaient présentées samedi au Conseil national du parti à l’Assemblée nationale, en vue du congrès qui se tiendra début juin à Poitiers. Elles seront soumises au vote des militants socialistes le 21 mai.

 

Vote obligatoire…. à gauche , « une piste » ( Cambadélis)

Vote obligatoire…. à  gauche ,   »une piste » ( Cambadélis)

 

Bons sang mais c’est bien sûr, pour contrer l’opposition et empêcher les désastres électoraux, on pense  de plus en plus au vote obligatoire. Après De Ruby ( EELV), c’est Cambadélis secrétaire du PS qui le dit. Mais pourquoi ne pas aller encore plus loin et rendre le vote obligatoire mais à gauche. En fait comme la démocratie se réduit à pas grand-chose à part déposer un bout de papier dans les urnes autant simplifier encore ; Un seul bulletin de gauche dans les bureaux de vote. Certains objecteront que c’est une atteinte à la démocratie , que le Conseil constitutionnel s’y  opposerait. Pas certain, le Conseil constitutionnel n’a pas réagi sur la question des départementales parfaitement illégales puisqu’on ne connait pas le rôle futur des départements, s’ils seront même maintenus, quelles seraient leurs  responsabilités, ni leurs budgets Une entorse de plus ou de moins ! Pas de quoi affoler ce Conseil qui veille avec « indépendance » sur les institutions puisqu’il est composé en grande partie de politiques ( anciens présidents , Premier ministre, ministres etc.).  Le principe du vote  obligatoire? « C’est une question, je m’interroge, ça peut être une piste », a  répondu Cambadélis . Le co-président du groupe écologiste à l’Assemblée nationale François de Rugy avait annoncé mercredi le dépôt dans la semaine d’une proposition de loi pour rendre le vote obligatoire. Jean-Christophe Cambadélis s’en est prix aux candidats frontistes « qui prononcent ou qui professent des formules xénophobes, homophobes, racistes, islamophobes, antisémites ». Plusieurs dizaines de candidats du parti d’extrême droite ont vu des propos de ce type étalés dans la presse ces dernières semaines. Interrogé sur l’efficacité des discours de stigmatisation du FN comme ceux du Premier ministre Manuel Valls, le Premier secrétaire socialiste a répondu : « Vous vous dites bien que les gens ont été dans ce parti (ndlr: le FN) pour quelque chose, parce que c’est en résonance avec leur être profond, donc c’est une nuisance pour la République, donc ce n’est pas parce que la banalisation et l’abaissement des murailles de l’UMP ont permis à ces derniers de prospérer qu’il faut baisser les bras. Il faut se battre, il faut se mobiliser. » Et d’ajouter: « A partir du moment où on a des frontières, où on dit que le FN est incompatible avec la République, on peut le faire reculer. » D’après lui, le FN « veut exercer une césure entre les Français dits de papier, qui viennent de l’immigration, et les Français dits de souche. Le parti a un projet derrière lui, de société. Cette séparation, ça s’appelle l’apartheid », a-t-il accusé. Il a tenu aussi à relativiser d’avance les futurs résultats frontistes aux départementales, les 22 et 29 mars: « Je ne vois pas le FN au-delà de 80 conseillers départementaux, nous en aurons plus de 800. C’est ça le rapport de force ».

 

 » Valls a une obligation de résultat » ( – Cambadélis) ….pas lui !

 » Valls a une obligation de résultat » (  Cambadélis) ….pas lui !

Le Premier secrétaire du PS a évoqué le cas des frondeurs mais  pas fou Cambadélis n’a pas voulu griller son avenir au PS. Certes Valls, et Hollande demandaient que les frondeurs soient punis au lieu de cela ils ont été simplement «  grondés » ; en outre pour équilibre son propos Cambadélis a pris la précaution d’indiquer que le gouvernement devait mieux entendre les parlementaires ! Drôle de punition pour les frondeurs . Cambadélis sait évidemment que le PS va prendre uen raclée historique au départementales qui fera perdre la plus grand partie de son crédit à Valls , lequel sera peut être amené à démissionner ; Il ne faut donc pas se griller pour le congrès du PS de mars, un congrès  contraint de se gauchiser pour continuer d’exister sur échiquier politique. Cambadélis  ainsi revenu sur la décision du bureau national du parti de ne pas prendre de sanctions à l’encontre des frondeurs, qui avaient menacé de ne pas voter la loi Macron, obligeant le gouvernement à passer son texte en force. « Il n’y a pas eu de sanction à court terme car il n’y a pas eu de vote. Et on ne sanctionne pas sur des intentions », s’est-t-il justifié.  Pour autant, le parti est encore loin de s’être débarrassé de ses divisions internes. « Ce n’est pas leur fin [aux frondeurs, NDLR] car il y a des divergences. Et il ne faut surtout pas le nier, c’est idiot », a-t-il insisté. « Mais tout le monde a pris en compte les circonstances. »   Ces circonstances qu’évoque Jean-Christophe Cambadélis, il espère y remédier par une stratégie plus globale, par un grand besoin d’union au sein du parti, surtout face à l’état de santé du reste de la gauche. « Si le PS rentre dans une crise permanente, va a l’explosion, il n’y aura plus de gauche dans ce pays. »  « Aujourd’hui qui frappe à la porte ? Pas le libéralisme échevelé mais le Front National » prévient Jean-Christophe Cambadélis. « L’ensemble des militants doivent comprendre qu’il faut continuer à discuter, voir où se trouve le centre de gravité de la gauche, et s’unir car le combat va être dur pour la défense de la république. »  Une situation en forme de cas de force majeure, qui facilite les bons rapports entre le patron de Solférino et le Premier ministre, dont les relations ont souvent été brumeuses. « Valls a une obligation de résultat, moi de cohésion », a-t-il expliqué. « Il connaît parfaitement les données du problème, je connais parfaitement les données du problème donc nous nous entendons bien. » Et de conclure : « Je n’ai pas vu de tensions entre nous, jusqu’à présent en tout cas. »

Frondeurs du PS : Cambadélis ménage la chèvre, le choux et son avenir

Frondeurs du PS : Cambadélis ménage la chèvre, le choux et son avenir

Pas fou Cambadélis, on l’attendait pour sanctionner sérieusement les frondeurs suite à l’échec  du vote de la loi Macron. Le sang devait couler. En fait ce serait plutôt du jus de tomates. Cambadélis s’est limité à gronder les frondeurs ( ce que lui avait demandé Hollande et surtout Valls) mais a aussi invité le gouvernement à davantage écouter les parlementaires. En fait derrière cet exercice de synthèse à la « Hollande » se joue les prochains enjeux du congrès du PS en mai. Et là après la débâcle au départementales le plateau de la balance PS  risque de pencher à gauche, Cambadélis sil veut conserver sa place doit donc ménager les opposants à la ligne de Hollande. La résolution adoptée par le bureau national ménage la chèvre et le chou. Certes, le ton adopté est grave. « Le manque de respect, de fraternité ou tout simplement de camaraderie a atteint un niveau intolérable », constate le texte, qui fait état d’un « climat de division à gauche jamais vu ». La résolution rappelle que selon les statuts du PS, les parlementaires « doivent respecter la règle de l’unité de vote de leur groupe », sous peine de sanctions. Un rappel en forme de dernier avertissement. La résolution annonce d’ailleurs que le bureau national « donnera maintenant ses consignes sur les textes après audition du Gouvernement ». Mais le texte se montre aussi critique envers l’exécutif, en estimant que le PS n’a pas été assez écouté lors de l’examen de la loi Macron. Selon le bureau national, son mémorandum adressé gouvernement à l’automne, dans lequel il préconisait par exemple le chiffre de sept dimanches ouverts au commerce, contre 12 dans le projet de loi, « n’a pas été étudié comme il aurait dû » et « doit l’être en seconde lecture ». Avec son art consommé de la synthèse, cette résolution a eu le mérite de mettre tout le monde d’accord : le texte a été adopté avec 29 voix pour, 9 abstentions, et aucun vote contre. Pour le premier secrétaire, Jean-Christophe Cambadélis, le contrat est rempli : rappeler à l’ordre les frondeurs hostiles à l’exécutif, sans se mettre à dos l’aile gauche du PS, alors qu’il brigue sa propre succession au congrès de juin. « J’ai privilégié le chemin du rassemblement, je suis contre la fragmentation », a-t-il expliqué à la presse après la réunion du bureau national.

 

Cambadélis à propos du FN : » il y a un problème » , tu m’étonnes !

Cambadélis à propos du FN : » il y a un problème » , tu m’étonnes !

Il y a un problème qui constate naïvement Cambadélis avec  la progression du FN ; le problème c’est lui, les autres, le système. Lancien gauchiste s’est lui aussi embourgeoisé comme son parti ;  grassouillet, vieilli, institutionnalisé.  il y a longtemps que Cambadélis, comme le PS, n’a plus ni idée, ni volonté. Finalement, Cambadélis ne fait guère mieux que Harlem Désir qui a troqué le col roulé et le Jean pour le costume trois pièces de député européen. Contrairement à ce que pense l’apparatchik Cambadélis, la problématique centrale ne tourne pas autour des du front républicain ou de l’hypothétique rassemblement à gauche  mais autour de la capacité de ce gouvernement d’hommes d’appareil à dynamiser la croissance réduire  chômage, gaspillages  et les inégalités.  Invité de France Info, le Premier secrétaire du PS s’est montré très préoccupé par le score du FN dans la législative partielle du Doubs : « Le Front national est en dynamique ».  « Le PS a gagné, le Front national pour la 12e fois a été battu mais il y a le feu au lac pour tous ceux qui comme moi combattent le FN et ses idées depuis de très nombreuses années. Nous sommes dans une situation où le FN est dans une dynamique. Il perturbe l’UMP. Et l’absence d’unité réelle entre les forces de gauche lui donne la capacité de se déployer » assure Jean-Christophe Cambadélis.    »A chaque fois le FN progresse entre les deux tours. Le PS aussi » assure le Premier secrétaire du Parti socialiste. « Le désistement républicain me semble nécessaire face au Front national » qui n’est une « formation d’extrême droite« . Il ne s’inquiète pas que pour les élections départementales, « qui ne seront qu’un moment de la vie électorale française. Mais vous avez derrière les régionales et la présidentielle. A partir du moment où l’UMP n’est pas capable de se désister républicainement, vous avez un FN qui progresse. Ceci n’est pas sans poser un grave problème. »

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