Archive pour le Tag '(Cambadélis)'

Une gauche sans idée (Cambadélis )

Une gauche sans idée (Cambadélis )

 

Jean-Christophe Cambadélis ancien premier secrétaire du parti socialiste fait le triste constat que la gauche est sans idée et fait de la figuration. Il fait le pronostic d’une victoire de l’extrême droite.

 

«La gauche fête le 10 mai et la victoire de François Mitterrand en étant divisée et sans idées. Son total dans les intentions de vote est le plus faible depuis cinquante ans. Jean-Luc Mélenchon ne conçoit l’unité que derrière sa radicalité. Les écologistes sont obsédés par l’idée de devancer les socialistes, qui soutiennent mollement Anne Hidalgo. La gauche se prépare à faire de la figuration à la présidentielle et refuse de bâtir un accord aux législatives, ce qui annonce plusieurs candidatures dans chaque circonscription, menant inéluctablement à sa marginalisation», assène l’ancien responsable.

 

: «L’identité républicaine, l’immigration, les questions de sécurité». Elle ne serait aussi «capable ni d’applaudir le plan de relance de Biden ni de s’unir contre la réforme de l’allocation-chômage, qui est un sale coup dans un pays confronté à une crise sociale majeure».

 

A l’en croire, «il n’y a pas de dynamique possible sans une offre politique crédible et une union solide». Et de conclure : faute d’un sursaut, «le 10 mai 2021 risque d’être le dernier anniversaire d’une gauche politique laissant la place à un nouveau clivage national : ‘populisme d’extrême droite’ contre ‘droite libérale’ ; l’un nourrissant l’autre et conduisant inéluctablement à la victoire de l’extrême droite.»

2022 : Cambadélis (PS) propose la vieille ficelle du programme commun

  • 2022 : Cambadélis (PS) propose la vieille ficelle du programme commun
  • Jean-Christophe Cambadéslis, ancien responsable du parti socialiste ressort  la vieille ficelle du programme commun. L’intéressé fait partie des candidats pour 2022. Il constate la division à gauche et ressort la combine de Mitterrand. Un Mitterrand qui s’est d’ailleurs vite affranchi de ce programme pour établir les 101 propositions qu’il n’a pas respectées davantage. Bref une sorte de catalogue de promesses et d’utopies pour ensuite se noyer dans la gestion technocratique et le libéralisme échevelé.
  • Dans son troisième memorandum (le premier était consacré à «l’Etat impartial», le deuxième à «un nouveau contrat social et écologique»), Jean-Christophe Cambadélis propose «le réarmement» d’«une gauche divisée et datée». Lui-même ancien révolutionnaire trotskiste pur et dur.est en  fait un vrai professionnel de la politique qui en a vécu et qui a même été condamné pour cela. C
  • Comme renouveau du parti socialiste et comme stratégie nouvelle évidemment on fait mieux. Cambadélis s’est ensuite perdu dans le soutien sans condition apporté à Hollande, président socialiste à la conscience très molle et qui ne doit son élection qu’aux frasques de Strauss-Kahn.

Présidentielle 2022 : Cambadélis aussi candidat socialiste, de pire en pire !

Présidentielle 2022 : Cambadélis aussi candidat socialiste, de pire en pire !

Après l’hypothèse de la candidature de François Hollande, c’est maintenant celle de Cambadélis le toujours fringuant gauchiste de 70 ans ambitionne la magistrature suprême. Il représenterait évidemment ce candidat d’union de la gauche écolo compris. Pas vraiment un problème pour cet ancien socialiste qui a navigué dans les différents courants pour finir dans la social-démocratie molle, une pseudo social-démocratie du parti socialiste qui a toujours ignoré le monde du travail et ses représentants, Pas un n’a jamais figuré dans les organes de direction du parti socialiste (une particularité française en Europe !). Un facteur explicatif de la quasi extinction d’un parti auquel Cambadélis a largement participé.

Alors qu’il avait promis 500 000 adhérents, lorsqu’il était secrétaire du parti socialiste il a fini avec 40 000 et a été contraint même de liquider le siège social. Ni son bilan, ni son âge ni son idéologie ne semblent refroidir l’ardeur de Cambadélis qui sait faire le grand écart entre le trotskisme, la pseudo social démocratie et le libéralisme de Hollande.

Bref Cambadélis représente l’archétype de ces dirigeants du parti socialiste à l’idéologie molle . Cambadélis n’a même pas été capable de se faire élire comme député en 2017. Ce fils de la bourgeoisie, gauchiste de salon, ancien  partisan de la révolution, puis de l’évolution enfin de l’immobilisme n’a pas d’états d’âme.

De toute manière comme chez la plupart des trotskisme, il est convaincu d’avoir raison et que  la dialectique doit l’emporter sur toute réalité, toute sincérité et  toute pertinence . Le dernier représentant officiel du parti socialiste Hamon n’avait remporté que 6 % des voix lors de la dernière élection présidentielle. Jean-Christophe Cambadélis, lui, pourrait faire encore moins ou la décomposition d’un pseudo parti socialiste avant la mort définitive comme le parti communiste.

PS : plus utile dans l’opposition qu’au pouvoir (Cambadélis)

 

C’est un aveu d’impuissance qu’a reconnu Jean-Christophe Cambadélis, l’ex-premier secrétaire du Parti socialiste, sur BFMTV ce dimanche soir. Pour parler clair il a indiqué que le parti socialiste ne servait pas à grand-chose une fois au pouvoir. D’une manière plus générale il a estimé que la logique des institutions de la Ve République plaçait les partis au pouvoir en situation de parenthèses. Pas question en effet de contester la politique du gouvernement voir même de faire des propositions. Cela vaut toutes les formations y compris actuellement avec le parti en marche. Du coup les organisations politiques une fois pouvoir se laisse cannibaliser par une logique de gouvernance souvent technocratique. « Quand vous êtes un parti au pouvoir, le parti ne peut pas faire échec à son propre gouvernement. Vous ne pouvez qu’infléchir, vous ne pouvez pas renverser une orientation politique. »:  »Nous avons été un parti de gouvernement qui a sombré dans la gouvernance (…) Nos électeurs ne nous ont plus suivis parce qu’ils ne voyaient pas où nous voulions aller. »  . Jean-Christophe Cambadélis estime par ailleurs que François Hollande n’était pas prêt à gouverner. « François Hollande était dans une compétition avec Dominique Strauss-Kahn. À l’époque, tout le monde pensait qu’il allait l’emporter (…) Et d’un seul coup, il s’est retrouvé dans une situation de mener sa campagne pour l’élection présidentielle alors qu’au fond il se préparait à être dans un ticket avec Dominique Strauss-Kahn. Il n’avait pas réfléchi, humé, défini (…) ce qui aurait été nécessaire pour la France. » Jean-Christophe Cambadélis observe par ailleurs que la quasi-totalité des parties politiques font reposer leur projet sur une philosophie très centralisatrice (de l’extrême gauche à l’extrême droite). Il oppose à cette philosophie une vision participative très décentralisée car estime-t-il les Français ne veulent pas seulement une politique cohérente mais tout autant être associé à la définition des orientations. Pour lui,  le mouvement en marche du président de la république présente de ce point de vue les mêmes défauts que ceux du parti socialiste et connaîtra à terme le même sort. Bref face à la démarche jacobine de tous les partis politiques,  Jean-Christophe Cambadélis propose une démarche girondine très volontariste. Dommage évidemment que les propositions de Jean-Christophe Cambadélis arrivent un peu tard.

Cambadélis : le dernier des Mohicans démissionne

Cambadélis : le dernier des Mohicans démissionne

 

C’est sans doute la fin définitive du parti socialiste après la démission du premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, « La victoire d’Emmanuel Macron est incontestable, la défaite de la gauche est incontournable, la déroute du Parti socialiste sans appel », a déclaré Cambadélis devant la presse. D’après les premières projections, les socialistes et leurs alliés devrait faire élire entre 40 et 50 députés. Les socialistes sont en mesure de constituer un groupe parlementaire. Le parti dit socialiste connaît le sort de l’ancienne SFIO morte  elle-aussi  aussi sous ses contradictions. Des contradictions caractérisées par un discours révolutionnaire dans les congrès est une pratique du pouvoir molle et ambigüe. Il n’y aura sans doute plus le parti socialiste sauf peut-être autour de Benoît à mon et des anciens frondeurs mais qui ne représenteront plus que 2 à 3 % du corps électoral. Les réformistes vont définitivement abandonner la référence socialiste et tenter de constituer un groupe qui va naviguer entre l’opposition et la majorité. Il y a surtout une urgence de clarifier l’idéologie, l’analyse du monde actuel et au-delà les orientations. Il y a cinq ans, le PS avait obtenu la majorité absolue, à la suite de l’élection de François Hollande à la présidentielle. « La gauche doit tout changer, la forme comme le fond ; ses idées, comme ses organisations. La gauche doit ouvrir un nouveau cycle. Il s’agit de repenser les racines du progressisme », a-t-il ajouté afin de créer « une nouvelle force politique à gauche ».

Législatives PS : c’est cuit (Cambadélis)

Législatives PS : c’est cuit  (Cambadélis)

Cette fois il n’y a plus aucune illusion chez le secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis. Pas étonnant puisque les sondages ne donnent que 25 à 30 sièges pour l’alliance parti socialiste, radicaux de gauche Europe écologie les Verts alors que lors des dernières élections ils  pouvaient compter sur plus de 250 députés. Dans le pire des scénarios le parti socialiste espérait encore une cinquantaine de députés mais les différents sondages ne  leur attribue plus qu’une trentaine seulement ; en outre, sur cette base électorale très réduite entre parenthèses c’est à lui sans du corps électoral) les divisions n’ont jamais été importants avec d’un côté les frondeurs gauchistes et de l’autre les progressistes on voit mal comment ces deux camps pourraient continuer de cohabiter au sein du même parti au sein d’un même groupe parlementaire « Il y a d’autres responsabilités, on en parlera en temps et  en heure », a-t-il ajouté.  » Je n’ai pas réussi à faire en sorte que les socialistes soient unis malgré mes demandes, mes discussions… », a déclaré Cambadélis. Avant de poursuivre en mettant son camp en garde: « Je pense qu’aujourd’hui comme demain, s’il n’y a pas l’unité des socialistes et de l’ensemble de la gauche, il peut y avoir une déroute des socialistes dans une défaite historique de la gauche ». Le dirigeant du PS est lui-même en danger dans sa circonscription parisienne où il fait face à Mounir Mahjoubi, candidat de La République en marche et membre du gouvernement. « Nous faisons la guerre à celui qui est plus proche de nous par rapport à la droite et l’extrême droite », a déploré le député de Paris. Jean-Christophe Cambadélis est également revenu sur le choix de Benoît Hamon de soutenir le candidat communiste opposé à Manuel Valls aux législatives dans l’Essonne: « J’ai dit déjà que Benoît Hamon faisait à Manuel Valls ce que Manuel Valls lui avait fait » en votant pour Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle. « On peut continuer comme ça pendant 30 ans, je ne pense pas que ce soit comme cela qu’on peut redresser la gauche », a-t-il prévenu.

Cambadélis : le dernier secrétaire du PS

Cambadélis : le dernier secrétaire du PS

Cambadélis pourrait bien être le dernier secrétaire du parti socialiste. En cause, le fait qu’il risque de ne pas être reconduit comme député. Il ne sera pas le seul car si le parti socialiste peut compter sur environ 250 députés aujourd’hui, lors  des prochaines législatives ce nombre pourrait être ramené à une trentaine. Un véritable cataclysme qui pourrait faire éclater ce qui reste du parti socialiste. Bref le parti socialiste s’apprête à devenir un groupuscule de gauche et d’une certaine façon Cambadélis pourrait être le croque-mort du parti socialiste même s’il affirme qu’il Il n’est pas prêt de raccrocher: dans une interview au Monde, Jean-Christophe Cambadélis promet qu’il « fer[a] de la politique jusque dans [s]a tombe ». En cas de défaite aux législatives, le premier secrétaire du Parti socialiste ne compte pas se ranger des voitures.  Candidat dans la 16ème circonscription de Paris, l’éléphant socialiste est pris en étau entre le secrétaire d’Etat au numérique Mounir Mahjoubi pour La République en marche et la représentante de la France insoumise Sarah Legrain, tous deux trentenaires et étoiles montantes de leurs partis. Député depuis 1988 (avec une interruption de 1993 à 1997), « Camba » pourrait cette fois ne pas être reconduit, victime du « dégagisme » ou du « renouvellement». Dans le 19ème arrondissement, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête au premier tour de l’élection présidentielle avec 30,5%, suivi d’Emmanuel Macron à 29,9%. Benoît Hamon a beau avoir obtenu le double de son résultat national (13,2% contre 6,36%) dans cette circonscription, il est toutefois arrivé quatrième, derrière François Fillon. De quoi donner des sueurs froides au patron de Solferino.

PS- 2017 : «pas de Saint-Barthélemy au PS « , dit Cambadélis

PS- 2017 : «pas de Saint-Barthélemy au PS « , dit Cambadélis

 

Un aveu de faiblesse mais aussi une preuve de réalisme chez le secrétaire du parti socialiste désormais tout en nuances vis-à-vis de macro, et qui refuse une St Barthélémy au PS. Et c’est sur le bout des lèvres qu’il rappelle une règle à laquelle il ne croit sans doute pas beaucoup : « Quand on adhère à En Marche!, on quitte le PS. Quand on parraine Emmanuel Macron, on ne peut pas se présenter au nom du PS. » A la question de savoir si une alliance avec l’ancien ministre de Economie est envisageable en cas de victoire de ce dernier, il répond: « D’abord il n’a pas gagné. Ensuite, il ne le veut pas. Je ne vais pas me poser des problèmes qui ne se posent pas. » mais il pourrait ajouter : qui vont rapidement se poser sinon tout simplement le parti socialiste risque de disparaître ou de connaître le sort du parti communiste. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour Le Point diffusé vendredi, Le candidat socialiste Benoît Hamon est en chute libre à 8%, en recul de 4,5 points.  La direction du PS est sans doute en train de constater l’énorme catastrophe de la candidature de Benoît Hamon. De quoi remettre en cause l’élection de nombre de responsables lors des législatives. Ou  alors il faudra passer un accord avec Macron et ou Mélenchon pour sauver ce qui peut l’être. Du coup le parti socialiste met de l’eau dans son vin et ne parle plus d’exclusion comme avant.  Pourtant  ces dernières semaines, plusieurs élus socialistes ont rejoint la campagne d’Emmanuel Macron ou indiqué – comme Manuel Valls - qu’ils voteront pour le candidat d’En Marche au premier tour de la présidentielle. Depuis un moment aussi, Jean-Christophe Cambadélis multiplie les rappels à l’ordre. « On ne peut pas soutenir un autre candidat que celui choisi par le PS au risque d’être exclu », déclarait le premier secrétaire en septembre dernier, rappelant les statuts du parti.  »J’ai dit, et je n’ai pas bougé, que ceux qui le parraineraient ne seraient plus au Parti socialiste », avait rappelé le patron du PS sur BFMTV début février. A la question « Le maire de Lyon [Gérard Collomb] sera-t-il exclu? », il avait rétorqué : « Bien sûr. Sans problème. »  Malgré les mises en garde, aucune sanction concrète – d’exclusion notamment – n’a été prononcée. Et les mots semblent désormais moins tranchants. « Les tenants de la Saint-Barthélemy socialiste sont toujours de très mauvais conseillers. Il faudrait stigmatiser, exclure, couper. Qui peut croire que ce nouveau feuilleton servirait notre candidat? », écrit Jean-Christophe Cambadélis, dans un communiqué publié le 29 mars. Pour autant, il le dit aussi : « Ceux qui ont rejoint En Marche ne sont donc plus au Parti socialiste. Il n’y a pas de double appartenance. Ceux qui parrainent ne peuvent plus s’en réclamer. »  »Moi? Je serais exclu par ceux qui n’ont respecté aucune règle pendant cinq ans? », avait, lui, réagi Manuel Valls. Une référence aux frondeurs socialistes auxquels Benoît Hamon faisait partie. Les choses devraient se clarifier à l’approche des législatives, où il faudra choisir son camp. Les candidats d’En Marche devront « être rattachés politiquement et administrativement » au mouvement, a fait savoir Emmanuel Macron cette semaine. Ce ne sera pas le cas des vallsistes, assure l’ancien directeur de campagne de Manuel Valls, Didier Guillaume. « Les gens qui soutiennent Emmanuel Macron, qui sont dans son organisation politique, sont En Marche, sont membres de ce parti. Les socialistes ont vocation à être à l’Assemblée nationale, à gouverner dans une majorité avec Macron s’il est élu, ou à être dans l’opposition si c’est un autre », a précisé le président du groupe PS au Sénat sur CNews. Avant d’ajouter : « Exclure des socialistes qui après l’élection présidentielle devront composer un groupe, une majorité pour aider le candidat, si Macron est élu, à exercer la magistrature suprême? Ça n’a aucun sens. »

2017 : Même à 5%, le PS maintiendra son candidat (Cambadélis)

2017 : Même à 5%, le PS maintiendra son candidat (Cambadélis)

 

Le candidat du parti socialiste pourrait n’obtenir que de cinq à 7 % aux présidentielles si l’on se fie aux derniers sondages qui prévoient une victoire soit de Benoît Hamon, soit d’Arnaud Montebourg pour la primaire du PSG. Du coup, les rumeurs concernant le retrait des le premier tour d’un candidat du parti socialiste ne cessent  de s’amplifier. En raison de certains responsables socialistes qui rejoignent Macron des le premier tour. En raison aussi de la récente déclaration du ministre des affaires étrangères Ayrault  qui souhaite un ralliement de toute la gauche derrière celui qui aurait le plus de voix. Une manière de se préserver une porte de sortie pour le parti socialiste en vue des législatives. En clair il faut se préparer à rejoindre Macron soit au second tour si Macron se qualifie, soit même dès  le premier tour pour donner davantage de chances à Macron. Pourtant Cambadélis le premier secrétaire du PS affirme Qu’Il n’est pas question que le vainqueur de la primaire de la gauche se retire de la course à la présidentielle, en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou d’Emmanuel Macron. Cette idée hante la campagne de la primaire des 22 et 29 janvier car son vainqueur, quel qu’il soit, est distancé dans les sondages par la droite et l’extrême droite mais également par Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et Emmanuel Macron (En marche !). La déclaration de Cambadélis révèle en fait l’inquiétude d’un parti socialiste qui pourrait être complètement marginalisé. Selon un sondage BVA publié mercredi, Manuel Valls est en tête des intentions de vote pour le premier tour de la primaire mais perdrait au second face à Benoît Hamon ou à Arnaud Montebourg. De candidats qui feront nettement moins de 10 % au premier tour des présidentielles. Notons également que Vincent Peillon n’hésite pas à poser la question du rassemblement autour de macro pour éviter que le parti socialiste ne disparaisse. La question du ralliement à macro se posera encore davantage pour les législatives. Si comme les sondages indiquent Macron obtient un score proche de 25 % c’est-à-dire environ trois fois plus que le parti socialiste aux présidentielles, il est clair que c’est le ralliement à Macron qui permettrait aux candidats députés du parti socialiste de sauver les meubles. D’autant plus que pour forcer la main au parti socialiste Macron a annoncé qu’il présentera des candidats dans toutes les circonscriptions. Aujourd’hui, Macron ne laisse aucune ambiguïté sur ses ambitions. À l’occasion de sa conférence de presse de ce jeudi , il a intitulé cette rencontre par un thème évocateur et provocateur en même temps à savoir: « Construire une majorité de projet ». Pour lui cette majorité doit se construire autour de lui. Pas étonnant si les responsables socialistes à commencer par Cambadélis se montrent aussi fébriles.

 

Cambadélis pour un ralliement à Mélenchon et Macron ?

Cambadélis pour un ralliement à Mélenchon et Macron ?

 

De toute évidence c’est un peu la panique au sein du parti socialiste qui sait par avance que la   primaire ne présente guère d’intérêt compte tenu de son incapacité à rassembler la gauche. Pire, on  pourrait assister à un pugilat entre Valls et les autres candidats qui n’auront de cesse de critiquer la politique du gouvernement et la majorité socialiste. Enfin c’est sans doute l’évolution de l’opinion qui risque de peser lourdement sur le positionnement final du parti socialiste. Un parti socialiste qui aurait intérêt à se rallier à la candidature de Mélenchon ou de Macron s’il veut encore exister lors  des prochaines législatives. La question est existentielle pour les responsables socialistes et notamment les parlementaires. La problématique est simple le parti socialiste dispose aujourd’hui de 250 députés ; compte tenu de son score prévisible au regard des sondages actuels,  sans alliance soit avec Macron  soit avec Mélenchon il pourrait ne plus disposer que d’une quarantaine de députés à l’assemblée. Autant dire que l’existence même du parti socialiste serait en cause. Un  processus de dépérissement qu’avait déjà subi la SFIO et à peu près pour les mêmes raisons ; à savoir,  l’énorme décalage entre discours radical et une politique de gestion molle.  Premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé mardi son intention d’écrire à Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon pour les convaincre de participer à la primaire de la gauche en vue de la présidentielle de 2017, ce que les deux hommes ont catégoriquement exclus jusqu’ici. . « Je vais leur écrire parce que je continue à penser que trois candidats, c’est la certitude de perdre la présidentielle pour la gauche », a-t-il dit sur iTELE. « Je crois que, s’ils venaient tous les deux, nous aurions une primaire à cinq millions (de participants) et on est sûr d’être au deuxième tour et de gagner la présidentielle », a ajouté le numéro du PS. « Ça vaudrait quand même le coup d’y réfléchir quand on voit le programme de M. Fillon; ça vaut quand même le coup d’être responsable quand on est de gauche », a-t-il encore dit à propos du vainqueur de la primaire de la droite. Un vœu  pieux qui risque d’être peu crédible et peu audible

Mélenchon et Macron à Cambadélis : cause toujours !

Mélenchon et  Macron à Cambadélis : cause toujours !

 

Pour Cambadélis secrétaire du parti socialiste il y a à gauche un candidat de trop, au moins. Du coup Cambadélis demande aussi bien à Mélenchon qu’à Macron de rejoindre la primaire du parti socialiste. Le constat d’un candidat de trop est partagé à gauche, le problème étant  de savoir lequel. En effet les sondages annoncent un score de 13 à 15 % autant pour Mélenchon que pour Macron alors que le parti socialiste ne peut espérer aujourd’hui qu’environ 10 %. Du coup mathématiquement si un candidat devait se retirer ce devrait être celui du parti socialiste dont  l’existence se trouve menacée pas seulement à cause des candidatures extérieures mais aussi en raison de ses divergences idéologiques internes qui vont des trotskistes au  sociaux libéraux en passant par les sociaux démocrates. Du coup Mélenchon renvoie Cambadélis dans ses baskets. Même chose pour Macon qui en outre n’entend pas se référer uniquement à la gauche et qui pense que le clivage traditionnel gauche droite est dépassé. Invité du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Jean-Christophe Cambadélis s’est donc  à nouveau adressé à l’ancien ministre de l’Economie, insistant sur la nécessité pour la gauche de surmonter ses divisions pour conserver des chances. « Emmanuel Macron a toujours été désigné, il n’a jamais été élu, donc il a un peu peur de ce type de sélection », a-t-il dit. « J’ai envie de dire ‘Emmanuel, n’aie pas peur, on ne peut pas devenir président sans débat et sans combat’ », a-t-il ajouté. Pour le Premier secrétaire du PS, « c’est essentiel que la primaire rassemble la totalité des candidats de gauche (…) de façon à ce qu’il y en ait qu’un si l’on veut être au deuxième tour de la présidentielle. » Dans une interview au Journal du Dimanche, Emmanuel Macron lui répond que, quand bien même la primaire se passerait bien, la gauche actuelle ne parviendra pas à se qualifier pour le second tour de la présidentielle. Pour Emmanuel Macron comme pour Jean-Luc Mélenchon, cette primaire est de fait celle du Pari socialiste. « Ils ont le droit de le faire », a déclaré sur FR3 le candidat de la France insoumise. Mais « le parti radical de gauche a son candidat à l’extérieur, le parti Europe Ecologie-Les Verts a son candidat à l’extérieur (…) Pourquoi vient-on me demander à moi de rallier cette primaire? Personne ne peut croire un instant que je vais y aller », a ajouté Jean-Luc Mélenchon.

La gauche en 2017 : c’est cuit (Cambadélis)

La gauche en 2017 : c’est cuit (Cambadélis)

 

C’est en substance ce qu’a dit Cambadélis le premier secrétaire du parti socialiste « Car à cette étape aucun candidat putatif, quel qu’il soit, ne semble pouvoir battre la droite. Et même passer le premier tour. Effectivement les sondages prévoient un score compris entre 10 et 15 % pour le candidat socialiste quel que soit son nom. C’est grave », ajoute le chef de file du PS. Il plaide donc pour une alliance « des socialistes, des radicaux, des écologistes et des syndicalistes et associatifs », seule à même selon lui de porter la gauche au second tour au printemps prochain. Le livre « Un président ne devrait pas dire ça », contenant des déclarations attribuées à François Hollande, a semé la sidération dans son camp et conduit un nombre grandissant d’élus à douter, depuis une dizaine de jours, de la capacité du chef de l’Etat à briguer un second mandat. Selon les propos rapportés dans cet ouvrage, le président qualifie les footballeurs de « gosses mal éduqués », traite la magistrature d’ »institution de lâcheté » et juge l’immigration trop massive. Selon un sondage BVA publié vendredi, François Hollande serait éliminé dès le premier tour de la présidentielle, avec 9% à 13% des intentions de vote. Cette même enquête, réalisée à six mois du premier tour, place systématiquement Marine Le Pen, présidente du Front national, et le candidat de droite, Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy, en tête, quelle que soit l’hypothèse retenue à gauche. François Hollande promet de dévoiler ses intentions début décembre.

(Avec Reuters)

Hollande victime du « consensus médiatico-sondagier » !!! (Cambadélis)

Hollande victime du « consensus médiatico-sondagier » !!! (Cambadélis)

 

D’ordinaire c’est plutôt le front national qui surjoue la carte de la victimisation par le système médiatique. Depuis quelques mois, c’est le camp Sarkozy qui impute à la pieuvre médiatique la très faible popularité de son candidat. Mais pour la gauche l’attaque contre la presse et les sondages constitue une argutie dialectique nouvelle. Cambadélis le secrétaire du parti socialiste n’hésite d’ailleurs pas à utiliser la sémantique confuse de l’extrême droite et parle de consensus médiatique et sondagier destiné à entretenir le Hollande bashing, à le déstabiliser et finalement à le faire renoncer à 2017. C’est évidemment un grand honneur qui est fait aux  instituts de sondage qui ne sont que des thermomètres de  la température à un moment donné. Mettre en cause le thermomètre constitue une erreur de diagnostic politique de la part de Cambadélis car malheureusement les indicateurs sociaux économiques sont cohérents avec la perte de popularité de François Hollande. Cambadélis considère que le président de la république ne mérite pas cette impopularité puisque, d’après lui François Hollande a réussi sur tous les sujets excepté c’est vrai reconnaît-il sur le chômage. « C’est embêtant » admet pudiquement Cambadélis ; un euphémisme ! Seul contre tous. Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, estimait ce lundi matin sur France 2 que François Hollande, malgré des sondages désastreux et une oligarchie qui « a choisi Juppé« , était « le seul capable de rassembler un tant soit peu la gauche » en 2017. Y a-t-il un risque d’élimination de la gauche au premier tour en 2017, comme le pointait la veille un sondage? « On n’en est pas là. Aujourd’hui, les sondeurs nous disent que la gauche est à 30% : ça, c’est le virtuel. Et le réel, l’élection (législative partielle) de Nantes (dimanche), la gauche est à 39% », a-t-il répondu sur LCI.  »On constate que la période est difficile, évidemment, que nous sommes dans un pic critique, mais le Hollande bashing, le socialisme bashing, est tellement systématique, c’est systémique même, qu’on peut s’interroger». Jean-Christophe Cambadélis estime que « l’oligarchie a choisi », « elle veut Juppé sur un programme radical, libéral. » « Je faisais une analyse politique et je disais qu’il y avait un consensus médiatico-sondagier pour conduire le président de la République à renoncer à sa candidature », développe-t-il sur Télématin. « C’est un consensus, c’est moutonnier, tout le monde est sur la même orientation. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, l’homme qui doit diriger la France pour les cinq ans à venir, c’est Juppé, qui doit exercer son libéralisme radical et tenter de réussir l’union nationale, c’est-à-dire d’intégrer le Parti socialiste à son dispositif. Voilà, tout le monde est sur cette orientation, tout le monde veut faire pression pour qu’il y ait place nette pour que le champion, comme autrefois Édouard Balladur, soit en situation de l’emporter. » Malgré cette supposée alliance conte Hollande, Cambadélis ne voit que lui. Pendant le quinquennat de Hollande, « on aura assaini la France, on aura redressé les comptes. On n’aura pas réglé le problème du chômage, c’est vrai, c’est embêtant, mais on a réussi sur tous les autres sujets », a-t-il fait valoir.

Hollande candidat en 2017 : Cambadélis navigue !

Hollande candidat en 2017 : Cambadélis navigue !

Pas facile de comprendre la dialectique de l’ancien marxiste Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS, dont les propos alambiqués ne permettent pas de savoir s’il est toujours ou non pour l’organisation d’une primaire à gauche. Après avoir affirmé que François Hollande était le candidat naturel du parti, il a convenu que l’organisation de primaires à gauche était nécessaire d’autant plus que ces primaires figurent dans les statuts du parti socialiste. Nouveau revirement maintenant puisqu’il demande aux dirigeants du parti de se prononcer pour ou contre la candidature de Hollande en 2017. Reste à savoir si Jean-Christophe Cambadélis veut toujours maintenir des primaires, le soutien éventuel à la candidature de Hollande par les éléphants d’UBS ne changeant rien à la problématique. Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a donc demandé vendredi « à tous les dirigeants » du Parti socialiste de se prononcer « pour ou contre » une candidature de François Hollande en 2017. Jean-Christophe Cambadélis hausse le ton et souhaite de la clarté. Il a demandé vendredi « à tous les dirigeants » du Parti socialiste de se prononcer « pour ou contre » une candidature de François Hollande en 2017. « Maintenant il faut de la clarté. (…) La question que je vais poser à chaque dirigeant du Parti socialiste c’est ‘êtes vous favorable à la candidature de François Hollande?’ », a-t-il déclaré jeudi matin au micro de iTélé. « Il faut répondre à cette question. Parce que si on est favorable, on se bat pour. Cambadélis au JDD le 20 février dernier : « Oui à une primaire en décembre ou en janvier » Jean-Christophe Cambadélis a précisé ce qu’il entendait par « chaque dirigeant » du PS : « tout le monde. Tous les dirigeants du parti socialiste, les ministres, les dirigeants des collectivités locales, maintenant il faut vous prononcer. Vous dites si vous êtes pour ou si vous êtes contre. Si vous êtes pour, vous faites un mouvement pour. Si vous êtes contre, vous vous présentez. »

2017 : Cambadélis lâche Hollande

2017 : Cambadélis lâche Hollande

 

 

En se prononçant de plus en plus clairement pour l’organisation d’une primaire à gauche Cambadélis le premier secrétaire du parti socialiste lâche en fait Hollande. Plusieurs raisons à cela,  la première c’est la dégradation des sondages qui rendent la candidature de Hollande de plus en plus improbable en tout cas irréaliste. Seconde raison, c’est l’occasion pour le premier secrétaire du parti socialiste de prendre date afin par avance de reporter la responsabilité d’un éventuel échec à gauche sur ceux  qui n’accepteraient  pas la primaire (Mélenchon ou Duflot par exemple). C’est aussi l’occasion pour Jean-Christophe Cambadélis de montrer son opposition aux orientations actuelles du gouvernement concernant la réforme du droit du travail. Jean-Christophe Cambadélis veut montrer que le parti socialiste reprend son indépendance et que François Hollande n’est qu’un candidat potentiel pour 2017, un candidat comme les autres. Au-delà de cette nouvelle posture de Cambadélis il y a sans doute le constat que François Hollande n’a plus aucune chance pour 2017 et qu’il convient de sauver les meubles avec une primaire pourrait redonner un peu de dynamisme au parti socialiste. (Interview de Cambadélis dans le JDD)

 

Cette semaine, le PS a participé au comité d’organisation de la primaire de la gauche. Vous êtes vraiment favorable à ce processus?

 
C’est la conclusion du tripartisme. Dans le bipartisme, droite contre gauche, il fallait rassembler au second tour. Aujourd’hui, il faut être au second tour. Il serait donc plus efficace qu’il y ait un candidat unique de la gauche. Si cette primaire sans préalables et sans préjugés permet de sélectionner le meilleur candidat de la gauche, c’est une bonne idée, et il faut l’organiser. Je n’ai aucun souci. Je pense que le candidat le plus crédible par temps de crise est le président de la République.

[…]

Quel est, selon vous, le bon calendrier?
Je l’ai dit aux initiateurs de l’appel « Notre primaire » : pour moi, elle doit avoir lieu à l’hiver prochain, en décembre ou en janvier. Le président de la République, s’il était candidat, n’aurait pas obligation de participer à tous les débats : il ne ferait pas le tour de France. Il n’a pas de problème de notoriété! On peut aménager les choses pour que chacun puisse se présenter. Et surtout, il faut que tout le monde s’engage à soutenir le vainqueur.

 

François Hollande est-il d’accord pour participer à cette primaire? Êtes-vous ici son porte-parole?
Je ne suis pas son porte-parole quand je défends la primaire ni quand je critique la loi El Khomri. Je suis le premier des socialistes : je cherche une position qui allie valeurs et efficacité. Le Président n’est pas candidat : il n’a pas donné d’indication en ce sens. Pour lui, tout est ouvert.

 

 

Le projet de loi de Myriam El Khomri est salué par la droite et le Medef et vivement contesté par la gauche et les syndicats. Que vous inspire ce texte?
C’est un avant-projet qui doit évoluer. Face au chômage de masse, entre ceux qui veulent ne rien faire et ceux qui veulent tout défaire, il y a la place pour ceux qui veulent faire. Nous devons élaborer un nouveau modèle, un nouveau mix entre souplesse et sécurité. Le texte tel qu’il a été soumis au Conseil d’État doit donc être rééquilibré.

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol