Sécurité : un réveillon calme avec « seulement « 800 voitures brûlées
Presque 100 000 policiers nt été mobilisés pour le réveillon pour empêcher notamment les violences, pillages, les incendies en particulier de voitures. Le ministre de l’intérieur s’est félicité des résultats de la mobilisation policière. Il a considéré que le pays avait connu une situation plutôt calme. Il a même souligné qu’avec 21 % de voitures brûlées en moins, on devait constater l’absence d’incidents notables. Pire, il a même suggéré que nombre d’incendies de voitures étaient le fait de propriétaires voulant escroquer l’assurance.
Un curieux raisonnement dans la mesure où on sait que les voitures brûlées se situent surtout dans les banlieues où la valeur marchande des automobiles anciennes est relativement faible. Les assurances ne remboursent en fait que la valeur de l’argus, c’est-à-dire en général bien en dessous de la valeur d’usage considérée par la propriétaire.
Reste que se satisfaire de seulement 800 000 voitures brûlées au lieu de 1000 habituellement témoignent de l’impuissance de l’État et même presque d’une forme d’adhésion tacite à ces manifestations délictuelles.
Les voitures brûlées constituent désormais un peu une sorte de rituel comme les feux d’artifice. Le problème est que ce rituel se prolonge désormais toute l’année et que la presse locale comme les pouvoirs publics font tout pour minimiser ce scandale quotidien.
Il y a donc 21% de voitures brûlées de moins lors de la nuit du Nouvel An 2023 (690) par rapport à l’année précédente (874), a déclaré dimanche 1er janvier le ministre de l’Intérieur, qui s’exprimait depuis Mayotte où il est en visite. Un communiqué du ministère a par la suite souligné « une baisse tendancielle du nombre de véhicules incendiés ces dernières années », puisque 1 316 avaient brûlé lors du Nouvel An 2019.