Archive pour le Tag 'calendrier'

Programme Bardella: Exercice réussi sur la forme mais flou sur le chiffrage et le calendrier

Programme Bardella: Exercice réussi sur la forme mais flou sur le chiffrage et le calendrier

 

 

Indiscutablement Bardella  a réussi personnellement l’exercice de présentation de son programme. Affichant sérieux, calme et détermination le candidat est RN a réussi son examen d’accès comme prétendant national. Il a repris le programme déjà connu mais en adoucissant certains angles un peu trop saillant et détendu le calendrier.

Il y aura les mesures d’urgence qu’il envisage puis un deuxième temps pour des réformes plus importantes reportées à plus tard. Sur la calendrier même ce deuxième temps pourrait se révéler assez flou compte tenu des complexités juridiques ( droit du sol par exemple pour la nationalité) . Il y a aussi l’hypothèque de l’audit financier sur les prochaines réformes. Une manière par avance de reporter la responsabilité de l’annulation de certaines réformes sur le pouvoir actuel. Enfin et peut-être surtout c’est l’insuffisance de chiffrage financier qui fait défaut. On voit mal le bouclage économique de toutes les mesures notamment sociales annoncées. Mais Bardella la aura quand même réussi son examen de respectabilité et de candidat reconnu aux plus hautes responsabilités.

 

Pour les mesures considérées comme les plus urgentes, Jordan Bardella veut qu’une session parlementaire extraordinaire soit organisée pour voter la baisse de la TVA sur l’ensemble des produits énergétiques. Une circulaire sera envoyée à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour contrôler que la baisse est « effective ». Il souhaite aussi renégocier au niveau européen les règles de fixation des prix de l’électricité.

Les syndicats à Matignon : imposer calendrier et méthode

Les syndicats à Matignon : imposer calendrier et méthode

À juste titre, la CFTC, qui se rendra aussi à Matignon à l’invitation de la première ministre, comme la CFDT et la CGT , rappelle que c’est au syndicat a imposer la méthode. Dans ce cadre la question du pouvoir d’achat doit devenir prioritaire. Ce qu’avait déjà indiqué Laurent Berger de la CFDT. Il s’agit d’un aspect essentiel. En effet jusque-là, le gouvernement n’a jamais accepté le concept de négociation lui préférant la simple concertation. Pour résumer, le gouvernement réunit les syndicats, présente ses orientations ,écoute plus ou moins les remarques et surtout n’en tient pratiquement pas compte. Il s’agit aujourd’hui de co construire la négociation sociale d’où l’importance fondamentale de la méthode. « Je ne vois pas comment on ne peut pas y aller, mais en imposant nos thématiques et notre méthode », prévient la CFTC

« Je ne vois pas comment on ne peut pas y aller, mais en imposant nos thématiques » et « notre méthode », a affirmé samedi 6 mai sur franceinfo Cyril Chabanier, président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) alors que la Première ministre Elisabeth Borne a invité les syndicats à des entretiens individuels à Matignon les 16 et 17 mai. La CFDT et la CFTC ont accepté l’invitation. La CGT a également dit oui samedi matin.

Selon la dernière vague quotidienne du baromètre OpinionWay-Kéa Partners pour « Les Echos » et Radio classique publié mercredi, le pouvoir d’achat reste la priorité numéro un des électeurs, talonné par la protection sociale, et en particulier la santé.

Répondant à une liste de thématiques qui compteront pour eux au moment de faire leur choix dans l’urne, 52 % des sondés ont ainsi évoqué le pouvoir d’achat, suivi de très près par la protection sociale (51 %). Les thèmes régaliens restent forts mais sont distancés, la sécurité étant une priorité pour 41 % des sondés et l’immigration par 36 % d’entre eux.

La CFTC se rendra à Matignon avec circonspection : « Si on voit que c’est juste une opération de communication pour faire de l’apaisement mais qu’il n’y a rien derrière », alors « les concertations ne dureront pas très longtemps », a-t-il prévenu.

Cyril Chabanier souhaite évoquer « le pouvoir d’achat » et « le partage de la valeur » avec la Première ministre. Il demandera également que « les aides aux entreprises soient conditionnées à l’entame de négociations salariales dans les entreprises ». Et il prévient, les syndicats seront « extrêmement exigeants ».

« Ces trois mois et demi de conflit social [sur les retraites] nous ont extrêmement marqués, avec une attitude et une méthode qui nous a choqués. Ce n’est pas évident de retourner discuter. »

Les syndicats invités à Matignon : Aux syndicats d’imposer le calendrier et la méthode

Les syndicats invités à Matignon : Aux syndicats d’imposer le calendrier et la méthode

À juste titre, la CFTC, qui se rendra aussi à Matignon à l’invitation de la première ministre comme la CFDT et la CGT rappelle que c’est au syndicat a imposer la méthode. Dans ce cadre la question du pouvoir d’achat doit devenir prioritaire. Ce qu’avait déjà indiqué Laurent Berger de la CFDT. Il s’agit d’un aspect essentiel. En effet jusque-là, le gouvernement n’a jamais accepté le concept de négociation lui préférant la simple concertation. Pour résumer, le gouvernement réunit les syndicats, présente ses orientations ,écoute plus ou moins les remarques et surtout n’en tient pratiquement pas compte. Il s’agit aujourd’hui de co construire la négociation sociale d’où l’importance fondamentale de la méthode. « Je ne vois pas comment on ne peut pas y aller, mais en imposant nos thématiques et notre méthode », prévient la CFTC

« Je ne vois pas comment on ne peut pas y aller, mais en imposant nos thématiques » et « notre méthode », a affirmé samedi 6 mai sur franceinfo Cyril Chabanier, président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) alors que la Première ministre Elisabeth Borne a invité les syndicats à des entretiens individuels à Matignon les 16 et 17 mai. La CFDT et la CFTC ont accepté l’invitation. La CGT a également dit oui samedi matin.

La CFTC se rendra à Matignon avec circonspection : « Si on voit que c’est juste une opération de communication pour faire de l’apaisement mais qu’il n’y a rien derrière », alors « les concertations ne dureront pas très longtemps », a-t-il prévenu.

Cyril Chabanier souhaite évoquer « le pouvoir d’achat » et « le partage de la valeur » avec la Première ministre. Il demandera également que « les aides aux entreprises soient conditionnées à l’entame de négociations salariales dans les entreprises ». Et il prévient, les syndicats seront « extrêmement exigeants ».

« Ces trois mois et demi de conflit social [sur les retraites] nous ont extrêmement marqués, avec une attitude et une méthode qui nous a choqués. Ce n’est pas évident de retourner discuter. »

Covid: 19 un calendrier risqué

Covid: 19 un calendrier risqué

Une nouvelle phase d’allégement des mesures restrictives devrait être décidée par le chef de l’État au cours d’un conseil de défense aujourd’hui. Il devrait notamment confirmer les échéances annoncées avec la fin des masques en extérieur, du télétravail obligatoire et des jauges dans les grands événements dès le 2 février. «On va respecter le calendrier qu’on a présenté aux Français», a assuré mardi sur Franceinfo le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.

 

Un calendrier toutefois assez risqué qui n’a pas été fixé en fonction d’évolutions des effectifs tochés  par la pandémie mais un peu de manière volontariste.

 

Le problème c’est que la pandémie ne connaît pas encore de baisse significative au contraire le nombre de malades hospitalisés augmente. Par ailleurs même en légère diminution, le nombre de contaminés atteints toujours des sommets avec hier mardi encore 462 000 cas. Le calendrier est particulièrement contesté par des experts médicaux qui considèrent qu’il aurait dû être fondé sur des objectifs de réduction de la pandémie et non un peu au hasard en fonction des espérances du gouvernement.

Covid : un calendrier trop précipité (experts)

Covid : un calendrier trop précipité (experts)

 

 

 

Le calendrier de levée des mesures restrictives apparaît trop précipité pour nombre d’experts épidémiologistes. Un calendrier qui sans doute est davantage inspiré par des préoccupations politiques que par des critères sanitaires?

le plus surprenant dans ce calendrier c’est qu’on ne parle pas d’objectif d’évolution de la maladie. Bref, on retient des dates mais sans aucun indicateur rendant compte de la baisse de la pandémie.

En outre ce calendrier est d’autant plus critiquée qu’il se situe dans une vague sans précédent de contamination : actuellement autour de 400 000 par jour et en moyenne 337 000 sur les sept derniers jours  soit près de 30 000 de plus que la semaine précédente. De quoi inquiéter de nombreux épidémiologistes, alors que le gouvernement annonce un allègement des restrictions sanitaires.

« J’ai du mal à comprendre l’optimisme présenté par le Premier ministre », a réagi l’épidémiologiste et directrice de recherche à l’Inserm Dominique Costagliola sur BFMTV« Moi je regarde les chiffres. Or on est à 525 000 cas diagnostiqués lundi, une incidence qui ne baisse pas, un nombre d’hospitalisations qui ne baisse pas non plus », a-t-elle mis en garde. « Il faut être sûr que la décrue soit entamée pour pouvoir commencer à relâcher certaines mesures », a renchéri, sur franceinfo, Jonathan Roux, épidémiologiste à l’Ecole des hautes études en santé publique de Rennes.

« On peut donner des gages d’allègement aux Français, mais la réalité nous rattrape »constate sur franceinfo Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon à Paris. Le médecin note d’ailleurs que notre pays ne fait pas partie des « bons élèves » du continent. « La France est quand même dans une situation plus compliquée que les autres pays européens, contrairement à ce qui est dit parfois, notamment par rapport à l’Allemagne ou à l’Espagne », explique-t-il. La raison ? En France, « on a un socle d’infections Delta sur lequel est fixée la vague d’Omicron qui est très élevée, ce qui explique cette tension hospitalière ».

Covid-19: un calendrier de déconfinement théorique

Covid-19: un calendrier de déconfinement théorique

Le président de la république a présenté un calendrier de déconfinement relativement théorique car il est soumis un certain nombre de conditions notamment vis-à-vis du taux d’incidence qui ne devra pas dépasser 400 infections pour 100 000 habitants. Si ce taux devait être dépassé les mesures de des confinements serait annulées. On retiendra surtout que le 3 mai ce sera la fin des attestations. Le 19 mai le couvre-feu sera porté à 21 heures et dans certaines conditions les terrasses commercent et activités culturelles seront autorisées

le 9 juin couvre-feu sera porté à 21 heures la réouverture des restaurants des activités sportives sera autorisée sous condition. Le 30 juin, la fin du couvre-feu et de toutes les restrictions.

Encore une fois un calendrier assez théorique soumis à de nombreuses conditions et qui pourra être remis en cause en fonction de l’évolution de la situation sanitaire notamment des conséquences de la progression des variants en particulier indien dont quelques cas commencent  être signalés en France.

Covid: Le calendrier vaccinal s’élargit mais l’ampleur se rétrécit !

Covid:  Le calendrier vaccinal s’élargit mais l’ampleur se rétrécit !

Officiellement on va encore ouvrir des tranches d’âge à la vaccination. En bref, on élargit les candidats au vaccin. Le problème c’est que dans le même temps on souffre cruellement d’un manque de dose et que parallèlement on va donc rétrécir l’ampleur des prévisions de vaccination pour toute la population cela d’autant plus que le vaccin Astra Seneca est de plus en plus contesté comme le vaccin Johnson non seulement par les experts mais aussi par la population .

 

Dans sa campagne vaccinale, la France doit donc composer avec le coup de frein décidé par Johnson & Johnson. L’industriel américain vient de livrer 200.000 premières doses dans l’hexagone, mais laisse planer le doute concernant les 350.000 doses promises d’ici fin avril. Alors que les Etats-Unis étudient actuellement de rares cas de thrombose, Johnson & Johnson a choisi de retarder son déploiement en Europe.  »Non, ça ne remet pas en cause le calendrier vaccinal », a assuré jeudi la ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, expliquant que « la prochaine livraison attendue est le 26 avril ». « Entre les deux, l’Agence du médicament européenne prendra position », a-t-elle ajouté.

Par contre, les livraisons de Pfizer-BioNTech, elles, vont augmenter. Plusieurs membres du gouvernement ont annoncé mercredi que la France allait bénéficier d’au moins sept millions de doses supplémentaires de ce vaccin au deuxième trimestre, grâce à une accélération des livraisons à l’Union européenne.

Pour compenser l’insuffisance du rythme de vaccination globale le pouvoir multiplie les annonces de nouvelles tranches d’âge d’être candidat au vaccin.

 

Jeudi, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé que des « créneaux dédiés » seraient ouverts dès ce week-end dans plusieurs centres de vaccination pour des personnes âgées de plus de 55 ans et exerçant un métier exposé au coronavirus. Environ 400.000 personnes sont concernées. Il s’agit notamment des :

 

  • professeurs des écoles, collèges et lycées,
  • professionnels de la petite enfance,
  • policiers et gendarmes,
  • surveillants pénitentiaires,
  • agents spécialisés des écoles maternelles (Atsem),
  • accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH).

Calendrier de reprise par Macron : des annonces très hypothétiques

Calendrier de reprise par Macron : des annonces très hypothétiques

Le président doit s’adresser au Français fin avril pour préciser le calendrier des réouvertures. En fait,  le président de la république est pris à son propre jeu puisqu’il avait signifié que les mesures restrictives seraient limitées à quatre semaines. Théoriquement , il convient donc d’envisager les conditions de reprise de certaines activités bloquées jusqu’au 15 mai. Le problème c’est que le pays est évidemment largement dépendant des conditions de la propagation de la pandémie. Or de ce point de vue, on n’est pas du tout certain d’avoir atteint le sommet du palier au point le nombre de contaminés est toujours important, surtout la réanimation en milieu hospitalier est complètement débordée et a pratiquement atteint de ses capacités maximales. Le nombreux de décès  reste encore particulièrement important. En outre on ne maîtrise pas le problème de l’intensification du nouveau variant beaucoup plus contagieux notamment celui en provenance du Brésil.

 

Cependant sans doute pour assurer, le président tient à faire des annonces positives après des mesures restrictives qui ont porté un nouveau coup au moral des Français, des consommateurs comme des citoyens. Cela d’autant plus qu’il y a maintenant la proximité des élections départementales et régionales de toute évidence la majorité va enregistrer une nouvelle catastrophe politique.

 

On va donc sans doute promettre à nombre d’activités une reprise progressive mais sous réserve de l’amélioration des statistiques de la pandémie. Autrement dit ,  les annonces très hypothétiques qui pourraient être largement contredites rapidement les semaines suivantes. Finalement le même processus qui se reproduit depuis le début de la crise il y a un an. Faut-il se souvenir que le pouvoir avait envisagé la fin de la pandémie pour l’été 2020 ! Il n’est même pas certain que les vacances puissent se dérouler dans des conditions normales en 2021.

 

 

Déconfinement : le calendrier

Déconfinement : le calendrier

28 novembre: un confinement soft

- la réouverture des commerces dits « non essentiels » qui pourront à nouveau accueillir des clients sous un nouveau protocole sanitaire strict et au plus tard jusqu’à 21h.

- Les offices religieux pourront reprendre dans les lieux de culte à partir de samedi prochain « dans la stricte limite de trente personnes ».

-Les déplacements seront également moins restrictifs: il sera possible de se promener ou de pratiquer une activité physique en extérieur dans un rayon de 20 km et pour une durée de trois heures, contre 1 km et une heure actuellement. Les « activités extra-scolaires en plein air, seront aussi à nouveau autorisées » à partir du 28 novembre.

- Les attestations de sortie seront en revanche toujours de la partie.

• 15 décembre: un déconfinement sous condition

- si le nombre de nouveaux cas rapportés positifs ne dépasse pas 5000 quotidiennement et si le nombre de personnes prises en charge dans les services de réanimation ne dépasse pas les 3000 patients, alors le confinement sera levé dans tout le pays.

- Cette levée du confinement prendra toutefois la forme d’un nouveau couvre-feu, instauré de 21h à 7h du matin avec une exception pour les soirs du 24 décembre et du nouvel An, où il sera possible de circuler toute la nuit.

 

- En cas d’objectifs sanitaires atteints, les lieux culturels recevant du public comme les cinémas, les théâtres ou encore les musées pourront de nouveau ouvrir. À cette même date, « les activités extra-scolaires en salle pour l’accueil des enfants durant les fêtes seront à nouveau autorisées, avec des règles strictes ».

- Concernant les stations de ski, Emmanuel Macron a estimé « impossible » l’ouverture des saisons des sports d’hiver en raison des risques sanitaires.

• 20 janvier: un dé confinements total

-toujours si la situation sanitaire le permet, les restaurants auront la possibilité de rouvrir le 20 janvier 2021, soit près de trois mois après leur fermeture.

-Aucune date d’éventuelle réouverture n’a toutefois été donnée pour les bars, restés portes closes depuis octobre, et pour les discothèques, fermées depuis le mois de mars dernier.

-Les salles de sport pourront également rouvrir le 20 janvier, là encore si le nombre de contaminations reste en-dessous de 5000 cas par jour.

-La reprise intégrale des cours pourra se faire au sein des lycées à cette même date, puis deux semaines plus tard dans les établissements supérieurs. Enfin, le couvre-feu pourra être « décalé »

Retraites : « un calendrier loufoque » (Jacques Attali )

Retraites :  « un calendrier loufoque » (Jacques Attali )

A juste titre , L’économiste Jacques Attali dénonce le calendrier complètement surréaliste et même loufoque de la réforme des retraites  (samedi 14 décembre sur franceinfo) . Il propose par ailleurs d’inscrire cette réforme dans la constitution pour en garantir la stabilité. . « On est dans une situation complètement surréaliste, juge-t-il, parce qu’on a un Premier ministre qui le 11 décembre annonce qu’il va déposer un projet de loi le 22 janvier, pour une réforme qui entrerait en vigueur au plus tôt en 2024. C’est-à-dire après la fin du mandat du président de la République. Donc le calendrier est loufoque », a affirmé Jacques Attali.

D’après l’ancien conseiller de François Mitterrand, ce calendrier n’est pas adapté au sujet spécifique des retraites, qui est « un sujet de très long terme. On a pris deux ans pour réfléchir, on aurait pu prendre un peu plus, ne pas créer les conditions pour que ceci se passe au pire moment de l’année [la période des fêtes de fin d'année]. Je pense que le timing est absurde ».

Comment un président de la République qui, par définition, n’est que de passage, peut décider sur des sujets de très long terme ? C’est un problème profond de nos sociétés, qui renvoie à la confiance en quelqu’un aujourd’hui pour décider ce qu’il va se passer dans 40 ans.

Jacques Attali a jugé que la réforme des retraites devrait faire l’objet « d’une réforme de la Constitution ». Cela permettrait de garantir la valeur du point d’indice qui va mesurer la valeur de la retraite selon lui. « La définition de ce point, si elle n’est pas gravée dans le marbre, qui empêchera quelqu’un dans 5 ou 10 ans de le diviser par quatre ? Si on prend cette réforme vraiment au sérieux, il faut que ses principes fondamentaux soient inscrits dans la Constitution. »

Le gouvernement promet toutefois une règle d’or dans la loi, qui permettrait de stabiliser la valeur de ce point fixée par les partenaires sociaux. C’est insuffisant pour Jacques Attali :  » Une loi peut être modifiée par une autre loi. Et qui sait ce que serait la majorité parlementaire dans dix ans ? Je propose que les principes de sujets de très long terme, qui engagent notre collectivité nationale sur des décennies, soient mis dans la Constitution ».

Retraites: du mou dans le calendrier ? (Premier ministre)

Retraites: du mou dans le calendrier ?

Le Premier ministre à l’issue du conseil des ministres a commencé à esquisser ‘l’étroit chemin de crête qui permettrait trouver un compromis entre une application immédiate de la réforme des retraites en 2025 ou un renvoi vers 2070 avec la clause du grand-père.  En clair, le Premier ministre semble ouvert à des accommodements concernant le calendrier mais pas sur les principes .

Le rapport de Jean-Paul Delevoye fixait  à partir de la génération née en 1963, âgée de 62 ans en 2025. Or le Premier ministre envisage de reporter l’application de la réforme à partir de la génération de 1970, ceux qui auront 65 ans en 2035. (Mieux vaut sans doute prendre ce chiffre de 65 ans qui risque d’être le nouveau critère d’ici 2035.  NDLR).

Ce n’est sans doute pas un hasard si le gouvernement a décidé d’annoncer des orientations vers le décembre 10 décembre. Cela lui permettra de procéder à une évaluation de la mobilisation et d’en tenir compte pour assouplir éventuellement le calendrier de la réforme. “L’universalité oui, la brutalité non, chacun doit être respecté”, a souligné le chef du gouvernement.

Edouard Philippe se veut néanmoins inflexible sur la disparition des régimes spéciaux au nom de l’équité, alors qu’Emmanuel Macron a critiqué à mots couverts une mobilisation corporatiste le 5 décembre. Le système de retraites fondé en 1945 “sur des solidarités corporatistes” a contribué, selon le Premier ministre, “à la création d’injustices, de complexité, de défiance”. “Nous allons mettre un terme aux régimes spéciaux”, a-t-il réaffirmé.

Edouard Philippe a précisé avoir demandé aux dirigeants des grandes entreprises publiques affiliées aux régimes spéciaux – RATP et SNCF au premier chef – “de poursuivre le dialogue dans leurs instances.” Les “mécanismes de transition” vers le futur régime “doivent être équitables entre les régimes – on ne peut pas répondre à des demandes catégorielles en pénalisant les autres -“, mais “on peut prendre en compte l’histoire des entreprises publiques et de leur système de retraite”, a expliqué le Premier ministre.

Le gouvernement sera en revanche plus souple sur le calendrier d’application de la réforme, que le rapport de Jean-Paul Delevoye fixe à partir de la génération née en 1963, âgée de 62 ans en 2025. Face à l’hostilité des syndicats, dont la CGT et Force ouvrière, le chef de l’Etat avait avancé la piste de la “clause du grand-père” pour limiter la réforme aux seuls nouveaux entrants sur le marché du travail à partir de 2025.

Edouard Philippe écarte cette option mais se dit prêt à moduler pour trouver “le bon curseur”.

“J’entends ceux qui estiment qu’à cinq ans de la retraite (…) le changement de système pourrait être déstabilisant et ils ont raison. De l’autre, j’entends ceux qui disent que la fameuse clause dite du ‘grand-père’, qui n’appliquerait la réforme qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail, ne serait pas assez ambitieuse (…) et ils n’ont pas tort.”

“Les personnes qui sont à dix, à quinze ans de leur départ à la retraite? Pour ma part, du moment qu’on construit un système universel, je suis ouvert à la discussion”, a-t-il avancé. Pressé par la CFDT de ne pas céder à une logique purement “paramétrique”, Edouard Philippe a estimé que la réforme ne pourrait se faire “sur du déficit”. Il a indiqué qu’une “place déterminante” serait accordée aux partenaires sociaux dans la gouvernance du futur système.

Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), le besoin de financement du régime de retraites s’établirait entre 0,3% et 0,7% du PIB en 2025, soit 7,9 à 17,2 milliards d’euros.

Brexit: un calendrier ultimatum imposé à Londres

Brexit: un calendrier ultimatum imposé à Londres

 

C’est un véritable ultimatum que lance l’union européenne au Royaume-Uni. Londres aura jusqu’au 12 avril pour organiser des élections européennes en cas de maintien bien sûr ;  dans le cas contraire,  le Royaume-Uni aura jusqu’au 22 mai pour se décider sur l’accord de transition du Brexit. En clair le Royaume-Uni doit rapidement se prononcer sur l’accord de transition. Cette mise en demeure témoigne de l’agacement de l’union économique vis-à-vis des Britanniques qui veulent tout et le contraire. Complètement coincé par les contradictions de son Parlement, Theresa May a bien été contrainte d’accepter cet ultimatum. En fait, la date fatidique est celle du 12 avril qui va contraindre les Britanniques à clarifier enfin leur position. Pas sûr cependant qu’en si peu de temps, Theresa May parvienne à trouver une majorité sur sa position qui consiste à mettre en œuvre un Brexit doux fondé sur l’accord entre le Royaume-Uni et l’union européenne. La stratégie de l’union européenne consiste à mettre le dos au mur des Britanniques condamnés à choisir enfin soit entre un Brexit  sans accord, soit un Brexit  avec l’accord qui ne sera pas modifié. Le risque c’est évidemment d’ouvrir une crise politique au Royaume-Uni qui pourrait imposer de nouveaux rebondissements y compris concernant la position de l’union européenne. Par exemple si Theresa May est déjugée une nouvelle fois, elle pourrait  démissionner, alors de nouvelles élections pourraient être nécessaires et un nouveau délai vraisemblablement accordé par l’union européenne. Bref le feuilleton n’est pas terminé et l’incertitude risque de demeurer encore. Une incertitude grave pour l’avenir des économies respectives du Royaume-Uni et de l’union européenne. Les deux parties ont beaucoup à perdre notamment en termes de croissance alors que la conjoncture est déjà mauvaise. Ainsi la France pourrait voir son PIB affecté de 0,6 % en moins alors que la prévision est déjà seulement de 1,4. Même chose en Allemagne où la prévision de croissance atteinte à peine 1 %.

Calendrier de réformes futures : pédale douce sur le rythme

Calendrier de réformes futures : pédale douce sur le rythme

Le gouvernement sensibilisé par la baisse de popularité et le mécontentement de certaines catégories semble avoir mis sérieusement la pédale douce sur le rythme des réformes pour le prochain trimestre. On se contentera de gérer l’énorme programme annoncé et en cours depuis le début de l’année en y ajoutant seulement que les reformes au demeurant moins conflictuelles. . Le gouvernement s’est d’annoncer  le projet de loi contre les violences sexuelles, préparé par la secrétaire d’Etat chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, est programmé mercredi en Conseil des ministres, selon Matignon. Au Conseil des ministres du 28 mars, suivra le projet de loi sur la fraude fiscale, dans la foulée du plan présenté par Gérald Darmanin début février. Suivra le 4 avril le projet de loi Logement préparé par le ministre Jacques Mézard et son secrétaire d’Etat Julien Denormandie. . Trois autres textes sont à l’ordre du jour du Conseil des ministres entre mi-avril et début mai: le projet de loi sur la Justice piloté par Nicole Belloubet (18 avril), le projet de loi sur les parcours professionnels (formation, apprentissage, assurance-chômage) de la ministre du Travail Muriel Pénicaud le 25. Puis le projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) le 2 mai. Ces dates sont susceptibles d’évoluer, a précisé Matignon. Il faut noter que des réformes sont reportées comme sur les retraites, en principe en 2019, que la réforme constitutionnelle n’est pas programmée en raion notamment des oppositions en particulier du sénat et de l’opposition. De la m^me manière le deuxième volet de la réforme de l’Etat est renvoyé à plus tard.

Réformes sociales : bataille de calendrier entre le gouvernement et les syndicats

Réformes sociales : bataille de calendrier entre le gouvernement et les syndicats

 

La bataille du calendrier fait rage entre le gouvernement et les syndicats. Un gouvernement qui veut aller vite et décider au cours de l’été pour éviter l’enlisement dans la contestation gauchiste. De leur côté,  les syndicats jounen t la montre. , François Asselin ( président des petits patrons), a dit s’être fait préciser le calendrier par Edouard Philippe et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, lors de leur rencontre. « Loi d’habilitation dans le courant de l’été pour, au mois de septembre, aboutir sur la ratification des ordonnances », a-t-il dit aux journalistes à l’issue de leur entretien. Craignent de perdre une partie de leurs prérogatives notamment avec la possibilité de référendum Avant lui, les dirigeants de la CFDT et de la CGT avaient demandé au Premier ministre et à la ministre de poursuivre la discussion au moins jusqu’à fin septembre, ce qui semble incompatible avec une ratification des ordonnances à ce moment. « La CFDT a une nouvelle fois dit qu’il lui fallait du temps de concertation et que ce n’était pas pour gagner du temps, que ce n’était pas dilatoire. Mais il nous semble qu’il faut laisser jusqu’à fin septembre pour discuter », a dit le secrétaire général du syndicat, Laurent Berger. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a quant à lui déclaré, à propos des discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux : « Il faut largement que ça aille au-delà de l’été, c’est-à-dire le 21 septembre, largement ». L’exécutif souhaite, par des ordonnances, donner plus de portée aux accords de branches et d’entreprises, plafonner les indemnités prud’homales et réformer – voire fusionner- les instances représentatives des salariés. Les réformes de l’assurance chômage et de la formation professionnelle seraient discutées à l’automne. Au sein des entreprises et la version des normes. Par ailluers il y aurait un  moratoire sur les obligations des entreprises liées au compte pénibilité.

Fonction publique : accord sur un calendrier

Fonction publique : accord sur un calendrier

 

 

Avec l’accord sur un calendrier, le gouvernement gagne du temps et d’une certaine manière repousse à plus tard les problèmes de la fonction publique. Le gouvernement et les syndicats sont tombés d’accord mercredi sur un cadre et un calendrier de négociations pour une réforme de la gestion des carrières et une rénovation des grilles salariales de la fonction publique, a annoncé la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu. L’exercice, qui devrait durer jusqu’en mars 2015, s’annonce délicat en raison du contexte d’austérité budgétaire, le gel du point d’indice de la grille des rémunérations des 5,5 millions de fonctionnaires en vigueur depuis 2010 risquant fort d’être reconduit au delà de 2014. « Ce que je sais, c’est que l’ensemble des organisations syndicales est intéressé au fait que le dialogue social se poursuive (…) on retrouve des objectifs communs », a dit Marylise Lebranchu à la presse. Mais elle n’a pas caché que certains de ses interlocuteurs avaient indiqué, si les contraintes budgétaires s’accentuaient, qu’ils n’iraient pas au bout de l’exercice. Outre la poursuite du gel du point d’indice, l’enjeu pourrait porter sur les effectifs globaux de la fonction publique si un nouvel effort devait lui être demandé dans le cadre des quelque 50 milliards d’économies budgétaires que l’exécutif doit détailler prochainement pour la fin du quinquennat. Face à des syndicats unanimes à réclamer un dégel du point d’indice, Marylise Lebranchu a fait valoir qu’elle ne pouvait rien annoncer tant qu’elle ne saurait si sa future feuille de route le permet.  En attendant, elle a souligné que les organisations avaient pris acte de l’assurance donnée par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault de ne pas geler les avancements de carrière des fonctionnaires. S’agissant des effectifs, la ministre a souligné que la politique était à ce jour inchangée, à savoir une stabilité globale qui intègre des créations de postes dans l’Education nationale, la justice et la police et des suppressions dans les autres ministères. Elle a toutefois laissé entendre qu’une partie des 60.000 postes supplémentaires prévus dans l’Education nationale pourraient être créés au niveau des collectivités territoriales.