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Cahuzac : celui qui l’a dénoncé en prison

Cahuzac : celui qui l’a dénoncé en prison

 

Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de la banque suisse Reyl & Cie et témoin-clé dans l’enquête sur l’affaire Jérôme Cahuzac, du nom de l’ancien ministre du Budget français soupçonné de fraude fiscale, a été arrêté en Suisse, a annoncé samedi le ministère public de la Confédération helvétique. Pierre Condamin-Gerbier a été arrêté 5 juillet et « se trouve actuellement en détention préventive« , a précisé dans un mail envoyé à l’AFP le parquet suisse qui « a ordonné l’ouverture d’une instruction pénale » à son encontre. Selon les sites internet du Point et de la Tribune de Genève, son arrestation est intervenue peu après son retour de France, après son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur d’éventuels dysfonctionnements du gouvernement dans le dossier d’évasion fiscale de l’ancien ministre du Budget. Pierre Condamin-Gerbier avait annoncé le 3 juillet devant la commission avoir transmis à la justice une liste d’hommes politiques français détenant un compte en Suisse. Le Point.fr écrit que l’ancien employé de la banque privée Reyl & Cie, qui abritait le compte de Jérôme Cahuzac, a été interpellé à Saint-Prex, dans le canton de Vaud, où il réside, le 5 juillet et que sa détention provisoire a été prolongée quatre jours plus tard. Le ministère public de la Confédération a confirmé l’information à la Tribune de Genève, qui indique que Pierre Condamin-Gerbier « est en détention préventive et une instruction pénale a été ouverte contre lui« . « On l’accuse en particulier de ‘service de renseignement économique’, autrement dit d’avoir transmis à des tiers des données bancaires« , indique le journal. Dans un communiqué diffusé samedi, la banque Reyl & Cie annonce avoir déposé une plainte contre Pierre Condamin-Gerbier pour vol, falsification de document et violation du secret professionnel et commercial.  »Les nombreuses déclarations mensongères maintenues en dépit des démentis catégoriques de la Banque, la falsification d’un mémorandum interne de Reyl Private Office, et sa remise à un média français, n’ont laissé d’autre choix à la Banque que de sortir de sa réserve et d’agir à l’encontre de Pierre Condamin-Gerbier« , indique l’établissement. La banque suisse Reyl & Cie a réaffirmé la semaine passée qu’elle ne comptait aucun homme politique français parmi ses clients.

 

Cahuzac : une commission parlementaire pour enterrer les vraies responsabilités

Cahuzac : une commission parlementaire  pour enterrer les vraies responsabilités

 

Résumons tout le monde était en faiat au courant de l’affaire Cahuzac mais personne n’a rein vu et surtout n’a rien faiat y compris à l’Elysée. La commission va enterrer les vraies responsabilités ; pas étonnant elle est présidée d’une part par un socialiste qui ne tient pas à mettre l’Elysée ou le gouvernement dans un embarras supplémentaire et par un centriste de l’UDI, UDI dont le président est Borloo (ancien avocat de Tapie, ancien ministre des finances et alors patron De Richard l’actuel  PDG de Richard) qui semble à l’origine du scandale de la médiation.  La commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Jérôme Cahuzac se heurte à une véritable « omerta », en particulier de l’administration fiscale, et doit se montrer beaucoup plus « pugnace », dénonce le député UMP Pierre Morel-A-L’Huissier. Membre de cette instance, il appelle son président, Charles de Courson (UDI), et son rapporteur, Alain Claeys (PS) à se faire communiquer une série de documents administratifs et à mettre en oeuvre « les procédures adéquates ». « Tout semble être fait pour que la commission d’enquête Cahuzac ne débouche sur rien. On a auditionné une vingtaine de personnes et il apparaît qu’ils n’ont rien vu », a-t-il dit à Reuters. Cette commission doit faire la lumière sur la façon dont le gouvernement et ses services ont agi entre la révélation, le 4 décembre par le site d’informations Mediapart, de l’existence du compte en Suisse de Jérôme Cahuzac et le 2 avril, date à laquelle l’ancien ministre du Budget a reconnu les faits. Pierre Morel-A-L’Huissier cible Alain Zabulon, alors directeur de cabinet adjoint de François Hollande, qui a déposé mardi devant la commission et a été nommé mercredi coordonnateur du renseignement. Ce préfet a en effet confirmé devant les députés avoir été informé le 15 décembre par Michel Gonelle, ancien rival de Jérôme Cahuzac dans le Lot-et-Garonne, de l’existence d’un enregistrement dans lequel l’ex-ministre du Budget évoquait son compte en Suisse qui a entraîné sa démission. Alain Zabulon a précisé avoir rapporté cet entretien directement à François Hollande, qui a alors estimé que l’élu UMP devait porter ces éléments à la connaissance de la justice. Mais Pierre Morel-A-L’Huissier juge « scandaleux » qu’aucune suite n’ait été donnée par l’Elysée « à cette information grave », en violation de l’article 40 du code pénal qui impose à une autorité constituée d’en informer la justice. Le député précise avoir demandé une nouvelle audition de Michel Gonelle, dont des propos sont apparus en contradiction avec ceux du juge Jean-Louis Bruguière, qui avait détenu un temps une copie de l’enregistrement. »Il y a une omerta, voire une volonté d’obstruction de l’administration fiscale et de toute l’administration », insiste Pierre Morel-A-L’Huissier. Il revient sur le cas de l’inspecteur des impôts Michel Garnier, qui avait alerté sur la situation fiscale de Jérôme Cahuzac et avait été sanctionné pour avoir consulté de sa propre initiative le dossier fiscal du futur ministre. « Toute l’administration fiscale avait été informée des faits délictueux par l’inspecteur Garnier. Il a gagné 11 procès et a mis en évidence des qualifications pénales », explique le député. « Or, aucun fonctionnaire n’a fait usage comme il devait le faire de l’article 40 du code de procédure pénale. Aucune juridiction administrative saisie par M. Garnier n’a transmis au procureur de la République », ajoute-t-il. Pierre Morel-A-L’Huissier précise qu’il va réclamer également l’audition de l’épouse de Jérôme Cahuzac, qui a engagé un détective privé dans le cadre d’une procédure de divorce engagée contre son mari.

 

PS- Cahuzac, chômage : ils ont été jugé sur les résultats dans le Lot et Garonne

PS- Cahuzac, chômage : ils ont été jugé sur les résultats dans le Lot et Garonne

Hollande voulait être jugée sur les résultats, c’est faiat dans le Lot et Garonne ou le PS a été balayé dans l’ancien fief de Cahuzac. Un avant goût de ce qui va se passer ailleurs. Il y a d’abord les conclusions à tirer de cette élimination, dès le premier tour, du candidat PS de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot. Harlem Désir parle d’une « double peine pour les socialistes ».   »C’est une réplique de l’affaire Cahuzac, commente le chef de la rue de Solferino au micro de Jean-Michel Aphatie. « Les électeurs ne supportent pas les affaires », dit-il avant d’évoquer également les peurs des électeurs, « le chômage, la crainte de fermetures d’entreprises ». « Nous serons jugés sur les résultats », prédit le premier secrétaire du Parti socialiste.  « S’il y avait eu un candidat de la gauche, nous serions qualifiés aujourd’hui Harlem Désir Il y a aussi les attaques envers ceux qui n’ont pas joué le jeu de l’unité. « Quand nous sommes aux responsabilités, c’est toujours difficiles ces élections partielles. La gauche doit être rassemblée », résume Harlem Désir avant de fustiger l’attitude d’Europe Ecologie – Les Verts dont le candidat, Lionel Feuillas, s’est maintenu. « S’il y avait eu un candidat de la gauche, nous serions qualifiés aujourd’hui », assure le socialiste. « Dans ces élections, ils nous est arrivés de soutenir un candidat écolo. Tous les députés EELV ont été élus parce que le PS les a soutenus« , assène-t-il.  Je ne veux pas que le Front national tire avantage de cette électionHarlem Désir Voilà pour les constats. Pour l’avenir à court terme et la suite de cette élection partielle, Harlem Désir est on ne peut plus clair : « Je ne suis pas dans le ni-ni comme Jean-François Copé  jure-t-il. Je ne veux pas que le Front national tire avantage de cette élection. » « Nous demandons à nos électeurs de faire barrage au FN », dit le premier secrétaire du PS.

Election chez Cahuzac dans le Lot et Garonne : le PS s’écroule

Election chez Cahuzac dans le Lot et Garonne : le PS s’écroule

Sans doute un avant goût de ce qui attende le PS pour les prochaines élections en effet le candidat du Parti socialiste Bernard Barral a été éliminé dès le premier tour dimanche soir de la législative partielle dans le Lot-et-Garonne visant ( siège laissé vacant par Jérôme Cahuzac) au profit d’un duel entre l’UMP et le FN. . Le maire UMP de Fumel, Jean-Louis Costes, est arrivé en tête avec 28,71% des voix, suivi du candidat du Front national, Etienne Bousquet-Cassagne, avec 26,04% des suffrages. Bernard Barral a lui obtenu 23,69%, représentant seulement 10,35% des inscrits (bien des inscrits), un score insuffisant pour être qualifié au deuxième tour. « Je demande à toutes les électrices et électeurs de faire front et barrage au FN », a lancé devant les caméras Bernard Barral. Le premier secrétaire fédéral PD du Lot-et-Garonne et député de la deuxième circonscription, Matthias Fekl, qui se tenait à ses côtés, a également a appelé dimanche soir « à faire barrage au FN sans aucune ambiguïté ». « Ce soir, j’ai mal à mon coeur et surtout à la France », a déclaré Bernard Barral. Selon lui, ce mauvais résultat est « la conséquence d’une campagne beaucoup trop courte, d’une division de la gauche et des retours de l’affaire Cahuzac ».Quelque 75.000 électeurs étaient appelés aux urnes pour ce scrutin hautement symbolique car il s’agissait pour la majorité de laver l’affront infligé à son propre camp par Jérôme Cahuzac, ex-ministre du Budget, mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale. Le scrutin intervient en outre après deux défaites électorales pour le Parti socialiste, qui a perdu le week-end dernier deux circonscriptions des Français à l’étranger, l’UDI et l’UMP. Le PS comme l’UMP avaient ces derniers jours concentré leurs attaques sur le FN, craignant la montée du parti frontiste déjà bien implanté dans ce département rural paupérisé, où le candidat Etienne Bousquet-Cassagne, 23 ans, avait obtenu le meilleur score du parti en Aquitaine, en 2012, dans la 2ème circonscription, avec 17,9% des suffrages.  Le taux d’abstention a par ailleurs été très élevé, s’établissant à 54,12% des inscrits, contre 37,31% en 2012, lorsque Jérôme Cahuzac avait été élu haut la main, avec plus de 61% des suffrages.

Affaire Cahuzac: des laboratoires alimentaient le compte suisse

Affaire Cahuzac: des laboratoires alimentaient  le compte suisse

Des détectives mandatés par l’épouse de Jérôme Cahuzac affirmaient dès octobre 2012 détenir une liste de laboratoires ayant alimenté le compte caché de l’ex-ministre du Budget, a déclaré mercredi l’ancien agent du fisc Rémy Garnier devant la commission d’enquête parlementaire. Cet inspecteur des impôts du Sud-Ouest à la retraite, un des premiers à avoir évoqué, dans un mémoire à sa hiérarchie, un compte suisse de Jérôme Cahuzac, a affirmé avoir rencontré le 3 octobre, à leur demande, les détectives privés Alain Letellier et Florent Pedebas.  Selon lui, ils étaient mandatés par Patricia Cahuzac, en instance de divorce avec l’ex-ministre. Alain Letellier « était au courant » de l’existence du compte caché, a assuré Rémy Garnier, précisant que le détective avait « apparemment » été informé par Patricia Cahuzac.  Les deux hommes « avaient des documents sous les yeux avec une liste de laboratoires qui auraient alimenté le fameux compte », mais n’ont pas voulu la communiquer à l’ancien agent du fisc, a-t-il ajouté.   »A un moment donné il a été question de 1,5 million d’euros », a expliqué Rémy Garnier, tout en soulignant que les détectives lui ont affirmé ne pas avoir les montants des versements laboratoire par laboratoire.  Jérôme Cahuzac a avoué le 2 avril détenir 600.000 euros sur un compte secret à l’étranger. Son avocat a expliqué qu’une partie « accessoire » des sommes versées sur ce compte provenait de son activité de consultant pour l’industrie pharmaceutique dans les années 1990.  La commission parlementaire enquête sur l’action du gouvernement depuis la révélation, le 4 décembre par le site d’informations Mediapart, de l’existence de ce compte à l’étranger.

 

Affaire Cahuzac : Rémy Garnier dénonce l’administration fiscale

Affaire Cahuzac : Rémy Garnier dénonce l’administration fiscale

Le vérificateur fiscal lot-et-garonnais a donné une leçon de dignité, de courage et de ténacité aux députés de la commission Cahuzac, mercredi On n’entendait plus une mouche voler hier soir à l’issue de la déposition de Rémy Garnier devant la commission d’enquête « Cahuzac » à l’Assemblée. Accueilli par des sourires condescendants à droite et par des yeux revolvers à gauche, le vérificateur fiscal lot-et-garonnais a finalement donné une petite leçon de dignité, de courage et de professionnalisme à la représentation nationale, hier. Ni le président de la commission, le centriste Charles de Courson, ni son rapporteur, le socialiste Alain Claeys, n’avaient le cœur à rire au terme de son réquisitoire implacable. Quand les députés s’attendaient à entendre un fonctionnaire tatillon et aveuglé par sa soif de « vengeance » contre Jérôme Cahuzac, ils sont tombés sur un homme sans haine, droit dans ses bottes et tenace comme un fox-terrier.  Loin de Cahuzac, l’essentiel du discours de Rémy Garnier a consisté à démontrer les lâchetés et déviances de l’administration fiscale comme d’une partie de la justice. « La justice à Agen, c’était Outreau-sur-Garonne » a-t-il lâché hier, arguments à l’appui. « Mon destin m’a valu de croiser Jérôme Cahuzac trois fois. En 1999, dans le cadre de la vérification fiscale de la coopérative France-Prune qui a marqué le début de mes ennuis avec mon administration. Je ne lui en ai jamais voulu à lui. Il était dans son rôle de député à l’époque. Puis en 2008, lorsque j’ai rédigé un mémoire avertissant ma hiérarchie de son probable compte en Suisse. Là, c’est moi qui étais dans mon rôle. Et une seule fois physiquement, en octobre 2012, lorsque je suis venu demander réparation au ministre du Budget pour tous les torts, finalement reconnus par la justice, qui m’avaient été faits durant ces années. Cela ne m’a pas porté chance de croiser trois fois Jérôme Cahuzac. À lui non plus d’ailleurs », a-t-il résumé. Non sans humour.  Absorbés à confondre le « délateur » qu’ils pensaient avoir devant eux, les députés n’ont pas pensé à lui demander comment il aurait reçu en novembre 2012 le journaliste de Mediapart et les enquêteurs privés engagés par Patricia Cahuzac contre son mari, si ce dernier avait lavé son honneur comme il le souhaitait lors de leur rencontre du 26 octobre 2012. « Ce jour-là, Jérôme Cahuzac m’a beaucoup déçu. Il m’a expliqué que la justice me donnerait finalement raison. Mais qu’il n’interviendrait pas pour me réhabiliter, pour une question d’honneur. Je m’attendais à ce qu’il me parle de mon mémoire mentionnant son compte suisse. Je suis convaincu que s’il en avait été au courant, il l’aurait évoqué. Même lui a été enfumé par sa propre administration sur sa situation. Une administration dont l’étonnement n’a pas cessé de m’étonner après les révélations de Mediapart. En regard de cette administration, Cahuzac est tout à fait sympathique. Lui au moins a avoué et demandé pardon. » Pressé de questions, Rémy Garnier a lâché quelques perles hier. « Les privés qui enquêtaient sur lui pour Patricia Cahuzac voulaient savoir s’il avait eu une relation avec Florence Parly, si son fils lui ressemblait ! Ils faisaient fausse route avec moi. Ces privés se disaient eux-mêmes filochés par d’autres, agissant pour des laboratoires pharmaceutiques. Des labos dont ils m’ont montré une liste. Cahuzac avait touché 1,5 million d’euros de leur part selon eux. » À une députée PS s’étonnant de sa proximité avec Me Gonelle, Rémy Garnier a répondu : « Politiquement, je suis aux antipodes de l’ancien député-maire RPR de Villeneuve. Je suis un militant CGT. Mais on peut ne pas être du même bord et partager le même respect de la loi et de la République, ne croyez-vous pas ? » D’où le silence des parlementaires, à la fin.

Cahuzac : Bercy savait (Devedjian -UMP)

Cahuzac : Bercy savait (Devedjian -UMP)

 

Devedjian -UMP, vice-président de la commission parlementaire sur l’affaire Cahuzac, a estimé aujourd’hui que le gouvernement, notamment Bercy, devait « nécessairement » savoir que Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, avait un compte à l’étranger. Sur LCI, le député a assuré que les premières auditions, qui ont eu lieu hier, « font apparaître que nécessairement, le gouvernement, et en particulier Bercy, devaient savoir qu’effectivement Jérôme Cahuzac devait avait un compte à l’étranger ». L’ex-ministre a cité la date du 14 décembre, quand la Direction générale des Finances, « un organe de Bercy, lui demande de signer un document par lequel il déclare ne pas avoir et n’avoir jamais eu de compte à l’étranger ». « Il refuse de le signer, on n’en tire pas de conséquence », a ajouté le président du conseil général des Hauts-de-Seine. Comme on lui fait observer que le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a qualifié d’ »exemplaire » l’administration fiscale dans cette affaire, M. Devedjian commente en souriant: « c’est un petit peu excessif ».  Interrogé sur l’atmosphère au sein de la commission d’enquête que préside le centriste Charles de Courson, M. Devedjian a répondu: « les parlementaires de la majorité trouvent ça un peu rugueux, mais ils sont loyaux ».

 

Affaire Cahuzac : la magouille de Bercy

Affaire Cahuzac : la magouille de Bercy

Mauvaise question, posée à une mauvaise banque ; c’est ‘l’attitude de Bercy pour ne rien savoir sur l’affaire Cahuzac. « La bonne foi n’exempte pas parfois de la maladresse, de la naïveté ou d’un mauvais fonctionnement de l’Etat. Je ne veux pas dire que M. Moscovici a été forcément complice d’une manœuvre voulant absolument cacher la vérité, je dis néanmoins qu’il a mal travaillé! », a affirmé Edwy Plenel, fondateur du site d’informations Mediapart, qui a, à de nombreuses reprises, évoqué l’ancien ministre de tutelle de M. Cahuzac.  Il y a « deux hypothèses: amateurisme ou légèreté, ou, seconde hypothèse, une instrumentalisation », a-t-il ajouté.  Déjà mise en cause par la droite mais aussi par une partie de la gauche pour sa gestion de la crise économique, plusieurs membres de la commission d’enquête ont clairement expliqué mardi que l’attitude du ministre de l’Economie était au coeur de leurs investigations.  L’une des questions que nous devrons trancher, c’est l’attitude du ministre de l’Economie », a relevé, avant le début des auditions, le député UDI Charles de Courson, qui préside la commission. « Notamment lorsque le directeur général des finances publiques a saisi les autorités helvétiques » pour l’interroger sur un compte de M. Cahuzac: « pourquoi est-qu’on a saisi uniquement sur la banque UBS ? Est-ce qu’à l’époque, il savait que la réponse ne pouvait qu’être négative ? »   »Il faut nous expliquer pourquoi on n’a pas saisi sur la banque Reyl et Singapour », ville-Etat avec laquelle « Paris a une convention d’assistance administrative mutuelle », a-t-il ajouté. M. Cahuzac avait transféré son compte d’UBS à Reyl en Suisse puis à la filiale singapourienne de cette banque.  Sur cette question des demandes à la Suisse, le journaliste de Mediapart Fabrice Arfi, à l’origine des révélations et auditionné aux côtés Edwy Plenel, est sans appel.   »Les questions posées à l’administration fiscale suisse sont objectivement de mauvaise foi. Quand on cherche un compte (…) on ne cherche pas seulement M. Cahuzac en tant qu’ayant droit, on cherche autour, on cherche le gestionnaire de fortune, on cherche Reyl qui est cité, pour avoir la vérité », a-t-il détaillé.   »M. Moscovici a dit qu’il voulait la vérité. On voit avec quel succès, il l’a eue! », a ajouté, avec ironie, le journaliste qui a estimé qu’il y avait eu « une entreprise de communication pour mettre un terme à cette affaire ».   »La question qui se pose à vous c’est comment, sur la foi des mêmes informations, Bercy obtient une réponse négative de la Suisse, tandis que la justice obtient une réponse positive », a complété M. Arfi.  Mardi matin, M. Moscovici, qui, comme ses collègues de la Justice et de l’Intérieur, sera entendu par la commission, a de nouveau affirmé que « l’administration avait fait tout ce qu’elle pouvait, tout ce qu’elle devait ». « Elle a été exemplaire sous mon autorité », a assuré le ministre.  Autre grief de Mediapart à l’égard du ministre: le conflit d’intérêts dès le moment où l’affaire éclate. « M. Moscovici a été dupe. Il a été dupe pourquoi? Parce qu’il a accepté le conflit d’intérêts », a expliqué M. Plenel.  Mais les journalistes ont également rappelé, d’après eux, les responsabilités dans cette affaire ne se limitait pas à celle du ministre de l’Economie.   »Cette affaire illustre le mauvais fonctionnement de notre démocratie. Un pouvoir exécutif tétanisé, un pouvoir législatif coalisé, puisque dans l’ensemble des familles politiques, il y a eu des refus de voir la réalité de nos informations, enfin un pouvoir judiciaire immobile », a détaillé M. Plenel.   »Tous ceux qui voulaient savoir au coeur de la République pouvaient savoir », a-t-il affirmé, précisant avoir, dès mi-décembre, rencontré à leur demande « plusieurs responsables de cabinet de l’Elysée et de Matignon ». Il a ainsi expliqué avoir rencontré des collaborateurs de François Hollande le 18 décembre.

 

Cahuzac : compte en Suisse, « une banalité bien triste » !

Cahuzac : compte en Suisse,  « une banalité bien triste » !

Finalemenet Cahuzac reconnait que le fait de dissimuler des revenus en Suisse (ou ailleurs) est une pratique banale. « Un peu moins de 685.000 en totalité », ce sont « les sommes dissimulées qui l’ont été pour l’essentiel il y a presque 20 ans, à une époque où je n’étais pas élu et où je n’envisageais pas de l’être », argue l’ancien ministre du Budget sur RTL. Avant d’ajouter consciemment : « Ce qui n’enlève rien à la gravité de la  faute que j’ai pu commettre ». Cette histoire qu’il qualifie d’ »ancienne », Jérôme Cahuzac compte la livrer en totalité à « justice ». « C’est (…) pour moi, la possibilité de dire ce qu’il s’est passé. Une rumeur apparaît non vérifiée, elle est reprise puis ça devient un fait, une annonce et une accusation. Et à aucun moment je n’ai la possibilité de dire ce qu’il en est. Mais le mal est fait et la condamnation est à la hauteur des sommes faramineuses évoquées », ajoute-t-il. « C’est mon travail qui m’a permis, hélas, de gagner ces sommes, et hélas, de ne pas les déclarer » explique Jérôme Cahuzac sur RTL. Quant à ses « motivations » d’ouvrir un compte en Suisse, l’ancien ministre du Budget botte en touche : « Est-ce qu’on peut avoir une motivation qui puisse paraître rationnelle ou intelligente devant tant de stupidité ? » Et de conclure sur le sujet : « Il y a un peu plus de 20 ans, ces actions étaient, je le crains d’une banalité bien triste (…) dans le milieu professionnel que je pouvais fréquenter mais je ne veux pas porter d’accusation particulière. »

Cahuzac : » Je reviendrai ».

Cahuzac : » Je reviendrai ».

« Je ne serais pas candidat », affirme-t-il. « . J’espère que chacun comprendra et respectera ce choix douloureux et qui me fut bien difficile à faire », a déclaré Jérôme Cahuzac, une annonce qui devrait susciter un soulagement considérable au Parti socialiste où l’éventualité d’une candidature de Jérôme Cahuzac faisait couler des sueurs froides.  Jérôme Cahuzac laisse clairement entendre qu’il a beaucoup hésité et que les accusations d’indécence d’une candidature de sa part n’ont pas motivé sa décision. « S’en remettre au suffrage universel serait-il donc indécent ou impudique ? À croire que certains avaient peur de ce que le peuple dirait », dit-il. L’ancien ministre du Budget explique avoir surtout craint « une campagne violemment haineuse avec un harcèlement médiatique incessant, rendant toutes les explications difficiles ou impossibles, compromettant ou gâchant le rendez-vous que j’espérais avec les électeurs ».   »Je paierai ma dette ». Jérôme Cahuzac revient également sur l’affaire du compte bancaire en Suisse qui a causé sa mise en examen et provoqué sa mise à l’écart du gouvernement. « J’ai fait procéder au rapatriement des montants litigieux . Ils sont en France à la disposition de la justice », assure-t-il à La Dépêche du Midi. Et l’ancien ministre du Budget d’ajouter : « Je paierai ma dette. Et je ferai don du reliquat, s’il existe, a des œuvres caritatives de l’arrondissement. ». Toutefois, à la fin de l’entretien, Jérôme Cahuzac alimente lui-même l’hypothèse de son retour sur la scène politique villeneuvoise. « J’aime trop ce territoire où j’ai tant d’amis véritables et courageux, pour l’oublier », souligne-t-il. Avant de conclure : « Je reviendrai ».

 

Cahuzac : « Hollande a menti aussi »

Cahuzac : « Hollande a menti aussi »

 

Il y a des degrés dans le mensonge d’après Cahuzac ; son mensonge à lui est moins grave que celui de Hollande sur l’état de la France. Sans disculper Cahuzac, on doit reconnaître que le mensonge d’Etat sur la réalité économique est effectivement autrement plus dramatique pour l’avenir du pays. Jérôme Cahuzac aurait donc  relativisé son mensonge au sujet de son compte en Suisse auprès de ses anciens conseillers, relate Le Figaro de mercredi. Alors que ces derniers l’interrogeaient sur le fait d’avoir menti devant l’Assemblée nationale, l’ancien ministre du Budget aurait répondu : « C’est moins grave de mentir pendant quinze secondes devant 577 députés que de mentir depuis un an sur l’état de la France comme le fait François Hollande ! »

 

Cahuzac revient, sur le marché électoral

Cahuzac revient, sur le marché électoral

 

Cahuzac est sans doute amère mais il voudrait bien prendre une revanche sur ceux qui le condamnent dans la classe politique ; sa réélection serait un pied de nez. Certes il se sent coupables mais pas davantage que la plupart de ses anciens amis qui ont « mangé » dans la gamelle du pouvoir notamment ceux qui ont fait de la politique un métier. La première apparition publique de Jérôme Cahuzac dans son fief électoral depuis sa démission du gouvernement, le 19 mars, a ravivé les spéculations sur un possible retour en politique de l’ancien ministre, qui assurait s’interdire un tel scénario. L’ex-ministre du Budget, député de la 3e circonscription du Lot-et-Garonne, a annoncé le 16 avril sur BFM TV sa démission de l’Assemblée nationale après la crise politique déclenchée par ses aveux sur la détention d’un compte bancaire occulte en Suisse. Contraint de quitter le gouvernement après l’ouverture d’une information judiciaire, Jérôme Cahuzac, 61 ans, était autorisé par la loi à reprendre son siège dans un délai d’un mois à compter de sa démission. « La gravité de cette faute ne me permet pas de rester parlementaire », avait-il expliqué sur BFM TV. Il laisse pourtant planer le doute depuis qu’il a confié au Figaro, dans son édition du 7 mai, « une forme d’attente ou d’espérance chez certains » quant à une possible candidature à la législative partielle des 16 et 23 juin. Exclu du Parti socialiste, il briguerait alors sa propre succession sans étiquette. Bernard Barral, un chef d’entreprise à la retraite de 66 ans, a été désigné candidat du PS au terme d’une primaire. Au lendemain de la venue de Jérôme Cahuzac au marché de Villeneuve-sur-Lot, l’hypothèse d’un retour de l’ex-ministre paraît « hallucinante » au candidat socialiste. « Jérôme Cahuzac, aujourd’hui, il ne représente que lui-même. (…) Il vient chercher une légitimité qu’il n’a plus », a-t-il jugé dimanche sur BFM TV. « Son bilan est effectivement salué, je crois que tout le monde reconnaît le travail qu’il a fait en tant que maire et en tant que député sur la circonscription de Villeneuve, mais il a avoué une faute qu’il a lui-même qualifiée d’inexcusable », a-t-il poursuivi. « Le retrouver aujourd’hui sur le marché – il en a parfaitement le droit, il habite Villeneuve-sur-Lot, il en est encore le conseiller municipal -, je trouve ça un petit peu gonflé », a conclu Bernard Barral.

 

Villeneuve sur Lot : Cahuzac fait son marché ! Aux voix ?

Villeneuve sur Lot : Cahuzac fait son marché ! Aux voix ?

L’ancien ministre du Budget Jérôme Cahuzac a fait samedi son marché à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), sa première apparition publique depuis sa démission, semblant ainsi vouloir prendre la température de l’électorat alors que plane le doute sur l’hypothèse de sa candidature à la législative partielle organisée en juin pour le remplacer. Sa promenade ne semblait pas avoir été annoncée. Seuls des journalistes de la presse locale, comme Sud Ouest ou la Dépêche du Midi, y ont assisté. «On était à l’inauguration de la permanence du Front de Gauche, à environ 100 mètres du marché, quand une personne nous a dit y avoir croisé Jérôme Cahuzac», a rapporté à l’AFP Joëlle Faure, journaliste de la Dépêche du Midi à Villeneuve-sur-Lot. «On l’a trouvé, il nous a salués, nous a laissé faire des photos, puis a demandé qu’on le laisse», poursuit la journaliste, disant que Jérôme Cahuzac «discutait, serrait la main aux gens». Selon elle, l’ancien député avait l’habitude de venir ainsi faire ses courses et rencontrer ses administrés sur ce marché du samedi, place Lafayette. Mais c’est la première fois qu’il réapparaissait en public depuis sa démission le 19 mars, consécutive à des accusations de fraude fiscale, et à ses aveux télévisés début avril. Jérôme Cahuzac avait nié pendant des mois la possession d’un compte en Suisse, révélée par le site Mediapart, avant de finir par l’admettre. Il a depuis été exclu du Parti socialiste, et a renoncé à retrouver automatiquement son siège de député comme la loi l’y autorisait. Il avait alors jugé que «la gravité de sa faute» ne lui «permettait pas» de rester parlementaire. Mais mardi, interrogé par le Figaro.fr qui lui demandait s’il comptait se porter candidat indépendant à la législative partielle des 16 et 23 juin dans la 3ème circonscription, il a répondu : «Aucune décision prise (…) Je constate une forme d’attente ou d’espérance chez certains». Le PS du Lot-et-Garonne a largement désigné lundi le chef d’entreprise à la retraite Bernard Barral, 66 ans, comme candidat du parti pour la législative partielle. Mais, au premier tour, il y avait eu 42 bulletins nuls sur 200 votants, et parmi ces bulletins plus de 20 portaient le nom de Jérôme Cahuzac. Jean-Claude Gouget, son ancien suppléant qui n’a pas souhaité se représenter à la partielle, n’a appris que samedi après-midi que Jérôme Cahuzac s’était rendu sur le marché dans la matinée : «Ca veut dire qu’il va être candidat!», a-t-il d’emblée estimé auprès de l’AFP. Yvette Catarino, propriétaire de la poissonnerie des Arcades, sur la place Lafayette, a confirmé à l’AFP que l’ancien député «n’avait pas fait de déclaration», qu’il était «simplement venu prendre des nouvelles» des gens, notamment de son fils, paraplégique depuis un accident il y a trois ans. «Il est venu dire bonjour aux Villeneuvois, j’ai trouvé ça gentil», a commenté Yvette Catarino, qualifiant Jérôme Cahuzac de «très grand Villeneuvois» et précisant que «ça ne (la) dérange pas s’il est candidat». Au micro de RTL, une autre Villeneuvoise a considéré ensuite que Jérôme Cahuzac était «gonflé, culotté» d’avoir fait cette promenade «comme si de rien n’était». Mais un autre habitant, auquel l’ex-ministre aurait confié «faire un petit sondage parmi la population», a assuré au contraire lui avoir conseillé : «Allez-y, allez-y». Bernard Barral, pour sa part, était «profondément choqué» que Jérôme Cahuzac «vienne ainsi parader sur le marché» pour «tâter le terrain». «Ce serait moi, en tant qu’industriel, qui aurait fraudé avec le fisc, je ne me promènerais pas ainsi de manière décontractée, je serais gêné», a-t-il déclaré à l’AFP. Bernard Barral a dit «ne pas craindre du tout» la candidature éventuelle de Jérôme Cahuzac. «Il a reçu un accueil courtois, mais les commentaires en off étaient différents», a-t-il affirmé. Jérôme Cahuzac a jusqu’au 24 mai pour se décider.

 

Cahuzac pourrait être réélu

Cahuzac pourrait être réélu

 

Pour l’instant pas de décision encore, donc une possibilité pour Cahuzac de se représenter, voire d’être réélu. La preuve en tout cas que Cahuzac n’a pas vraiment d’état d’âme sur sa dissimulation fiscale ;  une posture de nanti qui ne l’a pas empêché d’imposer  l’austérité aux français. Finalement un état d’esprit assez partagé au sein du gouvernement de bobos qui se gavent des ressources publiques (20 0000 euros en moyenne plus les avantagea pour un parlementaire) mais parlent sans cesse  de rigueur pour les autres .   »Aucune décision prise. Certains parlent pour moi sans mandat pour cela. Et je constate une forme d’attente ou d’espérance chez certains », a indiqué M. Cahuzac au Figaro.fr, en réponse à une interrogation du site.  Selon le Journal du Dimanche, Jérôme Cahuzac, qui avait remporté la troisième circonscription du Lot-et-Garonne avec 61,48% des suffrages en 2012, a laissé entendre à un proche qu’il n’écartait pas de se représenter comme indépendant à la législative partielle des 16 et 23 juin à Villeneuve-sur-Lot.  Aucune confirmation sur ces réflexions n’a pu être obtenue depuis dimanche par l’AFP dans l’entourage de M. Cahuzac.  Le premier secrétaire du PS Harlem Désir a estimé auparavant mardi, que M. Cahuzac serait « deux fois parjure » et « en totale contradiction avec des déclarations qu’il a pu faire », s’il venait à se représenter à l’élection partielle, qu’il a provoquée en ne reprenant pas son siège de député après sa démission du gouvernement suite à sa mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale.  La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, lors de son point-presse, a pour sa part jugé une candidature Cahuzac « totalement inenvisageable », la qualifiant de « supputation ».  Le PS a désigné lundi comme candidat à cette élection dans la 3ème circonscription du Lot-et-Garonne Bernard Barral, un chef d’entreprise à la retraite de 66 ans, à l’issue d’un vote des militants locaux.  La date limite pour le dépôt des candidatures en préfecture a été fixée au 24 mai à 18h00.   »On a notre candidat, nous sommes rassemblés derrière lui et on fera campagne derrière lui », a déclaré à l’AFP mardi Matthias Fekl, premier secrétaire fédéral du PS pour le Lot-et-Garonne.  Il a précisé « qu’au premier tour de la primaire, il y a eu 42 bulletins blancs ou nuls, et que certains exprimaient un vote pour Cahuzac, qui a obtenu en gros le même score que le troisième prétendant, Eric Congé ».  Au second tour de la primaire, Bernard Barral a obtenu 127 voix (63,8%) face à une avocate de 42 ans, Catherine Joffroy (72 voix), lors d’une consultation à laquelle ont participé 204 militants.  Mais concernant une éventuelle candidature Cahuzac, M. Fekl n’a pas souhaité commenter « des hypothèses qui ne semblent pas crédibles ». « Ce n’est pas cohérent avec ce qu’il (Cahuzac) a dit lors de son interview télévisée, et avec la décision qu’il avait prise », a-t-il ajouté.  Bernard Barral a de son côté estimé qu’une éventuelle candidature de Jérôme Cahuzac serait pour ce dernier « suicidaire ». « Trois-quarts des militants ont sollicité ma candidature. Je suis le candidat du PS et nous avons un nombre croissant de sympathisants qui comprendraient mal » une telle initiative, a-t-il déclaré. « Je suis une personnalité atypique et j’apporte autre chose », a-t-il ajouté en soulignant que c’est ce qui est recherché par les électeurs.

 

Cahuzac-moralisation patrimoine : le choc, oui mais du ridicule

Cahuzac-moralisation patrimoine : le choc, oui mais  du ridicule

 

Inventaire à la Prévert, habillage, sous évaluation, ce choc de moralisation sent la précipitation et l’arnaque ; comme pour la politique économique, la méthodologie est très floue ; en fait c’est intéressé’ qui évalue seul son patrimoine, à sa manière. Le doute subsiste évidemment d’autant que certains biens repartis sur la famille ne figurent pas la plupart du temps. Le pire sans doute, le plus ridicule certainement,  la mention vieilles voitures, motos ou vélos pourquoi pas aussi des vieilles chaussettes. Pour les voitures, en fait rien de vraiment étonnant puisque les politiques utilisent essentiellement les voitures de fonction (c’est moins cher !) aux frais de la princesse ou trains et avions qu’ils ne payent pas. En fait le voile de fumée n’aura rien dissimulé en tout cas pas l’indécence de l’austérité imposée par Cahuzac et le gouvernement. Les conséquences de ce coup de com. étaient attendues. D’abord on découvre que la plupart des ministres socialistes sont riches, ensuite qu’on peut douter le l’exhaustivité des patrimoines déclarés, enfin qu’inévitablement la presse n’aura de cesse de vérifier les dires des déclarants provoquant de nouveaux scandales. Le véritable scandale, ce n’est pas le compte en Suisse de Cahuzac, c’est l’austérité imposée aux français y compris les plus démunis ; c’est aussi ce système oligarchique qui permet de s’enrichir et finalemenet d’ignorer les réalités économiques et sociales. Dernier exemple, l’inversion du chômage en 2013 qui relève tout autant du ridicule que du mépris des électeurs pris pour des «  veaux ».

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