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Inflation : la Banque de France promet encore la lune

Inflation : la Banque de France promet encore la lune

Une nouvelle fois la Banque de France se fait le porte-parole du pouvoir et des intérêts financiers. Ainsi le gouverneur de la Banque de France vient -il d’annoncer que l’inflation va revenir à 2 % d’ici alors que les augmentations affectent tous les produits et tous les secteurs. L’objectif est bien entendu de refroidir les ardeurs en matière de revalorisation des revenus et particulièrement des salaires. En outre, les prospectives économiques en matière de croissance de la Banque France apparaissent particulièrement volontaristes. La fin de l’année. Un véritable mensonge au moment où les consommateurs et les ménages prennent connaissance de la flambée« L’inflation reviendra à 2 % dans un an au plus tard » (François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France).

Les prévisions dans le marc de café du gouverneur de la Banque de France dans » la Tribune ».

L’inflation recule, la plupart des pays de la zone euro ont échappé à la récession en 2023. Quel regard portez-vous sur l’économie européenne en ce début d’année ?

FRANÇOIS VILLEROY DE GALHAU- Sur la seule conjoncture économique, les incertitudes ont plutôt tendance à un peu diminuer. Nous avons d’ailleurs très peu modifié nos prévisions entre septembre et décembre. Il y a un ralentissement de l’activité, en France comme en Europe. Et, plus positivement, un net recul de l’inflation.

Quel niveau de croissance attendez-vous pour cette année ?

Nous prévoyons un rythme de croissance d’environ 0,2 % par trimestre, à l’image de celle attendue au dernier trimestre de 2023 : cela conduirait à 0,9 % sur l’ensemble de 2024. Ce rythme traduit évidemment un ralentissement. Mais ce ne serait pas un retournement de la conjoncture, ni une récession, en France comme en Europe.

À court terme, la désinflation : elle entraînera une hausse en moyenne du pouvoir d’achat, car les prix augmenteront dorénavant moins vite que les salaires !!!. Par conséquent, le moteur de notre croissance change : celui de 2023 était les exportations, celui de 2024 sera la consommation. C’est un moteur plus régulier et plus sûr, d’autant plus que l’investissement des entreprises nous paraît résister relativement bien.

Politique -Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Politique -Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Discours Macron à la télé : le café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Macron qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Politique-Macron à la télé : un discours de café du commerce.

Politique-Macron à la télé : un discours de café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le discours de Macon qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Macron à la télé : un discours de café du commerce.

Macron à la télé : un discours de café du commerce.

Le moins que l’on puisse dire c’est que le discours de Macon qui a voulu brasser tous les sujets a parlé à la fois de tout et de rien, de manière superficielle voire anecdotique. La mesure la plus caricaturale concernant sans doute l’apprentissage du théâtre à l’école alors que la priorité est de restaurer l’apprentissage des matières fondamentales comme le français, les mathématiques et même la lecture.

Macron compte renforcer l’éducation artistique et culturelle. « Dès la rentrée prochaine », le théâtre va ainsi rejoindre la musique et les arts plastiques au rang des « passages obligés » pour les élèves de cinquième. Pour le chef de l’État, le théâtre « donne confiance, apprend l’oralité et le contact aux grands textes ». Par ailleurs, des cours d’histoire de l’art se tiendront également dans les collèges et les lycées dès septembre.

Pour l’école, Macon reprend l’idée d’une tenue unique mais à la saint-glinglin peut-être !

Pour endiguer le phénomène de la dénatalité, Emmanuel Macron compte notamment créer un « congé de naissance », qui remplacera le congé parental actuel. « Je crois profondément que la mise en place d’un nouveau congé de naissance serait un élément utile », a fait valoir le président de la République. « Il sera mieux rémunéré et permettra aux deux parents d’être auprès de leur enfant pendant six mois s’ils le souhaitent. »

Afin de lutter contre les déserts médicaux, le président de la République a plaidé pour une régularisation de « nombre de médecins étrangers ». « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », a souligné Emmanuel Macron. Ces médecins sont aujourd’hui laissés « dans une précarité administrative qui est complètement inefficace ». Quelques milliers de praticiens diplômés hors de l’Union européenne exercent dans des hôpitaux publics français, comme non-titulaires, avec des salaires inférieurs aux praticiens européens.

Restaurer « l’ordre » figure aussi parmi les priorités d’Emmanuel Macron. En ce sens, il a annoncé le renforcement des opérations « place nette » contre le trafic de drogue, partout en France. Selon lui, ces trafics ne touchent « pas simplement les grandes villes », mais aussi les « villes moyennes » et « parfois même les villages ». Dès lors, « à partir de la semaine prochaine, dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine », a-t-il affirmé.

Autre priorité affichée par le chef de l’État : réguler l’usage des écrans pour les mineurs. Après avoir réuni la semaine dernière des experts sur ce sujet, Emmanuel Macron a ouvert la porte à des mesures restrictives. « Des interdictions » et des « restrictions » dans l’usage des écrans par les enfants pourraient ainsi voir le jour.

Le Service national universel (SNU) très symbolique Est anecdotique poursuit son chemin. Au point que chaque jeune Français pourrait devoir l’effectuer dans un futur proche. « J’aurai l’occasion d’y revenir dans les prochaines semaines, mais nous irons vers une généralisation du SNU en seconde », a annoncé Emmanuel Macron. Lancé en 2019, il comporte un « séjour de cohésion » et une « mission d’intérêt général » et ne concerne jusqu’à présent que des jeunes volontaires. Et il n’a strictement rien à voir avec un service militaire évidemment

Au plan international, Un accord de sécurité entre Kiev et Paris est aussi sur le point d’être finalisé. Le président de la République a par ailleurs affirmé qu’il se rendrait en Ukraine « en février ».

« Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme » situé sur l’esplanade des Invalides à Paris, « je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre », a-t-il affirmé.

Les experts de l’économie: Prévisions ou marc de café

Les experts de l’économie: Prévisions ou marc de café 

 

 

La  « narratologie » ne s’est jamais portée aussi bien qu’aujourd’hui. Par Karl Eychenne, chercheur chez Oblomov & Bartleby ( dans la Tribune).

Souvent ils se trompent, parfois pour de bonnes raisons. Ainsi, il n’est pas rare que nos experts de l’économie et de la finance nous annoncent l’inverse de qui va se produire. Mais on leur pardonne, car ils ont parfois des circonstances atténuantes, comme en 2022 par exemple. Qui aurait pu prévoir l’arrivée des extraterrestres, les Russes en Ukraine ?

 

L’auteur pourrait ajouter que certains experts mentent à dessein pour servir les intérêts de ceux qui les rémunèrent par exemple des groupes de pression, des multinationales ou encore des gouvernements NDLR

Les conséquences économiques d’un conflit armé seront toujours inaudibles face à l’ineffable. Néanmoins, ces conséquences n’en sont pas moins utiles pour éclairer certains faits. Par exemple, on peut alors justifier le second souffle de l’inflation en Europe par des tensions sur les prix de l’énergie (pétrole et gaz en provenance de Russie). Un second souffle de l’inflation qui poussera la Banque Centrale européenne dans ses retranchements, et les marchés au fond du trou.

Il l’était déjà depuis bien longtemps. À un point tel que même après coup, on restait incapable de l’expliquer. Même après que l’évènement se soit réalisé, il restait aussi incompréhensible. D’un certain point de vue, on dira alors que les experts sont aussi mauvais en prévision (l’art de prévoir demain) qu’en « rétro-diction » (l’art de prévoir hier).

Qu’à cela ne tienne. L’expert n’est pas du genre à se laisser abattre. Il n’est peut-être pas un expert en futurologie, mais il n’a plus rien à prouver en narratologie. Il s’agit de l’art du récit, cette capacité de raconter des choses, mais pas n’importe quelles choses. Des choses qui donnent envie d’être écoutées. Et si en plus, ce qui est raconté n’est pas dénué de style, alors on est pas loin du but ultime, le seul en vérité que puisse espérer l’expert. Car on l’aura compris, pour la prévision, l’expert ne fera jamais mieux que le doigt mouillé ou le marc de café.

Raconter. Se la raconter. Pas si facile en vérité. ChatGPT par exemple, le robot conversationnel révolutionnaire, est bien capable de raconter. Mais il ne lui viendrait jamais à l’idée de « se la raconter ». Pour être honnête, l’ambition de l’expert est parfois plus modeste. Il ne contraint pas toujours son besoin de raconter à celui de s’écouter parler. Parfois, son but est juste d’occuper l’espace, l’espace sonore.

Dans un monde parfait, les paroles débiles ou inutiles sont inhibées par le bon sens de celui qui se retient de les dire, et tout cela produit alors ce que l’on appelle du silence. C’est le moment de rappeler le seul aphorisme compréhensible du Tractatus de Wittgenstein, philosophe ou logicien :

Hélas, dans notre monde, il n’existe pas ce réflexe de bon sens de l’orateur. Il estime que sa seule capacité à parler justifie sa logorrhée ou diarrhée verbale. Cela dit, peut-être tout n’est-il pas à jeter ? En effet, il est tout à fait possible que dans la quantité extraordinaire d’histoires qui nous sont livrées par les conteurs, on finisse par tomber sur la vraie histoire, ou en tous les cas une histoire qui fait sens.

Christian Salmon, Monsieur Story Telling, vient tout juste de nous livrer ses réflexions sur l’art d’occuper le silence (« l’art du silence »). En particulier, il nous propose une distinction entre ceux qui « racontent des histoires » et ceux qui racontent UNE histoire. Les premiers sont des ambianceurs, produisant une forme de bruit de fond, musique d’ascenseur, voire acouphène. Les autres sont des acousticiens, des experts du son, comme s’ils nous chuchotaient quelque chose, de leur petite voix intérieure. Les ambianceurs ne pourront pas s’empêcher de remplacer le silence par du bruit, les acousticiens s’imposent de ne parler que si ce qu’ils ont en dire est plus beau que le silence (Sénèque).

En clair, il semble bien que nos experts de l’économie et de la finance soient (le plus souvent) des ambianceurs.

Inévitablement, c’est lorsque le silence est le plus présent, parce que l’évènement est à ce point sidérant que l’ambianceur surjoue et parle plus encore. Il est alors pris d’une forme d’ébriété narrative, une expression que l’on doit à l’écrivain Camille de Toledo (« une histoire du vertige »), qui lui aussi a quelques doutes sur la quantité de mots que nous choisissons de débiter pour raconter le monde.

Aujourd’hui, il semblerait bien que nous soyons dans ce type de moment, où se conjuguent l’incertain et l’inconnu. Un moment qui militerait plutôt pour une forme de retenue, de silence, un silence non pas hébété, mais de réflexion. Comme si ce silence était en quête d’un sas vers une intelligence de l’évènement. Mais au lieu de cela, les experts de l’économie et de la finance n’ont jamais été aussi bavards, ils préfèrent une autre stratégie, celle consistant à débiter le plus d’âneries possibles (en témoigne le nombre hallucinant de scénarios antagonistes ou contradictoires), en espérant tomber sur celle qui fera sens.

Prévisions économiques dans le marc de café de la Banque de France !

Prévisions économiques dans le marc de café de la Banque de France !

 


Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau est coutumier deu pronostics fondés davantage sur son souhait personnel- et le marc de café- que sur des analyses pertinentes. Rappelons-nous par exemple de l’annonce du caractère très provisoire de l’inflation qui devait connaître son pic au cours de l’été 2022. Malheureusement,l’inflation sera encore aussi forte en 2023 qu’en 2022 et évidemment va se cumuler.

En fait, le gouverneur de la Banque de France prend enfin conscience que la hausse des taux d’intérêt dont il a été partisan jusque-là comme ses amis allemands risquent de tuer la croissance. Dès lors, il tente de freiner les velléités de nouvelles augmentations du coût de l’argent.

Bien entendu, il n’en sait strictement rien car la hausse des taux d’intérêt correspond certes à l’augmentation des matières premières et de l’énergie mais aussi à un réajustement monétaire pour mieux faire coïncider masse monétaire et richesse réelle. Pour preuve, ne cesse de perdre de la valeur par rapport au dollar. La banque centrale européenne a distribué sans compter des masses de liquidités dont une grande partie a servi la spéculation et l’inflation.

Il se pourrait tout aussi bien qu’on connaisse une crise monétaire encore plus grande au cours de 2023 avec l’éclatement de plusieurs bulles.

Pourtant le gouverneur de la Banque de France a estimé jeudi qu’une période «de stabilisation monétaire» s’ouvrait et qu’il faudrait que les taux directeurs de la Banque centrale européenne atteignent un pic d’ici l’été. Pour tenter de juguler l’inflation, qui a atteint en 2022 des niveaux historiques, la plupart des banques centrales à travers le monde ont drastiquement remonté leurs taux directeurs, jusqu’alors proches de zéro.

«Après avoir atteint en décembre un niveau proche du “taux d’intérêt neutre” à 2%, nous entamons la deuxième phase vers la stabilisation monétaire: il serait souhaitable d’atteindre le bon “taux terminal” d’ici l’été prochain, mais il est trop tôt pour préjuger de son niveau», a déclaré le gouverneur dans ses vœux pour la nouvelle année. «Nous serons prêts ensuite à rester à ce taux terminal le temps nécessaire: la course de vitesse des hausses de taux en 2022 devient plutôt une course de fond, et la durée comptera au moins autant que le niveau», ajoute François Villeroy de Galhau.

Autres prévisions tout aussi incertaines, la Banque de France prévoit un «pic au premier semestre» de l’inflation avant une diminution vers 4% à la fin de cette année» et un objectif de 2% «d’ici fin 2024 à fin 2025».

Les prévisions économiques dans le marc de café de la Banque de France

Les prévisions économiques dans le marc de café de la Banque de France !


Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau est coutumier deu pronostics fondés davantage sur son souhait personnel- et le marc de café- que sur des analyses pertinentes. Rappelons-nous par exemple de l’annonce du caractère très provisoire de l’inflation qui devait connaître son pic au cours de l’été 2022. Malheureusement,l’inflation sera encore aussi forte en 2023 qu’en 2022 et évidemment va se cumuler.

En fait, le gouverneur de la Banque de France prend enfin conscience que la hausse des taux d’intérêt dont il a été partisan jusque-là comme ses amis allemands risquent de tuer la croissance. Dès lors, il tente de freiner les velléités de nouvelles augmentations du coût de l’argent.

Bien entendu, il n’en sait strictement rien car la hausse des taux d’intérêt correspond certes à l’augmentation des matières premières et de l’énergie mais aussi à un réajustement monétaire pour mieux faire coïncider masse monétaire et richesse réelle. Pour preuve, ne cesse de perdre de la valeur par rapport au dollar. La banque centrale européenne a distribué sans compter des masses de liquidités dont une grande partie a servi la spéculation et l’inflation.

Il se pourrait tout aussi bien qu’on connaisse une crise monétaire encore plus grande au cours de 2023 avec l’éclatement de plusieurs bulles.

Pourtant le gouverneur de la Banque de France a estimé jeudi qu’une période «de stabilisation monétaire» s’ouvrait et qu’il faudrait que les taux directeurs de la Banque centrale européenne atteignent un pic d’ici l’été. Pour tenter de juguler l’inflation, qui a atteint en 2022 des niveaux historiques, la plupart des banques centrales à travers le monde ont drastiquement remonté leurs taux directeurs, jusqu’alors proches de zéro.

«Après avoir atteint en décembre un niveau proche du “taux d’intérêt neutre” à 2%, nous entamons la deuxième phase vers la stabilisation monétaire: il serait souhaitable d’atteindre le bon “taux terminal” d’ici l’été prochain, mais il est trop tôt pour préjuger de son niveau», a déclaré le gouverneur dans ses vœux pour la nouvelle année. «Nous serons prêts ensuite à rester à ce taux terminal le temps nécessaire: la course de vitesse des hausses de taux en 2022 devient plutôt une course de fond, et la durée comptera au moins autant que le niveau», ajoute François Villeroy de Galhau.

Autres prévisions tout aussi incertaines, la Banque de France prévoit un «pic au premier semestre» de l’inflation avant une diminution vers 4% à la fin de cette année» et un objectif de 2% «d’ici fin 2024 à fin 2025».

Marc de café de la Banque de France : un pronostic de stabilisation monétaire

Marc de café de la Banque de France : un pronostic de stabilisation monétaire


le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau est coutumier deux pronostics fondés davantage sur son souhait personnel- et le marc de café- que sur des analyses pertinentes. Rappelons-nous par exemple de l’annonce du caractère très provisoire de l’inflation qui devait connaître son pic au cours de l’été 2022. Malheureusement l’inflation sera encore aussi forte en 2023 qu’en 2022 et évidemment va se cumuler.

En fait, le gouverneur de la Banque de France prend enfin conscience que la hausse des taux d’intérêt dont il a été partisan jusque-là comme ses amis allemands risquent de tuer la croissance. Dès lors, il tente de freiner les velléités de nouvelles augmentations du coût de l’argent.

Bien entendu, il n’en sait strictement rien car la hausse des taux d’intérêt correspond certes à l’augmentation des matières premières et de l’énergie mais aussi à un réajustement monétaire pour mieux faire coïncider masse monétaire et richesse réelle. Pour preuve,l’euro ne cesse de perdre de la valeur par rapport au dollar. La banque centrale européenne a distribué sans compter des masses de liquidités dont une grande partie a servi la spéculation et l’inflation.

Il se pourrait tout aussi bien qu’on connaisse une crise monétaire encore plus grande au cours de 2023 avec l’éclatement de plusieurs bulles.

Pourtant le gouverneur de la Banque de France a estimé jeudi qu’une période «de stabilisation monétaire» s’ouvrait et qu’il faudrait que les taux directeurs de la Banque centrale européenne atteignent un pic d’ici l’été. Pour tenter de juguler l’inflation, qui a atteint en 2022 des niveaux historiques, la plupart des banques centrales à travers le monde ont drastiquement remonté leurs taux directeurs, jusqu’alors proches de zéro.

«Après avoir atteint en décembre un niveau proche du “taux d’intérêt neutre” à 2%, nous entamons la deuxième phase vers la stabilisation monétaire: il serait souhaitable d’atteindre le bon “taux terminal” d’ici l’été prochain, mais il est trop tôt pour préjuger de son niveau», a déclaré le gouverneur dans ses vœux pour la nouvelle année. «Nous serons prêts ensuite à rester à ce taux terminal le temps nécessaire: la course de vitesse des hausses de taux en 2022 devient plutôt une course de fond, et la durée comptera au moins autant que le niveau», ajoute François Villeroy de Galhau.

Autres prévisions tout aussi incertaines, la Banque de France prévoit un «pic au premier semestre» de l’inflation avant une diminution «vers 4% à la fin de cette année» et un objectif de 2% «d’ici fin 2024 à fin 2025».

G7: « café du commerce international » ( Attali)

G7:   »café du commerce international »  ( Attali)

On sait que Jacques Attali n’a jamais été tendre avec le G7 dont il considère que c’est une institution inutile. D’ailleurs le G7 n’a aucune existence juridique et décide rarement ou presque jamais de choses très concrètes. Sur Europe 1 dimanche, Jacques Attali a raconté sa première expérience du sommet du G7 en 1981. Le problème c’est que cela n’a guère changé depuis. Le G7 ( et autres formules qui ajoutent certains grands pays) se borne souvent à un échange d’évidence, de fausses promesses et de déclarations d’intention sans lendemain.

L’écrivain et économiste Jacques Attali a été Conseiller spécial de François Mitterrand de 1981 à 1991, fonction qui lui a permis de solidifier ses liens amicaux avec l’ancien président, décédé en 1996. C’est aux côtés du leader socialiste qu’il a effectué ses premiers pas en politique et acquis une expérience dans l’arène diplomatique. Appréciant l’évolution des relations internationales depuis la fin de la Guerre Froide, Jacques Attali livrait dimanche au micro d’Europe 1 une anecdote insolite sur le premier sommet du G7, réunissant les dirigeants des plus grandes puissances mondiales, auquel il a participé en 1981.

 

« J’étais dans la salle, je vois encore autour de la table sept chefs d’État. » François Mitterrand, fraîchement élu président de la République participe lui aussi à son premier sommet du G7, se déroulant en ce mois de juillet à Montebello au Canada. Face à lui, raconte Jacques Attali, le président américain Ronald Reagan prend la parole pour défendre sa vision de l’aide aux pays en développement : « Il explique que la meilleure façon d’aider les pays du Sud, c’est de leur donner les objets dont on n’a plus envie, plus l’usage. » L’ancien acteur, chef de file du parti républicain, explique même qu’il a donné les tuyaux d’arrosage usagés de sa maison à des paysans guatémaltèques.

Ce plan un brin bancal du président américain pour remédier aux problèmes de développement du monde ne semble pas susciter une adhésion inconditionnelle de la part ses homologues. Mais outre leur manque d’entrain, c’est leur relative léthargie qui surprend le jeune conseiller diplomatique. En regardant un à un les leaders mondiaux, il constate : « Je vois madame Thatcher en train de se poudrer. Le Premier ministre japonais [Zenko Suzuki] dormant littéralement… ou en tout cas les yeux fermés et la bouche ouverte. Et Trudeau père [Pierre] en train d’arranger l’œillet à sa boutonnière. »

François Mitterrand ne compte pas non plus parmi les bons élèves : « [Il était] en train de remplir des cartes postales », lâche Jacques Attali, mi-amusé, mi-désespéré. Ces premières expériences le confrontent aux lenteurs des négociations internationales et aux petites avancées, obtenues à force de conviction. « Ça m’a donné une idée assez précise de ce qu’est le café du commerce international », conclut-il dans un sourire.

Crise économique: Christine Lagarde lit dans le marc de café

Crise économique: Christine Lagarde lit dans le marc de café

 

Christine Lagarde s’est sans doute livré l’exercice de lecture de l’avenir dans le marc de café en affirmant notamment une probabilité de robotisation de 70 à 75 % dans l’industrie. Aussi une réduction des chaînes d’approvisionnement ( des flux ?) D’environ 35 %. On peut légitimement se demander où Christine Lagarde va chercher ces chiffres la. Et en plus d’affirmer que l’Europe  est particulièrement bien placé dans cette évolution des processus de production et de distribution. Une espèce de discours ésotérique fondé sur des chiffres tout à fait fantaisistes et colorés évidemment parce que c’est la mode de problématique écologique et de développement de la numérisation. Elle reprend des thèmes à la mode ( y compris si certains sont structurels) comme si ces évolutions pouvaient sortir l’Europe  de la crise conjoncturelle qu’elle subit. Pour l’avenir , des évolutions des modes de production et de distribution interviendront mais le problème c’est  comment, dans quelle proportion et dans quel calendrier . la venir décrit par Christine Lagarde relève de prédictions type Madame Soleil. La crise économique engendrée par la pandémie de Covid-19 va «changer profondément» l’économie mondiale, vers plus d’écologie, de numérisation et dans les modes de travail, et l’Europe est en «excellente position», a estimé samedi la présidente de la BCE.

Cette crise «va être une accélération de transformations qui étaient déjà latentes dans nos économies», a prédit la présidente de la Banque centrale européenne, présente en visioconférence aux rencontres économiques d’Aix-en-Seine à Paris.

«En fabrication, en travail, en commerce, ce que nous venons de vivre va accélérer les transformations et va entraîner probablement une évolution vers un mode vie plus soutenable et plus écologique», a-t-elle ajouté. Elle a notamment évoqué le télétravail, qui va «transformer les modes de fonctionnement de l’ensemble des salariés», au moins des pays développés, et «l’accélération de la numérisation, dans les services ou l’automatisation dans les industries». «On estime en ce moment que la crise devrait entraîner une contraction des chaînes d’approvisionnement de l’ordre de 35% et une augmentation de la robotisation dans les industries de l’ordre de 70 à 75%», a indiqué Mme Lagarde. Par ailleurs, du fait du confinement qui a concerné au même moment la majorité des habitants de la planète, le commerce en ligne s’est fortement développé. Cette évolution devrait encore s’accélérer à l’avenir «au détriment du commerce plus traditionnel», a-t-elle ajouté.

Face à ces transformations, «l’Europe est en excellente position pour prendre cette transition en marche», a-t-elle jugé. Le continent «héberge déjà le plus vaste secteur d’économie circulaire et d’innovation écologique au monde», a noté Mme Lagarde, ajoutant que l’euro était la première monnaie utilisée pour l’émission d’obligations vertes. Elle a toutefois estimé que cela ne serait «pas suffisant» et qu’il faudrait mettre en place «un cadre de politique économique qui permette de mobiliser les financements» nécessaires. Un discours qui se veut euphorisant qui mélange tous les thèmes à la mode sans indiquer évidemment un seul exemple d’un secteur qui pourrait évoluer dans les sens  très divers qu’  évoquent la patronne de la BCE

La « convention citoyenne » décidera de la taxe carbone, selon Poirson pourquoi pas le café du commerce !

La « convention   citoyenne » décidera de la taxe carbone, selon Poirson pourquoi pas le café du commerce !

 

 

 

 En matière d’ingénierie fiscale comme en matière de pseudo démocratie, la France détient évidemment le pompon. Ainsi l’inutile Prune Poirson  parachutée secrétaire d’État à l’écologie a-t-elle déclaré hier que la taxe carbone avait fait la preuve de son efficacité et que son principe de remise à l’ordre du jour (elle avait été annulée par le mouvement des gilets jaunes) serait décidé par cet ovni démocratique que constitue la convention citoyenne sur le climat. Un machin composé de 150 citoyens tirés au hasard et qui vont bien entendu mener un débat de très haut niveau sur le sujet et même décidé du principe du retour de cette taxe carbone. Première interrogation, d’où sort  cette franco américaine qu’on dirait fraîchement émoulue d’une école de bonnes sœurs. Nourrie  au lait d’un institut de sciences politique comme nombre des députés en marche, elle débite les âneries de ces écoles qui n’apprennent rien. Deuxième interrogation, sur quel fondement théorique s’appuie l’apprenti ministre pour déclarer que la taxe carbone est efficace.  troisième interrogation par quel miracle institutionnel peut-on confier à 150 poilus – tirés- au hasard le soin de décider d’une politique dont la responsabilité incombe au gouvernement et au Parlement. La pseudo ministre semble avoir bien des difficultés à se convaincre elle-même de ses propres propos. Il faut dire que son propre ministre de tutelle lui-même ne croit pas en grand chose, une qualité essentielle pour remplacer un Nicolas Hulot trop turbulent. On se demande vraiment où Macron a été chercher certains de ses ministres (la plupart sont inconnus). Sans doute comme les députés au hasard, sur CV, après délibération de quelques convives lors d’un dîner mondain. La plupart n’ont aucune expérience politique, aucune légitimité sociale. Beaucoup font preuve d’une nullité confondante. Sans rire,  - Brune Poirson a déclaré qu’il il reviendra à la “convention citoyenne sur le climat” annoncée par Emmanuel Macron de se prononcer sur l’avenir de la taxe carbone, a déclaré jeudi Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. Sur cette question très sensible socialement, la balle est dans le camp de la convention citoyenne sur le climat annoncée le 25 avril dernier par Emmanuel Macron dans le cadre des mesures issues du “Grand débat national”, a déclaré Brune Poirson sur BFMTV. “Ce n’est pas nous qui allons décider, c’est la convention citoyenne (…). Effectivement, la taxe carbone, c’est-à-dire mettre un prix sur la pollution, on sait que c’est un outil qui est très efficace”, a-t-elle dit. “On sait que c’est un bon outil. Pour le moment et pour l’instant, le Premier ministre l’a dit, ce n’est pas dans nos objectifs à court terme. En revanche, ça peut faire partie tout à fait de cette convention citoyenne qui va être lancée. C’est 150 citoyens tirés au sort qui vont devoir (…) faire des propositions très concrètes pour engager la France encore plus résolument dans la transition écologique.” Priée de dire si la taxe carbone serait de nouveau à l’ordre du jour si la convention citoyenne le proposait, la secrétaire d’Etat a répondu: “C’est ce sur quoi s’est engagé le Premier ministre, soit par référendum, soit devant l’Assemblée nationale, effectivement.” D’un coup, la pseudo ministre s’est souvenu de l’existence du parlement.

Télés d’info continue : ou café du commerce

 

 

Télés d’info continue : ou café du commerce

Il n’est guère étonnant que les chaînes d’info continue plafonnent à 1 à 2 % d’audience tellement le contenu est à la fois inintéressant et répétitif. Entre les flashs info réguliers qui répètent à peu près la même chose tout au long de la journée, la politique éditoriale tente d’améliorer le menu avec des plateaux télé ; finalement la formule la plus économique par rapport à des enquêtes un peu approfondies  ou des reportages sur le terrain. Il suffit de réunir quelques pépés en mal existentiel, de pseudo experts et quelques politiques qui en profitent pour faire leur promotion personnelle (surtout sils viennent de sortir un bouquin). On ajoute la présence d’un supposé animateur qui en général ne connaît pas grand-chose à la problématique évoquée et qui va ajouter ses propres commentaires de bistrot à la caricature de débat. Évidemment, il n’est pas facile de trouver des participants disponibles d’où e recours excessif à de  vieilles gloires et des retraités. Certes pourquoi pas des retraités mais en proportion de leur poids démographique alors qu’ils dominent en nombre dans ces séances de bavardage inutile. Certes certains ont conservé une capacité d’analyse et de raisonnement parce qu’ils continuent  de travailler et ou d’être insérés dans le tissu social contemporain. D’autres au contraire s’appuient sur leur vision de la société d’il y a 30 ou 40 ans et ont cessé depuis longtemps leurs travaux d’études, de recherche ou de journalistes. Le plus caricatural, c’est évidemment leur des conflits militaires ou on va rechercher l’arrière garde de vieux généraux qui au mieux débitent des banalités au pire des âneries un peu la même chose pour les débats à caractère socio-économico-politique. Un seul exemple avant que Macron ne décide d’augmenter le SMIC, plus exactement la prime d’activité, il y avait quasi unanimité des experts du petit écran pour considérer qu’une augmentation d’un pour cent supplémentaire conduirait inévitablement au chômage et à la faillite du pays. Rappelons tout de même que 1%  représente à peu près 10 €. Et de s’appuyer sur un argumentaire prétendument scientifique commençant par : « toutes les études démontrent » ! Même chose désormais concernant la dérive du déficit public : le pire danger il y a quelques jours, finalement maintenant pas si grave que cela surtout si cela favorise la croissance ! Les chaînes d’info continue constituent des sortes de nouveaux Muppets show ou pontifient retraités  nostalgiques et jeunots autoproclamés experts plus quelques vieilles barbes politiques qui viennent débiter leur catéchisme idéologique. Enfin il faut parler des animateurs par exemple Laurence Ferrari qui ne parvient même pas à distribuer la parole dans son émission complètement cacophonique, Pascal Prot qui joue les beaufs toujours sur Cnews.  Cruchot (pas celui des gendarmes à St Tropez !) sur BFM, visiblement ailleurs ou encore le dandy approximatif Pujadas sur LCI où on a rajeuni les programmes en rappelant Arlette Chabot qui officiait déjà sous Giscard ! Le pire c’est évidemment quand en plus de la médiocrité, on diffuse de fausses analyses, de fausses informations, des points de vue non documentés. Bref, autant intituler ces émissions « le bistrot » et d’agrémenter avec une consommation de pastis. Le propos n’en sera pas amoindri qualitativement. Une idée d’ailleurs car pour ces chaines privées on pourrait faire sponsoriser par Ricard.  

«Gilets jaunes» chaînes d’info : le grand café du commerce

«Gilets jaunes» chaînes d’info : le grand café du commerce

 

 

 

Sur le plan quantitatif, c’est encore un succès les chaînes d’info qui ont encore battu des records d’audience mais sur le plan qualitatif les plateaux télé souvent ressemblaient à des comptoirs de bistrot. En cause sans doute,  la personnalité des participants souvent très confus, partiaux et contradictoires. Sans parler des contre vérités sur le pouvoir d’achat par exemple.  Cela vaut aussi pour certains gilets jaunes visiblement mal préparés pour s’inscrire dans la dialectique des confrontations médiatiques. La responsabilité en revient aussi aux animateurs. Des animateurs qui ont souvent trop  valorisé les violences pour étouffer sans doute l’analyse des facteurs explicatifs du mécontentement Des animateurs comme Bruce Toussaint de BFM partagé entre son souci de souligner  l’importance du mouvement social mais en même temps qui ne cachait pas sa peur de voir les institutions bousculées. De toute évidence, il n’a pas la maturité et le sérieux de Ruth Elkrief par exemple.  Pour tout dire, ce mouvement des gilets jaunes remet un peu en cause l’intermédiation classique des élites, experts et autres journalistes. La discussion a souvent tourné à la foire d’empoigne un peu comme dans un bistrot après quatre tournées d’apéritif. On reproche à juste titre aux gilets  jaunes de n’être pas structurés mais force est de reconnaître que les médias eux-mêmes ont les plus grandes difficultés à organiser un débat réellement organisé,  serein et productif Les chiffres démontrent cependant que les chaînes d’info ont été très suivies au cours de l’acte quatre mouvement des gilets jaunes. Les téléspectateurs pouvaient ainsi presque en direct l’évolution de la colère manifestée notamment à Paris. En vérité surtout à Paris, la mobilisation a en effet été forte en province mais les reportages sur ces événements étaient rares. BFMTV a  atteint 10,9 % d’audience (soit 22 millions de curieux qui sont venus au moins une fois sur la chaîne pendant la journée). Pour le quatrième samedi de manifestation, la chaîne a dépassé le score déjà très élevé enregistré la semaine dernière. Une pointe a même été notée à 12,5 % d’audience. Un point notable, la chaîne d’info a été la deuxième chaîne nationale samedi. Dans son sillage toutes les autres chaînes d’info ont connu une nouvelle journée de folie. CNews a grimpé à 4,1 % d’audience établissant un nouveau record. LCI n’est pas en reste avec 3,5 % d’audience, là encore nouveau record et Franceinfo, avec 1,8 %, était également au sommet.

 

Télés info continue : trop de discussion de café du commerce

Télés  info continue : trop de discussion de café du commerce

On a encore eu confirmation ce week end avec les gilets jaunes de la médiocrité  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Pas étonnant si ces chaînes ne parviennent pas réellement à décoller au regard de l’audience de chaîne plus généralistes. Grâce aux gilets jaunes, elles ont cependant amélioré temporairement  leur performances mais sans progrès de la qualité éditoriale.    En cause sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie essentiellement  sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts, de caciques,  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Notons que depuis le début du mouvement des gilets jaunes c’est le grand silence des intellectuels (sauf de  quelques uns) partagés et bousculés aussi par cette jacquerie qui interroge sérieusement les  institutions.  Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts qui radotent et-où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années. On complète avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    . Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes on peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative.BFM nettement la plus regardée est aussi la plus contestée par certains gilets jaunes ; ceci expliquant cela.  Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques.

 

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