« Des paroles et des actes » ou le café du commerce !
L’émission « de parles et de actes » du 18 septembre qui suivait l’intervention de Hollande a montré la nullité du débat politique en France. Un débat démagogique, simplificateur proche du café du commerce et très loin des réalités. Pujadas, toujours aussi contenait de lui-même et toujours auusi creux avait invité Marine Le Pen à débattre avec les autres représentants des partis : Bayrou, Cambadélis, Laurent et NKM. Marine Lepen avec sa gouaille et sa démagogie habituelle a bousculé les autres intervenants, ce qui n’était pas très difficile compte tenu du niveau du débat. Un fait un débat assez significatif de l’état du système politique en France avec des caciques qui récitent les litanies de leurs partis ; une sorte de survol très approximatif de la crise avec des slogans, des invectives, des caricatures. Même la tirade de la médiatique syndicaliste FO de Doux, auto-bombardée représentante de la « France d’en bas », contre ces « politiques qui ne connaissent pas le terrain » n’as pas évité l’amalgame et la démagogie même si le rappel aux réalités des certains salariés amis à l’aise les professionnelles de la politique. « Vous savez ce que c’est de vivre quand on est payé moins de 10 euros de l’heure ? » ? Silence dans les rangs ! Un débat parfait pour Pujadas qui survole les questions, fiat auusi dans l’approximation et le simplisme de la démocratie cathodique. En dernière parte de l’émission, Pujadas, sas doute pour tenter de relever le niveau avait invité Finkielkraut, Anfray, FOG et Lenglet. Un débat tout auusi nul à pine plus élaboré sur la forme et totalement incohérent sur le fond. L’Archétype de l’entre-soi intello, ce casting était parfait sur le fond comme sur la forme pour exaspérer un peu plus le populisme. La preuve sans doute que la crise économique se nourrit de la crise politique mais auusi intellectuelle. Lenglet pourtant d’habitude assez intéressant était là presque sans voix dans le cadre d’une discussion de sophistes de bistrot assez surréaliste complètement incapables de faire une analyse un peu cohérente et posée de la crise.