Archive pour le Tag 'cadres'

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Régionales : les cadres et les retraités résistent au FN

Régionales : les cadres et les retraités résistent au FN

Selon un sondage Harris Interactive/M 6 ce sont les cadres et les retraités qui résistent le mieux à la vague bleue du FN. Un résultat pas trop étonnant car les cadres sont intellectuellement mieux armés que d’autres pour juger de l’inconsistance et des contradictions du programme du FN. Autre champ de résistance celui des retraités qui sans doute avec l’expérience se méfient  de ceux  qui leur promettent la lune ;  certains ont encore en mémoire l’éphémère et pathétique mouvement politique poujadiste . Comme Marine Le Pen Poujade voulait redonner son indépendance économique à la France en substituant à l’essence importée du jus de topinambour (authentique-NDLR). Finalement une stratégie économique pas si éloignée des élucubrations du FN en matière économique. Chez les plus de 65 ans, le FN obtient, selon cette enquête, 24% des voix, la droite 43%, le PS 20%, le Front de gauche et les écologistes 6%. Parmi les 25-49 ans, le FN réalise 36%, la droite entre 19 et 23%, le PS entre 20 et 23%, le Front de gauche et EELV 10 à 11%. Parmi les plus jeunes (moins de 25 ans), le FN obtient 33%, la droite 20%, le PS 21%, le FG et EELV 12%, et chez les 50-64 ans, le FN 28%, la droite 23%, le PS 27%, le FG et EELV 12%. Les ouvriers et employés votent à 43% pour le FN, 21% pour le PS, 14% pour la droite, 10% pour le FG et EELV. A l’inverse, seulement 25% des cadres et professions intermédiaires choisissent le FN, 30% la droite, 24% le PS et 12% le FG et EELV. Par rapport à l’élection présidentielle de 2012, 20% des électeurs de Nicolas Sarkozy, 12% de ceux de François Bayrou, 9% de ceux de François Hollande et 6% de ceux de Jean-Luc Mélenchon ont voté cette fois pour le Front national.

Baisse du salaire des cadres

Baisse du salaire des cadres

 

La baisse a affecté tous les Français (-0.3%) mais davantage les cadres. Ces derniers ont, en effet, vu leur salaire net chuter de 1,1% en 2013 toujours en tenant compte de l’inflation. C’est presque quatre fois plus que la baisse qui a touché l’ensemble des salariés. A 4.072 euros nets (5.439 euros bruts) par mois, ils ne sont certes pas à plaindre mais ils peuvent légitimement considérer que, globalement, leur situation s’est dégradée sur le plan financier. Ce recul de leur pouvoir d’achat n’est, de surcroît, pas le premier. On peut même parler de série noire. Il s’agit, en effet, de la troisième baisse consécutive de leur pouvoir d’achat depuis 2011. Et à chaque fois, la chute, a été conséquente: -1,5% en 2011, -0,8% en 2012 et, enfin, -1,1% en 2013. Sur trois ans, la baisse cumulée représente ainsi une perte de pouvoir d’achat de 3,4% selon nos calculs réalisés à partir des données de l’Insee. A titre de comparaison, sur trois ans, la baisse de limite à 0,05% pour l’ensemble des salariés du privé.  Et si l’on regarde encore plus en arrière, depuis 2008, c’est-à-dire le début de la crise économique, on s’aperçoit, là encore, que les cadres ont, de loin, payé le plus lourd tribut en termes de pouvoir d’achat. Leur rémunération, en intégrant l’inflation, a, en moyenne, reculé de 4,6% selon nos calculs. Tandis que le salaire moyen de l’ensemble des salariés du privé a augmenté de 1,9% sur la même période.  Pour les cadres, cet indéniable recul du pouvoir d’achat constitue même une double peine, puisqu’ils ont été parmi les premiers touchés par la hausse de la pression fiscale. Du fait, notamment, du gel du barème de l’impôt sur les revenus touchés en 2011 et 2012, leur contribution au budget de l’Etat a été clairement alourdie alors que leur pouvoir d’achat baissait.

Emploi : amélioration chez les cadres

Emploi : amélioration chez les cadres

 

Une hausse qui pourrait provenir de plusieurs facteurs. D’abord une petite amélioration économique même si cette dernière demeure modeste. Ensuite une évolution démographique enfin une modification de la structure de l’économie qui consomme de moins en moins d’emplois peu qualifiés et à l’inverse augmente la population de l’encadrement. Sur les douze mois à fin juillet, près de 740.000 offres ont été diffusées par l’APEC, soit une hausse de 13% par rapport aux douze mois précédents.  Le marché des offres d’emplois de cadres continue de se redresser. Le nombre d’offres confiées à l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) a augmenté de 2% le mois dernier par rapport à juillet 2014, à plus de 62.000, a-t-elle annoncé jeudi 27 août dans un communiqué. Sur les douze mois à fin juillet, près de 740.000 offres ont été diffusées par l’APEC, soit une hausse de 13% par rapport aux douze mois précédents, précise-t-elle. Par métier, la demande en commercial et marketing (27% des offres) a augmenté de 2% en juillet, portant à 10% la hausse du cumul des offres sur un an. Le nombre d’offres dans le secteur informatique (24% des offres) a progressé de 3% sur le mois pour un cumul sur un an en progression de 9%. Pour les études, recherche et développement (13% des offres), le nombre d’offres est stable sur le mois et le cumul sur un an en hausse de 10%. Dans la gestion, finance, administration, qui représente 12% des offres, leur nombre a augmenté de 5% sur le mois et le cumul sur un an de 29%.

 

Sondage : la France pas attractive pour 72% des cadres

Sondage : la France pas attractive pour 72% des cadres

 

Selon un  sondage publié par Top Management et Opinion Way. 72% des cadres-dirigeant estiment que l’environnement économique n’est pas attractif pour les entreprises en France. Ils sont notamment  77% à percevoir un manque d’attractivité dans l’industrie et la construction , 86% dans l’hôtellerie et le commerce. Ainsi, 92 % des cadres-dirigeants fustigent notamment le droit du travail, les 35 heures, les charges sociales et les impôts. Tout n’est pas sombre toutefois dans la vision des cadres dirigeants. Ils mettent ainsi en avant plusieurs atouts de l’Hexagone. Ils sont 96% à vanter le savoir-faire français pour favoriser le développement, 87% à saluer la capacité d’innovation et de créativité, idem pour les infrastructures. Viennent ensuite la puissance des marques (79%) et la capacité à générer des talents (79%). Enfin, 54% des personnes interrogées dans ce sondage Opinion Way déplorent un manque d’ouverture à l’international. Pourtant, du côté de l’étranger, le son de cloche est radicalement différent. Le baromètre TNS Sofres 2014 indiquait que 64% des 700 investisseurs estimaient que la France est attractive, contre 59% en 2009. Mieux, 72% d’entre eux tiraient un bilan positif de leur(s) investissement(s) dans l’Hexagone. Et pour rappel, les derniers chiffres confirment l’intérêt des investisseurs étrangers. Selon le dernier baromètre de l’attractivité d’EY, la France reste notamment première destination en Europe des investissements étrangers dans le domaine industriel, avec 608 projets d’implantation en 2014, un chiffre en hausse de 18% par rapport à 2013. Seul hic:  les emplois créés dans le cadre de ces projets ont chuté de 11% pour s’élever à 12.577 entre 2013 et 2014, alors que, au Royaume-Uni ou en Allemagne, ils sont en progression.

Sondage moral de cadres : dans les chaussettes !

Sondage moral de cadres : dans les chaussettes !  

 

C’est presque un record, les cares plongent dans la déprime.  Selon le Baro-éco de Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter, le moral des cadres a chuté fortement à la rentrée pour tomber à - 52. «Ce niveau est le plus bas depuis dix-huit mois, observe François Miquet-Marty, directeur associé de Viavoice. Le changement de gouvernement n’a pas permis d’enrayer cette dégradation provoquée par les mauvaises nouvelles macroéconomiques de l’été.» Les marges des entreprises se contractent. Le pouvoir d’achat des ménages baisse. Le déficit annuel va atteindre 4,4 % cette année, alors que le gouvernement tablait sur 4,1 % au début de l’année. «Les cadres constatent que les dérapages de la croissance et des déficits sont pires que prévu», poursuit François Miquet-Marty. Cet état d’esprit explique que 65 % d’entre eux estiment que le niveau de vie en France va «se dégrader» dans l’année à venir. «C’est un niveau record pour cette année proche du record de 71 % atteint en juin 2013», constate François Miquet-Marty. Plus de sept sur dix prévoient que le nombre de chômeurs va croître dans les douze mois. Il s’agit là encore du chiffre le plus élevé depuis juin 2013 (84 %). Ils sont également plus nombreux à enregistrer une dégradation de la motivation de leurs équipes (67 % contre 63 % avant les vacances).

 

Cadres : la retraites repoussée à 65 ans ?

Cadres : la retraites repoussée à 65 ans ?

 

Les cadres  pourraient à terme attendre 65 ans pour toucher leur retraite complémentaire à taux plein.  Le Medef est en effet gestionnaire avec les syndicats de salariés de ces régimes regroupés au sein de l’Agirc. Le patronat devrait donc mettre sa proposition sur la table lors de la réunion de l’Agirc, le 28 novembre.  A la différence des régimes de base de retraite de la sécurité sociale, celui des cadres comme des non-cadres d’ailleurs ne peuvent pas légalement être en déficit. Pour assurer le paiement des pensions et éviter les déficits, l’Agirc a donc constitué des réserves financières au fil des ans en plaçant sur les marchés les cotisations des cadres actifs. Actuellement, ces réserves atteignent 9 milliards d’euros mais devraient être quasiment à sec en 2018 sans mesures rapides d’économies. Or, en 2014, l’Agirc devrait perdre près de 2 milliards d’euros et 5 milliards en 2018.  En effet, le nombre de cadres pensionnés augmente alors que celui des actifs baisse. Il y a aujourd’hui 2,7 millions de retraités pour 4 millions de cotisants. L’Arrco, qui regroupe les régimes complémentaires des non-cadres, est dans une situation un tout petit peu plus favorable.  Pour limiter le dérapage des dépenses, les partenaires sociaux ont bien décidé en mars 2014 le gel de la revalorisation des pensions complémentaires jusqu’en 2015. Une mesure jugée pourtant insuffisante pour tenir sur le long terme.

Salaire des cadres : juste l’inflation

Salaire des cadres : juste l’inflation

 

 

Pour les salaires des cadres ce sera comme pour la croissance, une très molle évolution. En cause surtout la faiblesse de la demande, les incertitudes économique et le manque de confiances des acteurs. Du coup les salaires des cadres ont tendance à stagner. En 2014, les salaires des cadres ont augmenté de 0,9%, une hausse supérieure à celle enregistrée l’an passé (+0,5%), mais largement inférieure aux années 2012 et 2011, selon un baromètre publié ce lundi 1er septembre par Expectra, filiale du groupe Randstad. Selon l’enquête, basée sur les salaires réels extraits de plus de 68.000 fiches de paie, la hausse avait atteint 2,4% en 2012 et 2,9% en 2011. « Ce signal, certes positif, doit toutefois être nuancé. D’une part, la hausse de salaire est faible, (..) d’autre part, elle s’inscrit dans un environnement économique hexagonal privé de moteur où la croissance, de ce fait, ne décolle pas », estime Didier Gaillard, directeur général d’Expectra. Pour lui, « grandes entreprises et PME n’ont souvent d’autre choix que d’adopter des politiques salariales prudentes, marquées du sceau de la maîtrise des coûts ». L’étude montre par ailleurs d’importantes disparités entre les secteurs. Les plus fortes hausses de salaires en 2014 se trouvent chez les cadres issus du commerce (chefs de produit : +5,6%), de la finance (responsables comptabilité : +4,5%) et de l’industrie (ingénieurs : +3,8%). Pour Expectra, spécialisé dans l’intérim et le recrutement de cadres et agents de maîtrise, cela pointe « la volonté des entreprises de maximiser leur portefeuille existant (..). Et ce, faute d’avoir, le plus souvent, les marges de manœuvre financières pour développer de nouveaux services et/ou produits ». Alors que le secteur informatique et télécoms affichait la meilleure revalorisation sectorielle en 2013 (+1,8%), les cadres de la filière ont été augmentés de 0,7% en 2014. « Cette faible progression reflète la croissance du chiffre d’affaires du secteur, attendue sur l’ensemble de l’année à seulement 1,1% », explique l’étude.

 

Cadres : pas de reprise de l’emploi

Cadres : pas de reprise de  l’emploi

Le nombre de recrutements de cadres devrait atteindre 163.200 cette année en France, soit le même niveau qu’en 2013 (163.400), selon l’estimation publiée vendredi par l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). « Il faudra attendre 2015 et surtout 2016 pour retrouver un potentiel de reprise, et les niveaux d’embauches d’avant crise, proches de ceux observés en 2008″, explique Jean-Marie Marx, directeur général de l’APEC, dans un communiqué Les recrutements atteindraient ainsi 181.900 l’an prochain (+11%) et 199.700 en 2016 (+10%). Les jeunes issus de l’enseignement supérieur et les seniors auront davantage de difficultés cette année, sur un marché qui va rester favorable aux cadres ayant de un à 15 ans d’expérience, poursuit l’APEC.

EDF et SNCF : entreprises préférées des cadres

EDF et SNCF : entreprises  préférées des cadres

 

Signe de la crise, les cadres préfèrent les entreprises publiques. Les entreprises publiques ont les faveurs des cadres, pour qui elles demeurent des « valeurs sûres ». EDF reste en 2014, comme en 2013, la société la plus attirante pour eux, selon un baromètre Viavoice pour Le Figaro, France Inter et HEC publié lundi 2 juin. 16% des cadres interrogés déclarent spontanément souhaiter y travailler au cours des années à venir. Juste derrière EDF, détenue à 84% par l’Etat, la SNCF, établissement public, est citée par 10% des sondés. « Le secteur public demeure ainsi une valeur sûre professionnellement, particulièrement en période de perspectives économiques jugées moroses ou incertaines », commentent les auteurs du baromètre. Les deux entreprises devancent des groupes internationaux à fort potentiel, tels que Total (9%), Airbus (7%) ou Google (6%). Le baromètre note également une « amélioration notable » du moral des cadres, notamment avec une baisse des inquiétudes pour l’emploi et leurs finances. Certes, 55% d’entre eux pensent que le chômage augmentera dans les mois à venir, mais le chiffre est en baisse de 10 points en un mois. Néanmoins pour 51% de ces cadres, globalement, le niveau de vie en France « se dégradera » dans l’année à venir.

 

Recrutement de cadres : baisse de 10% en 2013 stables en 2014 selon l’APEC

 

Recrutement de cadres : baisse de 10% en 2013  stables en 2014 selon l’APEC

Entre 163.500 et 171.200 cadres devraient être embauchés en 2014.  L’année 2014 risque d’être encore morose pour les cadres. Les recrutements devraient rester timides, s’affichant à un niveau voisin de 2013, selon une enquête de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC) publiée ce vendredi 14 février. Après une chute de 10% en 2013 par rapport à l’année précédente avec 163.400 embauches sur l’année, l’APEC prévoit pour 2014, entre 163.500 et 171.200 embauches de cadres, soit une progression de 0% à 5%. Le directeur général de l’APEC, Jean-Marie Marx, a souligné que malgré la baisse des recrutements en 2013, il y avait tout de même eu une « création nette d’emplois » de cadres, avec une augmentation des effectifs « de l’ordre de 15.000″. A titre de comparaison, ce solde net qui a toujours été positif depuis 1993, avait été de 35.000 en 2012.  En 2013, le nombre de promotions, c’est-à-dire la part de non-cadres devenus cadres, a en revanche diminué de 10%, passant de 48.100 en 2012 à 43.400 en 2013. Une donnée qui a « surpris » les responsables de l’Apec. Jean-Marie Marx indique que la situation tendait à la « stabilité », 2014 se situant ainsi « dans les années moyennes », ni dans le bas de la fourchette comme 2009 avec 140.000 recrutements, ni dans le haut comme les années d’avant crise (2006-2007-2008), où les recrutements étaient de l’ordre de 200.000 par an. Les entreprises sont donc toujours « prudentes, attentistes », a relevé le directeur général de l’organisme. Il a souligné que l’enquête avait été menée avant l’annonce du pacte de responsabilité et n’a pas exclu qu’une baisse du coût du travail puisse « débloquer des situations de recrutement » et permettre d’atteindre la fourchette haute, voire de la dépasser.

Emploi des cadres : toujours la prudence

Emploi des cadres : toujours la prudence

« Entre prudence et reprise de confiance », les entreprises sont près d’une sur deux à manifester leur intention d’embaucher un cadre au quatrième trimestre, un niveau stable sur un an mais aussi par rapport au trimestre précédent, selon une étude Apec publiée mercredi 23 octobre. Selon ce baromètre trimestriel de l’Association pour l’emploi des cadres, 49% des entreprises interrogées prévoient de recruter au moins un cadre entre début octobre et fin décembre. Ce taux était le même au trimestre précédent ainsi qu’au dernier trimestre 2012.Cependant, « tout laisse penser qu’elles seront plus nombreuses que l’an passé à transformer ces intentions en embauches car 76% d’entre elles affirment être certaines de recruter », note l’Apec en citant son directeur général Jean-Marie Marx. Au 3e trimestre, seules un peu plus du quart déclaraient être certaines d’embaucher. « La confiance des entreprises semble se restaurer peu à peu », analyse l’association. De fait, 55% des entreprises interrogées ont recruté au moins un cadre au 3e trimestre (+1 point par rapport au 3e trimestre 2012).Mais plus de la moitié des recrutements (54%) visaient à remplacer des départs. Pour un petit quart (23%) ils ont été effectués en raison d’un développement de l’activité. Par ailleurs, les tendances sont très différentes selon les secteurs : les recrutements sont toujours en baisse sur un an dans l’industrie, la construction ou le secteur de la banque assurance, alors qu’ils sont en hausse dans le commerce et transports, l’informatique, le médico-social. Pour cette enquête, 750 entreprises de plus de 100 salariés, représentatives du secteur privé, ont été interrogées par téléphone en septembre.

Retraites: cadres davatage pénalisés

Retraites: cadres davatage  pénalisés

 

Les retraités pourraient être mis à contribution dès le 1er avril pour redresser les finances des régimes complémentaires. Et les cadres plus encore que les salariés. Ce sont les propositions mises sur la table jeudi matin par le patronat lors de l’ultime séance de négociations avec les syndicats sur les retraites complémentaires Agirc (pour les cadres) et Arrco (pour tous les salariés). Les discussions devaient se prolonger jusqu’au soir.  D’après les premières propositions du Medef soumises à négociation, les pensions des cadres retraités augmenteraient moins que celles des salariés retraités. Les unes comme les autres progresseraient moins que l’inflation (1,75%) et déboucheraient donc sur une perte de pouvoir d’achat. Jusqu’à présent, les pensions étaient indexées sur les prix. La sous-indexation se prolongerait durant trois ans. Si les syndicats ne sont pas opposés au principe de faire progresser les pensions moins vite que l’inflation, les curseurs devaient encore bouger durant la journée au fil des discussions.  En début d’après-midi, Éric Aubin, le M. Retraites de la CGT, déclarait ainsi qu’ils «n’avaient pas réellement commencé les négociations». Les syndicats demandent en effet depuis plusieurs mois un effort aussi du côté employeur, via une hausse des cotisations. Le patronat a concédé, lors de la dernière séance de discussion mi-février, une hausse du taux d’appel. En clair, cette mesure revient à faire cotiser plus employeurs et salariés, mais sans créer davantage de droits à la retraite pour ce dernier.  Parmi les représentants des salariés, seule la CFDT en accepte le principe, alors que les quatre autres préfèrent augmenter le taux contractuel. Ce levier permet, lui, de générer des droits à la retraite supplémentaires. «Une hausse des cotisations sans une hausse des droits n’est pas concevable pour nous, assène Éric Aubin. Depuis 1993, 60% des efforts pour redresser le système des retraites ont été réalisés par les salariés et les retraités, contre 40% seulement par les employeurs, a calculé le Conseil d’orientation des retraites. Aujourd’hui, le Medef doit accepter une hausse du taux contractuel.» Force ouvrière semblait pour sa part prête à envisager un mix entre taux d’appel et taux contractuel. Les négociations devaient se poursuivre jusqu’à 20 heures.

 

Sondage : les cadres pessimistes

Sondage : les cadres pessimistes

D’après Viavoice,  moral très bas sur l’évolution du niveau de vie, du taux de chômage ou de leur situation financière personnelle, les cadres  sont de plus en plus nombreux à estimer que l’environnement va s’aggraver. À titre d’exemple, la part des cadres soulignant que «le niveau de vie va se dégrader nettement» est en hausse ce mois-ci de 8 points (à 29 %). Même constat sur le front de l’emploi avec un bond de 8 points du nombre de cadres jugeant que «le nombre de chômeurs augmentera nettement», à 39 %. Il reste que, malgré cet environnement plutôt sombre, deux indicateurs du Baro-éco restent favorablement orientés. Il s’agit d’une part de la motivation des cadres, qui s’établit à un niveau relativement élevé de 42 %, et d’autre part de leurs opportunités professionnelles, qui progresse en un mois de 6 points, à 21 %. À la question posée par l’institut Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter, «quelles sont les personnalités françaises ou étrangères qui ont le plus d’influence sur l’économie, d’après vous?», les cadres citent en priorité Barack Obama (63 %) et la chancelière Angela Merkel (55 %). Pour François Miquet-Marty, président de Viavoice, ce résultat prouve que «les États-Unis demeurent très influents sur les principaux équilibres mondiaux et qu’une reprise américaine dynamique est une condition indispensable à une réelle sortie de crise au niveau mondial». Quant à Angela Merkel, «elle s’impose comme le chef de gouvernement le plus influent en Europe, profitant de la bonne santé de l’économie allemande tant en termes de croissance que de compétitivité ou d’emploi». François Hollande, lui, se classe en troisième position avec 40 % de réponses favorables, preuve, selon François Miquet-Marty, qu’il conserve «une relative crédibilité économique auprès des cadres». Ce qui n’est pas le cas des dirigeants d’entreprise, puisque aucun ne figure cette année dans ce classement réalisé par Viavoice. Seule représentante de la sphère économique, Laurence Parisot, la présidente du Medef, ne recueille que 4 %, se classant à la onzième place. Il faudra en tout cas des personnalités de choc pour redresser le climat économique…. et le moral des cadres. Car le moins que l’on puisse dire est qu’il reste très bas en ce début d’année. Que ce soit sur l’évolution du niveau de vie, du taux de chômage ou de leur situation financière personnelle, ils sont de plus en plus nombreux à estimer que l’environnement va s’aggraver. À titre d’exemple, la part des cadres soulignant que «le niveau de vie va se dégrader nettement» est en hausse ce mois-ci de 8 points (à 29 %). Même constat sur le front de l’emploi avec un bond de 8 points du nombre de cadres jugeant que «le nombre de chômeurs augmentera nettement», à 39 %. Il reste que, malgré cet environnement plutôt sombre, deux indicateurs du Baro-éco restent favorablement orientés. Il s’agit d’une part de la motivation des cadres, qui s’établit à un niveau relativement élevé de 42 %, et d’autre part de leurs opportunités professionnelles, qui progresse en un mois de 6 points, à 21 %.

 

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