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Salaires : les patrons du CAC 40 ont touché plus de 5 millions

Salaires :   les patrons du CAC 40 ont touché plus de 5 millions  

S’il est normal que les grands patrons notamment du CAC  40 soient bien rémunérés eu égard à leurs responsabilités, par contre, on peut s’étonner de la hausse qu’ils se sont accordés en 2017, une hausse de 14 % par rapport à 2016 alors que dans le même temps le pouvoir d’achat moyen des  salariés (calculé d’après l’indice discutable de l’INSEE) est autour de 1 % en euros constants. Sur le long terme,  on constate une hausse régulière du pouvoir d’achat moyen par contre l’écart tour de cette moyenne ne cesse de s’agrandir comme les inégalités. Difficile de faire comprendre aux salariés qu’il convient de faire des efforts pour améliorer la compétitivité notamment dans un cadre international alors que dans le même temps les grands patrons n’ont même pas la pudeur de s’associer à ces efforts souvent nécessaires. Ajoutons à cela que la France se caractérise aussi par une distribution privilégiée des profits aux actionnaires, beaucoup plus que dans la plupart des autres pays. Le  salaire moyen l’an dernier pour le CAC 40 r, en moyenne, était de plus de 5 millions d’euros (5,1 millions d’euros), rapporte une étude annuelle publiée ce mercredi par le cabinet Proxinvest spécialisé dans l’analyse de gouvernance et de politique de vote. C’est la première fois en dix ans que l’augmentation des salaires des patrons du CAC 40 franchit ce seuil. Même son de cloche du côté du SBF 120 – qui regroupe les 120 plus grandes entreprises de la cote parisienne – où un nouveau record a été établit avec une hausse de salaire de 10% soit une rémunération moyenne de 3,8 millions d’euros en 2017 pour les patrons des sociétés cotées dans cet indice, selon Proxinvest. Pour Proxinvest, cabinet de conseil aux investisseurs qui fixe la « rémunération maximale socialement acceptable » à 240 SMIC (4,87 millions d’euros), 29 PDG de l’indice phare de la Bourse de Paris dépassent désormais cette limite, contre 23 en 2016. Le cabinet dénonce  »une absence de justification de l’ampleur des hausses de 14% en 2017 et de 22% sur la période 2013-2017 pour le CAC 40, tant vis-à-vis de la surperformance actionnariale créée pour les actionnaires que vis-à-vis de l’évolution de la rémunération moyenne de leurs propres salariés ».

 

Pouvoir d’achat : ça baigne pour les patrons du CAC 40!

 Pouvoir d’achat : ça baigne pour les patrons du CAC 40!

Pas étonnant que le Medef éprouve quelque difficulté à convaincre l’opinion publique des bienfaits de l’austérité qui devrait s’imposer aux salariés pour améliorer la compétitivité des entreprises. En effet cette austérité ne vaut pas pour les patrons du CAC 40 qui en 2015 ont vu leur rémunération augmenter de plus de 10 %, une progression du même ordre qu’en 2014. Soit en moyenne plus de 4,2 millions par ans. On objectera qu’il s’agit de récompenser financièrement les résultats du management et les responsabilités. Pourtant comment comprendre des écarts qui varient de 400 000 € à plus de 10 millions parents (17 million pour Sanofi). Ni le montant de la capitalisation, ni les résultats ni les spécificités de l’entreprise ne justifient de telles différences. Le Medef qui justifie toujours l’ampleur de ces rémunérations se plante lui-même une épine dans le pied car cette situation hypothèque sérieusement les appels de l’organisation patronale à la maîtrise des revenus des salariés. On objectera évidemment qu’on trouve des rémunérations encore plus importantes à l’étranger et qu’il s’agit de rémunérer et d’attirer des meilleurs comme s’il n’était pas possible d’attirer de très bons managers avec des revenus moins importants. Certes  é économiquement ces rémunérations démentielles dans le monde entier ne remettent pas en cause les équilibres financiers des entreprises mais elles discréditent  le discours visant à exiger davantage de productivité et de compétitivité de la part des salariés. L’enquête exclusive de la tribune réalisée avec Facta donne le détail complet des rémunérations des dirigeants du CAC 40 en 2015 : au total 167,6 millions d’euros soit 4,2 millions en moyenne ! Surtout, notre document permet de croiser leurs « packages » avec la capitalisation et le rendement pour l’actionnaire. Une information précieuse pour mieux juger s’ils méritent ce qu’ils gagnent, à l’exemple de Carlos Tavares, dont le doublement du salaire a fait polémique.  L’ensemble des rémunérations attribuées au principal dirigeant exécutif dans les sociétés du CAC 40 a atteint 167,6 millions d’euros au titre de l’exercice 2015, soit une moyenne de 4,2 millions par dirigeant. La hausse est de 11,4% sur ces mêmes 40 sociétés par rapport à 2014, de 9% entre le CAC 40 de 2015 et celui de 2014, et de 6,8% si l’on s’en tient à la partie parfaitement comparable de l’échantillon. C’est-à-dire les 30 sociétés du CAC 40 qui étaient dans l’indice en 2014 et en 2015 et pour lesquelles il n’y a pas eu de changement de dirigeant en 2014-2015. L’essentiel de l’écart entre ces niveaux de variation s’explique par le cas d’Olivier Brandicourt, le nouveau patron exécutif de Sanofi. La plus grosse capitalisation de l’indice a en effet également le dirigeant le mieux payé. Et comme Sanofi en a changé en 2015, celui-ci a bénéficié de différentes composantes de rémunération liées à son arrivée dans le groupe. Ce qui conduit à un package supérieur d’environ 8 millions d’euros à celui de son prédécesseur écarté fin 2014, Christopher Viehbacher. L’hétérogénéité des rémunérations et de leurs composantes est en tout cas très forte dans ce palmarès des rémunérations du CAC 40, avec un écart de 1 à 16,9 pour le package total entre Martin Bouygues, le moins bien payé en 2015, et donc Olivier Brandicourt.

LE CAC VERS LES 3500 POINTS ?

LE CAC VERS LES 3500 POINTS ?

 

On ne peut encore qualifier de mini-krach ce qui se passe sur les marchés financiers cependant cela y ressemble beaucoup. En effet par exemple le CAC  40 a perdu dans les premiers jours de 2016 toutes les progressions qu’il avait enregistrées en 2015. Du coup il paraît bien difficile de dire jusqu’où ira cette chute certains estimant qu’on pourrait retomber vers les 3500 à 3600 points. Ce qui caractérise actuellement les marchés boursiers c’est une succession de mouvements de yo-yo très prononcés mais qui s’inscrit structurellement à la baisse. En cause évidemment les incertitudes sur la croissance mondiale de 2016 dont les prévisions ont déjà été revues à la baisse par le FMI et la Banque mondiale. Aussi les dangers que présente la situation géo politique. À cet égard l’extension des mouvements terroristes au Burkina Faso n’est pas de nature à rassurer. Le principal facteur explicatif vient du tassement économique prononcé enregistré en Chine et dans les pays émergents. Au ralentissement économique s’ajoute en Chine des risques de crack nourri par la crise généralisée d’endettement. À Paris, le CAC 40 a perdu 2,38% ce vendredi et tombe ainsi à près de 4200 points. Il a lâché 9,2 % depuis le début de l’année et a effacé l’essentiel de la hausse qu’il avait engrangé l’an dernier. La Bourse de Paris connaît un début d’année calamiteux. Vendredi le CAC 40 a perdu 2,38 % pour finir tout juste au-dessus des 4200 points. En seulement deux semaines, il a déjà perdu 9,2 % et a ainsi totalement effacé ses gains de 2015. Les autres grandes places européennes sont logées à la même enseigne: la Bourse de Francfort a déjà perdu plus de 11 %, celle de Londres plus de 7 %, tandis que Madrid et Milan flirtent avec une chute de près de 10 %. Wall Street s’enfonce aussi dans le rouge avec un plongeon de plus de 8 % pour le Dow Jones en 2016 et d’environ 10 % pour le Nasdaq.

Bourse : toujours en baisse

Bourse : toujours en baisse

Nouvelle séance de baisse pour le CAC à La Bourse de Paris qui a ouvert à 1,00%.  Les bourses accusent actuellement des mouvements de baisse essentiellement imputées à l’instabilité politique en Grèce avec la prévision d’élection du 17 décembre de l’élection présidentielle. C’est sans doute faire beaucoup d’honneur à la Grèce et faire l’impasse sur les facteurs explicatifs des évolutions des bourses. Autre élément invoqué la diminution des prix du pétrole.  Les cours du pétrole, en baisse de plus de 40% depuis le mois juin en raison d’une offre excédentaire, continuent leur glissade, à un plus bas de cinq ans. Bien entendu l’évolution des cours du pétrole influence la tendance à la déflation dans nombre de pays mais on pourrait objecter que des cours bas constituent un soutien à l’économie. En vérité, c’est la conjoncture mondiale qui est très inquiétante avec une croissance atone en Europe mais aussi dans nombre de pays émergents  (Russie, Amérique du sud etc.). Autre élément avancé les politiques monétaires  avec le ralentissement de rachats d’actifs aux Etats-Unis de la part de la FED, le relatif échec des opérations de refinancement de la BCE, les atermoiements de la banque centrale européennes pour les rachats d’obligations souveraines. Des éléments à prendre en compte mais la politique monétaire ne peut pas tout, il convient d’articuler politique monétaire, politique budgétaire et réformes structurelles, dans  ces domaines la cohérence n’est pas pour demain.  Ce qui peut surtout nourrir l’inquiétude c’est la conjoncture en Chine.  Après le net ralentissement de l’inflation ces derniers mois, nombre d’experts ont pointé la menace de tensions déflationnistes, témoin de l’essoufflement persistant de l’économie chinoise et de l’affaiblissement de la demande intérieure.  L’activité manufacturière n’a pratiquement pas progressé en novembre après déjà un mois d’octobre décevant. En cause une demande intérieure assez atone et surtout une grande faiblesse de la demande extérieure. Le signe sans doute que la crise mondiale est loin d‘être écartée. Au delà de l’activité manufacturière, c’est toue l’industrie qui es touchée et la croissance avec. L’activité manufacturière en Chine a ralenti en novembre, à son plus faible rythme de croissance depuis huit mois, a indiqué cette nuit le gouvernement, tandis que la banque HSBC faisait état d’une stagnation – des chiffres confirmant l’essoufflement de la deuxième économie mondiale. L’indice PMI des directeurs d’achat calculé par le Bureau national des statistiques (BNS) s’est établi pour le mois dernier à 50,3, contre 50,8 en octobre, a annoncé cette autorité gouvernementale dans un communiqué. Un chiffre supérieur à 50 marque une expansion de l’activité manufacturière, tandis qu’un indice inférieur à ce seuil signale une contraction ; enfin il faut surtout s’attendre à des prise de bénéfices d’ici la fin de l’année car l’évolution des bourses est déconnectée de l’évolution de la croissance (et des profits futurs).

 

 

CAC 40 : la moitié appartient aux étrangers, pourquoi ?

CAC 40 : la moitié appartient aux étrangers, pourquoi ?  

Signe de l’internationalisation de capitaux les entreprises françaises sont détenue à près de 50% par des étrangers mais peut-on vraiment parler d’entreprisses françaises quand 70% de leurs chiffres d’affaires est réalisée à l’extérieur de la France. Il suffit par ailleurs de délocaliser le siège social d’une entreprise pour qu’elle soit plus française, ce qui sera sans doute le cas si la pression fiscale sur les entreprises ne s’allège pas ; Un autre facteur explicatif :  les petits épargnants français se méfient de la bourse depuis la crise. Ils ont sans doute raison car ce sont les grand institutionnels qui font la cote dans le « casino » boursier et en dessous de 1.5 million  d’investissement difficile de disposer d’un suivi pointu et quotidien du portefeuille.  investisseurs. Les « non résidents » détenaient, fin 2013, 499,2 milliards d’euros d’actions des entreprises françaises du CAC 40, soit 46,7 % de leur capitalisation boursière totale, selon la Banque de France. Un sommet inconnu depuis 2004. L’appétit des investisseurs internationaux pour la fine fleur des entreprises françaises n’a pratiquement jamais été aussi fort. Fin 2013, les «non résidents» détenaient, 46,7 % de la capitalisation boursière du CAC 40, selon la Banque de France. Une telle proportion n’avait été atteinte qu’une seule fois auparavant, en 2004. La part des investisseurs étrangers dans le CAC 40 correspond à une valeur d’environ environ 499 milliards d’euros sur les 1070 milliards d’euros de capitalisation des 36 sociétés du CAC 40 retenues par l’étude (1). Sur un an, la montée en puissance des investisseurs internationaux au sein du CAC 40 est modeste: elle est passée de 46,3 % à 46,7 % entre 2012 et 2013. Mais il s’agit d’une tendance de fond, qui témoigne de l’internationalisation grandissante de ces entreprises, qui réalisent désormais environ 70 % de leur chiffre d’affaires en dehors de nos frontières. En cinq ans la part des étranger au sein du CAC 40 a ainsi bondi de près de 5 points «Les replis observés lors de la crise financière de 2007 et dans une moindre mesure lors de celle de la dette souveraine de 2010 ont ainsi été effacés», explique l’auteur de l’étude. En un an le nombre de sociétés du CAC 40 détenues à plus de 50 % par des capitaux étrangers est passé de 16 à 19. Ces investisseurs, essentiellement des fonds, ont acheté pour plus de 15 milliards d’euros d’actions du CAC 40 – alors que les français ont été vendeurs nets pour plus de 10 milliards d’euros. Dans le détail, «la santé est le secteur le plus investi par les étrangers, avec un taux de détention qui a atteint l’an passé 57 %, en hausse 2,6 points de pourcentage par rapport à l’année précédente» constate la Banque de France. Le secteur pétrole, gaz et matériaux est le seul autre secteur à être détenu majoritairement par des investisseurs internationaux. À l’opposé, le secteur des services aux collectivités, plus franco-français et soumis à d’importantes contraintes réglementaires, n’a attiré l’an passé que 21,8 % de capitaux étrangers, soit un recul de 3,4 points sur un an. La plus forte progression de 2013 a concerné le secteur des télécoms, dont le taux de détention par des non-résidents a bondi de 5,5 points, à 47,5 %. Ces investisseurs étrangers qui plébiscitent les sociétés françaises sont avant tout européens (à 18,8 %), mais aussi américains (15,9 %) et britanniques (3,4 %), selon une étude du FMI, citée par la Banque de France.

(1) Les société Arcelor Mittal, Airbus, Gemalto et Solvay, dont le siège social n’est pas situé en France, ne sont pas retenues dans l’étude.

La grande braderie des entreprises françaises : en cause la moitié du CAC détenu par des capitaux étrangers

La grande braderie des entreprises françaises : en cause la moitié du CAC détenu par des capitaux étrangers

 

Pas étonnant que les entreprise françaises soient bradées puisque 50% au moins des capitaux sont étrangers dans le CAC. En cause, La France qui a été incapable de créer des fonds de pension qui auraient permis de protéger les entreprises locales. L’épargne des Français peut-elle être conservée dans le giron tricolore sous la contrainte? C’est en tout cas l’hypothèse avancée ce mardi 30 mai par Arnaud Montebourg, qui a reconnu que la part des investisseurs français dans les groupes du CAC 40 n’était pas suffisante pour les protéger. Auditionné sur le dossier Alstom par la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Economie a mis en avant le fait que « nous avons une épargne nationale extraordinaire, 1.300 milliards d’euros qui sont dans l’assurance vie, qui de surcroît jouit d’une bonification fiscale ». « Nous n’avons jamais encore à ce jour décidé d’augmenter le degré de contrainte sur les compagnies d’assurance pour qu’elles décident d’investir dans des proportions plus importantes dans les grandes entreprises de notre pays. Nous le pourrions », a-t-il ajouté. « Nous avons nos fonds de pension mais on ne les utilise pas ! Cette question, on va la poser aux assurances, aux fonds de retraite mutualistes en leur disant que nous avons besoin que cet argent, des milliards, des centaines de milliards, s’investisse dans nos entreprises », a-t-il poursuivi. Le capital des sociétés françaises du CAC 40 était détenu à plus de 46% par des investisseurs étrangers fin 2012, pour un montant global de 410,4 milliards d’euros, leur part variant de 50% à 75% dans seize groupes.

Montebourg veut un CAC plus « made in France »

Montebourg veut un CAC plus « made in France »

 

On ne voit pas très bien sans mesure d’incitation l’efficacité de cette nouvelle déclaration de Montebourg mais ça lui donne au moins l’occasion de parler. « C’est préoccupant: les Français ne soutiennent pas les Français. L’esprit d’entraide doit désormais prévaloir », a lancé le ministre lors d’une conférence de presse consacrée à la filière de l’industrie de la santé.  M. Montebourg a cité un récent sondage réalisé par l’association Pacte PME, qui regroupe 54 grands comptes, dont 16 du CAC 40 et 14 entreprises publiques les plus importantes, révélant que 16% de leurs achats avaient été effectués auprès des PME françaises en 2012.   »Je leur dit que si vous étiez en Allemagne, vous seriez à 60% et au Japon à 90% », a déclaré M. Montebourg. « Je veux vous voir à 20% dans deux ans et on se revoit l’année prochaine pour que vous montiez à 25% », a-t-il ajouté.  Le ministre doit rencontrer lundi à Bercy les directeurs d’achats des groupes du CAC 40 pour leur parler des « achats économiquement responsables ».

Bourse : le CAC en haut et bientôt en bas

Bourse : le CAC en haut et bientôt en bas

 

.La bourse au plus haut mais cela ne va pas durer. Une raiosn simple : les : risques ne se sont pas éloignés bien au contraire. La situation financière européenne connaît un répit qui ne durera pas avec la dégradation des équilibres financiers ; surtout avec la récession qui s’installe et qui va déstabiliser les résultats d’entreprises et les perspectives budgétaires publiques ; Les grands opérateurs qui manipulent les indices en s’appuyant sur la moindre nouvelle (vraie  ou fausse) vont prendre leur bénéfice dans les semaines à venir. Du coup on va redécouvrir la crise européenne, les coupes budgétaires aux Etats Unis et d’une manière plus fondamentale le tassement mondial de la croissance. En cinq jours l’indice a grimpé de 1,36 %. Il a ainsi aligné une troisième semaine d’affilée dans le vert. Depuis le début de l’année le CAC 40 avance désormais de 14,11 %. Et, depuis ses planchers du début du mois de juin, où il était tombé sous les 3000 points, il a regagné plus de 20 %. Vendredi, comme souvent après de belles hausses, les marchés ont évolué en dents de scie pendant pratiquement toute la journée. Londres a finalement avancé de 0,22 % mais Francfort a glissé de 0,22 %. A Paris, les investisseurs qui étaient tentés de prendre une part de leurs bénéfices dans la matinée ont renoncé après les bons chiffres de l’emploi américain. Le taux de chômage américain est tombé en novembre à 7,7 %, son niveau le plus bas en près de quatre ans. Finalement, l’ouragan Sandy «n’a pas eu d’impact significatif» sur les chiffres de novembre, contrairement à ce que redoutaient les analystes. La Bourse de New York restait toutefois sur la défensive. En séance, le Dow Jones avançait de 0,21 % mais le Nasdaq glissait de 0,41 %.Depuis mi-novembre, les marchés européens ont retrouvé l’optimisme. Les principaux risques pesant sur les indices ses sont peu à peu éloignés. Depuis l’accord intervenu entre la Grèce et ses bailleurs de fonds qui doit permettre à Athènes de réduire sa dette d’une quarantaine de milliards d’euros, la situation du pays suscite de moins en moins d’inquiétudes. Dans le même temps, la Chine se remet à envoyer des signaux positifs. Sur la question du «précipice budgétaire», dernière grande incertitude qui pèse sur les marchés d’ici la fin de l’année, les investisseurs espèrent également une issue positive. Le pays est au pied du mur: faute de compromis entre les démocrates et les républicains, le pays subira début janvier une cure d’austérité forcée, avec une hausse automatique des impôts et une baisse simultanée de ses dépenses publiques, qui risque de compromettre la timide reprise.

 

Bourse-marchés : le cac vers les 3300 points

Bourse-marchés : le cac vers les 3300 points

 

Tendance  toujours baissière. Les mauvaises nouvelles s’accumulent malgrè le petit rebond « méthodologique » de la croisance de la France au troisième trimestre.  . En fait le rythme d’austérité tue la croissance, c’est en tout cas l’avis du FMI.  En  France, la Banque de France a pronostiqué la récession pour le second semestre. La commission européenne remet en cause les prévisions de croissance pour 2013 et les 3% de déficit budgétaire. Coté Grèce, c’est toujours l’attente. Certes le budget a été voté mais la Troïka n’a pas encore pris de décisions. . En fait l’Europe ne sait toujours pas s’il faut ou non maintenir la Grèce dans la zone euro. En faiat on s’orienterait maintenant vers une aide mais limitée jusu’en 2014. Athènes doit pourtant refinancer cinq milliards d’euros de bons du Trésor arrivant à échéance le 16 novembre. Elle va donc se débrouiller seule en émettant, mardi prochain, pour 2,125 milliards d’euros de bons à un mois et 1 million d’euros de bons à trois mois. En Espagne, la perspective d’une demande d’aide financière s’éloigne. Le pays a bouclé jeudi son programme de financement de l’année. Cependant, la situation reste fragile car l’Espagne joue au chat et à la souris avec Bruxelles afin de contraindre les autorités européennes de ne pas exiger trop de contreparties de rigueur lors de la demande d’aide officielle. Du coté des Etats unis, quelques bonnes nouvelles mais c’est le mur budgétaire qui inquiète.   Les déclarations d’un responsable de Moody’s ont jeté un froid chez les investisseurs. « Nous continuons à observer des risques baissiers significatifs pour la zone euro, ce qui explique que sur les 17 pays membres, nous avons une perspective négative sur 15 d’entre eux », à l’exception de Finlande et de l’Estonie, a déclaré Yves Lemay à Reuters en marge d’une conférence sur le marché obligataire. La France est donc dans le collimateur. Sa note de crédit fera l’objet dans les semaines à venir d’une nouvelle évaluation. Pour le CAC 40, comme depuis 7 semaines il faut s’attendre à des mouvements de yo-yo mais la tendance sera baissière avec en ligne de mire les 3300 points.

Bourse : la CAC sous les 3000 points

Bourse : la CAC sous les 3000 points

 

Les Bourses européennes ont ouvert en baisse vendredi, l’aversion au risque s’intensifiant nettement après que Fitch a abaissé la note de la Grèce et Moody’s celle de plusieurs banques espagnoles. A 9h02, l’indice CAC 40, qui a perdu 1,2% jeudi, cède 0,74% à 2.989,85 points. La Bourse de Londres abandonne 0,88%, celle de Francfort 0,9% et la place madrilène chute de 2,02%. L’indice paneuropéen EuroStoxx 50 recule de 1,03%. Fitch Ratings a abaissé jeudi la note souveraine de la Grèce de « B- » à « CCC », évoquant le risque croissant de voir le pays sortir de la zone euro. L’agence Moody’s a abaissé jeudi la note de 16 banques espagnoles, dont Santander SAN.MC, la plus grande de la zone euro, évoquant la capacité réduite de l’Etat espagnol à apporter un soutien financier à plusieurs d’entre elles. L’indice Stoxx des banques européennes est en baisse de 1,56%. Illustrant le regain d’aversion au risque des investisseurs, le taux à 10 ans de l’emprunt allemand est tombé sous 1,4%, contre 1,43% la veille en clôture. Sur le marché des changes, l’euro continue de s’échanger à moins de 1,27 dollar, à 1,2660 dollar. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a toutefois estimé que la tourmente actuelle des marchés financiers devrait s’apaiser d’ici un à deux ans.

 

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