Archive pour le Tag 'câble'

Téléphone fixe- câble : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe- câble : un abandon total dans les territoires ruraux

Alors qu’on promet partout le câble, les territoires ruraux devront encore se satisfaire du vieux réseau cuivre souvent suspendu aux branches des arbres ou traînant par terre. Théoriquement les territoires ruraux devraient être essentiellement desservis pour le câble par voie aérienne. On se demande comment puisque souvent c’est la ligne qui soutient les poteaux.

200 élus ruraux dénoncent donc l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

Téléphone fixe- cable : un abandon total dans les territoires ruraux

Téléphone fixe- cable : un abandon total dans les territoires ruraux

Alors qu’on promet partout le câble, les territoires ruraux devront encore se satisfaire du vieux réseau cuivre souvent suspendu aux branches des arbres ou traînant par terre. Théoriquement les territoires ruraux devraient être essentiellement desservis pour le câble par voie aérienne. On se demande comment puisque souvent c’est la ligne qui soutient les poteaux.

200 élus ruraux dénoncent donc l’abandon total du réseau de téléphone fixe. Le constat est en effet assez lamentable puisque souvent les fils traînent par terre et soutiennent des poteaux brisés. Normalement l’entretien incombe à Orange qui néglige totalement le téléphone fixe des zones rurales. En fait,  Orange compte, substituer le câble au réseau cuivre. Le problème, c’est que cette substitution totale n’interviendra pas au moins avant 2030 et en attendant les zones concernées risquent d’accéder de moins en moins facilement aussi bien au téléphone fixe qu’à Internet.

 

Dans son plan stratégique 2025, le groupe Orange prévoit que le réseau «cuivre» pour la téléphonie fixe sera complètement remplacé par un réseau fibre optique en 2030. Une convention signée entre l’Etat et Orange en 2017 et arrivée à échéance doit laisser sa place à une nouvelle «qui prévoit un accès au haut débit internet en plus de la téléphonie fixe». Le problème est quand ?

 

L’avenir câblé de Marseille ?

L’avenir câblé de Marseille ?

Félix Blanc, docteur en science politique, directeur chargé des politiques publiques au sein de l’ONG Internet sans frontières estime que l’avenir de Marseille passe aussi par le réseau très dense des câbles sous-marins, la cité phocéenne constituant aujourd’hui un des principaux nœuds mondiaux de concentration des réseaux. (Tribune dans le Monde)

 

 

Tribune. Marseille (Bouches-du-Rhône) est devenue en quelques années un carrefour pour les câbles sous-marins de l’Internet qui relient désormais les cinq continents, ce qui en fait le neuvième nœud mondial de concentration de réseaux et d’échanges de données. Les géants du Net profitent de cette situation géographique et des infrastructures portuaires pour y héberger leurs fermes numériques, à l’instar de Microsoft qui y a implanté un des quatre centres de stockage de données déployés en France.

Les conséquences à long terme de ces installations doivent faire l’objet d’une étude d’impact approfondie et d’un véritable débat public. Ces industries numériques posent un certain nombre de problèmes.

D’abord, elles se développent en plein cœur de ville et les besoins croissants de cette économie font craindre une captation du foncier dans un centre urbain déjà très dense, ce qui pourrait menacer le développement d’autres activités économiques. Ce phénomène est accentué par la pression urbaine qui s’exerce dans le périmètre d’EuroMéditerranée, avec des tensions autour du logement et des activités économiques existantes.

Ensuite, ces fermes numériques créent très peu d’emplois dans les villes d’accueil, si elles ne disposent pas déjà d’emplois très qualifiés et d’activités mondialisées sur leur territoire, comme à Francfort, Londres ou Paris.

Enfin, ces fermes numériques sont des activités très gourmandes en énergie électrique, ce qui se traduit par des besoins croissants en puissance et par la constitution de réserves de capacité électrique, qui peuvent engendrer des conflits d’usage sur le réseau. Ces installations représentent déjà à Marseille la consommation d’une ville de près de 100 000 habitants, avec des prévisions de croissance qui devront être prises en compte dans les scénarios de transition énergétique.

La position stratégique de Marseille dans l’Internet mondial n’en reste pas moins une opportunité pour amorcer la transition énergétique, réduire la fracture numérique et favoriser le développement économique.

C’est d’abord une opportunité d’assurer la transition énergétique du territoire métropolitain avec un objectif ambitieux d’économie d’énergie et un plan pour les énergies renouvelables. Présent à Marseille depuis 2014, le géant du stockage de données Interxion a déjà envisagé des solutions technologiques pour récupérer la chaleur produite par ses centres de données, qui pourrait être utilisée pour alimenter le réseau de chaleur de la ville de Marseille, comme cela est prévu par l’entreprise sur le site de La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Les entreprises du numérique pourraient aussi soutenir la création d’une société d’économie mixte pilotée par les collectivités locales pour favoriser le développement des énergies renouvelables.

Télécom : la 5G, la 4G ou le câble mais pour qui ?

Télécom : la 5G, la 4G ou le câble mais pour qui ?

 

 

La vérité oblige à dire que la problématique se pose surtout dans les zones les moins favorisées car dans les zones concentrées on pourra bénéficier à la fois de la 4G, de la 5 G et du câble . On prévoit même la mise aux enchères de la 5G éventuellement dès septembre. Ailleurs il faudra se contenter de la 4G voir de la 3G; quant au câble, il demeurera une illusion ou bien en utilisant en fin de ligne le vieux câble de cuivre soutenu le plus souvent par les poteaux. L’Europe, et plus particulièrement l’Allemagne, a fait de la 5G un élément structurant pour la compétitivité industrielle.

Bouygues Telecom et SFR sont montés au créneau pour demander que les enchères pour l’attribution des fréquences pour la 5G – dites bandes des 3,5 Ghz – soient décalées à décembre, voire à janvier 2021. De leur côté, Orange et Free ont plaidé pour qu’elles aient lieu en septembre, voire en juillet pour Free. Ces divergences ont plusieurs explications.

Bouygues Telecom et SFR estiment qu’il faut donner la priorité au déploiement des réseaux 4G et à la fibre, avant de songer à la 5G. L’équation est compliquée car ils ont choisi Huawei comme équipementier télécoms, pour au moins la moitié de leur réseau 5G. Or, ils n’ont à ce jour pas obtenu de réponse de l’Agence de sécurité (Anssi) qui devait valider cette option. Ils craignent aussi qu’un de leur concurrent

Câble Internet : pas pour les zones rurales isolées

Câble Internet : pas pour les zones rurales isolées

 

Les associations de collectivité entendent protester contre les obstacles mis au développement du haut débit notamment à travers des difficultés de financement. Il semble en effet se confirmer que le haut débit sera surtout développé dans les zones denses et que pour le reste les collectivités devront faire appel à des opérateurs et à  des financements privés. Ces collectivités ne devraient pas être surprises car récemment le premier ministre a clairement fait entendre que le câble était destiné aux zones denses et que pour le reste il y aura la possibilité d’utiliser d’autres technologies comme le satellite aux frais  de l’utilisateur avec une allocation de leurs 150 € (ce qui est très loin de couvrir les frais d’installation). Aussi d’utiliser la technique de téléphonie 5G. La promesse de relier chaque Français au câble d’ici 2022 paraît donc complètement illusoire. D’où la protestation des associations :

« Bon nombre de collectivités qui ont fait le choix des RIP (qui permet de solliciter le guichet France très haut débit)  ne peuvent toujours pas accéder aux financements promis par l’État depuis 2017, fustigent-elles dans leur communiqué. Elles sont entravées aujourd’hui dans la poursuite de leurs projets. L’État répète à longueur de temps que les collectivités ont le choix. Les associations les représentants confirment hélas ce qu’elles disent depuis plus d’un an : elles n’ont le choix qu’entre un Amel et un Amel. »

Or les collectivités ont la dent dure contre ce dispositif, sur lequel l’Etat compte pour économiser des deniers publics – puisque dans ce cas, les réseaux sont entièrement financés par le secteur privé.

« Quant aux Amel, qui étaient censés faire faire des économies d’argent public et accélérer les déploiements FttH [fibre jusqu'à l'abonné, NDLR], les territoires concernés sont aujourd’hui dans l’expectative, poursuit le communiqué. Le Premier ministre, qui devait valider les premiers AMEL au début de l’été 2018, n’en a encore signé aucun. Pire, seuls deux avis – assortis de nombreuses réserves – ont été rendus par l’Arcep [le régulateur des télécoms, NDLR] sur les sept Amel officiellement recensés. Les collectivités qui ont positivement répondu pour certaines depuis huit mois se voient abandonnées en rase campagne – sans que l’on sache précisément ce qui bloque – sans calendrier ni perspectives. »

En conséquence, les associations de collectivités « demandent que dans un court délai, l’Etat annonce un calendrier engageant de réouverture du guichet France THD à court terme d’une part, et d’autre part l’arrêt immédiat de la promotion active du dispositif des Amel tant que le Premier Ministre n’aura pas exprimé sa décision s’agissant des sept premiers dossiers en souffrance ». Elles craignent que si la situation reste comme telle, de nombreux territoires se retrouveront sans Internet à très haut débit d’ici à 2022. Ce qui sonnerait l’échec de l’objectif du gouvernement d’apporter à cette date une connexion ultra-rapide à tous les Français.

Désertification du territoire accentuée avec le câble et la 5G !

Désertification du territoire accentuée avec le câble et la 5G !

 

Alors qu’on avait promis la révolution sur tout le territoire avec les outils numériques et la nouvelle norme de 5G, on  risque en fait  d’accroître encore des distorsions de situation entre les zones agglomérées et les zones plus isolées. Pour preuve déjà nombreux de villages sont peu ou pas couverts par la technologie de téléphonie mobile 3G  et 4G. Quand à la connexion ultrarapide de l’Internet, elle est souvent défectueuse voire totalement absente compte tenu notamment de l’état déplorable des lignes téléphoniques. L’idée était que le câble promis à tous partout pourrait combler ces inégalités. Or le Premier ministre vient d’annoncer clairement que le câble ne sera pas raccordé à la totalité des résidences. 10 à 15 % pourraient en être exclus. Il en sera de même pour la 5G qui  va aussi concerner   en priorité les grandes métropoles puis les zones agglomérées mais pas l’habitat dispersé.  Le mythe de la fibre pour tous est donc en train de s’effondrer. C’était pourtant la promesse tant des élus nationaux que des élus locaux. Mais une promesse qui aurait constitué un véritable gouffre financier et sur lequel est revenu le Premier ministre qui a précisé que nombre de hameaux a fortiori de maisons isolées ne seront pas reliés au câble. Ils seront desservis par Internet via d’autres solutions notamment par satellite, par boucle locale radio ou encore la technique 5G. Ces ruraux devront en fait se débrouiller par eux-mêmes. On leur accordera un chèque de 150 € par foyer. Officiellement il s’agit de 6 % des Français qui ne pourront pas être accordés au haut débit par la fibre. Dans les faits ce pourrait être davantage autour de 10 % à 15% des Français. Pas question de promettre à toutes les communes la fibre (soit un débit de 30 mégabits/seconde) mais plutôt d’y déployer un débit d’environ 8 mégabits/seconde via des solutions alternatives. Deux solutions technologiques sont proposées. La première consiste à installer une antenne pour raccorder une boucle locale radio (THD radio, Wi-Fi, Wimax). Cette alternative est proposée par des sociétés comme la PME toulousaine Alsatis. L’autre solution nécessite le déploiement d’une parabole sur le toit du particulier pour capter Internet par satellite. Ce service est distribué par Europasat et Nordnet (une filiale d’Orange). Édouard Philippe a rappelé lors de son discours qu’Eutelsat va lancer en 2019 et 2020 deux satellites supplémentaires pour renforcer la couverture sur le territoire. 

La 5G et le câble vont accentuer la désertification

La 5G et le câble vont accentuer la désertification

Alors qu’on avait promis la révolution sur tout le territoire avec les outils numériques et la nouvelle norme de 5G, on  risque en faite  d’accroître encore des distorsions de situation entre les zones agglomérées et les zones plus isolées. Pour preuve déjà nombreux de villages sont peu ou pas couverts par la technologie de téléphonie mobile 3G  et 4G. Quand à la connexion ultrarapide de l’Internet, elle est souvent défectueuse voir totalement absente compte tenu notamment de l’état déplorable des lignes téléphoniques. L’idée était que le câble promis à tous partout pourrait combler ces inégalités. Or le premier ministre vient d’annoncer clairement que le câble ne sera pas raccordé à la totalité des résidences. 10 à 15 % pourraient en être exclus. Il en sera de même pour la 5G qui  v aussi  profiter en priorité les grandes métropoles puis les zones agglomérées mais pas l’habitat dispersé.  Le mythe de la fibre pour tous est donc en train de s’effondrer. C’était pourtant la promesse tant des élus nationaux que des élus locaux. Mais une promesse qui aurait constitué un véritable gouffre financier et sur lequel est revenu le Premier ministre qui a précisé que nombre de hameaux a fortiori de maisons isolées ne seront pas reliés au câble. Ils seront desservis par Internet via d’autres solutions notamment par satellite, par boucle locale radio ou encore la technique 5G. Ces ruraux devront en fait se débrouiller par eux-mêmes. On leur accordera un chèque de 150 € par foyer. Officiellement il s’agit de 6 % des Français qui ne pourront pas être accordés au haut débit par la fibre. Dans les faits ce pourrait être davantage autour de 10 % à 15% des Français. Pas question de promettre à toutes les communes la fibre (soit un débit de 30 mégabits/seconde) mais plutôt d’y déployer un débit d’environ 8 mégabits/seconde via des solutions alternatives. Deux solutions technologiques sont proposées. La première consiste à installer une antenne pour raccorder une boucle locale radio (THD radio, Wi-Fi, Wimax). Cette alternative est proposée par des sociétés comme la PME toulousaine Alsatis. L’autre solution nécessite le déploiement d’une parabole sur le toit du particulier pour capter Internet par satellite. Ce service est distribué par Europasat et Nordnet (une filiale d’Orange). Édouard Philippe a rappelé lors de son discours qu’Eutelsat va lancer en 2019 et 2020 deux satellites supplémentaires pour renforcer la couverture sur le territoire. 

 

 

Câble: Non au très haut débit en ville et au petit débit pour les champs (Sénat)

Câble: Non au très haut débit en ville et au petit débit pour les champs (Sénat)

Les sénateurs ont mis  du temps à comprendre les enjeux du câble qui visent surtout à équiper les zones urbaines et les centres villes. En cause,  le coût pharamineux et les dérives financière.  Autour de 150 millions par département mais déjà le double prévu et sans doute 500  millions pour raccorder y compris les zones éloignées. Du coup come l’avait déjà laissé entendre <Macron, le très haut débit pourrait être réservé à la ville et aux centres et le petit débit aux zones rurales isolées qui devront se contenter de la technologie 4G ou 4G ou de l’ADSL actuel. Les sénateurs ont donc adopté très largement mardi en première lecture une proposition de loi LR destinée à sécuriser les investissements dans les réseaux de communication à très haut débit afin d’accélérer le déploiement de la fibre optique. Ce texte pour être définitif devra être adopté dans les mêmes termes à l’Assemblée nationale. « L’objectif est d’accélérer le déploiement de la fibre optique sur tout le territoire », a plaidé son auteur Patrick Chaize  (LR), soulignant que « l’accès de tous au très haut débit est une condition de la cohésion nationale et de la mobilité sociale »« On ne peut accepter la fibre pour les villes et des technologies dégradées pour les champs », a-t-il lancé. La première partie du texte formalise la répartition et le calendrier du déploiement et renforce les pouvoirs de contrôle de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). La seconde partie incite aux investissements dans la fibre en prévoyant l’extinction progressive du cuivre et son remplacement par la fibre. Par la voix de Julien Denormandie, secrétaire d’Etat à la cohésion des territoires, le gouvernement a émis des « réserves «sur « l’opportunité d’adopter cette proposition de loi, même s’il soutient sans équivoque ses objectifs »« Son calendrier est inadapté: attendons l’achèvement de la discussion sur le code des télécommunications », a-t-il dit.

Téléphonie G5 : alternative au câble aux Etats-Unis

Téléphonie G5 : alternative au câble aux Etats-Unis

 

Comme on pouvait le prévoir le câble ne sera pas la seule solution pour accéder à Internet dans tous les territoires. On assistera sans doute au développement d’un mix reposant pour partie sur le câble mais aussi sur le satellite et sur la technologie 4G et surtout G5. Une technologie qui sera utilisée de manière mobile et même fixe aux États-Unis. Une évolution qui aura forcément des conséquences ailleurs en particulier en France empêtrée dans le financement couteux du câble Les deux leaders américains des télécoms, AT&T et Verizon, rivalisent d’annonces concernant leurs premiers déploiements de la prochaine génération de communication mobile. Aux Etats-Unis, les opérateurs se mobilisent déjà pour apporter dès que possible la 5G. Avec cette cinquième génération de communication mobile, qui promet des débits dix fois plus rapide qu’avec l’actuelle 4G tout en offrant une solution de choix pour l’Internet des objets, ils espèrent se démarquer et doper leurs revenus dans un marché des télécoms aussi mature que concurrentiel. La semaine dernière, quelques jours avant l’ouverture du CES de Las Vegas, le grand salon mondial de l’électronique grand public, AT&T, le numéro deux américain du mobile (33% de part de marché), a donné le ton. A l’en croire, des premiers services de 5G seront lancés « dans une douzaine de villes » d’ici à la fin de l’année. Dans un communiqué, l’industriel affirme que son « accélération » dans cette technologie est notamment rendue possible par l’adoption d’une première salve de normes, fin décembre, par le 3GPP, l’organisme qui fixe les standards des télécommunications mobiles. Même si les travaux de standardisation sont loin d’être achevés, et devraient se poursuivre jusqu’en 2019. « Maintenant que ces spécifications sont disponibles, les fabricants de matériels, de puces, et d’appareils peuvent commencer leurs développements », indique l’opérateur. AT&T se dit ainsi en mesure d’apporter et de commercialiser la 5G plus vite que ce qu’il avait initialement prévu. Même si les premières offres estampillées « 5G » n’en seront donc pas vraiment: elles comprendront seulement certaines de ses briques technologiques. Dans ce communiqué, Melissa Arnoldi, présidente d’AT&T Technology et Operations, se projette : « Nous allons rapidement déployer la 5G mobile cette année et commencer à proposer cette solution aux consommateurs et aux entreprises. Avec des vitesses plus rapides et une latence ultra-faible, la 5G va finalement délivrer et améliorer des expériences comme la réalité virtuelle, les futures voitures sans conducteur, la vidéo immersive 4K et plus encore. » Le grand rival d’AT&T aux Etats-Unis, Verizon (36% de part de marché), met lui-aussi les bouchées doubles dans la 5G. Il y a peu, l’opérateur a annoncé qu’il allait déployer un service de 5G à usage fixe dans quelques villes cette année. L’idée, ici, est de proposer une alternative au câble ou à la fibre optique pour se connecter en Internet à très haut débit la maison. L’objectif est de tester de nouvelles offres de manière localisées, avant, si elles fonctionnent correctement et séduisent les consommateurs, de songer à les généraliser. A côté des grands opérateurs américains, leurs homologues asiatiques, en particulier en Corée du Sud et au Japon, sont également très pressés d’apporter la 5G, perçue comme un de leurs principaux levier de croissance ces prochaines années. Voilà pourquoi Séoul et Tokyo ont depuis longtemps promis de proposer cette technologie cette année, à l’occasion des Jeux Olympiques. L’Union européenne, plus en retrait pour le moment, souhaite de son côté qu’au moins une grande ville de chaque état membre soit couverte en 5G en 2020. Soit l’année où, vraisemblablement, les vrais gros déploiements de cette technologie devraient débuter.

 

Fracture numérique : le câble, G4-5 ou le satellite ?

Fracture numérique : le câble, G4-5 ou le satellite ?

Réduire la fracture numérique et offrir le « très haut débit » (au moins 30 mégabits par seconde) en 2022, sur l’ensemble du territoire paraît assez illusoire avec le seul câble. Du coup,   Macron à évoqué un amalgame entre haut débit qui peut être assuré par satellite et très haut débit qui sera couvert par le plan câble. Le plan câble qui se révèle de plus en plus coûteux et qui de toute façon ne pourra atteindre tous les usagers des télécoms. Il est évident que ces nouvelles modalités de couverture sont certainement plus compatibles avec les possibilités techniques et financières. Par ailleurs les évolutions technologiques risquent peut-être de rendre caduque le très coûteux plan câble par ailleurs essentiellement rentable dans les zones très denses. Notons que cette évolution est aussi sans doute plus compatible avec les possibilités des collectivités locales d’autant qu’elles sont déjà lourdement endettées.  Emmanuel Macron n’a pas seulement avancé sa date butoir de deux ans. Pour atteindre son objectif, il parle désormais d’accès «haut débit et très haut débit». Des lignes inférieures à 30 mégabits par seconde pourraient seconder la couverture en très haut débit dans certaines zones. Le président de la République a ainsi appelé à «envisager les complémentarités technologiques» entre la fibre optique, le mobile et en particulier l’Internet mobile ou le satellite, jugeant «impossible de tenir la promesse de tirer de la fibre dans tous les logements de la République». «Cette promesse est intenable technologiquement et financièrement», a-t-il insisté. Or, la France est quasi intégralement couverte aujourd’hui par le haut débit ADSL, avec près de 30 millions de lignes cuivre. Les 2 millions de foyers restant peuvent passer par des offres satellitaires. On peut donc considérer que cette partie de la promesse fixée par Emmanuel Macron est quasi tenue, si l’Internet mobile vient en renfort. À l’inverse, il n’y a que 16 millions de logements éligibles à de l’Internet très haut débit, de plus de 30 mégabits. Dont 12 millions qui peuvent bénéficier d’une vitesse de téléchargement de plus de 100 mégabits par seconde. Le chantier était déjà colossal pour aboutir à 100% de la population couverte en 2022, tel qu’envisagé jusqu’alors, en particulier dans les villes de tailles moyennes et dans les zones rurales. Il nécessiterait 15 à 16 milliards d’euros d’investissement, soit environ 5 milliards d’euros par an durant d’ici à la fin 2020, c’est-à-dire pas loin de ce que l’ensemble des opérateurs investissent tous les ans. Un chiffre par ailleurs très largement sous-évalué en effet le montant de l’investissement pourrait en réalité atteindre facilement le double De ce fait,  le gouvernement devrait choisir le satellite pour permettre à certains foyers d’accéder au très haut débit, Orange souhaite que tous les acteurs des télécoms – dont ses rivaux SFR, Bouygues Telecom et Free – se mettent autour de la table. L’idée serait, par exemple, de lancer un Réseau d’initiative publique (RIP) satellite. Celui-ci serait façonné sur le modèle des RIP de fibre optique actuellement en déploiement dans toute la France. Ceux-ci permettent aux collectivités de bâtir, avec l’aide financière de l’État, des réseaux Internet fixe dernier cri et ouverts à tous les opérateurs dans les zones les moins peuplées de l’Hexagone. Avec un tel RIP satellite, Orange, mais aussi SFR, Bouygues Telecom et Free seraient pourraient ainsi proposer leurs offres à tous les villages et hameaux concernés.

La 5G avant le câble ?

La 5G avant le câble ?

 

La 5G pourrait bien ringardiser le câble  (et bien sûr les autres liaisons fixes) dont développement  ne cesse de prendre du retard et qui de toute façon n’atteindra que les zones denses en raison de son coût. Cela d’autant plus que le président d’Orange vient d’annoncer le développement de la 5G à partir de 2020 ; Lancée en 2014, la 4G est encore loin de s’être démocratisée. Pourtant, les opérateurs télécoms voient déjà plus loin, avec la 5G, la cinquième génération de réseaux mobiles.  Le Metis 2020 (en anglais), un consortium d’acteurs du secteur des télécoms, soutenu par l’UE, a déjà défini les grands principes de ce futur réseau. Le service sera « incroyablement rapide » (PDF en anglais), promet-on, avec des débits espérés jusqu’à 10 Gb/s, soit 100 fois plus que la 4G. Avec une telle vitesse, vous pourrez par exemple télécharger une heure de vidéo haute définition en six petites secondes, calculent Les Echos. Sauf que ce n’est pas le plus important, assure à francetv info Nicolas Demassieux, directeur d’Orange Labs Recherche :  »Dans la 4G, on a déjà ce qu’il faut pour améliorer les débits, il y en a sous le capot. » La technologie n’est pas pour tout de suite, mais pour l’horizon 2020. A cette date, on n’aura pas seulement  »quelques milliards de smartphones », estime Nicolas Demassieux, mais « 50 à 200 milliards d’objets connectés » auxquels il faudra fournir une connexion sans fil rapide et fiable. Les opérateurs se préparent à un monde où la voiture sera autonome, où l’électroménager sera intelligent et où la maison sera entièrement contrôlable à distance, comme le montre cette vidéo d’anticipation, réalisée pour France Télévisions par l’entreprise Siradel, spécialisée dans les modèles de conception des réseaux numériques mobiles. Tout cela « change la nature du réseau », explique Nicolas Demassieux : la 5G devra absorber la demande de ces objets qui, contrairement aux smartphones, seront peu gourmands en débit et en consommation, détaille-t-il. Le réseau devra « être intelligent et capable de gérer des demandes aussi différentes que celles de terminaux comme les smartphones et les frigidaires connectés, par exemple », précise au Monde Jean-Luc Beylat, président des laboratoires de recherche d’Alcatel-Lucent. Les spécialistes travaillent aussi sur la réduction du  »temps de latence », le délai qui s’écoule entre l’envoi des données et leur réception.  »Si vous voulez par exemple allumer un feu rouge et le piloter à travers le réseau, il faut une fiabilité et une garantie de temps réel », commente Nicolas Demassieux. Ce qui, précise-t-il, n’est pas prévu dans la technologie 4G. Effectivement, le réseau 4G est encore loin d’être déployé sur tout le territoire français : premier sur ce créneau, Bouygues Telecom ne couvre à l’heure actuelle que 69% de la population dans l’Hexagone. Mais justement, les géants des télécoms promettent de pallier ces inégalités géographiques avec la 5G. « L’internet sera comme l’air qu’on respire, prédit Nicolas Demassieux. On aura un usage tellement quotidien du haut débit qu’on ne pourra plus se permettre des moments où on est moins bien connecté. » Autrement dit, plus que la vitesse, le progrès de la 5G serait à chercher du côté de l’homogénéité du réseau, décrypte Le Monde.

Le plan câble très haut débit remis en cause ?

Le plan câble haut débit remis en cause ?

 

En apparence la décision de Macron  de réaliser une couverture totale de la population en haut débit en 2020 au lieu de 2022 paraît une bonne nouvelle. Pour autant, ce pourrait être une remise en cause du plan câble. En effet Macron à évoqué un amalgame entre haut débit qui peut être assuré par satellite et très haut débit qui sera couvert par le plan câble. Le plan câble qui se révèle de plus en plus coûteux et qui de toute façon ne pourra atteindre tous les usagers des télécoms. Il est évident que ces nouvelles modalités de couverture sont certainement plus compatibles avec les possibilités techniques et financières. Par ailleurs les évolutions technologiques risquent peut-être de rendre caduque le très coûteux plan câble par ailleurs essentiellement rentable dans les zones très denses. Notons que cette évolution est aussi sans doute plus compatible avec les possibilités des collectivités locales d’autant qu’elles sont déjà lourdement endettées.  Emmanuel Macron n’a pas seulement avancé sa date butoir de deux ans. Pour atteindre son objectif, il parle désormais d’accès «haut débit et très haut débit». Des lignes inférieures à 30 mégabits par seconde pourraient seconder la couverture en très haut débit dans certaines zones. Le président de la République a ainsi appelé à «envisager les complémentarités technologiques» entre la fibre optique, le mobile et en particulier l’Internet mobile ou le satellite, jugeant «impossible de tenir la promesse de tirer de la fibre dans tous les logements de la République». «Cette promesse est intenable technologiquement et financièrement», a-t-il insisté. Or, la France est quasi intégralement couverte aujourd’hui par le haut débit ADSL, avec près de 30 millions de lignes cuivre. Les 2 millions de foyers restant peuvent passer par des offres satellitaires. On peut donc considérer que cette partie de la promesse fixée par Emmanuel Macron est quasi tenue, si l’Internet mobile vient en renfort. À l’inverse, il n’y a que 16 millions de logements éligibles à de l’Internet très haut débit, de plus de 30 mégabits. Dont 12 millions qui peuvent bénéficier d’une vitesse de téléchargement de plus de 100 mégabits par seconde. Le chantier était déjà colossal pour aboutir à 100% de la population couverte en 2022, tel qu’envisagé jusqu’alors, en particulier dans les villes de tailles moyennes et dans les zones rurales. Il nécessiterait 15 à 16 milliards d’euros d’investissement, soit environ 5 milliards d’euros par an durant d’ici à la fin 2020, c’est-à-dire pas loin de ce que l’ensemble des opérateurs investissent tous les ans. Un chiffre par ailleurs très largement sous-évalué en effet le montant de l’investissement pourrait en réalité atteindre facilement le double




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