Archive pour le Tag 'cabinet'

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Présidentielle 2017 : une vraie odeur de cabinet pour Fillon

Campagne 2017 : une vraie odeur de cabinet pour Fillon

 

Fillon rend responsable de sa pathétique campagne électorale un supposé cabinet noir. La vérité, c’est qu’avec Fillon se dégage effectivement une véritable odeur de cabinet. Avec Fillon, le débat est tombé dans le caniveau. Un débat qui déshonore le système politique et affecte même l’idée l’image de la France si l’on en juge notamment par les critiques sévères de la presse internationale qui ne comprend pas que 2 des principaux candidats englués dans les affaires puissent encore prétendre d’exercer la magistrature suprême. Si l’un des deux devait être élu,  on se demande de quelle crédibilité pourrait jouir la France pour négocier avec ses partenaires internationaux. Accablé par ses malversations et ses contradictions, en pleine déroute dans les sondages où il plafonne à 17-18 % loin derrière Macron et Le Pen, Fillon sort de son chapeau ce  cabinet noir qui serait responsable de ses dérives financières et politiques. Et pour cela,  il n’hésite pas à s’appuyer sur de faux propos de journalistes qui ont enquêté sur l’intervention politique du gouvernement dans la campagne. Malheureusement pour Fillon Didier Hassoux journaliste du Canard enchaîné qui a co-écrit « Bienvenue Place Beauvau », dément les propos du candidat Les Républicains sur l’existence d’un détournement des écoutes judiciaires par l’Élysée. Après l’attaque en règle de François Fillon sur le plateau de « L’Emission politique » sur France 2 qui a accusé frontalement François Hollande de se servir illégalement d’écoutes judiciaires à des fins personnelles et dénonçant ainsi « un scandale d’État« , les réactions ne se sont pas fait attendre.  Après le président de la République qui est monté au créneau et a « condamné avec la plus grande fermeté les allégations mensongères de François Fillon », c’est au tour d’un des auteurs de Bienvenue Place BeauveauDidier Hassoux, de démentir les propos du candidat Les Républicains. Le journaliste du Canard Enchaîné, a expliqué sur Franceinfo, qu’a aucun moment il n’est question dans son ouvrage, sur lequel s’appuie François Fillon, de l’existence d’un « cabinet noir » au service de l’Élysée.   « On n’a jamais écrit ça », a répondu Didier Hassoux, interrogé par Franceinfo. « Je vais vous lire le haut de la page 24 (…) ou le bas de la page 23: ‘Le retour aux affaires des chiraquiens nourrit bien évidemment le soupçon sarkozyste de l’existence d »un cabinet noir. Il n’est pas possible d’en apporter la preuve formelle comme il n’est pas possible de prouver le contraire’ », a-t-il ainsi.  « La seule personne qui croit qu’il y a un cabinet noir à l’Élysée c’est François Fillon. Il y croit tellement que le 24 juin 2014 (…) il est allé voir Jean-Pierre Jouyet, qui est le numéro 2 de l’Élysée, pour lui demander d’activer ce cabinet noir. Ce cabinet noir n’existe pas, a poursuivi Didier Hassoux.  « Nicolas Sarkozy avait (…)  mis en place une police politique (…) alors que François Hollande, a simplement instrumentalisé la police à des fins politiques mais comme tous les présidents de la Ve République, c’est une maladie française », a-t-il poursuivi. Pour le journaliste, il y a une instrumentalisation de son livre du candidat Les Républicains, mis en examen. Un homme « aux abois », qui « essaye de faire un coup », selon lui.

Nouvelle affaire Balkany, la villa du Maroc saisi, le cabinet d’avocats de Sarkozy mouillé.

Nouvelle affaire Balkany, la villa du Maroc saisi, le cabinet d’avocats  de Sarkozy mouillé.

 

Après la vente et la saisie de certains biens des Balkany c’est maintenant au tour de la luxueuse résidence marocaine d’être dans le collimateur de la justice. Cette affaire implique de très près le cabinet d’avocats auxquelles est associée Sarkozy. Ce cabinet est en effet mouillé dans le sulfureux montage juridique concernant la propriété de ce bien. L’origine des fonds destinés à financer le patrimoine des Balkany est aussi en cause ; en clair Balkany est accusée de corruption. On voit d’ailleurs mal comment les Balkany auraient pu acquérir un tel patrimoine sans rémunération occulte. Dès leur ont comprend mieux le soutien indéfectible de Sarkozy au Balkany et réciproquement. Après la vente de leur villa Pamplemousse sur l’île de Saint-Martin et la saisie de leur résidence du moulin de Giverny, c’est au tour de la villa « Dar Gyucy » d’être la cible des magistrats en charge de l’enquête. Selon les informations de Libération, la justice a saisi les titres porteurs de la société détenant le riad, dont le couple ne reconnait pas être propriétaire. Cette troisième saisie intervient à la fois en prévention avant une éventuelle confiscation, mais également afin d’empêcher tout transfert de propriété, car c’est bien sur ce point que les soupçons sont les plus forts. En effet, comme le révèle Libération, l’identification du réel propriétaire de la villa était sur le papier quasiment impossible.  Ces difficultés sont le résultat de montages financiers complexes menés pour le couple des Hauts-de-Seine. L’achat du riad aurait été effectué par une société offshore établie au Panama, dotée d’un mystérieux compte bancaire à Singapour. La situation aurait alors été éclaircie par Tracfin, la cellule du ministère des Finances et des Comptes publics chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent. Le travail des enquêteurs de Bercy a ainsi abouti à la révélation d’un nom derrière ces structures opaques : Jean-Pierre Aubry. Cet homme de confiance des Balkany a notamment été nommé chef de cabinet de la mairie de Levallois-Perret, puis directeur général de la société d’aménagement urbain Semalrelp, dont le capital est majoritairement détenu par la ville. En 2009, Aubry aurait pris en charge le suivi des opérations visant à l’acquisition de la villa « Dar Gyucy », effectuant notamment un mystérieux déplacement à Genève qu’il justifiera par son goût pour « les cigares et les chocolats » suisses. La surprenante explication a laissé indifférents les juges d’instruction parisiens Renaud Van Ruymbeke et Patricia Simon, qui l’ont mis en examen pour « complicité de corruption passive » et « blanchiment de corruption », estimant qu’il n’était qu’un prête-nom pour le compte du couple. Si la villa Pamplemousse des Balkany avait été revendiquée, la situation est bien différente pour le lieu de villégiature marocain, dont Isabelle Balkany a nié avec conviction en être propriétaire devant les juges. « Cette maison ne nous appartient ni à moi ni à mon mari » aurait ainsi déclaré la première adjointe au maire de Levallois-Perret. L’acquisition suspectée du riad par le couple est en effet un « boulet », qui pourrait entraîner également Arnaud Claude, associé de Nicolas Sarkozy au sein du cabinet de l’ex-chef de l’État « Claude & Sarkozy ». L’avocat de la ville de Levallois, aurait ainsi conseillé Jean-Pierre Aubry dans l’élaboration du tortueux montage financier, moyennant de généreuses rétributions.

 

BCE : un sulfureux cabinet américain choisi pour évaluer les banques européennes

BCE : un sulfureux cabinet américain choisi  pour évaluer les banques européennes

la BCE dévoilera, mercredi 23 octobre, toutes les modalités de la supervision bancaire pour les tests, dits « stress tests », auxquels les banques européennes vont être soumises. Les marchés attendent beaucoup de ces tests, considérés comme une véritable épreuve de vérité sur la santé de ces banques. Et voilà que la BCE délègue sa mission à un cabinet privé, qui plus est américain ! Le choix a de quoi surprendre: mais pourquoi la BCE ne s’appuie-t-elle pas sur ses propres équipes? « Quand il y a des stress-tests aux Etats-Unis, c’est la FED qui s’en charge », souligne un analyste. D’autant plus que le cabinet qu’elle a choisi, lui aussi, est contestable. Ce cabinet est Oliver Wyman, spécialisé non pas dans l’audit mais dans le conseil. Un cabinet qui traîne quelques casseroles. C’est lui qui, en 2006, avait décerné la palme de la banque la plus performante à l’Anglo Irish Bank. Trois ans après, la banque irlandaise s’effondrait. Autant dire que ce choix n’est pas vraiment de nature à rassurer

Tapie : le domicile et le cabinet de Claude Guéant perquisitionnés

Tapie : le domicile et le cabinet de Claude Guéant perquisitionnés

La Brigade financière parisienne a mené mercredi matin des perquisitions au domicile et au cabinet de Claude Guéant. Ils agissaient dans le cadre de l’instruction ouverte pour faux et détournement de fonds publics, suite à l’arbitrage rendu en faveur de Bernard Tapie dans le litige qui l’opposait au Crédit Lyonnais.

 

Le directeur de cabinet de Marisol Touraine viré par Matignon ; trop de com. !

Le directeur de cabinet de  Marisol Touraine viré par Matignon ; trop de com. !

Trop de com, pas assez de sérieux dans les dossiers, le directeur de cabinet de Marisol Touraine a été viré par Matignon. Pourtant  Jean-Luc Névache, préfet de formation et ancien délégué interministériel à la Sécurité routière, avait été choisi par Matignon ! Délégué à la sécurité routière, une fonction qui ne sert pas à grand chose sinon à dire pourquoi chaque mois les accidents augmentent ou régressent mais sans analyse sérieuse (il n’y a aucun organisme compétent dans ce domaine ; Marisol Touraine ne le connaissait pas avant. cependant Avenue de Ségur, il était plutôt apprécié. Mais voilà, depuis la rentrée couraient de méchantes rumeurs, venant aussi  bien de Matignon que de son propre ministère, mais aussi plus généralement du monde de la santé. On répète que le cabinet de la ministre fonctionnerait mal, les dossiers du ministère manqueraient de panache. Certains pointant les rapports distants de Marisol Touraine avec le Premier ministre, rappelant l’analyse peu diplomatique de la ministre, en septembre dernier, qui regrettait qu’à coté d’un président normal il y ait un… Premier ministre normal. Ce qui avait été fort peu apprécié. «Le problème n’était pas son directeur de cabinet», note un ancien directeur de la santé, «mais son cabinet». Un cabinet qui manquerait de souffle, avec peu de personnalités. Et le sentiment que le travail des conseillers se limiterait à faire la communication de la ministre. Propos sévères et un rien machistes: ces mêmes hauts fonctionnaires ne se seraient jamais permis pareilles critiques face au cabinet de l’ancien ministre de la Santé, Xavier Bertrand, dont l’alpha et l’oméga étaient pourtant l’image de leur ministre. Il n’empêche, Marisol Touraine termine l’année un brin fatiguée. Elle a pu donner le sentiment de jouer en solitaire. Aux yeux de certains, la ministre a paru lointaine, se refermant sur la gestion technique des dossiers. A l’image de la négociation sur les dépassements d’honoraires : à l’extérieur, celle-ci a été perçue comme le summum de la confusion et d’un jeu de rapports d’un autre temps. Alors que la ministre a continué, elle,  de défendre cet accord, le jugeant «historique». «On dit qu’elle reçoit peu, mais elle ne fait que cela, du matin jusqu’au soir», constate une amie. Quant à ses directeurs d’administration, ce sont certes de bons professionnels, mais aucun ne s’impose. Au final, si le ministère paraît tenu, il manque quelques idées fortes, bref un souffle. En cela , le ministère de la Santé ressemble… sacrément à Matignon. Ce sera, en tout cas, le troisième départ au sein du cabinet de Marisol Touraine. Cet été, la chargée de communication est partie; récemment Christophe Lannelongue, chargé de l’organisation des soins, s’en est allé après quelques loupés dans ses dossiers. Et il vient d’être remplacé par François Crémieux, une personnalité que nul ne conteste. L’arrivée de Denis Morin va marquer un changement, mais lequel? Il vient, avec un de ses adjoints Bruno Marquat, inspecteur général des affaires sociales

 

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