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Crise grecque: c’est la France qui est visée par l’Allemagne (Varoufakis)

Crise grecque: c’est la France qui est visée par l’Allemagne  (Varoufakis)

Il au moins raison sur ce point l’ancien ministre des fiances grecs. L’affaire grecque n’est qu’un alibi pour s’attaquer en fait à la France et à sa dette. Si le Grexit devait être prononcé alors ce sont les pays du sud qui deviendraient la cible de Bruxelles et en premier la France. D’autant que l’endettement français  n’est pas de 300 milliards (comme en Grèce)  mais de 2 000 milliards. Que cet endettement ne pourra jamais être remboursé (31 000 euros par habitant !). Qu’il faudra donc le restructurer uen jour ou (ce qui revient au m^me) le rembourser avec de la monnaie de singe via uen dévaluation qui devra perdre du pouvoir d’achat aux allemands (et aux autres). Curieux mais il faut que cette problématique émerge de Grèce pour qu’on en parle. Jusque là on a surtout entendu des propos très sentencieux de nos experts vis-à-vis de la Grèce. L’Allemagne veut que la Grèce soit évincée de l’union monétaire pour intimider la France et lui faire accepter « son modèle d’une zone euro disciplinaire », estime samedi l’ancien ministre grec des Finances Yanis Varoufakis. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, veut une sortie de la Grèce de la zone euro - ou Grexit – pour « mettre les choses au clair, d’une façon ou d’une autre », écrit Yanis Varoufakis dans le journal britannique The Guardian. « Ma conviction est que le ministre allemand des Finances veut que la Grèce soit évincée de la monnaie unique pour susciter une crainte de tous les diables chez les Français et leur faire accepter son modèle d’une zone euro disciplinaire. »  « Schäuble est convaincu qu’en l’état actuel des choses, il lui faut un ‘Grexit’ pour mettre les choses au clair, d’une façon ou d’une autre », poursuit le ministre sortant, qui a démissionné lundi. Le Parlement grec a voté vendredi en faveur de la proposition de réformes faite jeudi par le gouvernement Tsipras à ses créanciers (UE, BCE, FMI). Considérée comme « positive » par les créanciers, cette proposition, qui sera examinée samedi par les ministres des Finances de la zone euro, fait renaître l’espoir d’un accord évitant à Athènes la sortie de l’euro.  Vendredi, le Parlement français – deuxième puissance économique de la zone euro - a adopté des réformes destinées à relancer l’économie moribonde du pays, qui fait face à une faible croissance et à un chômage élevé, ainsi qu’à un important endettement public, source de tensions avec Bruxelles. Pour Yanis Varoufakis, l’Allemagne, bailleur de fonds et chantre de l’orthodoxie budgétaire en Europe, veut faire de la Grèce un exemple pour faire entrer les Français dans le rang.   « Soudainement, l’insoutenable dette publique grecque, sans laquelle le risque de Grexit se serait estompé, a acquis une nouvelle utilité pour Schäuble », affirme-t-il. Selon Yanis Varoufakis, lorsque la Grèce est devenue insolvable en 2010, au lieu d’une restructuration de la dette et d’une réforme de l’économie, c’est l’option « toxique » qui a été choisie : « L’octroi de nouveaux prêts à une entité en faillite tout en prétendant qu’elle restait solvable. »  Depuis que Syriza est arrivé au pouvoir, ajoute l’ex-ministre des Finances, « une large majorité au sein de l’Eurogroupe – sous l’influence de Schäuble – a adopté le Grexit comme solution privilégiée ou comme arme de choix contre notre  gouvernement. » Il estime que si la Grèce finissait par quitter la zone euro, cela prendrait plus d’un an.  »Le Grexit serait l’équivalent de l’annonce d’une forte dévaluation plus de 18 mois à l’avance: une recette pour liquider tout le stock de capital grec et le transférer à l’étranger par tous les moyens possibles », écrit-il.

Impôts(IR) prélèvement à la source : c’est pas pour demain

Impôts(IR)  prélèvement à la source : c’est pas pour demain

 

 

Le prélèvement à la source, c’est pas pour demain mais uniquement pour l’instant à usage interne du congrès du PS. En fait c’est dans la motion majoritaire mais le gouvernement ne parait pas pressé de la mettre en œuvre pour des raisons politiques et techniques. En clair ce ne sera pas faiat d’ici 2017. On prendra du temps dit Le Foll le porte parole du gouvernement et Sapin d’ajouter  avec la dialectique d’énarque »c’est complexe » ; En fait il y a effectivement des questions techniques car il faudra une  année blanche ( ou alors lisser les fluctuations sur plusieurs années. ). Mais c’est surtout pour des motifs politiques que ce prélèvement  se sera pas mis en place car c’est indissociable de la réforme de la fiscalité et notamment de la fusion IR-SCG ; Or cela ferait croître r mécaniquement la fiscalité pour la moitié des français sans parler de l’élargissement de l’assiette qui mécontenterait l’autre moitié. A noter que l’impôt serait plus indolore et pourrait discrètement être augmenté. Or hollande a promis de ne plus augmenter les impôts d’ici 2017. Il y aurait pourtant des avantages.  30% des contribuables voient leurs revenus baisser d’une année sur l’autre, ce qui peut leur poser des problèmes pour acquitter leur dû un an plus tard. Le prélèvement à la source constitue, de ce point de vue, une sécurité. Cela permettrait  à chaque contribuable de connaître mois après mois son véritable revenu disponible puisque le salaire versé par son employeur est non seulement net de charges sociales mais aussi d’impôt. Enfin, une partie de l’épargne actuellement mise en réserve par les contribuables pour payer leur IR l’année suivante pourrait être immédiatement dépensée. Selon l’ancien ministre de l’Economie Thierry Breton, entre 25 et 30 milliards d’euros pourraient être injectés dans l’économie l’année de passage à la retenue à la source. Les inconvénient eux ont déjà été cités : problèmes techniques compliqués et environnement politique peu favorable à une réforme de la fiscalité ( surtout à une nouvelle hausse).

Campagne déclaration d’impôt plus « conviviale » C Eckert

Campagne déclaration d’impôt plus « conviviale » C Eckert

 

Le secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert a déclaré que la campagne de déclaration d’impôts serait plus pédagogique et plus conviviale cette année. Une 2015 est marquée par la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu à 5,5%, qui, après le geste fiscal de l’an dernier, devrait permettre de faire baisser la facture pour 9 millions de ménages sur deux ans, dont 3 millions sortiront ou éviteront d’entrer dans l’impôt. Pour marquer le coup, leur avis d’imposition portera la mention qu’ils ont bénéficié de cette réduction, précise-t-on à Bercy. Le seuil d’entrée dans l’impôt sur le revenu, dans la tranche à 14%, qui devient la première, est désormais de 9.690 euros de revenus annuels, contre 6 011 euros auparavant( pour la tranche à 5,5%). L’an dernier, 17,5 millions de ménages se sont acquittés de l’impôt sur le revenu, soit 47,4% des foyers fiscaux. Cette proportion va encore baisser cette année.  Michel Sapin, le ministre des Finances, a toutefois promis, que «pour la première fois depuis 2010, un contribuable dont la situation ne change pas ne paiera pas plus d’impôt sur le revenu». Ce n’était notamment pas le cas l’an dernier. Du fait de mesures votées sous Nicolas Sarkozy, comme la fin de la demi-part des veuves, mais aussi de celles décidées par l’actuelle majorité: baisse du plafond du quotient familial, réintégration de la participation de l’employeur au régime des complémentaires santé, plein effet de la refiscalisation des heures sup ou fiscalisation de la majoration de pension pour les retraités ayant élevé 3 enfants ou plus.

 

 

Consommation des ménages : + 0,1% en février, c’est pas vraiment la croissance annoncée !

Consommation des ménages :  + 0,1% en février, c’est pas vraiment la croissance annoncée !

 

 

C’est pas vraiment le redémarrage de la croissance  annoncé par Hollande, les lobbies économiques et   les grands médias lesquels après le french bashing versent dans le « tout va bien madame la marquise ».Certes on aimerait un vrai redémarrage mais l’incantation ne peut remplacer la réalité économique. Bien sûr le moral des ménages s’est un peu amélioré mais largement en dessous de la moyenne de longue durée. Pour tout dire  la France s’enlise dans la croissance molle qui ne permet notamment pas d’inverser le tendance du chômage.  La consommation des ménages français en biens a enregistré en février un quatrième mois consécutif de hausse, quoique de moindre ampleur qu’en décembre-janvier, selon les données publiées mardi par l’Insee. Elle a progressé le mois dernier de 0,1% après 0,7%, un chiffre révisé en hausse de 0,1 point, en janvier et 1,6% en décembre. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une stagnation des dépenses de février. La consommation des ménages en biens représente un peu moins de 50% de leur consommation totale. Février a été marqué par une accélération du rebond des dépenses en énergie (+0,8%) à la faveur de températures légèrement inférieures aux normales saisonnières et la bonne tenue du poste « autres biens fabriqués » (+0,7%), notamment du fait des achats de parfums et quincaillerie-bricolage, précise l’Insee. Ces hausses ont permis de compenser la légère baisse des dépenses en biens durables (-0,1%) du fait de l’automobile (-0,8% après +3,4% en janvier) et celles, plus nettes, des produits textiles (-0,4%) avec la fin des soldes d’hiver et des produits alimentaires (-0,3%), principalement due à une baisse des achats de tabac.

Valls : « C’est un crétin » (Onfray )

Valls : « C’est un crétin » (Onfray )

Il a raison Onfray, Valls est un crétin, le genre de pur produit de l’oligarchie, sans profondeur  opportuniste et inculte. , . Après avoir déclaré dimanche que le Premier ministre « perdait les pédales », le philosophe en remet  en effet une couche ce lundi 9 mars en le traitant de « crétin ».  S’exprimant au micro d’Europe 1, Michel Onfray a reproché au Premier ministre de ne pas avoir lu les propos qu’il avait tenus dernièrement dans une interview au Point. « Il a dû avoir ses fameux conseillers en communication qui lui ont fabriqué une petite fiche, ils n’ont pas compris ce que j’avais écrit », a-t-il déclaré. C’est un crétin », a-t-il lancé à propos du chef du gouvernement. « J’ai vérifié dans le dictionnaire, ça s’appelle un crétin. Ce n’est pas insultant, c’est familier. » C’est « un personnage qui vous fait tenir des propos que vous n’avez pas tenus et qui se contente de lire les fiches » de ses conseillers en communication, des « petits gominés trentenaires ».   »Moi, j’ai dit que je préférais une idée juste d’Alain de Benoist à une idée fausse de Bernard-Henri Lévy, et que si l’idée était juste chez Bernard-Henri Lévy et fausse chez Alain de Benoist, je préfèrerais l’idée juste de Bernard-Henri Lévy. Donc, je n’ai jamais dit que je préférais Alain de Benoist à Bernard-Henri Lévy », a poursuivi le philosophe. « Je fais juste mon travail de philosophe en disant que je préfère une idée juste, et mon problème n’est pas de savoir si cette idée juste, elle est de droite ou de gauche », a ajouté Michel Onfray. « Moi, l’homme de gauche, je préfère une idée juste de droite à une idée fausse de gauche. » « J’ai l’impression que Manuel Valls pense le contraire, c’est-à-dire qu’il préfère une idée fausse, pourvu qu’elle soit de gauche, à une idée juste si elle est de droite. Cela s’appelle de l’idéologie et un philosophe ne peut pas laisser passer une chose pareille », a-t-il jugé. Pour le philosophe, « les repères sont perdus depuis que Mitterrand a converti la gauche à la droite ». « Les reniements de la gauche font Marine Le Pen, créent Marine Le Pen et nourrissent Marine Le Pen », a-t-il encore dit.

Le PS c’est la SFIO ( Hamon)

le PS c’est la  SFIO ( Hamon)

De  ce point de vue Hamon a raison de comparer le PS à la SFIO. Un PS, comme la SFIO,  écartelé entre des marxistes et des libéraux.  La SFIO qui pratiquait le double langage ( discours de droite, politique de droite) et qui en est mort. Le PS « veut concilier des pratiques à droite avec des discours à gauche », estime le frondeur Benoît Hamon, ex-ministre qui compare le parti à son défunt ancêtre, la SFIO.  Il tape sur son propre parti, sur son chef et sur le gouvernement auquel il a appartenu il n’y a pas si longtemps. Les nouvelles déclarations de Benoît Hamon, dans un entretien à Mediapart, montrent que le chemin de l’union sera long et tortueux à gauche. L’ancien ministre de l’Education compare d’abord le PS à son ancêtre, la SFIO. Le PS est fragile et il ressemble beaucoup à la défunte SFIO quand il veut concilier des pratiques à droite avec des discours à gauche.  Il se montre ensuite caustique sur l’action gouvernementale: « Ça me paraît difficile de pouvoir rester longtemps dans le récit de l’épopée du socialisme triomphant, et de faire passer dans le même temps une remise en cause des seuils sociaux, la facilitation des licenciements, la fin des CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail), permettre davantage de privatisations, défiscaliser la possibilité d’actions gratuites sans donner de coup de pouce au Smic ». Hamon n’épargne pas non plus Jean-Christophe Cambadélistrop effacé à son goût. Dans la perspective du congrès du PS à Poitiers, en juin, Benoît Hamon considère qu’il appartient à Jean-Christophe Cambadélis d’ »organiser le rassemblement et la victoire, mais aussi peser sur le cours des politiques. Comme avant lui, Lionel Jospin sous les gouvernements Mauroy puis Fabius, et François Hollande sous le gouvernement Jospin avaient pesé ». Mais ses mots les plus durs sont pour Manuel Valls et son entourage. Selon lui, le premier secrétaire  »gère les initiatives d’un gouvernement qui doit lui-même le désarçonner autant que moi… Il doit quand même composer avec les proches du Premier ministre qui lui demandent d’exclure un tiers du PS… Je vois bien la difficulté de la tâche ».

 

Valls aux chinois : c’est plus facile de licencier en France

Valls aux chinois : c’est plus facile de licencier en France

 

 

Il faut vraiment que le pays soit en une délicate situation pour qu’n Premier ministre, en l’occurrence Valls, utilise l’argument du licenciement possible en France pour attirer les capitaux chinois. Le Premier ministre achève ce samedi sa visite en Chine avec une étape à Shanghai où il a longuement plaidé la cause de la France devant les investisseurs chinois. « Evidemment le dire en chinois c’est plus difficile en ce qui me concerne. Enfin on a bien préparé les choses » a expliqué Manuel Valls avant de se lancer à souhaiter aux Chinois, en chinois, la bienvenue en France : « Huanying lai Faguo ». Et le Premier ministre de dérouler son argumentaire avec notamment l’assouplissement du travail du dimanche en train d’être voté au parlement : « Le samedi les touristes chinois iront à Versailles puis au Louvre. Et le dimanche ils feront leurs courses, non pas à Londres mais à Paris ». « Ne craignez ni notre droit, ni notre droit social, ni la réalité française, au contraire, c’est un pays qui vous permettra de faire de très belles affaires » avait déjà assuré Manuel Valls vendredi. « L’image selon laquelle nous ne réformons pas notre marché du travail, et qu’il est impossible de licencier en France, est fausse. La protection de l’emploi est plus élevée en Allemagne qu’en France » et les 35 heures ne sont « qu’une durée de référence« .

 

Sondage Hollande sur TF1 : « catastrophique »

Sondage Hollande sur TF1 : « catastrophique »

 

Hollande n’a évidemment convaincu personne lors de sa prestation télévisée. Ce que confirme un sondage Odoxa. Pourtant aujourd’hui il aurait repris un point, on se demande bien comment, De toute manière un écart de 1 point n’a aucune signification puisque la marge d’erreur est de l’ordre de 3 points ! L’institut de sondage Odoxa a pourtant parlé   de résultats « catastrophiques «après la prestation télévisée de Hollande. Selon une enquête* menée vendredi 7 novembre pour i-Télé et Le Parisien, au lendemain de l’intervention télévisée de François Hollande, près de huit Français sur dix qui ont vu l’émission ou en ont entendu parler n’ont pas été convaincus par le président de la République. Dans le détail, seuls 21% des sondés jugent que François Hollande a été convaincant, quand 78% pensent le contraire. Sans surprise, les sympathisants de droite se disent quasi unanimement « pas convaincus » (95%). Les sympathisants de gauche, eux, se montrent très partagés, puisque 50% ont trouvé le chef de l’Etat convaincant, 50% pensant le contraire.

 

Emploi : 94% des cadres pour l’ expatriation

Emploi : 94% des cadres pourl’  expatriation

 

D’après une étude de Boston Consulting Group  94% des cadres français seraient « prêts et volontaires pour s’expatrier une partie de leur carrière ». Ce qui est encore plus étonnant, c’est quand on compare ce score à d’autres pays : en Allemagne et au Royaume-Uni, ces candidats au départ sont moins de cinquante pour cent. Deuxième chiffre, publié le même jour : le moral des cadres est au plus bas. Selon le baromètre Viavoice : les trois-quarts d’entre eux pensent que le chômage ne diminuera pas dans l’année qui vient (que le taux de chômage des cadres est toujours très bas, autour de 4%). Ils sont même treize pour cent à assurer que la croissance ne sera jamais de retour. Des chiffres à relativiser car  les Français, et notablement les cadres, ont intégré qu’une expérience à l’étranger était un gros plus dans un CV. Voire un élément indispensable. La commission européenne a même produit une étude sur le sujet ces derniers jours. Six recruteurs sur dix y déclarent qu’une expérience internationale est décisive pour être embauché en deux mille quatorze. C’est deux fois plus qu’en deux mille six. Ce qu’ils apprécient chez ces candidats, c’est « la tolérance, la confiance en soi et l’aptitude à résoudre des problèmes » que l’on acquiert quand on est en poste loin de chez soi. D’ailleurs, toutes les grandes écoles proposent désormais un séjour à l’étranger dans leur cursus. Et plus de vingt six mille étudiants français partent en Erasmus chaque année. Les cadres interrogés par le Boston consulting group disent pour les trois-quarts d’entre eux qu’ils recherchent non pas une fuite, mais un bonus à leur carrière. Ils recherchent non pas un départ définitif, mais des missions courtes et à forte valeur ajoutée. Des expériences professionnelles qu’ils voient d’abord aux Etats-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne, au Canada et même en Allemagne, pourtant longtemps boudée par les candidats à l’expatriation.

 

Inflation réduite : seulement 0.4% en zone euro et c’est nécessaire

Inflation réduite  : seulement 0.4% en zone euro et c’est nécessaire  

 

Face à la faible déflation, certains crient au loup en craignant la déflation. En fait autant évidemment la déflation est ca strophique autant une pression sur les prix des biens et services en Europe est souhaitable. D’une manière générale en zone euro -surtout en France- tout est trop cher. Ce manque de compétitivité empêche la dépense des ménages et freine les exportations. Il n’ya donc pas nécessairement contradiction entre croissance et baisse des prix dans des proportions raisonnables. La preuve, on assiste à un frémissement de la croissance en zone euro mais sauf en France, d’où l’intérêt de ne pas tout mélanger. La baisse des prix (davantage de compétitivité) est indispensable notamment pour résister aux produits et services des pas en développent. En zone euro l’inflation a ralenti à 0,4% en juillet, après avoir atteint 0,5% le mois précédent, selon une première estimation jeudi de l’office européen de statistiques, Eurostat. Elle évolue ainsi à son plus bas niveau depuis octobre 2009, date où l’inflation en zone euro était passée en territoire négatif à -0,1%, a indiqué un porte-parole d’Eurostat.  Quels sont les risques d’une déflation ? Lorsqu’une économie rentre en déflation, cela signifie que les prix des biens se mettent à baisser. Une situation qui, loin d’être favorable, grippe l’économie et peut même provoquer son arrêt.  Que peut faire la BCE ? Face à ce scénario, la Banque centrale européenne (BCE) a pris des mesures en juin. Elle a baissé de dix points de base son principal taux directeur, à 0,15%, et annoncé un paquet de mesures exceptionnelles destinées à encourager les banques à prêter davantage aux entreprises et ménages. L’objectif de la BCE est de veiller à la stabilité des prix et de maintenir l’inflation juste en-dessous 2%. Or, l’inflation se situe depuis des mois à un niveau très faible, sous le seuil de 1% considéré comme la zone de danger par l’institut monétaire.  En juillet, c’est la baisse des prix de l’énergie qui a le plus joué sur le niveau de l’inflation: ils ont reculé de 1% après une hausse minimale de 0,1% le mois précédent. Les prix dans le secteur de l’alimentation, des boissons alcoolisées et du tabac ont eux aussi reculé de 0,3% après un repli de 0,2% en juin. Les prix des biens industriels hors énergie sont à l’arrêt (0,0%, après un repli de 0,1% en juin). Seuls les services voient leurs prix nettement augmenter (+1,3%, stable par rapport au juin), a indiqué Eurostat dans un communiqué.

 

Hollande : « c’est Gattaz qui a promis 1 million d’emplois », Na !

 

Hollande : « c’est Gattaz qui a promis 1 million d’emplois », Na !

 

 

Curieuse diatribe entre Hollande et Gattaz. Gattaz le patron du Medef qui avait déclaré que la situation de la France était catastrophique et qu’il ne voyait aucune reprise ; Pour toute réponse Hollande lui oppose le fait que Gattaz avait promis 1 million d’emplois en échange de baisse de charges. Ce à quoi Gattaz pourrait lui rétorquer que c’est bien Hollande qui,  lui, avait, promis l’inversion du chômage. Bref une réponse de potache comme les aime Hollande pour qui la plaisanterie de mauvais goût fait office de dialectique.  Gattaz a en effet raison, la reprise n’est pas là en France (en dessous bien sûr de la moyenne mondiale mais en dessous de la moyenne européenne), surtout l’absence de confiance tue l’investissement donc l’avenir de l’activité. Le pacte de responsabilité trop complexe, trop lent, trop faiblard n’a plus l’effet escompté sur la confiance tant des entreprises que des ménages.  . Le président s’en est donc pris sans détour au président du Medef, Pierre Gattaz, à l’occasion d’un dîner avec l’association de la presse présidentielle, lundi soir à Paris. Le matin même dans Le Figaro, le patron des patrons avait jugé que la situation économique de la France était «catastrophique», qu’il n’y avait plus d’investissements et plus d’embauches, alors que le chef de l’État n’a de cesse d’assurer au contraire que la reprise est là, même si elle reste timide.  «Ce n’est pas la première fois qu’il fait ce type de déclaration, a lancé le président. À chaque fois, je lui ai dit: «qu’est ce que vous cherchez? Si vous l’avez signé (le pacte de responsabilité, NDLR), c’est parce que vous pensiez qu’il allait dans la bonne direction. Si vous dites que c’est sans effet sur la France, comment voulez-vous donner confiance aux entreprises et aux Français, comment voulez-vous que les entreprises investissent?» À un moment, il faut que le patronat pense à ses propres intérêts et qu’il y ait une confiance». « Ce n’est quand même pas moi qui ai porté un badge un million d’emplois ! »  François Hollande a dénoncé un «problème de langage»: «Ce langage-là doit changer, a-t-il martelé. Il y a un problème d’expression qui peut avoir des conséquences économiques.» Avant d’ajouter, agacé: «Il est très important sur le plan économique qu’il puisse y avoir, au moins, la prise en considération de ce qu’il s’est fait», comme la baisse des charges en faveur des entreprises. «Ce n’est quand même pas moi qui ai porté un badge «un million d’emplois»!», a-t-il ironisé.

 

Alstom: un « plan C » avec capitaux français

Alstom: un « plan C » avec capitaux français
Il a raison de se secouer Montebourg car si Alstom disparait en tant qu’entreprise française, le fantasque ministre de l’économie pourrait disparaitre du paysage politique et rejoindre la troupe des humoristes de « on ne demande qu’à en rire de France 2. (Mais là on pourra auusi pleurer).  Montebourg a donc indiqué l’existence de ce « plan C » lors d’une rencontre, ce jeudi 22 mai, avec les syndicats d’Alstom au cours de laquelle il a réaffirmé son opposition aux offres en l’état des deux prétendants étrangers du groupe. « Nous avons mis à l’étude le plan C », a-t-il par ailleurs déclaré à Reuters en marge d’une visite à la Cité de la Mode et du Design, en précisant qu’il reposait sur des capitaux « de boîtes privées (et) peut-être de boîtes publiques ». « Le plan A c’est GE, le plan B c’est Siemens, le plan C c’est une solution ‘maison France’, a-t-il ajouté.   Selon Philippe Pillot, délégué syndical FO d’Alstom Transport, le ministre a indiqué clairement la veille que « ni l’offre de GE ni celle de Siemens ne lui conviennent » en l’état et qu’il était prêt à utiliser le décret récemment publié sur les acquisitions d’entreprises stratégiques pour les bloquer. « Il a dit qu’à sa demande, ses services étudiaient un plan C dans le style de celui qui a été fait en 2003″, a ajouté le syndicaliste en faisant référence au plan de sauvetage qui avait abouti à l’entrée de l’Etat français dans le capital d’Alstom à hauteur de 21% pour un montant, à l’époque de 720 millions d’euros.

 

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