Archive pour le Tag 'Bygmalion'

Page 3 sur 3

UMP-Bygmalion : Lavrilleux exclu mis une grenade dégoupillée

UMP-Bygmalion : Lavrilleux exclu mis une grenade  dégoupillée

 

Règlement de compte à l’UMP qui a prononcé une exclusion pour rien puisque Lavrilleux avait déjà démissionné. En fait une sanction de Fillon et autres à l’égard de Copé et de se collaborateurs. Une affaire qui n’a pas fini de faire parler d’elle car ce sont quand même plusieurs dizaines de millions qui ont fait l’objet de fausses factures ;  et qui a profité des détournements, l’entourage de Copé, celui de Sarkozy, d’autres ? De l’argent des adhérents mais surtout de l’argent public. Copé l’a déjà dit »  Lavrilleux est une grenade dégoupillée», problème :  s’il dit tout  ;il  risque de sauter avec !  L’ex-directeur adjoint de la campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy a donc été officiellement exclu de l’UMP. Le député européen Jérôme Lavrilleux, démissionnaire de l’UMP et auteur de révélations tonitruantes dans l’affaire Bygmalion, a été officiellement exclu de l’UMP en bureau politique, a affirmé ce mardi 4 novembre une source au parti. « Jérôme Lavrilleux a été exclu à l’unanimité moins deux abstentions » lors d’un bureau politique réunissant une « trentaine de personnes », a affirmé cette source. Les deux abstentionnistes en question sont les eurodéputées Michèle Alliot-Marie et Françoise Grossetête, révèle cette même source. Mi-octobre Jérôme Lavrilleux avait lui même annoncé qu’il quittait l’UMP, dénonçant au passage la procédure interne le visant comme une « mascarade », un « règlement de compte » orchestré selon lui par un « quarteron de Premiers ministres à la retraite », à savoir François Fillon, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin. Ancien bras droit de Jean-François Copé et directeur adjoint de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux avait avoué le 26 mai que des dépenses considérables, imputables à la campagne, avaient en fait été prises en charge par l’UMP. L’ancien chef de l’Etat a lui assuré avoir eu connaissance de l’existence de la société de communication Bygmalion après la campagne présidentielle, ce dont doutent ouvertement de nombreux responsables de l’UMP.

 

Copé : un copinage avec Bygmalion et Coca cola qui fait des bulles

Copé : un copinage avec Bygmalion et Coca cola qui fait des bulles

 

 

Copé c’est comme Sarko une « victime » des medias  et de la justice. En fait ce sont plutôt ses relations troubles avec l’argent qui le transforment en cible. Dernier exemple en date se relations croisées avec Coca- cola et Bygmalion. En effet Jean-François Copé aime beaucoup Coca-Cola, et l’entreprise le lui a bien rendu. Selon Le Point du 9 octobre, le maire de Meaux et le fabricant de sodas se seraient mutuellement rendus d’importants services. L’hebdomadaire relate ainsi que Coca-Cola aurait déboursé 50.000 euros pour que soit exposée une bouteille de Coca datée de 1917 dans le Musée de la Grande Guerre de la ville de Jean-François Copé. Sauf que la bouteille n’aurait jamais été présentée au public… Peut-être parce qu’elle valait en réalité plutôt 20 dollars, selon eBay, rapporte Le Point. L’entreprise serait également un généreux sponsor du festival Musik’Elles depuis 2005 : 30.000 euros en 2011 et 2014, 15.000 euros en 2012. Dans l’autre sens, le chef de file des députés UMP aurait largement participé à la lutte contre la taxe sur les sodas, que voulait mettre en place l’élue UMP Valérie Boyer.  »La majorité d’entre nous n’est pas favorable à la taxe sur les boissons sucrées », aurait-il martelé lors d’une réunion interne. Un autre député, Yves, Bur, assure selon Le Point que Jean-François Copé aurait même menacé sa collègue de la faire échouer à la prochaine élection, au point que celle-ci s’est abstenue lors du vote de son propre amendement. Sa campagne contre la taxe est un échec puisque François Fillon la remet au goût du jour en 2011. Les députés copéistes, Patrick Balkany en tête, tentent le passage d’amendements plus favorables, comme un allègement sur certains types de sodas. En vain. Dernier épisode en 2012. Alors que Jean-François Copé emporte dans la controverse la présidence de l’UMP, Coca-Cola se présente chez l’entreprise Bygmalion, la même accusée d’avoir organisé avec l’UMP une fausse facturation lors de la campagne de Nicolas Sarkozy. Le fabricant de sodas aurait ainsi embauché la société pour des activités diverses et un montant total de 120.000 euros, selon Le Canard Enchaîné. La dirigeante de Coca-Cola France, Dominique Reiniche, reçoit de l’aide pour gérer son compte Twitter et surveiller sa réputation sur internet pour un montant de 15.000 euros. Jean-François Copé la connaît bien, pour l’avoir accompagnée quelques années plus tôt dans sa volonté de favoriser la parité dans les conseils d’administrations

 

Affaire Bygmalion : Sarkozy savait (Millot)

Affaire Bygmalion : Sarkozy savait (Millot)

 

Dans une interview accordée à L’Express, la première depuis son inculpation, le co-fondateur de Bygmalion affirme qu’il est « difficile de penser que Nicolas Sarkozy n’était au courant de rien », alors que l’ancien chef de l’État et ses soutiens ne cessent de clamer qu’il ignorait tout d’une double facturation mise en place à la demande de l’UMP pour maquiller les fastueux frais de meetings du Président-candidat. À l’inverse de Guy Alvès, Bastien Millot a toujours nié devant les enquêteurs avoir eu connaissance de l’existence d’un système de comptabilité frauduleux établit à la demande de l’UMP. Proche de Jean-François Copé, il affirme qu’il s’est tenu éloigné des hommes de Nicolas Sarkozy et de la filiale de Bygmalion en charge des meetings du Président, Event and Cie. « Je n’ai jamais été avisé d’une quelconque facturation litigieuse avec l’UMP dans le cadre de la campagne présidentielle. Je n’ai participé à aucune réunion, à aucun moment, sur les dépenses de campagne ou leur répartition. Je suis donc totalement étranger à cette affaire », affirme celui qui a quitté Bygmalion à l’été 2013 pour devenir avocat au barreau d’Aix. Une mise à l’écart que le cofondateur de l’agence de communication justifie à l’aune des relations compliquées entre Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy dans les années 1990. « Il y avait régulièrement des tensions très fortes entre les deux hommes, dont j’ai été plusieurs fois une sorte de victime collatérale. Bref, il n’était un secret pour personne que je n’avais aucune proximité avec Nicolas Sarkozy ». L’une des missions de l’instruction conduite par les juges Tournaire, Van Ruymbeke et Le Loire est de mettre au jour la chaîne de responsabilité entre l’équipe de campagne, l’UMP et Bygmalion, via Event and Cie. Avec en creux la question de savoir si Nicolas Sarkozy était au courant. « Même vu de l’extérieur, difficile de penser que Nicolas Sarkozy n’était au courant de rien », estime Bastien Millot. « Quand on choisit de faire 44 meetings, que l’on décide de fournir les images clefs en main aux télévisions, qu’on exige de travailler avec tel réalisateur de télé, tel aménagement (…) qu’on fait venir les militants par trains et cars entiers, le candidat ne peut pas ignorer que la calculatrice tourne.

 

Bygmalion : l’affaire de fric qui va couler l’UMP

Bygmalion : l’affaire de fric qui va couler l’UMP

 

 

Avec les enquêtes, les éléments de preuves et les mises en examen, l’UMP va payer cher son affaire de fausses factures ; d’abord parce ce système est illégal mais surtout parce cela révèle une culture du mensonge et de la combine. Curieusement la plupart de responsables ignoraient cette affaire avant quelle ne soit découverte publiquement, Sarkozy lui ignorait même le nom de Bygmalion ! Pourtant Bygmalion travaillait pour l’UMP depuis des années, ce qu’a  reconnu Fillon et tous les responsables UMP le savaient. En une semaine, six protagonistes, trois anciens dirigeants de la société puis trois cadres de l’UMP, ont été mis en examen. Les juges, Serge Tournaire, Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, doivent démêler ce qui apparaît à ce stade comme un écheveau de mensonges, de véritables aveux, et de demi-vérités… Ils s’intéressent en particulier au rôle du copéiste Bastien Millot, l’un des deux cofondateurs de Bygmalion, qui nie être au courant du système de fausses factures réglées par l’UMP lors de la présidentielle de 2012. Mais les enquêteurs lui ont montré un de ses mails, retrouvé en perquisition, daté de fin avril 2012, dans lequel il réclame à ses collègues d’être « très rapidement » informé de « l’état de facturation » des meetings de campagne et « des règlements». En outre,  les policiers ont fait une autre découverte durant l’été. Ils se sont rendu compte qu’un premier système ressemblant à de fausses factures avait été mis en place à l’UMP dès la fin de 2011, et concernant cette fois, non pas la campagne présidentielle, mais les comptes du parti!

 

Bygmalion: mises en examen à l’UMP

Bygmalion: mises  en examen à l’UMP

 

L’affaire Pygmalion s’emballe avec la mise en examen hier de trois responsables de la société coupable d’avoir établi de fausses factures à la demande de l’UMP. Maintenant ce sont deux ex cadres de l’UMP qui sont en garde à vue.  L’affaire se rapproche de plus en plus de Copé et de Sarkozy. Sarkozy qui avait déclaré qu’il ignorait même le nom de Bygmalion démenti en quelque sorte par Fillon sur BFM puisque lui, Fillon, connaissait la société Bygmalion depuis des années, qu’il savait qu’elle travaillait pour l’UMP notamment lors des meetings. On voit mal comment Sarkozy aurait pu ignorer jusqu’à l’existence d’une société qui organisait ces fameux meetings depuis si longtemps ; en outre une Mel prouve qu’il avait bien été informé des dérives financières de la campagne de 2012.  Deux ex-cadres de l’UMP sont donc en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le système de fausses factures, dans la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Parmi eux, Eric Césari. L’affaire Bygmalion atteint plus que jamais l’UMP. Deux anciens cadres du parti, dont Eric Césari, sont ce jeudi matin en garde à vue. Trois anciens dirigeants de la société Bygmalion avaient été mis en examen la veille dans l’enquête sur un système de fausses factures dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Après 48 heures de garde à vue, les deux cofondateurs de Bygmalion, Guy Alvès et Bastien Millot, ont en effet été mis en examen pour complicité de faux et d’usage de faux. Leur contrôle judiciaire leur interdit notamment de rencontrer l’ancien patron de l’UMP, Jean-François Copé, dont ils étaient très proches, mais aussi Nicolas Sarkozy. Franck Attal, l’ancien patron de la filiale événementielle de Bygmalion, Event and Cie, a lui été mis en examen pour faux et usage de faux.

 

 

Bygmalion en liquidation judiciaire !! On rêve

Bygmalion  en liquidation judiciaire !! On rêve

 

Bygmalion en redressement judicaire, on rêve : On se demande alors où est passé l’argent des fausses factures. Une affaire en tout cas tellement confuse et tordue qu’elle risque de faire voler en éclat l’UMP qui aura du mal à résister à un pareil scandale (et Sarkozy  aussi). Selon « Valeurs actuelles », la société Bygmalion a été placée ce jeudi à sa demande en liquidation judiciaire au tribunal de commerce de Paris. La société Bygmalion est en liquidation judiciaire. C’est en tout cas ce qu’affirme ce jeudi 17 juillet Valeurs actuelles sur son site internet. Pour appuyer son information, l’hebdomadaire cite une source au tribunal de commerce de Paris et une autre « interne à la société ». Cette déclaration va entraîner « la nomination d’un liquidateur judiciaire qui aura accès à la totalité de la trésorerie, des contrats et des factures de la société depuis l’origine », selon l’hebdomadaire. Fin juin, des juges financiers ont été chargés d’une information judiciaire ouverte notamment pour « faux et usage de faux », « abus de confiance », « tentative d’escroquerie ». Partie de soupçons de surfacturation de prestations rendues à l’UMP, l’enquête est devenue celle des comptes de la campagne présidentielle de 2012. Bygmalion et Jérôme Lavrilleux, cheville ouvrière des meetings de l’ex-chef de l’État, ont reconnu un système de fausses factures et de double comptabilité qui a permis à la société de communication d’imputer au parti de droite certaines dépenses de campagne afin que celles-ci n’explosent pas le plafond autorisé. En cause, 10 à 11 millions d’euros de fausses factures, selon Bygmalion.

 

UMP : nouveau scandale Bygmalion à l’assemblée

UMP : nouveau scandale Bygmalion à l’assemblée

 

En cause, la découverte d’une nouvelle facture Bygmalion, bien salée. En mars 2013, le groupe a passé avec la société un contrat pour établir fin 2014 un bilan de mi-mandat de la quasi-totalité des députés du groupe (soit 180 personnes) pour vanter leurs qualités et leur travail auprès de leurs électeurs. Le coût : 17.000 euros par mois selon un participant à la réunion. Au total, le contrat porte sur plus de 800.000 euros et 600.000 euros ont déjà été versés. L’entourage de Christian Jacob assure que le contrat était de 468.000 euros et que 298.000 euros ont déjà été payés. « Tout est préfinancé! », s’indigne le député de l’Ain Damien Abad. « Mais quel député va utiliser de telles brochures? », s’interroge-t-il, incrédule. Il assure que tous les élus ont demandé de rompre tout lien avec Bygmalion et de « se faire rembourser ». « On ne va pas distribuer aux électeurs des documents avec le sigle Bygmalion…. Il faut tout dénoncer et essayer de récupérer l’argent si c’est possible », a expliqué Philippe Gosselin à l’UMP. Un cadre du parti assure également au JDD que tout sera fait pour dénoncer ce contrat dispendieux. « Ça, plus les analyse d’e-réputation, c’est hors de prix. Et il ne faut pas oublier les rémunérations de collaborateurs, comme le tiers-temps de Jérôme Lavrilleux à 3.500 euros brut, ce qui est bien mieux que n’importe quel député », poursuit Damien Abad. Au cours de cette réunion, Gilles Carrez (président de la commission des Finances de l’Assemblée), Etienne Blanc et Jean-François Lamour, les trois parlementaires en charge de l’audit interne au groupe, ont précisé les nouvelles règles juridiques et comptables de leur entité. Il adoptera, au plus tard le 1er octobre, un statut d’association. Le groupe nommera un trésorier, fera certifier ses comptes par un commissaire aux comptes et une mise en concurrence d’entreprises sera obligatoire « pour tout marché supérieur à 50.000 euros », selon un communiqué des députés UMP. Au cours de la période analysée, portant uniquement sur la présidence de Christian Jacob et non celle, antérieure, de Jean-François Copé, « nous avons pu constater la volonté de maîtrise des dépenses du groupe par le président Jacob, à la fois au travers d’une diminution de la masse salariale et grâce à l’arrêt ou à la renégociation de conventions avec les partenaires extérieurs », écrivent les trois députés. Au final, Christian Jacob s’en sort donc avec un satisfecit. « Il s’en sort bien », analyse un député du groupe. « Notamment car il n’a pas d’ambition et que ça arrange tout le monde. Et puis, il fait bien le job, c’est un bosseur et il a joué la transparence dans l’histoire du prêt de 3 millions d’euros au parti. Il nous a dit : ‘contrairement à d’autres, je n’ai pas broyé la comptabilité’ ». « Jacob a hérité d’un système, il a rendu des services », poursuit le député, qui estime que, désormais, pour changer les pratiques, il ne faut pas que les présidents de groupe soient « adoubés » par d’autres personnes.

 

UMP-Bygmalion : information judicaire

UMP-Bygmalion : information judicaire

 

Deux questions se posent dans l’affaire Pygmalion, pourquoi et comment une telle surfacturation à l’UMP, deuxième question où allait cet argent ; une situation surréaliste avec des fausses factures à peine croyable. Exemple la réalisation d’un site assez banal  par Pygmalion facturé plus de 600 000 euros alors que le coût n’aurait pas dû dépasser 10 000 euros ! Une affaire qui pourrait bien faire exploser l’UMP ou en tout cas discréditer plusieurs dirigeants politiques y compris Sarkozy.   Le parquet de Paris a donc demandé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire Bygmalion, un système présumé de fausses factures mis en place en 2012 par l’UMP et l’équipe de campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy pour couvrir des dépassements de frais. Le parquet précise dans un communiqué qu’il requiert l’ouverture de cette information judiciaire pour les chefs de faux et usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie, complicité et recel de ces délits. L’affaire Bygmalion a déjà entraîné la démission du président de l’UMP, Jean-François Copé et de certains de ses plus proches collaborateurs. L’ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux, a admis le 26 mai un montage de fausses facturations à l’UMP afin d’absorber une « dérive » des frais de campagne pour un montant, précisait-il, de l’ordre de 10 à 11 millions d’euros. Selon des documents comptables de la filiale événementielle de Bygmalion, société de communication fondée par deux proches de Jean-François Copé, publiés par Mediapart, le dépassement s’élèverait à quelque 17 millions d’euros. Jérôme Lavrilleux affirme que la décision de mettre en place une double comptabilité a été prise avec quatre autres responsables de l’UMP et de la société au cours d’une réunion organisée après le second tour de la présidentielle de 2012. Mais il dédouane Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy (pour l’instant !).

 

Bygmalion : la grosse magouille qui va faire sauter l’UMP et tuer Sarko

Bygmalion : la grosse magouille qui va faire sauter l’UMP et tuer Sarko

 

 

 

 

C’est évidemment une magouille énorme d’abord pour s’affranchir des règles financières de la campagne électorale ensuite pour financer des copains ; Qui était au courant ? Sans doute beaucoup ou alors ce sont des irresponsables quand on ne peut pas gérer l’argent d’un parti, on peut encore moins gérer les intérêts économiques d’un pays. L’UMP devra certainement changer de nom et Sarko est cuit par ce scandale (en plus des autres casseroles). L’UMP ne pourra pas sortir indemne de cette énorme magouille financière.  L’enquête sur de fausses facturations émises dans le cadre de la campagne présidentielle 2012 s’oriente de plus en plus vers les proches de l’ancien président de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) Jean-François Copé, d’une part, et vers la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy, d’autre part. Une nouvelle occasion pour les membres du parti de demander une opération de nettoyage plus ou moins étendue et ciblée. A la question « qui a fauté ? », chacun a sa propre réponse. Lors de sa garde à vue, Jérôme Lavrilleux, l’homme par qui le scandale Bygmalion est arrivé, assume ses responsabilités dans ce système et pointe la responsabilité du directeur de la campagne, Guillaume Lambert. Mais l’ancien directeur de campagne de M. Sarkozy et ancien bras droit de Jean-François Copé, veut dédouaner ces deux derniers. Il affirme au Monde que, face aux enquêteurs, il a « confirmé » aux policiers n’avoir jamais parlé de ce système « ni à Jean-François Copé ni à Nicolas Sarkozy ».  Cependant, un SMS dévoilé par Le Figaro, envoyé par Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert le 28 avril 2012, montrerait que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy auraient été tous les deux mis au courant que les comptes de campagne étaient dans le rouge. Dans une lettre adressée au parquet de Paris, que Le Figaro s’est procurée, M. Lambert cible M. Lavrilleux. Selon le directeur de campagne, c’était au bras droit de Jean-François Copé à l’UMP qu’incombait l’organisation matérielle de la campagne.

Bygmalion : un juge pour enterrer Sarko et l’UMP

Bygmalion : un juge pour enterrer Sarko et l’UMP

 

L’UMP est cuite comme Sarko. L’UMP ne se relèvera pas de cette affaire d’argent détournée (sans parler de l’argent des parlementaires… et du reste). Hollande, là, va vraiment mettre son énergie (et  » l’indépendance de la justice « ! ) pour enfoncer définitivement Sarko. C’est d’ailleurs la seule stratégie qui lui reste : empêcher Sarko de se présenter en 2017 pur finir deuxième et compter sur le reflexe républicain pour être réélu. Une vrai démarche de putassier ; D’abord il n’est pas certain de finir jusqu’en 2017, ensuite il n’est pas sût d’être choisi aux primaires enfin, il pourrait bien finir troisième même en l’ absence de Sarkozy. La bagarre judiciaire s’annonce donc sanglante comme la bagarre politique à ‘intérieur de l’UMP Pour l’heure, après les perquisitions opérées chez ¬Bygmalion dans le cadre de l’enquête préliminaire, le parquet de Paris n’a pas encore décidé s’il ouvrait ou non une information judiciaire. « Cela va se faire rapidement », indique au JDD un haut magistrat. En attendant, après la double comptabilité saisie chez Bygmalion (nos informations du 1er juin), qui tendrait à démontrer que la campagne présidentielle de 2012 a bel et bien dépassé les plafonds autorisés de 11 millions d’euros, les hommes de l’ancien président affûtent leurs arguments. Ils seront trois en première ligne face à l’enquête judiciaire : le directeur de campagne, Guillaume Lambert, actuel préfet de Lozère ; le trésorier, Philippe Briand, député UMP d’Indre-et-Loire ; et Éric Cesari, l’actuel directeur général de l’UMP. Aucun des trois ne souhaite pour l’heure s’exprimer. Mais les trois, selon leurs proches, entendent démontrer, « le moment venu », que la version jusque-là défendue tant par le copéiste Jérôme Lavrilleux que par les hommes de Bygmalion « cache une autre réalité ». « Il y en a qui ont tout simplement pété les plombs et d’autres qui se sont servis largement », pronostique-t-on, unanimement, dans l’entourage des trois hommes. Ambiance tendue donc… Côté Philippe Briand, le coût réel des 42 meetings de Nicolas Sarkozy à 19 millions d’euros (ventilés ensuite pour 5 millions en officiels et 14 millions via l’UMP, dont 11 millions en fausses factures, selon nos informations du 1er juin) paraît « parfaitement irréaliste ». « Les meetings ont réellement coûté 85.000 euros pour les petits, et 150.000 euros pour les plus gros et pas du tout 250.000 euros et 450.000 euros, ce qui serait délirant », assure un proche du trésorier. « D’ailleurs, ajoute-t-il, ces coûts sont dans la norme, tant de ce qu’a déclaré François Hollande en 2012 que NKM pour sa campagne de Paris en 2014. »

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol