Archive pour le Tag 'Bygmalion'

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Bygmalion : Sarkozy ment (Jérôme Lavrilleux)

Bygmalion : Sarkozy ment (Jérôme Lavrilleux)

« Je vais vous dire quelque chose que je n’ai jamais dit, et dont j’ai la certitude, conforté par la lecture du dossier aujourd’hui : les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire +Bygmalion+, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy », déclare le député européen, Jérôme Lavrilleux , ancien cadre de l’UMP. « Les comptes ont débordé de tous les côtés. Il n’y a que Nicolas Sarkozy pour dire dans sa déposition que cette affaire ne concerne pas sa campagne… C’est un système de défense voué à un échec total. Il adopte le même dans toutes les affaires où il est entendu : +c’est pas moi, c’est l’autre+. Dans Bygmalion, il dit +c’est pas moi, c’est Copé+. Il se défausse, il vit dans un monde irréel et ne sait pas assumer. Les grands chefs sont pourtant ceux qui assument. L’ingratitude est la marque des faibles », assène M. Lavrilleux, mis en examen dans cette affaire. « Nicolas Sarkozy ment », accuse-t-il encore en réponse aux affirmations de l’ancien chef de l’Etat pour qui Jérôme Lavrilleux, malgré ses dénégations, était au courant de l’état financier de sa campagne présidentielle. Lors de son audition début septembre par la police, Nicolas Sarkozy a reconnu l’existence d’un système de fausses factures mais à d’autres fins, entre l’UMP alors dirigée par Jean-François Copé et Bygmalion, la société de ses proches. Des accusations qui ont rendu furieux le camp Copé et fortement tendu les relations Sarkozy-Copé ces dernières semaines. Cinq figures de l’affaire Bygmalion se sont retrouvées chez les juges d’instruction toute la journée de vendredi pour une longue confrontation, la plus importante depuis le début de cette enquête. Parmi les cinq mis en examen arrivés au pôle financier dans la matinée, Franck Attal, le patron d’Event and Cie, filiale de Bygmalion et société prestataire des meetings, et Jérôme Lavrilleux, qui avaient révélé ce système frauduleux au printemps 2014. Etaient également présents le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy, Guillaume Lambert, l’ancien directeur général de l’UMP, Eric Cesari, et l’ancienne directrice des ressources du parti, Fabienne Liadze, qui nient avoir participé à une fraude. Les enquêteurs ont la conviction que des fausses factures ont permis d’imputer à l’UMP environ 18,5 millions d’euros de dépenses de meetings qui auraient dû figurer dans le budget de campagne du candidat. But de cette « ventilation », dissimuler une explosion du plafond légal des dépenses (22,5 M EUR). Jérôme Lavrilleux, acteur clé de l’affaire Bygmalion et ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé, accuse Nicolas Sarkozy de « se défausser » et de ne pas « assumer » ses responsabilités dans ce système de fausses factures durant sa campagne présidentielle de 2012

Affaire Bygmalion : « les fausses factures servaient financement illégal à la campagne de Sarkozy, (Guy Alvès)

Affaire Bygmalion : « les  fausses factures servaient  financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy, (Guy Alvès)

C’est l’ancien chef de cabinet de Copé qui l’ affirme :  le système des fausses factures de Bygmalion n’a été mis en place que pour permettre un financement illégal de la campagne électorale de Sarkozy en 2012. On constate donc que les relations entre Sarkozy et Copé sont en train de se radicaliser. Sarkozy récemment interrogé par la justice sur ce point avait complètement enfoncé Copé. C’est maintenant un proche collaborateur de Copé qui à son tour mouille clairement Sarkozy ; lequel pour sa défense affirme qu’il n’était au courant de rien et qu’il ignorait même que Pygmalion organisait sa campagne ! . »Le système de fausses factures a servi de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy et uniquement de financement illégal à la campagne de Nicolas Sarkozy », c’est ce qu’affirme Guy Alvès ce mercredi 30 septembre au micro de RTL;  Guys Alvès a été mis en examen avec douze autres personnes qui reconnaissent avoir eu connaissance de la fraude, sauf pour Bastien Millot, l’un des cofondateurs de la société. En avril dernier, il déclarait dans Vanity Fair : « L’UMP m’a mis un pistolet sur la tempe ». Il revient sur les accusations et sa relation avec Jean-François Copé. « On nous accuse d’avoir pris des millions sans rien faire, juste parce que nous serions des proches de Copé – je l’ai été et même, j’en suis fier, mais comme un collaborateur, pas comme un amis. J’ai mis dix ans à l’appeler Jean-François et je l’ai toujours vouvoyé. On nous a ciblés pour l’abattre, rien de tout cela n’était vrai », déclarait-t-il. L’affaire Bygmalion a été marquée par les déclarations de Jérôme Lavrilleux, au bord des larmes, à la télévision. « Lavrilleux m’a téléphoné quelques heures avant de passer aux aveux à la télévision, précise-t-il. Mais je n’ai pas décroché ». Le 23 septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été entendu par les policiers anti-corruption. L’ancien président de la République aurait attaqué Jean-Fraçois Copé, selon les informations de L’Obs. Dans des extraits d’audition, le président des Républicains se serait montré très virulent et nierait son implication dans le système de fausses factures découvert entre l’UMP et la société Bygmalion.

Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé ! (Sarkozy)

Bygmalion : c’est pas moi, c’est Copé ! (Sarkozy)

Surréaliste mais vrai Sarkozy entendu récemment par la police dans l’affaire Bygmalion  a affirmé qu’il n’était au courant de rien et a copieusement enfoncé Copé. Sarkozy a déclaré qu’il n’était absolument pas au courant de l’évolution de ses comptes de campagne, qu’il ignorait que l’organisation de ses meetings avait été confiée avec Bygmalion et qu’il ignorait même le nom de cette société, nom  qu’il a appris par la presse ;  On rêve ! Le 4 septembre dernier, Nicolas Sarkozy a été entendu par la police dans le cadre de l’affaire Bygmalion, qui s’interroge sur le financement de sa campagne présidentielle en 2012. Alors que plusieurs personnes ont déjà été mises en examen dans cette enquête, l’ancien président, qui était entendu sous le régime de l’audition libre, s’est défendu d’être au courant de manipulations des comptes, ou encore d’avoir donné des consignes. « J’étais préoccupé [par le fait] de gagner les élections. Quant à la maîtrise des coûts, elle relevait de la responsabilité de mon équipe », a déclaré Nicolas Sarkozy, selon L’Obs qui a eu accès aux échanges. « L’argument d’une campagne qui dérape est une farce », a-t-il ajouté. Au cours de ces sept heures d’audition, Nicolas Sarkozy cite à plusieurs reprises Jean-François Copé, qui n’a pas été mis en examen dans l’affaire. Interrogé sur un sms, datant d’avril 2012, de Jérôme Lavrilleux à Guillaume Lambert, alors directeur de campagne, qui affirme qu’il n’y « a plus d’argent » et que Jean-François Copé « en a parlé au PR (Président de la République, Ndlr) », il répond : « J’ignorais que Jean-François Copé était tenu informé de mon compte de campagne par Jérôme Lavrilleux. Il ne m’en a en tout cas jamais parlé. Mais j’observe qu’il en parlait à Jean-François Copé. » Nicolas Sarkozy affirme également qu’il a appris le nom de Bygmalion dans la presse et qu’il ne connaissait pas les cadres – dont Bastien Millot et Guy Alvès – de cette agence de communication. Pourquoi alors a-t-elle été choisie pour s’occuper des meetings de sa campagne présidentielle? C’était « une demande ferme de Jérôme Lavrilleux et de Jean-François Copé », répond-il alors. Avant de poursuivre : « Partout où est passé Jean-François Copé, il a pris Bygmalion. » Les enquêteurs soupçonnent un système de fausses factures mis en place entre une filiale de Bygmalion, Event and Cie, et l’UMP (devenu Les Républicains). Objectif : ventiler sur le budget du parti environ 18,5 millions d’euros de dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy, afin d’éviter qu’elles ne dépassent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel, ce qui avait quand même été le cas. « A la malhonnêteté, à la bêtise qu’on me prêterait, s’ajouterait alors le goût du suicide », rétorque Nicolas Sarkozy le 4 septembre dernier selon L’Obs. « Le préjudice qui m’est fait pour ma réputation par cette scandaleuse affaire Bygmalion est immense », conclut l’ancien président.  Selon Libération, Jean-François Copé ne veut pas croire que Nicolas Sarkozy ait pu tenir de tels propos à son égard. Selon l’ancien patron de l’UMP, qui s’est confié à des proches réunis mercredi matin à l’Assemblée nationale, ces dires seraient « factuellement inexacts » et « très inélégants ».

Affaire Bygmalion : fausses signatures, fausses factures et fausses prestations

Affaire Bygmalion : fausses signatures, fausses factures et fausses prestations

Pour résumer tout était faux en tout cas en partie. Selon le JDD Une expertise graphologique notifiée vendredi aux 13 responsables mis en examen de l’affaire Bygmalion risque de semer encore un peu plus le trouble. Selon cette expertise, la signature de l’ancien trésorier de l’UMP, Dominique Dord, a été répliquée informatiquement. C’est une signature « scannée » du trésorier qui a été retrouvée sur 25 fausses factures de l’ex-UMP. L’expert a identifié deux systèmes différents de signatures contrefaites soit via « une imprimante laser », soit via « un système à encre bleue ». « C’est stupéfiant », indique au JDD un ancien haut cadre de l’UMP. Il y a surtout le dépassement des couts.  Guillaume Lambert soutient qu’il ignorait les dépassements de coûts, et qu’au contraire il avait cherché à diminuer les frais de campagne. Lambert accuse même les hommes de Bygmalion, proches de « MM. Copé et Lavrilleux », d’avoir surfacturé leurs prestations… Pour sa part, Éric Cesari n’était au courant de rien : ni des dépassements de campagne, ni des conventions bidon payées par l’UMP. « En trois ans de présidence Copé, je n’ai jamais eu de réunion en tête à tête avec lui », a-t-il dit au juge, se démarquant lui aussi de Lavrilleux. Fabienne Liadzé maintient n’avoir pas été informée du système. Quant à Franck Attal, il affirme que c’est Jérôme Lavrilleux, dès le mois de mars, qui lui a dit que « la solution envisagée [était] de déplacer la facturation des prestations sur les conventions programmées à l’UMP »… Franck Attal raconte avoir pris la décision, avec les responsables de Bygmalion, d’accepter ce système de fausses factures. Seul hic, Lavrilleux dément en bloc… et accuse les quatre autres. Sa déposition du 15 juin est un monument de défausse. Sur Lambert d’abord, sa cible principale, dont les affirmations, dit-il, « n’ont aucun sens ». Lavrilleux dément avoir imposé Event comme prestataire pour la campagne. « Cela s’est fait dans la précipitation et dans l’impréparation totale du côté de l’entourage proche du candidat », déclare-t-il.   Lavrilleux « conteste avec force ». Il soutient avoir été simplement « avisé » du système « postérieurement au second tour de la présidentielle ». La suite de sa phrase est un modèle d’accusation : « […] quand Éric Cesari et Fabienne Liadzé sont venus me voir dans mon bureau pour me faire part des conclusions auxquelles ils étaient arrivés suite à une réunion organisée précédemment dans le bureau d’Éric Cesari avec… Guillaume Lambert ». À l’évidence, le juge ne semble pas comprendre pourquoi, alors que le système avait été mis en place dès le mois de mars, ­Liadzé et Cesari seraient venus lui en parler si tard… « Je n’ai pas de réponse à apporter à cela », réplique Lavrilleux, qui en revanche assure « n’avoir jamais parlé à Jean-François Copé »… de cette « décision qui n’est pas la mienne mais à laquelle je ne me suis pas opposé ». À ce niveau de contradictions, le juge Tournaire va donc organiser cette confrontation à cinq. Qui assumera le fait têtu du dossier : l’UMP sous la présidence Copé a payé 18,5 millions de fausses factures.

UMP-Bygmalion : nouvelle mise en examen

UMP-Bygmalion :  nouvelle mise en examen

Le feuilleton Pygmalion continue. Déjà mis en examen en octobre 2014 pour complicité de faux et d’usage de faux, Bastien Millot, longtemps proche de Jean-François Copé, a été mis en examen pour complicité de financement illégal de campagne électorale et complicité d’escroquerie par les juges d’instruction. Par ailleurs, il est mis en examen dans une autre affaire concernant des soupçons de favoritisme sur des contrats payés par France Télévisions à Bygmalion.  Les enquêteurs soupçonnent un système de fausses factures mis en place entre une filiale de Bygmalion, Event and Cie, et l’UMP (devenu Les Républicains). Objectif : ventiler sur le budget du parti environ 18,5 millions d’euros de dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy, afin d’éviter qu’elles ne dépassent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros et ne soient rejetées par le Conseil constitutionnel, ce qui avait quand même été le cas. Treize personnes sont mises en examen. Parmi elles, outre Bastien Millot, trois anciens cadres de Bygmalion, Guy Alvès, Franck Attal et Sébastien Borivent. Ces derniers reconnaissent avoir eu connaissance de la fraude, ce que Bastien Millot a toujours contesté. Ses trois anciens associés le mettent pourtant en cause. Franck Attal, patron d’Event and Cie, a expliqué aux juges que le directeur adjoint de la campagne, Jérôme Lavrilleux, l’avait sollicité fin mars-début avril 2012 pour lui annoncer qu’il fallait recourir à un système frauduleux de ventilation des dépenses de campagne sur l’UMP, ce que Jérôme Lavrilleux conteste, situant le recours à la fraude après la présidentielle. Selon une source proche du dossier, Franck Attal a assuré avoir alors prévenu Sébastien Borivent qui à son tour en aurait fait part aux deux patrons de Bygmalion, Bastien Millot et Guy Alvès. D’après cette source, Sébastien Borivent a affirmé aux magistrats que Bastien Millot, aujourd’hui avocat, avait donné son «feu vert» à l’opération.

 

Bygmalion : ça se rapproche de Sarkozy

Bygmalion : ça se rapproche de Sarkozy

Treize proches de Sarkozy sont maintenant mis en examen dans l’affaire Bygmalion. Sarkozy, lui, passe encore à travers les gouttes ; avec un argument massif   » je ne vais quand même pas compter les petits fours lors de les meetings !». Les deux « experts-comptables » de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, eux,  ont été mis en examen la semaine dernière pour usage de faux, recel d’abus de confiance, escroquerie et complicité de financement illégal de campagne électorale dans l’affaire Bygmalion, a-t-on appris lundi de source judiciaire.  Il s’agit de Pierre Godet et de Marc Leblanc, a-t-on précisé.  L’affaire Bygmalion porte sur un système présumé de fausses factures soupçonné d’avoir été destiné à masquer des dépassements de dépenses durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Au total, treize personnes sont désormais mises en examen dans le cadre de cette enquête.  Parmi les mis en examen figurent quatre anciens responsables de la campagne de celui qui était alors chef de l’Etat : Jérôme Lavrilleux, ex-directeur adjoint de la campagne, l’ex-préfet de Lozère Guillaume Lambert, Philippe Briand, qui était trésorier de la campagne, et Philippe Blanchetier, conseiller juridique. Trois anciens cadres du principal parti de droite, alors appelé UMP, ont aussi été mis en examen – l’ex-directeur général Eric Cesari, l’ancien directeur de la communication Pierre Chassat et Fabienne Liadzé, ex-directrice des affaires financières – ainsi que quatre anciens cadres de Bygmalion – Bastien Millot, Guy Alvès, Franck Attal et Sébastien Borivent. L’enquête des juges, initialement ouverte pour faux, usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie et complicité et recel de ces délits, a été étendue fin novembre au délit de financement illégal de campagne électorale.

 

Bygmalion: Lavrilleux mis en examen

Lavrilleux mis en examen dans l’affaire Bygmalion

Lavrilleux lui aussi mis en examen dans l’affaire Bygmalion dont il était la cheville ouvrière. Curieux cependant sa défense qui prend soin d’épargner totalement Sarkozy et Juppé. Pas bête en fait car le retour de la droite au pouvoir en 2017 permettra d’enterrer cette faire….et les autres.  Le député européen Jérôme Lavrilleux, ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, a donc été mis en examen lundi, pour complicité d’escroquerie notamment, dans l’affaire Bygmalion, a-t-on appris de source judiciaire. L’élu, dont l’immunité a été levée le 19 mai par le Parlement européen, est mis en examen pour recel d’abus de confiance, complicité d’escroquerie, complicité de financement illégal de campagne électorale et usage de faux. Il a été placé sous contrôle judiciaire. « J’ai consacré tout le temps qu’il fallait à répondre à toutes les questions d’un juge d’instruction qui semble particulièrement au fait de son dossier », a déclaré Jérôme Lavrilleux à la presse à l’issue de son audition. « Le juge a estimé sans doute qu’au bout de six heures d’audition, on pouvait arrêter là et que maintenant la procédure va continuer à prospérer. Je suis à la disposition de la justice à chaque fois qu’elle l’estimera nécessaire », a-t-il ajouté. L’affaire Bygmalion porte sur un système présumé de fausses factures destiné à masquer des dépassements de dépenses durant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé quand celui-ci présidait l’ex-UMP, est à l’origine des révélations sur ce dossier. Il a affirmé que la décision de mettre en place une double comptabilité avait été prise par d’autres responsables de l’UMP – devenue Les Républicains – et la société Bygmalion. Il a dédouané Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy, qui nient avoir eu connaissance de ce système présumé.

 

Lavrilleux lui aussi mis en examen dans l’affaire Pygmalion dont il était la cheville ouvrière. Curieux cependant sa défense qui prend soin d’épargner totalement Sarkozy et Juppé. Pas bête en fait car le retour de la droite au pouvoir en 2017 permettra d’enterrer cette faire….et les autres.  Le député européen Jérôme Lavrilleux, ancien directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, a donc été mis en examen lundi, pour complicité d’escroquerie notamment, dans l’affaire Bygmalion, a-t-on appris de source judiciaire. L’élu, dont l’immunité a été levée le 19 mai par le Parlement européen, est mis en examen pour recel d’abus de confiance, complicité d’escroquerie, complicité de financement illégal de campagne électorale et usage de faux. Il a été placé sous contrôle judiciaire. « J’ai consacré tout le temps qu’il fallait à répondre à toutes les questions d’un juge d’instruction qui semble particulièrement au fait de son dossier », a déclaré Jérôme Lavrilleux à la presse à l’issue de son audition. « Le juge a estimé sans doute qu’au bout de six heures d’audition, on pouvait arrêter là et que maintenant la procédure va continuer à prospérer. Je suis à la disposition de la justice à chaque fois qu’elle l’estimera nécessaire », a-t-il ajouté. L’affaire Bygmalion porte sur un système présumé de fausses factures destiné à masquer des dépassements de dépenses durant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé quand celui-ci présidait l’ex-UMP, est à l’origine des révélations sur ce dossier. Il a affirmé que la décision de mettre en place une double comptabilité avait été prise par d’autres responsables de l’UMP – devenue Les Républicains – et la société Bygmalion. Il a dédouané Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy, qui nient avoir eu connaissance de ce système présumé.

 

Mariage de Jean-François Copé :des factures payées par Bygmalion

Mariage de Jean-François Copé :des factures  payées  par Bygmalion

 

Des  factures qui auraient été réglées par Bygmalion  ( Factures de rideau !!, vidéo) selon « L’Obs ». Explication ;  ce serait un « petit geste commercial » de la part de Bygmalion qui avait notamment fourni pour plus de 3 millions de prestations vidéo lors de la campagne présidentielle de l’UMP. Finalement rien de bien méchant ou de très important, des petits cadeaux entre amis c’est tout !  . Le film de mariage, la location du matériel vidéo, les rideaux sont concernés par les factures.  Les enquêteurs cherchent à déterminer s’il ne s’agit pas d’un service rendu après que l’UMP a choisi la société pour la communication lors de la campagne présidentielle de 2012. Jean-François Copé se défend et explique avoir « payé en intégralité » son mariage.  »Il y a bien une vidéo d’une heure et demie je pense, c’est un cadeau de Bastien Millot (ndlr : ancien collaborateur de Jean-François Copé et fondateur de Bygmalion), je n’avais donc pas à la payer. À ma connaissance, rien n’a été organisé par Event & Cie« , explique-t-il.  Pierre Boiteau, le patron de la société Léni, spécialisée dans la location de matériel vidéo déclare avoir « offert » à l’ancien chef de l’UMP ce tournage, comme « un petit geste commercial ». La société aurait fourni toutes les prestations vidéo de la campagne présidentielle de l’UMP, pour plus de 3 millions d’euros, à la demande d’Event & Cie, précise L’Obs. Il faut rappeler que  l’affaire Bygmalion porte sur un système de double comptabilité et de fausses factures destiné à imputer à l’UMP des dépenses de la présidentielle 2012 pour éviter le dépassement du plafond autorisé, soit 22,5 millions d’euros. Au cœur de ce système, la société prestataire Bygmalion, dont trois cadres ont reconnu les faits. Dix personnes sont mises en examen, dont Éric Cesari, ancien relais de Nicolas Sarkozy à l’UMP, et son ancien directeur de campagne, Guillaume Lambert. Aucun des protagonistes n’a mis en cause Nicolas Sarkozy. Guillaume Lambert a toutefois dit aux enquêteurs que l’ancien président avait été informé, vers la mi-mars 2012, des « contraintes budgétaires » auxquelles était soumise sa campagne après une alerte d’un expert-comptable.

 

 

Bygmalion : Sarkozy savait

Bygmalion : Sarkozy savait

. Guillaume Lambert, directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy pendant l’élection présidentielle de 2012, a indiqué aux enquêteurs de l’affaire Bygmalion que l’ancien président-candidat était bien au courant des « contraintes budgétaires » après une alerte d’un expert-comptable « La collecte des dernières informations relatives aux dépenses prévisionnelles ainsi que la prise en compte des dépenses engagées à ce jour font ressortir un total de dépenses budgétées de 23.150.971 euros, montant supérieur de 642.000 euros au plafond légal des dépenses autorisés », prévient-il. En clair, dès le 7 mars, la campagne était dans le rouge, sans « aucune marge de sécurité ». L’expert-comptable de la campagne se base alors sur une prévision de 15 meetings jusqu’au second tour. Il prône des renégociations des contrats et une « interdiction absolue d’engager toute dépense complémentaire », selon la source. En garde à vue début avril, l’ancien directeur de la campagne, Guillaume Lambert, a indiqué que Nicolas Sarkozy avait voulu relancer sa campagne après le deuil de l’affaire Merah, à la mi-mars, ont indiqué les sources. Selon ses propos rapportés à l’AFP, il l’a alors « informé » des « contraintes budgétaires » posées par la note de l’expert-comptable et Nicolas Sarkozy lui a répondu de n’ajouter que « de petites réunions publiques rassemblant aux alentours de 1.000 personnes, à coûts bas et maîtrisés ». Selon des sources proches du dossier, les enquêteurs disposent aussi désormais d’un courriel adressé à Guillaume Lambert dans lequel le directeur général de l’UMP, Eric Cesari, évoque le souhait de Nicolas Sarkozy de tenir une réunion publique chaque jour. Au final, plus de quarante meetings ont été organisés durant la campagne.

 

Bygmalion : personne à l’UMP n’était au courant !

Bygmalion : personne à l’UMP n’était au courant !

Un immense système de fausses  factures d’une part pour contourner la loi, sans doute aussi pour enrichir quelques uns. Pourtant personne n’est  au courant à l’UMP ;  pas les derniers inculpés, pas le directeur de campagne de Sarkozy, ni l’équipe de campagne, ni Copé ( dont les responsables de Bygmalion étaient des très proches) , ni les proches de Sarkozy ( Hortefeux «  « commente vous dites Pyblaion,  Bugmalion  ,« ) . évidemment surtout pas Sarko qui compte tenu des lourdes responsabilités qu’il exerçait alors (fin de sa présidence de la république et campagne électorale)  ne pouvait évidemment vérifier les factures des petits fours des cocktails d’après  meetings. C’est en substance sa défense. Quand on voit comment les partis politiques truandent le financement de leur parti, on ne peut être inquiet quand à leur  probité lesquels gèrent les finances du pays. De ce point de vue aucune formation ou presque n’ échappe à ces petites combines. D’ailleurs c’est pour cette raison que pour contourner la  loi, les politiques ont créé des micro parti ( des centaines)  pour recueillir des fonds , désintéressés bien sûr !  cela vaut aussi pour le FN  avec le micro parti de Marine Lepen, ce qui  a valu aux intéressé uen procédure judicaire .  Pour résumer on ramasse des sous plus ou moins propres, plus ou moins intéressés, on finance les partis en toute illégalité et certains se sucrent au passage.  Les enquêteurs estiment qu’en qualité de directeur de campagne, « Lambert ne pouvait pas ignorer que ces infractions avaient lieu. C’est une analyse que Guillaume Lambert conteste formellement et il est déterminé à utiliser tous les moyens de droit pour démontrer qu’il est totalement étranger à ces faits. Il n’a eu connaissance à aucun moment de ce qu’il se passait qui aboutit à la mise en examen », ajoute-t-il.  Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé qu’il proposerait à François Hollande de mettre fin aux fonctions de préfet de Lozère de Guillaume Lambert.

Affaire Bygmalion : mise en examen de proches de Sarkozy

Affaire Bygmalion : mise en examen de proches de  Sarkozy

 

Mise en examen de proches de Sarkozy pour fausse factures d’un montant de plus de 18 millions. Des fausses  factures via Pygmalion qui ont permis à Sarkozy de dépasser largement le plafond prévu des dépenses. Dans cette nouvelle affaire Sarkozy n’était bien évidemment au courant de rien comme dans l’affaire Bettencourt «  vous me voyez moi me rendre chez uen vielle dame et en ressortir avec uen valise de billets ? ». Là ce sera «  vous me voyez moi , avec toute mes responsabilités, aller contrôler les facture des tracts  ». Curieusement Sarkozy se tire pas mal des affaires dans lesquelles il est impliqué ; pas étonnant c’est un avocat «  d’affaires ». Et ce sont ses collaborateurs qui trinquent ! Trois anciens responsables de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, dont son directeur, Guillaume Lambert, ont donc  été mis en examen vendredi dans l’enquête sur un système de fausses factures lié à cette campagne, a appris l’AFP de source judiciaire. Outre Guillaume Lambert, actuel préfet de Lozère, ont été mis en examen le député UMP Philippe Briand, qui était trésorier de la campagne, et un avocat du parti, Philippe Blanchetier, lui aussi impliqué dans son suivi financier. Ils sont mis en examen pour usage de faux, escroquerie, recel d’abus de confiance et complicité de financement illégal de campagne électorale. Suite à cette mise en examen, le ministère de l’Intérieur a ensuite annoncé dans un communiqué que Bernard Cazeneuve va proposer au président de la République de mettre fin aux fonctions du préfet de Lozère Guillaume Lambert, fonctions qu’il exerce depuis le 8 juillet 2013. Ils sont maintenant dix à être mis en examen dans ce dossier, avec les quatre anciens cadres de Bygmalion et trois ex-cadres de l’UMP placés sous ce statut à l’automne dernier. Les enquêteurs ont la conviction qu’ils ont participé à la mise en place d’un système de fausses factures pour que l’UMP prenne en charge environ 18,5 millions d’euros de dépenses de la campagne de Nicolas Sarkozy. But de la fraude, empêcher que ces frais de meetings soient inscrits au budget de campagne et n’explosent le plafond autorisé de 22,5 millions d’euros, qui a finalement quand même été dépassé. Dans ce but, la filiale de Bygmalion, Event and Cie, a émis des fausses factures à l’UMP, pour des dizaines d’événements dont certains n’ont pas été organisés, tandis que les coûts des meetings auraient été systématiquement minorés dans les comptes de campagne présentés notamment au Conseil constitutionnel, d’où la qualification d’escroquerie.

 

Bygmalion chez Balkany: 200 000 euros pour un site internet… bidon

Bygmalion chez Balkany:  200 000 euros pour un site internet… bidon

Encore une nouvelle affaire Pygmalion, encore uen nouvelle affaire Balkany. En effet Une enquête est en cours  pour « détournement de fonds publics » pour un contrat  de 192.000 euros signé en février 2012 pour deux ans entre Pygmalion et la municipalité, au terme d’un appel d’offres lancé fin 2011 par cette riche commune des Hauts-de-Seine.  Il s’agissait pour Bygmalion de conseiller Levallois notamment sur la refonte de son site internet et sur la maquette de son magazine municipal. En découvrant l’an dernier les détails de l’affaire de fausses factures établies par Bygmalion à l’UMP, qui auraient permis de dissimuler des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012, certains élus de Levallois ont cherché à clarifier les prestations fournies par la société.  Dans son courrier du 12 juin, consulté par l’AFP, Arnaud de Courson demande au procureur de « vérifier si le contrat cité repose sur une réalité de travail », ajoutant que depuis 2012, « aucune modification de la maquette du journal ou du site internet n’est intervenue ». Une plainte contre X déposée en février par l’Association des contribuables de Levallois-Perret et portant sur les mêmes faits devrait être jointe à cette procédure, selon le parquet.  Dans une note distribuée lors du conseil municipal du 23 juin, également consultée par l’AFP, la municipalité détaille les différentes études et missions d’accompagnement réalisées par Bygmalion pour attester de la réalité du travail fourni.  Elle y précise notamment que la société présentait le « meilleur rapport qualité/prix » et que ses prestations ont atteint 182.298 euros hors taxes, soit « seulement 2,6% du budget annuel de la communication de la ville » en coût annuel.   »Les relations entre Levallois-Perret et Bygmalion sont archi-transparentes et ne posent pas la moindre difficulté », a réagi Me Grégoire Lafarge, avocat de la ville, « pas informé de l’existence d’une enquête préliminaire ». En fait le site internet n’a jamais été modifié, quant au reste !

 

Sondage -Les scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

Sondage -Les  scandales politiques de 2014 : Thévenoud, Trierweilller, Lepaon, Bygmalion et les autres

 

Beaucoup des principaux scandales recensés dans le sondage Odoxa pour Le Parisien et i>Télé, tourne autour de Hollande. Les Français classant d’abord Thévenoud le secrétaire D’Etat choisi par Hollande (Thévenoud par ailleurs procureur de Cahuzac !) ; ensuite le vaudeville avec Trierweilller, aussi l’affaire Jouyet- le copain de Hollande- et de sa sulfureuse conversation avec Fillon. Le classement du sondage Odoxa :

 

1 – Thomas Thévenoud pour sa phobie administrative

Neuf jours. Nommé le 26 août, Thomas Thévenoud s’en est allé le 4 septembre. Le Président François Hollande a mis fin aux fonctions du secrétaire d’État au Commerce extérieur, « à sa demande » et « pour des raisons personnelles ».  »Dans le cadre des nouvelles normes mises en place par le gouvernement dans le cadre de la transparence de la vie politique, il s’est avéré qu’il y avait un problème de déclaration d’impôt », a expliqué alors Matignon, en précisant qu’il ne s’agissait « en aucun cas d’une démission pour un motif de désaccord politique ». Des problèmes de régularité avec le fisc qui ont trouvé une justification des plus originales de la part de l’éphémère secrétaire d’État. Thomas Thévenoud a évoqué une « phobie administrative » qui l’aurait empêchée de réaliser les démarches à temps. Et cette révélation n’a été que la première d’une longue série : PV impayés, ardoise chez un kinésithérapeute, factures EDF en attente, société non-déclarée… Malgré la tempête Thomas Thévenoud s’est accroché à son siège de député de Saône-et-Loire.

 

2 – Valérie Trierweiler : « Merci pour ce moment »

Valérie Trierweiler a réalisé le meilleur démarrage littéraire de l’année 2014. L’ancienne Première dame, auteure de Merci pour ce moment, a vendu 145.000 exemplaires de son livre-témoignage sur le temps qu’elle a passé à l’Élysée aux côtés de François Hollande en seulement quelques jours après sa sortie. Un livre sulfureux qui n’a certainement pas aidé le Président lors de cette année difficile. On retiendra notamment la polémique sur les « sans-dents ». L’ancienne Première dame écrit : « Il s’est présenté comme l’homme qui n’aime pas les riches. En réalité, le Président n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé : ‘les sans-dents’, très fier de son trait d’humour». François Hollande a vécu ce récit comme « un coup porté à [sa] vie toute entière ». « Vous croyez que j’ai oublié d’où je viens ? Mon grand-père maternel, petit tailleur d’origine savoyarde, (…) mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d’une famille de paysans pauvres du Nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d’où je tiens mes racines, ma raison de vivre ? », s’était-il justifié alors.

 

3 – Thierry Lepaon pour les travaux de son appartement

Thierry Lepaon, numéro 1 de la CGT, aurait fait financer les coûteux travaux de rénovation de son appartement de fonction par la Centrale. Dans son édition du mercredi 29 octobre 2014, Le Canard Enchaîné affirmait que le syndicat aurait réglé la note de 130.000 euros pour aménager les 120 m² de son secrétaire général.  Un home cinéma ou encore une télé dans chaque chambre. Le tout avec vue sur la forêt. À sa prise de fonction à Paris en mars 2013, Thierry Lepaon aurait eu un certain nombre d’exigences, selon l’hebdomadaire satirique.  Thierry Lepaon a annoncé avoir appris le montant de ces travaux dans la presse. Le leader de la CGT a par la suite expliqué que cette affaire « révèle des failles majeures dans le fonctionnement interne de prise de décisions (…) Une faille qu’il faut absolument corriger », a-t-il déclaré, en soulignant que « les arbitrages et la décision finale » n’avaient été « ni débattus, ni validés par une instance ».

 

4 – Jérôme Lavrilleux dans l’affaire Bygmalion

Jérôme Lavrilleux n’était pas le plus connu des responsables UMP. Malheureusement pour lui, son nom n’a commencé à être connu qu’en mai dernier, lorsqu’il est devenu l’un des éléments déclencheurs du séisme qui secoue l’opposition : l’affaire Bygmalion.  Invité de BFMTV le 26 mai, l’eurodéputé du Nord-Ouest a avoué, les larmes aux yeux, avoir fait de fausses factures pour couvrir le dérapage des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012. « Je n’ai jamais eu à discuter ce genre de sujet, ni avec M. Sarkozy, ni avec M. Copé. J’assume mes responsabilités », explique-t-il alors.

 

5 – Jean-Pierre Jouyet pour son déjeuner avec François Fillon

Dans un enregistrement, Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l’Élysée, raconte aux journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme que l’ancien Premier ministre François Fillon lui aurait demandé, lors d’un déjeuner le 24 juin, d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy pour empêcher le retour de son rival, et de « taper vite ». Une déclaration « off » qui a entraîné des réactions en chaîne et moult plaintes en diffamation.

 

6 – Arnaud Montebourg « démissionne »

Après une cohabitation difficile avec Manuel Valls et quelques couacs retentissants, le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a annoncé le lundi 25 août qu’il croyait « nécessaire de reprendre sa liberté » en dehors du gouvernement, et que Manuel Valls avait accepté de « la (lui) rendre ». Un renvoi qui prend la forme diplomatique de la démission et qui marque surtout un schisme idéologique au sein de la majorité.  Benoît Hamon et Aurélie Filippetti quitteront eux aussi – après des désaccords de fond – le gouvernement Valls.

 

Bygmalion : Balkany impliqué aussi !

Bygmalion : Balkany impliqué aussi !

 

 

Un petit contrat de 200 000 euros pour un « relookage » invisible d’un site internet de la mairie de Levallois par Bygmalion ; une ville qui possède déjà un service de com. de 35 personnes !  D’après  Le Point, l’Association des contribuables de Levallois-Perret s’interroge sur un contrat de 192.000 euros réglé par la ville à l’agence Bygmalion, et a décidé de porter plainte pour « détournement de fonds publics ». Selon les informations de l’hebdomadaire, ce contrat vieux de deux ans s’intègre dans le cadre d’une campagne pour la refonte du site Web de la ville et de sa promotion sur les réseaux sociaux. Or, l’association émet des doutes sur la réalité de la prestation : ainsi, le relooking à grands frais du site internet a été tellement « subtil » que personne à Levallois n’a pu détecter le changement. Même son de cloche pour le compte Twitter, créé en septembre 2011 et utilisé la première fois en janvier 2013, alors que le contrat entre Bygmalion et la mairie date de février 2012. Isabelle Balkany balaye ces accusations d’un revers de main : « Nous étions largués sur les réseaux sociaux, Bygmalion nous a aidés à rattraper notre retard », a-t-elle précisé. « Nous nous sommes déjà expliqués sur ce point lors d’un conseil municipal avant l’été. » Certains dans le 92 s’interrogent pourtant. Pourquoi la ville, qui dispose d’un pléthorique service de communication de 35 personnes, a-t-elle eu besoin de recourir à l’expertise de Bygmalion ? Les soupçons de « petits arrangements » entre amis sont renforcés par la présence au conseil municipal de Pierre Chassat, directeur adjoint du cabinet de Copé à l’UMP et désormais adjoint en charge de la communication à Levallois-Perret mis en en examen pour « faux et usage de faux » dans le cadre de l’enquête sur le financement de la campagne présidentielle de 2012.

 

Bygmalion : Sarkozy démine !

Bygmalion : Sarkozy démine !

 

Sarkozy démine les dégâts de l’affaire Pygmalion en promettant à un militant qui lutte pur la transparence financière dans le parti, une place dans la future commission que Sarkozy veut mettre en place.  Des journalistes ont enregistré à son insu une conversation entre le candidat à la présidence de l’UMP et un militant, en marge d’un meeting. L’affaire Bygmalion n’a pas fini d’empoisonner la droite. Même Nicolas Sarkozy, pourtant pas inquiété directement dans quelconques malversations autour de ses comptes de campagne de 2012, peut être touché par ricochet. Dans le documentaire Complément d’enquête, diffusé sur France 2 jeudi 13 novembre, une anecdote plutôt embarrassante a été dévoilée. En marge d’un meeting, Nicolas Sarkozy a rencontré Thierry Tidona, un militant UMP, avant de monter sur scène. Ce dernier a fait de la transparence au sein de son parti son cheval de bataille. Une idée que l’ancien chef de l’État répète à qui veut l’entendre. Mais lorsque les deux hommes se retrouvent, le militant n’avait pas coupé son micro, permettant ainsi de saisir toute la discussion. « Cette affaire Bygmalion, il y a une combine, c’est sûr, mais la justice est saisie », commence l’ex-Président, qui ne sait pas qu’il est enregistré. « Je vous vous dire une chose, celui qui est le plus déterminé à faire payer ceux qui ont fait des mauvaises choses, c’est moi ! »   Et Nicolas Sarkozy d’enchaîner : « Vous avez déposé plainte dans l’affaire Bygmalion ?, demande-t-il. Et bien je vais vous dire un truc : si je suis élu président de l’UMP, vous serez nommé dans la commission financière que je mettrai [en place]. Vous serez dans le petit groupe où on va mettre 4 ou 5 personnes, dont un représentant des militants, je vous propose de l’être. Ok ? » Pour les journalistes de France 2 à l’origine de ce sujet, la proposition du candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2012 viserait à éviter toutes les questions qui concernent ses comptes de campagne lors de ses meetings.

 

 

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