Archive pour le Tag 'Bussereau)'

Dominique Bussereau contre les éoliennes qui tuent le tourisme

Dominique Bussereau contre les éoliennes qui tuent le tourisme

 

 

 

 

À juste titre Dominique Bussereau, Président des départements de France,  pousse un cri d’alerte sur le développement complètement anarchique des les éoliennes qui détruisent les paysages et sont par ailleurs de véritables arnaques énergétiques et économiques.

 

À titre indicatif il faut 500 éoliennes pour remplacer un seul réacteur nucléaire classique. Donc des milliers d’éoliennes pour la suppression d’une centrale. Par ailleurs, une énergie intermittente qui conduit la France par exemple depuis la suppression de Fessenheim a importé de l’électricité d’Allemagne produite par des centrales à charbon !.

 

Sans parler des énormes profits réalisés par les propriétaires terriens et financés par tous les utilisateurs d’électricité. Dominique Bussereau pousse donc un cri d’alarme contre l’excès d’éoliennes. Si le président de l’Assemblée des départements de France devait plaider cette cause un jour face au président de la République, il formulerait quatre demandes précises à Emmanuel Macron: «Ne diminuez pas les possibilités de recours, redonnez la capacité à toutes les juridictions administratives de se prononcer sur ces dossiers (des tribunaux administratifs au Conseil d’État), demandez à vos préfets de se fonder sur l’avis des populations avant de délivrer des autorisations sans signer celles-ci si les avis sont négatifs, puis incitez enfin les collectivités à prendre leurs responsabilités car trop souvent certaines se font piéger par des industriels peu scrupuleux.»

 

En clair certains industriels n’hésitent  pas à graisser la patte d’élus locaux qui favorisent aussi certains copains propriétaires terriens.

 

Éoliennes: «contre des projets qui détruisent notre patrimoine» (Dominique Bussereau)

Éoliennes: «contre des projets qui détruisent notre patrimoine» (Dominique Bussereau)

Président du conseil départemental de Charente-Maritime et président de l’Assemblée des départements de France, Dominique Bussereau alerte sur des installations excessives tous azimuts.

«L’excès d’éolien nuit à l’éolien», affirme Dominique Bussereau dans le Figaro:

LE FIGARO. – 165 associations qui dénoncent l’invasion éolienne en Nouvelle-Aquitaine ont déposé un recours pour y faire barrage. Qu’en pensez-vous?

Dominique BUSSEREAU. – Je les comprends. Les douze présidents de département de ce territoire, dont je fais partie pour la Charente-Maritime, ont fait savoir au président de région que le Sraddet (schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires, qui fixe divers objectifs notamment dans le domaine de maîtrise et de valorisation de l’énergie, NDLR) prévoit trop d’éoliennes, par ailleurs toutes concentrées au nord de ce secteur. Dans la Vienne, les Deux-Sèvres et une partie de la Charente-Maritime, on trouve une accumulation de mâts installés, de projets en cours et de projets à l’étude. À l’inverse, au sud de Bordeaux, il n’existe pas d’installations. Pourtant dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques ou encore dans le Lot-et-Garonne, il y a aussi du vent. .. »

Parallèlement une action plus groupée des associations anti éoliennes

Des associations ont décidé de s’unir pour attaquer. Cette première démonstration de force est survenue le mois dernier. À la place de quelques bénévoles saisissant habituellement la justice, ce sont cette fois 165 associations qui ont ensemble déposé un recours. Toutes s’en sont prises à un document de portée régionale visant la Nouvelle-Aquitaine et qui renferme d’inquiétants objectifs.

Le Sraddet – car c’est son nom – indique qu’il faudra d’ici à 2030 multiplier par 2,5 la puissance éolienne terrestre dans cette région, laquelle compte déjà 600 mâts. «Et on n’en veut pas davantage», indique Jean-Louis Butré, le président de la Fédération environnement durable (FED), qui annonce la couleur. «Comme chaque région va avoir un Sraddet, on attaquera dès qu’on le pourra ce document en nous rassemblant.» Les associations de la Bourgogne-Franche-Comté.

 

Revoir le train de proximité ( Dominique Bussereau)

Revoir le train de proximité  ( Dominique Bussereau) 

Le président de l’Assemblée des départements de France, qui fut à deux reprises secrétaire d’Etat aux transports, invite, dans une tribune au « Monde », l’Etat et la SNCF à réinventer un service public au niveau des régions, en s’inspirant de l’exemple allemand

Tribune.

 

L’exploitation de la ligne Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port (Pyrénées-Atlantiques) doit-elle répondre aux mêmes principes que celle de Paris-Chartres ? La rame qui dessert Cannes, Nice et Menton, doit-elle traverser toute la région pour être entretenue à Marseille ? Faut-il que l’Etat subventionne l’achat du matériel pour Paris-Clermont sans avoir la compétence technique pour veiller à la parfaite cohérence d’exploitation et de coût de la flotte commandée par l’opérateur ?

Le débat récurrent sur l’avenir des « petites lignes » montre à quel point il est indispensable de revoir notre façon de « penser » le train de proximité. Face aux enjeux de mobilité, de protection de l’environnement et surtout de service pour nos concitoyens, faire « comme avant » ne fonctionne plus. Les politiques malthusiennes ont atteint leurs limites : l’offre de transport ne répond plus aux enjeux des territoires alors même que les contributions publiques des collectivités aux services ferroviaires n’ont jamais été aussi importantes.

Un modèle jacobin

L’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire pourrait – devrait – être une chance. Mais cette chance, faut-il encore la saisir.

L’ouverture à la concurrence ne peut se faire contre une SNCF qui serait responsable de tous les maux. Il ne s’agit pas de substituer un nouvel opérateur à l’opérateur historique. Ce doit être l’occasion de revoir en profondeur le modèle du train régional, sans quoi les mêmes causes produiront les mêmes effets.

L’ouverture à la concurrence ne peut se faire contre une SNCF qui serait responsable de tous les maux

Aujourd’hui, l’organisation opérationnelle du transport ferroviaire régional mise en place par la SNCF est, à l’instar de notre modèle jacobin, centralisée, standardisée, massifiée.

Au prétexte d’obtenir les meilleurs produits au meilleur prix, on commande des trains en grande quantité et le même modèle pour toutes les lignes. Au prétexte d’être plus efficace, on regroupe la maintenance dans un seul et même grand centre de maintenance. Et on fait ainsi fi de la géographie, on écarte la démographie, on ignore les particularismes locaux et on néglige les principes économiques et financiers.

Or, si l’on regarde de l’autre côté du Rhin, les vingt ans de concurrence permettent de tirer quelques enseignements appuyés sur des chiffres et des résultats.

Deux fois moins cher en Allemagne

Premier constat : matériel roulant inclus, exploiter un TER en Allemagne est près de deux fois moins cher qu’en France (15,70 euros par train/km en Allemagne, contre de 26 à 29 euros en France).

 

Remaniement : Bussereau aussi refuse

Remaniement : Bussereau aussi refuse

 

La principale raison qui explique qu’on joue les prolongations pour la constitution du nouveau gouvernement c’est  que la plupart des grandes personnalités politiques de gauche comme de droite refusent  d’y entrer. Aujourd’hui on apprend que c’est l’expérimenté Dominique Bussereau (ancien ministre des transports, ancien ministre de l’agriculture, président de l’association des conseils départementaux) qui considère que les conditions ne sont pas remplies. Dominique Bussereau aurait notamment souhaité la création d’un grand ministère des collectivités locales pour être en cohérence avec les orientations des associations d’élus locaux. Ce qui supposait évidemment de disposer de moyens conséquents notamment financiers au service de l’aménagement du territoire. Mais on connaît la ligne politique de Macron qui consiste surtout à privilégier le développement d’une vingtaine de grandes métropoles où l’on concentrera 90 % de la population. Le reste du territoire étant condamné à une certaine désertification économique et sociale. Si nombre de personnalités refusent ainsi d’entrer gouvernement, c’est sans doute aussi par prudence du fait de la perte de crédibilité de Macron. Il y a en plus des oppositions assez nettes à la fois sur les orientations générales mais aussi sur la méthode très bonapartiste de Macron. Le retard observé pour la recomposition gouvernementale est dû également aux oppositions entre Édouard Philippe et Macron. Édouard Philippe souhaiterait, lui, recruter des responsables du centre droit tandis que Macron voudrait rééquilibrer à gauche, aussi continuer de recruter des techniciens qui lui seront fidèles parce qu’ils lui doivent tout.

 

SNCF : « le train est trop cher » (Bussereau)

SNCF : « le train est trop cher »   (Bussereau)

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Dominique Bussereau ancien Ministre de transports justifie la nécessité d’uen réforme SNCF en appuyant sur l’objectif central de la baisse des couts. En clair pour lu,  le train est trop cher, ce qui est incontestable pour le TGV en général  ( les TER, eux, sont largemenet subventionnés par les régions).  (Interview France Info)

 

Elisabeth Borne, la ministre des Transports, dit ne pas comprendre la grève annoncée à la SNCF, vous la comprenez ?

Dominique Bussereau : Elle est dans son rôle. J’ai été cinq ans à la fois avec Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, au ministère des Transports. Je suis fils et petit-fils de cheminot. Je ne peux pas imaginer que cette réforme importante, nécessaire et utile se fasse sans qu’il y ait une réaction du corps social. La ministre est dans son rôle, mais la réaction du corps social, n’est pas une surprise non plus.

 

Le gouvernement demande à la SNCF d’aligner ses coûts sur les standards européens, puisque « faire rouler un train en France coûte 30% plus cher qu’ailleurs », selon le Premier ministre. Est-ce une bonne nouvelle pour les usagers ?

 

Les Länder [régions] allemands ont depuis longtemps régionalisé leur trafic, l’équivalent de nos TER, et ils l’ont fait selon les länder et selon les entreprises qui sont choisie. On a vu aussi, comment en Italie sur la liaison nord-sud, entre Turin, Milan et Rome et le sud de l’Italie, un concurrent des chemins de fer italiens, dont la SNCF a été au capital dans une première période, a fait baisser les coûts et augmenter en même temps le trafic et améliorer la qualité. Après c’est au consommateur de faire son choix. Il y a 20 ans personne ne prenait l’avion en France sinon une petite minorité. L’arrivée des low cost, l’ouverture de la concurrence, y compris sur la desserte de l’Outre-Mer a complètement modifié la fréquentation dans le transport aérien dans notre pays.

Les usagers britanniques de leur côté se plaignent beaucoup des tarifs prohibitifs, des retards, des dysfonctionnements. Pour vous il n’y a aucune inquiétude à avoir sur l’ouverture à la concurrence ?

 

Ce n’est pas le cas du tout en Angleterre. En effet sur certaines lignes régionales, il y a des problèmes, mais sur les grandes liaisons, toutes les liaisons d’aménagement du territoire, le trafic a explosé, le trafic de fret progresse en Grande-Bretagne alors qu’il régresse chez nous. Après une période compliquée et difficile, la Grande-Bretagne offre aujourd’hui, les meilleurs services, les meilleures fréquences, le meilleur confort. C’est vrai que c’est plus cher, mais les Britanniques, à la différence des Français ne subventionnent pas autant.

 

Effet Vauquiez : DOMINIQUE BUSSEREAU quitte définitivement les Républicains

Effet Vauquiez : DOMINIQUE BUSSEREAU quitte définitivement les Républicains

Conséquence immédiate de la diatribe et des accusations tous azimuts, confirmés sur BFM par Vauquiez, le départ définitif de Dominique Bussereau. Un représentant très écouté et très compétent du courant libéral, européen et progressiste. Une lourde perte car Dominique Bussereau est aussi président des départements de France.   Après ce plaidoyer pour une “parole libre”, Dominique Bussereau, président du département de la Charente-Maritime et proche d‘Alain Juppé, a annoncé son départ définitif de LR, un mois après sa mise en congé temporaire. De fait, cette controverse complique la tâche pour Laurent Wauquiez dont la personnalité, décrite comme brutale par certains cadres de droite, suscite toujours des réticences malgré son élection triomphale à la tête de LR il y a deux mois. Selon le Figaro, des élus LR de la région Ile-de-France l‘ont exhorté dans un courrier à présenter des excuses à Valérie Pécresse. Le président de la CPME, François Asselin, a par ailleurs écrit mardi une lettre à Laurent Wauquiez pour lui faire part de sa “déception” après des propos “maladroits et blessants qui alimentent le sentiment de ‘tous pourris’” et qui “traduisent un véritable mépris pour les représentants de TPE/PME”. Devant les étudiants de l‘EM Lyon, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s‘en est pris aux instances patronales, qui sont selon lui encore plus vénales que leurs pendants syndicaux.

Républicains : L’ex-ministre Dominique Bussereau se met en congé

Républicains : L’ex-ministre Dominique Bussereau se met en congé

 

Une nouvelle défection de poids chez les Républicains avec la décision de l’ex ministre Dominique Bussereau qui avait déjà déclaré qu’il ne se retrouvait pas dans la ligne conservatrice, antilibéral et anti européenne de Wauquiez. Mais c’est un départ qui compte car Dominique Bussereau est d’un proche de Jean-Pierre Raffarin et de toute l’aile moderniste des Républicains. Il est clair que pour  les élections européennes Vauquiez  tiendra absolument à se démarquer de Macron risquant de renforcer encore la distance prise par les Républicains vis-à-vis de l’Europe, vis-à-vis du libéralisme aussi bien économique. D’une certaine manière, ce n’est pas une surprise, il y a longtemps que le libéral européen Dominique Bussereau, ancien ministre, proche de Jean-Pierre Raffarin et d’Alain Juppé, avait pros ses distances. Il ne renouvellera donc  pas sa carte d’adhérent chez Les Républicains. « J’ai décidé de prendre de la distance avec la politique partisane. » Dominique Bussereau ancien membre du gouvernement sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy annonce au JDD qu’il se met en congé des Républicains en ne renouvelant pas sa carte d’adhérent. Proche d’Alain Juppé et de Jean-Pierre Raffarin, il se distingue de la ligne de Laurent Wauquiez qui a pris la tête du parti début décembre. L’ancien député de la Charente-Maritime dénonce « les propos tenus par certains porte-parole des Républicains » qui « pourraient être ceux du FN ». Il expose aussi ses divergences sur l’Europe avec la nouvelle direction du parti. Dominique Bussereau annonce que sa décision « n’est pas la même que Xavier Bertrand » et qu’il pourrait mettre un terme à son congé au moment des élections européennes « en fonction du choix de ses candidats et des idées qu’ils porteront ». Si cela ne lui convient pas, il envisagera alors un « départ définitif ». En attendant, il annonce ne pas vouloir rejoindre un autre parti et qu’il se consacrera « à d’autres combats ». Dominique Bussereau est président du Conseil départemental de la Charente-Maritime et président de l’Assemblée des départements de France.

 

Exclusions chez LR : l’ex-ministre Dominique Bussereau met en garde Wauquiez

Exclusions chez LR : l’ex-ministre Dominique Bussereau met en garde Wauquiez

 

Une nouvelle fois Dominique Bussereau met en garde Wauquiez compte la droitisation des républicains. Le patron de l’Assemblée des départements  demande à Wauquiez de recentrer sa ligne politique au lieu de se laisser entraîner dans une dérive ultra droitière  qui pourrait entraîner le départ des libéraux, et des humanistes. Dominique Bussereau n’apprécie guère l’épuration quasi stalinienne qui va rétrécir les Républicains sur la sensibilité la plus radicale et la plus proche du Front National. Pour lui,  ce serait la négation de l’UMP qui visait essentiellement à rassembler la droite classique, les libéraux et les centristes. Bref, ce retour un parti sur le mode RPR pur et dur ne satisfait pas l’ancien ministre des transports et de l’agriculture.  Les Républicains et l’UMP c’était la droite et le centre donc là il faut qu’il clarifie les choses», poursuit-il. Dans le cas contraire, une option s’offre selon lui à la droite: «pour les plus jeunes d’entre nous faire une nouvelle famille politique mais c’est quand même un constat d’échec. On a fabriqué l’UMP pour justement se débarrasser des familles politiques à l’ancienne ou alors rester comme le sont beaucoup d’élus, sans étiquette politique». «On doit exclure quand il y a quelque chose de grave, on parle beaucoup d’harcèlements sexuels ou qui se prêtent à ce genre de comportements, ou des problèmes financiers, d’éthiques, de moral», juge l’élu de Charente-Maritime. Et le même de déplorer que l’on punisse «tel ou tel parce qu’il est parti au gouvernement, et que le gouvernement fait partiellement une politique que la droite aurait pu faire je trouve ça ridicule». «On a déjà du mal à voir des Français dans les partis politiques, on est le pays d’Europe où il y a le moins de citoyens engagés dans les grandes formations publiques, si en plus on commence à exclure ceux qui ont un bout de responsabilité au gouvernement, je pense qu’on est mal parti pour la démocratie», conclut Dominique Bussereau, pessimiste. Verdict ce mardi: les élus du parti doivent se réunir à nouveau pour confirmer la décision prise la semaine dernière, et il semble désormais établi que les constructifs ne parviendront pas à inverser la tendance.

 

Estrosi, NKM, Solère, Bussereau et vingtaine d’élus de droite pour Macron

Estrosi, NKM, Solère, Bussereau et  vingtaine d’élus de droite pour Macron

 

Pour l’instant Une vingtaine d’élus LR et UDI, dont des juppéistes et lemairistes, ont jugé mardi que leurs familles politiques « doivent répondre à la main tendue » par Emmanuel Macron, qui vient de nommer Premier ministre Edouard Philippe, issu de leurs rangs. Cette nomination « représente un acte politique de portée considérable » et « la droite et le centre doivent prendre la mesure de la transformation politique qui s’opère sous leurs yeux », plaident ces élus, dont Benoist Apparu, Thierry Solère, Fabienne Keller, mais aussi Gérald Darmanin ou Christian Estrosi, dans un communiqué commun. Ils ont été rejoints par NKM et Borloo. D’après en Marche une trentaine d’autres devraient suivre.

Fillon : c’est pas la joie chez les Républicains (Bussereau)

Fillon : c’est pas la joie chez les Républicains (Bussereau)

 

Officiellement tout l’appareil des Républicains soutient François Fillon qui après ses excuses à cadenassé le parti paralysé par les différentes chapelles. Les clans ont en effet été incapable de se mettre d’accord sur un plan B. Du coup, ils ont bien été contraints d’affirmer leur solidarité à l’égard de l’ancien Premier ministre. Mais sans grande conviction  surtout à la lecture des récents sondages qui montrent la dégringolade de Fillon dans l’opinion publique. L’ancien favori pour 2017 ne serait même plus en capacité de se qualifier pour le second tour si l’on se fie aux différents sondages. Derrière le risque d’échec de Fillon se profilent des perspectives de catastrophes aux législatives. De ce fait, sous le manteau, nombre de responsables des Républicains commencent  à douter sérieusement et espèrent  même retrait de François Fillon. Dominique Bussereau, ancien soutien de Juppé avoue clairement que l’ambiance n’est pas au beau fixe chez les républicains et qui au passage remet en cause le plan de communication de Fillon et son système de défense. C’est le constat fait jeudi par l’ancien ministre Dominique Bussereau sur Europe 1. Après la conférence de presse de François Fillon, lundi dernier, le député dit avoir «reçu pas mal de messages» de personnes qui disaient avoir été «convaincues». Les gens, dit-il, «ont aimé ses excuses» alors même que «sur le terrain, ce week-end, l’ambiance était mauvaise.» Mais, ajoute-t-il, «mercredi à l’Assemblée, c’était déjà un peu retombé». «François Fillon vit une épreuve personnelle terrible», observe Dominique Bussereau qui le trouve «courageux» face «à l’adversité». «Les électeurs de droite et du centre en sont conscients. Le fait que nous ayons baissé dans les sondages, que pour l’instant nous ne soyons plus au premier tour est avéré», lâche-t-il en faisant un lapsus, confondant premier et second tour. «Donc il faut maintenant, patiemment, regagner point par point, ce que nous avons perdu dans les sondages», ajoute le parlementaire. Les différentes enquêtes placent maintenant le candidat de la droite à la troisième position, derrière Marine Le Pen et Emmanuel Macron. «Donc il faut qu’on se batte. On était archi-favori (…). Il y a de quoi avoir une petite perte de moral mais une campagne présidentielle, c’est très très long», tente-t-il de se rassurer. «La campagne de la primaire a été celle de toutes les surprises donc ceux qui soutiennent François Fillon, nous allons nous battre pour lui permettre de remonter la pente, qui malheureusement n’a pas été la bonne ces derniers temps», insiste l’ancien ministre. Qui pointe toutefois un pan de la communication de François Fillon: «Moi je ne crois pas aux complots, aux officines, je crois que les journalistes font leur travail».

2017: Bussereau pour Juppé

2017: Bussereau pour Juppé

Un nouveau soutien de poids pour Juppé : celui de  l’ancien ministre Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France. En creux,  Dominique Bussereau reproche à Sarkozy ses positions trop extrémistes,  sa posture étatiste et ses critiques récurrentes contre l’Europe. En outre Dominique Bussereau considère que dans un contexte de crise économique majeure, la confrontation stérile et permanente entre la droite et la gauche ne permet pas de réaliser les réformes structurelles qui s’imposent. Ce qui est en jeu à travers ce choix de Dominique Bussereau c’est la problématique du positionnement des républicains sur l’échiquier politique. Or pour l’instant Sarkozy semble avoir choisi de faire la course avec le FN et sur les mêmes  thématiques de ce dernier prenant ainsi de plus en plus de distance avec le courant centriste et libéral. Dominique Bussereau a donc  annoncé son soutien à Alain Juppé pour les primaires à droite en vue de la présidentielle 2017, le jugeant le plus capable d’être un « chef d’Etat réformateur » et « capable de travailler avec l’opposition ». Dans une interview au quotidien Sud Ouest à paraître lundi, Dominique Bussereau estime par ailleurs qu’ »il faut voter » la mesure sur la déchéance de la nationalité pour les binationaux nés en France, « à partir du moment où le président de la République l’a dit devant le Congrès et que nous l’avons approuvé ».  Cela, précise-t-il, « sauf si elle apparaissait inacceptable dans sa rédaction », et bien qu’il considère « que ce n’est pas cette disposition qui va permettre de lutter contre le terrorisme ». Sur les primaires, M. Bussereau, président du Conseil départemental de Charente-Maritime, dit avoir fait « le choix d’Alain Juppé » car c’est « celui dont la tempérance et la modération » lui correspondent. Et parce qu’il retrouve chez le maire de Bordeaux et ancien premier ministre un engagement « centriste, libéral et européen » qu’il trouva chez l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, pour qui il entra en politique. M. Bussereau, secrétaire d’Etat ou ministre à plusieurs reprises entre 2002 et 2010 sous Jacques Chirac puis Nicolas Sarkozy, écarte l’idée que M. Juppé, 70 ans, n’incarnerait pas un renouvellement du monde politique voulu par les Français: « Ce n’est pas l’âge qui compte. Il n’y a pas d’âge pour le talent ». Selon lui, pour avoir une chance de l’emporter à une présidentielle, « il faut être extrêmement capé », cumuler « ancrage local, solide expérience politique et ministérielle ». « La question est de savoir qui est capable d’être un chef d’Etat réformateur après une expérience socialiste ratée, en particulier sur le plan économique et social », ajoute M. Bussereau. « Alain Juppé a cette capacité », comme celle de « travailler avec l’opposition », ajoute-t-il, jugeant « parfois affligeant que certains élus de (son) parti veuillent systématiquement s’opposer au président ou au gouvernement ».

Les départements bientôt en faillite (Dominique Bussereau)

Les départements bientôt en faillite (Dominique Bussereau)

Dominique Bussereau a rencontré Hollande pour attirer son attention sur la situation catastrophique des départements (Dominique Bussereau est président de association des départements de France). Dès 2015, il prévoit la faillite de 5 départements. La vérité c’est que la moitié de ces départements pourraient être en faillite d’ici 2017.

 

Un an après la proposition de Manuel Valls de supprimer les conseils départementaux, l’ADF a-t-il normalisé ses relations avec l’exécutif ?

Ce discours a disparu. Les élections départementales ont connu moins d’abstention que prévu, le nouveau mode de scrutin a entraîné un rajeunissement et une féminisation des élus départementaux qui ont retrouvé une légitimité nouvelle.

 

L’Etat partage-t-il vos préoccupations financières ?

Nous partageons le même diagnostic. Depuis 2010, la montée du chômage a entraîné une hausse annuelle de 13% de nos dépenses sociales. Cette année, le RSA devrait encore grimper de 8%, l’allocation personnalisée d’autonomie de 1,6% à cause du vieillissement. Nous avons aussi insisté auprès du président sur la hausse de 9% des prestations sur le handicap. Or, nos recettes fiscales stagnent et les dotations de l’Etat baissent. D’autant que le gouvernement vient d’annoncer qu’il nous supprimera à terme la moitié de notre contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), soit 3,9 milliards d’euros en moins chaque année pour les départements.

 

Que réclamez-vous au gouvernement ?

L’Etat n’a pas compensé l’intégralité des versements que nous faisons pour son compte aux prestataires sociaux. Nous avons calculé qu’à fin juillet, le reste à charge cumulé pour les départements est de 8 milliards d’euros. De un à cinq départements risquent de se déclarer en faillite d’ici à la fin de l’année si rien n’est fait. Le plus critique est le Nord, dont la précédente présidence n’avait budgété que onze mois de RSA sur douze. Le cabinet Klopfer estime qu’une trentaine de départements pourraient être dans cette situation fin 2016. Nous souhaitons donc des mesures à court terme dans le projet de loi de finances 2016, mais aussi une refonte plus profonde du financement des aides sociales. Un groupe de travail va être mis en place avec Matignon sous la supervision d’Alain Lambert, mon prédécesseur au ministère du Budget et président de l’Orne.

 

Un tel travail avait déjà été annoncé début mars…

Rien n’a été fait.

 

Quelles pistes proposez-vous  ?

Il faut accorder des moyens supplémentaires aux départements les plus en difficulté. Maurice Leroy, président du Conseil départemental du Loir-et-Cher, propose par exemple de ne plus comptabiliser la dotation aux amortissements. A plus long terme, si l’on ne trouve pas de moyens pérennes, nous nous résoudrons à une recentralisation du financement social. Nous pourrions conserver une fonction de contrôle par exemple.

 

Avez-vous senti le président concerné ?

Le président a bien conscience que le risque qu’en 2017 des départements soient contraints de stopper les versements sociaux n’est pas souhaitable…

 

La réforme des compétences des collectivités vient d’être adoptée. Quel bilan en tirez-vous  ?

Contrairement aux deux réformes de décentralisation majeures de 1982 et 2004, celle-ci ne restera pas dans l’histoire. Le législateur a accouché d’un dispositif très complexe qui exigera de très nombreux textes d’application. Je pense que la réforme ne se stabilisera pas avant cinq ans. Je vous cite un exemple. Dans mon département, nous avons 52 établissements portuaires pour la pêche, le commerce, la plaisance, etc. On ne sait pas encore lesquels seront repris par la région, lesquels on transfère dans des syndicats mixtes. Il va falloir beaucoup de réunions.

 

Il faut donc s’attendre à une longue période de transition ?

Les présidents de départements font preuve actuellement d’un certain attentisme dans l’attente des décrets d’application de la loi, mais aussi des futurs présidents de région et de la clarification du financement des conseils départementaux. Et de nombreux projets d’investissements sont ainsi gelés, ce qui a des effets économiques contracycliques. J’ai par exemple un projet en Charente-Maritime de doubler la capacité du port de pêche de La Cotinière à Oléron. Nous avions prévu un partenariat public-privé, mais il faut aujourd’hui attendre le positionnement du futur président de région ou des membres d’un éventuel syndicat mixte. Mon collègue de Seine-Saint-Denis explique avoir de nombreux collèges à construire mais il doit attendre. C’est pourquoi le groupe de travail doit déboucher rapidement sur des solutions.

 

Faudra-t-il une nouvelle réforme territoriale, comme certains candidats de votre camp à la présidentielle le souhaitent ?

Notre pays souffre déjà d’un excès de loi, alors ne bouleversons pas tout à nouveau après 2017. Il faudra certainement corriger quelques anomalies, notamment sur les transports scolaires.

 

Justement, pensez-vous que les régions vont transférer une partie des compétences dont elles héritent de la loi NOTre ?

Je pense qu’un maximum de régions va faire du conventionnement avec leurs départements. Je doute par exemple que le futur président de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes veuille gérer le transport scolaire à Felletin dans la Creuse.

(Interview Le Echos)

UMP : les affaires nourrissent le FN (Bussereau)

UMP : les affaires nourrissent le FN (Bussereau)

 

 

Il a raison le député UMP Bussereau, les affaires nourrissent le FN qui n’a même pas besoin de s’exprimer pour progresser. En fait la conjugaison de la nullité du PS et des affaires à l’UMP suffit pour que l’extrême droite avance masquant ainsi ses propres contradictions et ses propositions illusoires. Il faut d’ailleurs noter que pratiquement depuis des semaines le FN ne s’exprime pratiquement pas.  Dominique Bussereau, député de l’opposition et très fin observateur de la vie politique souligne le courage et la détermination du triumvirat qui a pris la tête provisoire du parti. « C’est très mauvais pour le système démocratique ». Les affaires qui touchent l’UMP depuis plusieurs mois sont, selon Dominique Bussereau, « du pain béni pour Le Pen et ceux qui considèrent que la politique est pourrie ». Le député UMP souligne toutefois « le courage et la détermination » d’Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon et Luc Chatel, qui ont pris la direction du parti. Alors que seuls deux candidats (Hervé Mariton et Bruno Le Maire) à la présidence de l’UMP sont connus à ce jour, le président du Conseil général de Charente-Maritime avoue une petite préférence pour Bruno Le Maire. Selon lui, les membres du triumvirat ne se présenteront pas à l’élection du mois de décembre. « Ils font une mission de paix », commente-t-il. L’ancien ministre ne voit d’ailleurs l’intérêt de Nicolas Sarkozy à se présenter. « Sa place n’est pas à la tête de l’UMP, estime-t-il. Il peut avoir d’autres ambitions et ça ne me paraît pas nécessaire. Mais s’il souhaite se présenter, bien malin sera celui qui l’arrêtera ».




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