Archive pour le Tag 'Burkina'

Burkina: 30 ans de prison pour l’assassinat de Sankara par Blaise Compaoré ?

Burkina: 30 ans de prison pour l’assassinat de  Sankara  par Blaise Compaoré ?

 

Trente ans de prison ferme ont été requis contre lui par le parquet du tribunal militaire de Ouagadougou pour «attentat à la sûreté de l’État»«recel de cadavre» et «complicité d’assassinat». Blaise Compaoré est soupçonné d’être le commanditaire de l’assassinat de son ancien compagnon d’armes et ami arrivé au pouvoir par un putsch en 1983, ce qu’il a toujours nié. La même peine a été requise contre Hyacinthe Kafando, ancien commandant de la garde de Compaoré, autre grand absent de ce procès, en fuite depuis 2016 et accusé d’«assassinat».

 

Outre ces deux absents de marque, douze autres accusés ont assisté à ce procès-fleuve, parmi lesquels le général Gilbert Diendéré, un des chefs de l’armée lors du putsch de 1987, pour qui le parquet militaire a requis vingt ans de prison pour les mêmes chefs d’inculpation que Blaise Compaoré, plus «la subornation de témoins». Le général Diendéré purge déjà une peine de vingt ans pour une tentative de coup d’État en 2015. Comme la plupart des accusés présents, il a plaidé non coupable.

Burkina-Niger: une centaine de terroristes tués

Burkina-Niger: une centaine de terroristes tués

Les forces armées du Burkina Faso et du Niger ont affirmé avoir tué une centaine de «terroristes» au cours d’une opération commune effectuée du 25 novembre au 9 décembre, à la frontière entre ces deux pays, confrontés à des attaques djihadistes récurrentes. Les différentes actions ont permis de «neutraliser une centaine de terroristes» et d’«appréhender une vingtaine d’individus suspects», expliquent les deux états-majors dans un communiqué. Quatre militaires burkinabè ont également été tués, au cours de cette opération, dans l’explosion d’un engin explosif improvisé, dans l’est du Burkina, précisent-ils. 13 militaires des deux pays ont été blessés.

Sahel : encore 47 personnes tuées au Burkina

Sahel : encore 47 personnes tuées au Burkina

 

 

Les attentats terroristes se multiplient au Niger, au Mali et au Burkina. Alors que la France donne des leçons sur la manière de gérer le conflit en Afghanistan, elle en oublie que le même processus est en route dans la région du Sahel où la force Barkhane se montre incapable de contrôler la situation. Pire après la prise de pouvoir par les militaires maliens, la force Barkhane  se replie sur des objectifs beaucoup moins ambitieux . Pendant ce temps-là l’insécurité monte dans la région. Pour preuve encore 47 personnes dont trente civils, quatorze soldats et trois supplétifs de l’armée ont été tuées mercredi 18 août lors d’une attaque par des djihadistes présumés contre un convoi militaire, escortant des civils, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé le gouvernement burkinabè.

La commune de Gorgadji est située dans la province du Séno, dans le nord du Burkina Faso, zone dite des trois frontières, à cheval sur le Mali et le Niger. La zone des trois frontières est la région la plus touchée par les violences. Les morts, civils comme militaires, s’y comptent par milliers.

Cette attaque est la troisième d’une série qui a fait à chaque fois plus d’une dizaine de morts en deux semaines contre des soldats engagés dans la lutte anti-djihadiste dans le nord et le nord-ouest du Burkina Faso.

Burkina : encore 47 personnes tuées par des terroristes

Burkina : encore 47 personnes tuées par des terroristes

 

 

Alors que la France donne des leçons sur la manière de gérer le conflit en Afghanistan, elle en oublie que le même processus est en route dans la région du Sahel où la force Barkhane se montre incapable de contrôler la situation. Pire après la prise de pouvoir par les militaires maliens, la force Barkhane ne se replie sur des objectifs beaucoup moins ambitieux . Pendant ce temps-là l’insécurité monte dans la région. Pour preuve encore 47 personnes dont trente civils, quatorze soldats et trois supplétifs de l’armée ont été tuées mercredi 18 août lors d’une attaque par des djihadistes présumés contre un convoi militaire, escortant des civils, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé le gouvernement burkinabè.

La commune de Gorgadji est située dans la province du Séno, dans le nord du Burkina Faso, zone dite des trois frontières, à cheval sur le Mali et le Niger. La zone des trois frontières est la région la plus touchée par les violences. Les morts, civils comme militaires, s’y comptent par milliers.

Cette attaque est la troisième d’une série qui a fait à chaque fois plus d’une dizaine de morts en deux semaines contre des soldats engagés dans la lutte anti-djihadiste dans le nord et le nord-ouest du Burkina Faso.

Burkina: une patrouille anti braconnage enlevée

Burkina: une patrouille anti braconnage enlevée

 

Deux Espagnols, un Irlandais et un Burkinabé, faisaient parti d’une patrouille anti braconnage et ont été enlevés au Burkina. La question de savoir d’un acte extrémiste politique ou d’une vengeance de braconniers.

La patrouille, composée de militaires, de forestiers, de formateurs et journalistes occidentaux, «a été la cible d’une attaque sur l’axe Fada N’Gourma-Pama», selon un responsable local, qui a précisé que «le bilan provisoire fait état de trois personnes blessées, quatre personnes portées disparues».

L’attaque a été confirmée de sources sécuritaires, l’une d’elles affirmant que les disparus occidentaux «sont deux Espagnols et un Irlandais, tous des journalistes formateurs travaillant pour le compte d’une ONG qui œuvre pour la protection de l’environnement».

Burkina : Compaoré officiellement accusé du meurtre de Sankara

Burkina : Compaoré officiellement accusé du meurtre de Sankara

 

Ce que tout le monde ou presque savait au Burkina a pris une tournure officielle  avec la mise en accusation de Compaoré pour le meurtre de l’ancien président Sankara alors considéré comme le Che africain. L’heure est aux règlements de comptes car Compaoré  à bénéficier d’une grande bienveillance en Afrique durant les 27 ans qu’il a occupés pouvoir. Il a même été considéré comme un sage notamment dans le conflit ivoirien. Le Burkina Faso a émis un mandat d’arrêt international à l’encontre du dirigeant déchu, Blaise Compaoré, pour l’assassinat de l’ancien président Thomas Sankara il y a près de 30 ans, ont annoncé lundi à Reuters des sources judiciaires. Le problème c’est que cette affaire risque de diviser encore davantage une population déjà très éclatée et qui se trouve de plus en plus sous la menace de dèche. Et ce n’est pas la présence de la force française arcane rassure, elle est même de plus en plus contestée.

L’assassinat du dirigeant populaire en 1987 est l’un des assassins les plus infâmes de la période agitée qui a suivi l’indépendance de l’Afrique, et le gouvernement intérimaire du Burkina Faso s’est engagé à le résoudre.

Un corps soupçonné d’être celui de Sankara a été exhumé plus tôt cette année et une autopsie a révélé qu’il était criblé de balles, renforçant ainsi les affirmations selon lesquelles il aurait été exécuté lors du coup d’État de 1987 qui avait porté Compaoré au pouvoir.

Compaoré lui-même a été chassé du pouvoir en octobre dernier par une foule s’opposant à sa tentative de changer la constitution du pays d’Afrique de l’Ouest et de prolonger son règne de 27 ans. Il s’est enfui en Côte d’Ivoire voisine, où il serait maintenant basé.

« Je confirme qu’un mandat d’arrêt international a été émis par le juge d’instruction contre (l’ex) président Blaise Compaoré », a déclaré à Reuters Prosper Farama, avocat de la famille de Sankara. Il a déclaré que les accusations étaient entre autres du meurtre et de la complicité d’assassinat.

Deux autres sources judiciaires qui ont requis l’anonymat ont confirmé le mandat, qui aurait été émis le 4 décembre. Un porte-parole du gouvernement burkinabé n’était pas disponible pour commenter.

Bruno Kone, porte-parole du gouvernement ivoirien, a déclaré: «Le gouvernement n’a pas été averti. Nous n’avons rien d’officiel et aucun commentaire à faire.  »

Les accusations contre Compaoré constituent une étape majeure dans cette affaire, les autorités par intérim se préparant à passer le pouvoir à l’ancien Premier ministre Roch Marc Kabore, vainqueur de l’élection présidentielle de novembre.

Sankara a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 1983 et a poursuivi une philosophie du marxisme et du panafricanisme qui l’a conduit à s’appeler «Che Guevara en Afrique». De nombreux intellectuels africains le considèrent comme un visionnaire.

Au moins 10 autres personnes ont déjà été accusées de meurtre. Parmi eux, le général Gilbert Diendere, qui a dirigé un coup d’Etat manqué en septembre.

Macron au Burkina : incident diplomatique ou envie de pisser ?

Macron au Burkina : incident diplomatique ou  envie de pisser ?

Les extrémistes de droite comme de gauche en font des tonnes pour fustiger la saillie de  Macron au Burkina quand il a déclaré : » moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso! [Sourire du président Kaboré] C’est le travail du Président! Alors par contre je vous rassure [le Président burkinabé quitte la salle]… du coup il s’en va, reste là!  Du coup, il est parti réparer la climatisation. ». Attitude inadmissible, mépris, scandale diplomatique, violence verbale autant d’appréciation des extrémistes pour condamner la sortie de Macron qui a beaucoup fait rire  les étudiants. La vérité semble pourtant plus banale si le président Kaboré est sorti de la salle ce n’est pas parce qu’il a considéré le propos de Macon comme une insulte mais simplement parce qu’il avait envie de satisfaire un besoin naturel. En clair il ne s’agit pas d’un incident diplomatique mais simplement d’une envie de pisser. Certes on ne peut et garder écarter l’idée que Macron en a profité pour régler quelques comptes avec ce chef d’État africain totalement impuissant face à la misère de son peuple. Sur 20 millions d’habitants, 7 millions sont obligés de s’expatrier en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Afrique du Sud, au Canada aux États-Unis ou en France. Ceci étend la phrase de Macron ne méritait certainement pas les cris d’Orfée des professionnels de la contestation politique.  L’outrance est sans doute davantage dans le commentaire que dans le fait politique lui-même. Dans un communiqué, le groupe parlementaire de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une parole « indigne de la part du président de la République française. » Le numéro 2 du FN, Nicolas Bay, y a lui vu une  »attitude assez scandaleuse » d’Emmanuel Macron. « Le voir sur la scène internationale aller critiquer ouvertement un chef d’État dans son pays, c’est comme si un chef d’État venait en France, devant des étudiants à la Sorbonne, pour critiquer ouvertement et insulter Emmanuel Macron en le méprisant », a-t-il lancé. L’ancien soutien de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, s’est également lui aussi indigné mercredi matin sur Europe 1 : « Si un homme de droite ou Donald Trump s’était comporté comme Emmanuel Macron au Burkina Faso, toute la presse en parlerait ce matin. Il a été d’une arrogance, d’une violence à l’égard des autorités du Burkina Faso à la limite du racisme. » En réalité, le président burkinabé n’a pas du tout pris ombrage de la remarque d’Emmanuel Macron. C’est en tout cas ce qu’ont assuré un conseiller du président Kaboré sur Twitter et une journaliste du Parisien. Il était en fait parti pour « une pause technique » aux toilettes.

 

Burkina : incident diplomatique ou envie de pisser ?

Burkina : incident diplomatique ou  envie de pisser ?

Les extrémistes de droite comme de gauche en font des tonnes pour fustiger la saillie de  Macron au Burkina quand il a déclaré : » moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso! [Sourire du président Kaboré] C’est le travail du Président! Alors par contre je vous rassure [le Président burkinabé quitte la salle]… du coup il s’en va, reste là!  Du coup, il est parti réparer la climatisation. ». Attitude inadmissible, mépris, scandale diplomatique, violence verbale autant d’appréciation des extrémistes pour condamner la sortie de Macron qui a beaucoup fait rire  les étudiants. La vérité semble pourtant plus banale si le président Kaboré est sorti de la salle ce n’est pas parce qu’il a considéré le propos de Macon comme une insulte mais simplement parce qu’il avait envie de satisfaire un besoin naturel. En clair il ne s’agit pas d’un incident diplomatique mais simplement d’une envie de pisser. Certes on ne peut et garder écarter l’idée que Macron en a profité pour régler quelques comptes avec ce chef d’État africain totalement impuissant face à la misère de son peuple. Sur 20 millions d’habitants, 7 millions sont obligés de s’expatrier en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Afrique du Sud, au Canada aux États-Unis ou en France. Ceci étend la phrase de Macron ne méritait certainement pas les cris d’Orfée des professionnels de la contestation politique.  L’outrance est sans doute davantage dans le commentaire que dans le fait politique lui-même. Dans un communiqué, le groupe parlementaire de Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une parole « indigne de la part du président de la République française. » Le numéro 2 du FN, Nicolas Bay, y a lui vu une  »attitude assez scandaleuse » d’Emmanuel Macron. « Le voir sur la scène internationale aller critiquer ouvertement un chef d’État dans son pays, c’est comme si un chef d’État venait en France, devant des étudiants à la Sorbonne, pour critiquer ouvertement et insulter Emmanuel Macron en le méprisant », a-t-il lancé. L’ancien soutien de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, s’est également lui aussi indigné mercredi matin sur Europe 1 : « Si un homme de droite ou Donald Trump s’était comporté comme Emmanuel Macron au Burkina Faso, toute la presse en parlerait ce matin. Il a été d’une arrogance, d’une violence à l’égard des autorités du Burkina Faso à la limite du racisme. » En réalité, le président burkinabé n’a pas du tout pris ombrage de la remarque d’Emmanuel Macron. C’est en tout cas ce qu’ont assuré un conseiller du président Kaboré sur Twitter et une journaliste du Parisien. Il était en fait parti pour « une pause technique » aux toilettes.

 

Supprimer Franc CFA: » une proposition irresponsable de Kaboré (Burkina) ?

Supprimer Franc CFA: » une proposition irresponsable de Kaboré (Burkina) ?

 

Ce n’est sans doute pas un hasard macro s’est montré aussi critique vis-à-vis de la suppression du franc CFA proposée  par le président du Burkina. Une proposition d’autant plus irresponsable que Macron se dit prêt à laisser tomber cette monnaie portée à bout de bras par la France et derrière l’union européenne Non sans raison certains africains se posent  la question de leur souveraineté monétaire et certains responsables comme le président du Burkina propose une monnaie unique au moins pour les pays relevant de la CEDEAO. La perspective de 2020 paraît cependant complètement irréaliste  au regard des différences d’appréciation des différents pays sur cette question. Des appréciations qui tiennent compte notamment des grandes différences de développement. La parité du CFA est assurée par la France et derrière par l’euro et garantit un pouvoir d’achat au consommateur. Au regard des résultats économiques, le franc CFA est encore nettement surévalué. La mise en place d’une monnaie africaine unique ferait sans doute baisser  brutalement le pouvoir d’achat. Mais il est clair aussi que le haut niveau du CFA constitue souvent un handicap pour les exportations mais par contre favorise les importations. Se poserait aussi la question de la gouvernance de la banque centrale. Or jusqu’à maintenant les outils  économiques et financiers communs mis en place par différents pays africains n’ont pas constitué des modèles de gestion. Le débat est ouvert mais des progrès seront réalisés sur la vision commune de cette menée africaine commune et surtout sur les conditions de sa gestion Les Africains « peuvent changer les règles du jeu » du franc CFA, a estimé le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, qui soutient la création prochaine d’une monnaie commune aux pays d’Afrique de l’ouest. Monnaie commune utilisée par 15 pays francophones d’Afrique de l’ouest et du centre (155 millions d’habitants), liée à l’euro par un système de parité fixe, le « CFA » fait débat: considéré comme un facteur de stabilité par ses défenseurs, il est jugé par ses détracteurs comme un frein au développement des pays aux économies fragiles. Pour garantir sa parité, les Etats africains doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français, ce qui entame leur souveraineté, selon certains économistes. « Nous pouvons tout à fait changer les règles du jeu, il appartient aux Africains de le décider », avait  estimé M. Kaboré, lors d’une interview à Ouagadougou avec des journalistes de TV5 Monde, RFI et Le Monde. « Au niveau de la CDEAO nous avons engagé un processus pour mettre en place une monnaie » commune, a-t-il rappelé, en jugeant que celle-ci pourrait être créée « très prochainement ». Il y a fort à parier que nombre de pays qui officiellement  soutiennent la proposition ne sont pas prêts à s’engager dans une voie qui pourrait brutalement faire chuter le pouvoir d’achat des africains concernés et les aligner par exemple sur le Burkina le salaire moyen est de 50 € par mois. !

Burkina : la leçon de Macron à Kaboré

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Certains ont sans doute considéré à juste titre qu’Emmanuel Macron avait manifesté une certaine condescendance voir une certaine arrogance vis-à-vis du chef de l’État du Burkina. Une suffisance liée au caractère de Macron  qui parle cash au lieu d’utiliser la langue de bois habituelle mais d’une certaine manière aussi un règlement de comptes vis-à-vis des responsables burkinabés toujours prêts à critiquer la France dans de nombreux domaines mais bien incapable de sortir leur pays de la misère. Le Burkina est un merveilleux pays notamment pour son cadre et  la qualité de son accueil. Malheureusement il est placé en 146 positions pour les affaires. En clair le Burkina est un des pays les plus pauvres L’analphabétisme est majoritaire et  C’est plus fréquent parmi les  femmes44. La majorité des élèves sont des garçons. Le pays dispose cependant de ressources agricoles importantes aussi de quelques ressources minières. Mais sur environ 20 millions d’habitants 30 % de Burkinabé sont contraints de s’expatrier pour faire vivre leur famille. Ce qui constitue l’une des principales ressources du Burkina Faso. Le salaire mensuel tourne en effet autour de 50 € ;  du coup,  des millions de Burkinabés vivent en Côte d’Ivoire, au Ghana dans en France aussi Emmanuel Macon n’a sans doute pas apprécié les critiques implicites du président Kaboré concernant le passé colonial, le Franc CFA, la présence militaire de la France au sahel, l’aide au développement, la corruption  ou encore les critiques  de la famille africaine. Autant de thèmes ont été repris par les étudiants appelés à poser des questions au président de la république française. Emmanuel Macron n’apprécie pas que les leaders de pays aussi peu développé tentent de déstabiliser une région par ailleurs très fragile notamment par rapport aux risques du terrorisme. En invitant de façon il est vrai peu courtoise le président Burkinabé allait réparer la climatisation de la salle de débat, macros a en quelque sorte signifiée au président Kaboré qu’il ferait mieux de s’occuper de sa politique intérieure au lieu d’ambitionner de prendre le leadership politique d’une région fragile économiquement, politiquement et militairement. Il est vraisemblable qu’Emmanuel Macron aura un plus policé lors  de sa visite en Côte d’Ivoire   et au Ghana.

Quelques données économiques :

  • PIB : 10,678 milliards $ en 2015;
  • PIB par habitant : 640 $en 2015;
  • PIB en parité de pouvoir d’achat (PPA) : 1 185 $ (2007, Québec, Institut de la Statistique) ;
  • Taux de croissance réelle : 5,2 % en 2016
  • Taux d’inflation (indice des prix à la consommation) : 6,40 % (2006) ;
  • Exportations : 1,591 milliard de dollars en 2011 ;
  • Importations : 2,25 milliards de dollars en 2011
  • Salaire mensuel 50 euros

Burkina Faso : l’armée reprend le pouvoir

Burkina Faso : l’armée reprend le pouvoir

 

C’est malheureusement une tradition au Burkina Faso mais l’armée semble décidée à reprendre le pouvoir. Pas l’ensemble de l’armée mais le régiment de sécurité présidentielle sorte de garde présidentielle, sur laquelle Blaise compas aurait c’était toujours appuyer pour garder le pouvoir. Une sorte d’état dans l’état et qui viennent d’arrêter le président de transition. Des membres de la garde présidentielle du Burkina Faso ont fait irruption mercredi dans la salle du conseil des ministres et ont arrêté le président de transition, Michel Kafando, le chef du gouvernement et deux ministres, rapportent les autorités. Mercredi soir, des militaires ont tiré en l’air devant le palais présidentiel où s’étaient rassemblées plusieurs centaines de personnes pour protester contre leur détention, ont dit des témoins. Le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), nom officiel de la garde présidentielle, n’a pas donné d’explication à son geste qui intervient à moins d’un mois des élections présidentielle et législatives prévues le 11 octobre pour achever le processus de transition et le retour à la démocratie. Selon le récit de Moumina Cheriff Sy, président du Conseil national de la transition (CNT), le parlement provisoire, des membres du RSP sont arrivés dans la salle du conseil des ministres aux environs de 14h30 et ont pris « en otage » le président Kafando, le Premier ministre Yacouba Izaac Zida, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la Sécurité sociale, Augustin Loada et le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, René Bagoro. Le RSP était un des piliers du régime du président Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par la pression de la rue en octobre 2014 pour avoir voulu changer la Constitution et prolongé ainsi ses 27 années à la tête du pays.  Il y a deux jours, la Commission de réconciliation et des réformes, chargée de présenter des réformes pour le gouvernement de transition, avait proposé de démanteler le RSP. Dans son rapport remis au Premier ministre, la Commission décrit le régiment de 1.200 hommes comme « une armée au sein de l’armée ».  En février, le RSP avait tenté de forcer le Premier ministre à démissionner parce que celui-ci avait le projet de réduire ses effectifs.

Burkina : accord pour un gouvernement de transition

Burkina : accord pour un gouvernement de transition

 

Finalement il semble bien que la jeunesse burkinabaise ne se fera pas voler sa révolution par les militaires. En effet ces derniers ont été contraints par la rue d’accepter une transition civile avec un président provisoire qui ne pourra pas se présenter à élection. Une sorte de première victoire démocratique pour ce pays, pour sa jeunesse et ses couches moyennes émergentes qui n’en peuvent plus du sous-développement et de la dictature. .Une victoire aussi pour toute l’Afrique.   L’armée, les partis d’opposition, les représentants religieux et de la société civile ont entériné jeudi une charte fixant le cadre d’un gouvernement de transition au Burkina Faso, où le président Blaise Compaoré a démissionné à la suite d’un soulèvement populaire, après 27 ans à la tête du pays. L’autorité de transition, dont la mise en place a été approuvée à l’unanimité, permettra le retour des civils au pouvoir et le mènera à des élections qui se tiendront fin 2015. Le lieutenant-colonel Isaac Zida s’est proclamé chef de l’Etat le 1er novembre, à la suite de la démission et de la fuite de Blaise Compaoré. La semaine dernière, l’Union africaine a donné au Burkina Faso deux semaines pour rétablir les civils à la tête du pays faute de quoi il s’exposerait à des sanctions, même si, par la suite, la CDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) s’est prononcée contre l’application de sanctions internationales. « Aujourd’hui, cela a été la journée du compromis », a résumé Hervé Kam, du mouvement de la société civile « Balai citoyen ». « Les soldats et les civils s’accordent sur une transition civile. Les institutions de la transition seront dirigées par des civils». Le nouveau chef de l’Etat, qui ne pourra pas se présenter à des élections, sera désigné par un collège composé de huit dignitaires religieux et chefs traditionnels et cinq membres de l’armée, cinq militants de l’opposition et cinq représentants de la société civile.

Afrique- Burkina : encore un coup d’Etat en préparation

Burkina : encore un coup d’Etat en préparation

 

Cette fois encore c’set encore un coup d’Etat qui semble se préparer au Burkina Faso avec la désignation du lieutenant colonel Isaac Zida come président de transition et la suspension de la constitution. D’une certaine manière les manifestants se sont fait voler  leur révolution. L’enjeu pour la clique militaire c’est évidemment de constituer une nouvelle oligarchie qui se partagera le gâteau du pouvoir. En bref changer la corruption par une autre et maintenir le pays dans un sous-développement économique, social et démocratique.  L’armée a  donc désigné samedi le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire le régime de transition au Burkina Faso, après la chute du président Blaise Compaoré. A peine nommé, le chef du régime de transition a pris la décision de rouvrir des frontières aériennes du Burkina Faso. L’opposition et la société civile burkinabè ont appelé samedi la population à un grand meeting sur la place de la Nation à Ouagadougou, dimanche à 8 heures du matin.  Les partis de l’opposition et les organisations de la société civile burkinabè, réunis samedi à Ouagadougou, ont exigé une transition « démocratique et civile », refusant la confiscation du pouvoir par l’armée après la chute du président Blaise Compaoré. « La victoire issue de l’insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l’armée », selon un communiqué. L’opposition et la société civile burkinabè ont donc appelé samedi la population à un grand meeting sur la place de la Nation à Ouagadougou, dimanche à 8 heures du matin. La Place de la Nation, située dans le centre de Ouagadougou, a été le lieu de rassemblement privilégié cette semaine des manifestations populaires qui ont chassé du pouvoir le président Blaise Compaoré. Même son de cloche du côté de l’Union africaine (UA) a appelé samedi à une transition « civile et consensuelle » au Burkina Faso, après la chute du président Blaise Compaoré, désormais réfugié en Côte d’Ivoire. La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, « appelle les acteurs politiques et la société civile du Burkina Faso à travailler ensemble dans un esprit de consensus et de responsabilité pour convenir d’une transition civile et inclusive devant déboucher sur la tenue, aussi rapidement que possible, d’élections libres, régulières et transparentes », indique l’UA dans un communiqué. L’organisation tiendra un conseil de paix et de sécurité lundi pour examiner la situation dans le pays.

 

Afrique-Burkina : réaction contre le coup d’Etat

Afrique-Burkina : réaction contre le coup d’Etat

 

C’est bien un coup d’Etat qui se prépare au Burkina avec la tentative de changement de constituions qui permettrait au président actuel de se faire élire encore trois  fois. Des centaines de milliers de Burkinabés sont descendus dans la rue, mardi 28 octobre, pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré, avec pour résultat une manifestation politique d’une ampleur historique sur le continent. Les syndicats ont appelé à une grève générale mercredi 29 octobre. L’Assemblée nationale doit examiner, jeudi 30 octobre, un texte visant à réviser l’article 37 de la Loi fondamentale. Ce dernier vise à faire passer de deux à trois le nombre maximum de quinquennats présidentiels. Un changement qui permettrait à l’actuel chef d’État, Blaise Compaoré, de concourir à nouveau à la présidentielle. Ce dernier devrait quitter la tête du pays en 2015. Au Burkina, où 60 % des 17 millions d’habitants ont moins de 25 ans et n’ont jamais connu d’autre régime, une grande partie de la jeunesse refuse une perpétuation de son pouvoir. Si la modification de l’article 37 est évoquée depuis des mois, l’annonce le 21 octobre du projet de loi a fait franchir un cap aux contestataires. Un référendum peut être organisé en cas d’adoption du texte, sauf si celle-ci se fait avec plus de deux tiers des voix.  L’opposition craint en effet que ce changement constitutionnel, qui ne devrait pas être rétroactif, conduise Blaise Compaoré – déjà élu quatre fois avec des scores soviétiques – à accomplir non pas un, mais trois mandats supplémentaires : soit 15 ans de plus au pouvoir.

 

 




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