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Bureaux de tabac : nouveaux centres locaux de services publics ?

Bureaux de tabac : nouveaux centres locaux de services publics ?

 

La mode de la métropolisation et de la concentration urbaine conduit à la suppression de nombre de services dans les zones peu denses. Progressivement les postes, les autres services administratifs, services privés ou publics, les banques ferment leurs portes.

Du coup, les buralistes fortement impactés par la politique antitabac diversifient  leurs activités. C’est ainsi par exemple que beaucoup peuvent désormais ouvrir des comptes bancaires. Désormais certains pourront aussi mettre à disposition de la clientèle des distributeurs de billets. Parmi la diversification des activités ,certains bureaux de tabac servent aussi de centres logistiques locales pour le commerce d’antennes de guichet SNCF.  L’avantage évidemment des bureaux de tabac au nombre de 26 000 en France, c’est d’offrir un réseau très maillé, et surtout ouvert presque tous les jours de la semaine pendant au moins 12 heures par jour. À la différence des bureaux de poste de banque aux horaires très stricts. Bref une manière de maintenir des services publics mais gérés par des acteurs privés.

Le chiffre d’affaire globale des bureaux de tabac tourne autour de 40 milliards mais le tabac proprement dit représente désormais juste 50 %.. Progressivement pourrait s’orienter vers des établissements locaux multiservices susceptibles d’apporter une solution à la désertification du territoire des services publics officiels et des services privés.

Vers la suppression massive de bureaux de poste

Vers la suppression massive de bureaux de poste

 

Il existe environ 8000 bureaux de poste dont déjà prés de 50 % sont gérés par des commerces ou des mairies. Il se pourrait  qu’on assiste à une accélération du phénomène avec le transfert massif de bureaux vers des bistrots ou des épiceries. En cause évidemment la diminution du volume du courrier. La Cour des Comptes insiste donc pour que le processus d’abandon de bureaux de poste soit accéléré. Si la logique interne de la poste peut se comprendre, cette évolution contribuera un peu plus à la désertification de s de plus en plus privés de services publics mais aussi de commerces et d’emplois. Un phénomène renforcé par la mode de la sururbanisation qui vise à concentrer un maximum de population dans les très grandes agglomérations. Une curieuse conception de la politique d’urbanisme au moment même où la mobilité des biens, des personnes et des informations n’a jamais été aussi faciles et accessibles. Une sorte de contradiction sociétale avec les enjeux de l’environnement, de la sécurité est tout simplement de la qualité de la vie. Sans parler des conséquences sociales pour les populations les plus modestes de plus en plus contraintes de résider dans des banlieues très éloignées faute de pouvoir d’achat suffisant pour acheter ou louer un logement. La démonstration en tout cas que l’analyse trop sectorielle d’un champ d’activité conduit à des contradictions économiques et sociétales. Pas forcément la préoccupation de la Cour des Comptes dont la logique est surtout comptable.  »La Poste devra dans les années à venir chercher sans relâche à réduire les coûts de ses réseaux », notamment en poursuivant la réduction de ses effectifs et en maîtrisant l’évolution des rémunérations, affirme la Cour. La Cour des comptes préconise également une réorganisation du réseau de bureaux de poste, en transformant ceux à faible activité en zone urbaine et rurale. Cette restructuration est déjà en cours, souligne-t-elle. Sur 17.088 « points de contacts », 7.939, soit 46%, sont déjà gérés via des partenariats (par exemple avec des mairies ou des commerces). Les Sages évoquent également la nécessité de continuer à miser sur de nouveaux relais de croissance dans un contexte d’incertitudes.

Des bureaux de poste tranformés en maisons de services publics

Des bureaux de poste tranformés en   maisons de services publics

Une bonne idée, ‘ déjà expérimentée, celle qui consiste à transformer des bureaux de postes en maison de services publics. Mais 1000 avant fin 2016 c’est pas beaucoup , cela représente 10 par département. Pourquoi ne pas donner aussi des délégations de services publics à des commerces dans des localités sans bureau de poste ? La Poste a proposé au gouvernement de transformer 982 de ses bureaux de postes en maisons de services au public (MSP). Cette décision, révélée par Le Monde s’inscrit dans l’engagement pris en mars dernier par Manuel Valls de lutter contre l’abandon des zones rurales. Le premier ministre voulait alors «multiplier par trois» ces maisons de services au public, des lieux d’accueil créés dans des zones rurales, regroupant au même endroit des services comme l’assurance maladie, SNCF, EDF, les allocations familiales… Les bureaux de postes avaient été évoqués pour jouer ce rôle. Une proposition qui satisferait à la fois l’État et l’établissement public. «C’est une logique gagnant-gagnant, confirme l’entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel, contacté par Le Figaro. Nous saisissons l’opportunité de répondre à l’enjeu d’une plus grande proximité dans les territoires ruraux, avec une mise en place rapide. Il y a bien évidemment une rationalité économique, La Poste possède déjà les locaux et le personnel». Ces nouvelles MSP coûteraient 32.000 euros en moyenne par an, contre 45.000 à 50.000 auparavant, ajoute Le Monde. Le calendrier et le dispositif de financement seront détaillés le 24 juin prochain par la ministre du Logement Sylvia Pinel. «Il y a bien évidemment une rationalité économique. La Poste possède déjà les locaux et le personnel».  Le groupe La Poste y voit quant à lui une opportunité de «pérenniser ses bureaux». Affaibli par la chute du courrier, le groupe était à la recherche de nouvelles activités pour redresser la barre en se diversifiant. Avec 17.000 points de contact sur le territoire, «La Poste possède toute l’infrastructure nécessaire, tant sur le plan humain que logistique, assure le groupe dans un communiqué «Cette initiative permet à La Poste de contribuer également à la réduction de la fracture numérique par la mise à disposition d’équipements connectés, de garantir un accueil et un accompagnement humain, de proximité et de participer au maintien de services au public dans les zones les plus fragiles». Environ 360 maisons de services au public existent déjà et sont financées par les collectivités «à hauteur de 75%. L’État assume les 25% restants, via le Fonds national d’aménagement du territoire», explique l’entourage de la ministre. La sélection des bureaux de poste qui les accueilleront se fera «au niveau local, en concertation entre les préfets, les opérateurs au niveau local, La Poste et les élus». Les 982 bureaux proposés se situent dans des communes de 1500 habitants en moyenne, précise Le Monde. L’objectif affiché par le gouvernement est l’ouverture de 1000 maisons de services d’ici fin 2016.

Duflot : transformation de bureaux en logements, ce n’est pas pour demain

Duflot : transformation de bureaux en logements, ce n’est pas pour demain

 

Cécile Duflot qui peine à trouver les logements vides annoncés de manière un peu irresponsable   va lancer, ce jeudi 2 mai, sa grande offensive pour lutter contre la pénurie de logements. La ministre du Logement va présenter en Conseil des ministres, sont projet de loi sur l’urbanisme qui donnera habilitation au ministère à légiférer par ordonnances sur plusieurs mesures. La principale d’entre elles: accorder davantage de dérogations pour transformer les bureaux vacants en logements. Ces bureaux vides seraient au nombre de 3,5 millions en Ile-de-France et 5 millions sur l’ensemble du territoire, un vrai parc exploitable, selon la Ministre du Logement. Ce n’est toutefois pas l’avis de Lionel Bastian, directeur général du cabinet de conseil en immobilier d’entreprise NAI France, interrogé par BFM Business. « Le diagnostic n’est pas bon. Sur  les 3,5 millions de mètres carrés libres en Ile-de-France, il y en a 3 millions qui seront reloués dans six mois. Cela correspond simplement au timing de relocation entre deux entreprises », a-t-il expliqué.  « Sur les 500.000 m² restants de nombreuses questions techniques se posent: les transports en commun desservent-ils bien ces endroits ? Techniquement, le bâtiment est-il transformable? », a-t-il poursuivi. Enfin, Lionel Bastian souligne « qu’il faudrait que les investisseurs aient confiance dans la pérennité de la parole publique, ce qui aujourd’hui n’est absolument pas avéré »

 




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