Archive pour le Tag 'bureau'

Les Purges de Mélenchon par un bureau politique fantôme

Les Purges de Mélenchon par un bureau politique fantôme

D’apparence, la situation semblait favorable au sein du Nouveau Front populaire pour lancer une dynamique d’ampleur pour les législatives de 2024. Sous l’égide de l’union et de l’opposition au Rassemblement national, les différentes formations politiques de gauche ont formé une coalition, élaboré un programme commun, et se sont mis d’accord sur la stratégie d’un candidat unique par circonscription.Mais dans la soirée du vendredi 14 juin est annoncé que cinq des députés insoumis, compagnon de route de Jean-Luc Mélenchon : Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis), Raquel Garrido (Seine-Saint-Denis), Danielle Simonnet (Paris), Frédéric Mathieu (Ille-et-Vilaine) et Hendrik Davi (Bouches-du-Rhône), ne seront pas réinvestis sous l’étiquette LFI pour les législatives. Certaines voix s’élèvent et évoquent une « purge » des députés ayant ouvertement critiqué le fonctionnement interne du mouvement, ainsi que certaines prises de position de son leader-fondateur.

 

par  ,Doctorant en science politique, Université de Lille dans the Conversation

 

Cette décision a stupéfait les différentes formations politiques qui composent le Nouveau Front populaire, ainsi que dans les rangs des insoumis, la qualifiant d’« irresponsable et dangereux ». Cette incompréhension est d’autant plus forte en raison de la courte période d’organisation des législatives et de la montée en puissance du Rassemblement national aux élections européennes de 2024. La stratégie attendue aurait été de reconduire les députés sortants, capitalisant ainsi sur leur capital autochtonie et médiatique, évitant ainsi de remobiliser des militants et des moyens financier qui auraient pu être utilisés dans d’autres circonscriptions.

Cette situation est d’autant plus absconse que le député sortant de la 1ère circonscription de Lille, Adrien Quatennens, s’était vu réinvesti alors même qu’il était largement contesté au sein des formations politiques de gauche, après avoir été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour des violences conjugales sur son ex-compagne.

Finalement, il annonce renoncer à se présenter, laissant sa place à Aurélien Le Cocq, co-animateur des jeunes Insoumis et candidat en dixième position aux élections européennes.

Aujourd’hui, Jean-Luc Mélenchon paraît toujours un peu plus – aux yeux de ses dissidents, avec Clémentine Autain et François Ruffin en tête, et plus largement au sein de la gauche – comme un « agent perturbateur », dont les décisions relèvent davantage du personnel que du collectif. Cela soulève des interrogations quant à la capacité de Jean-Luc Mélenchon à continuer d’incarner une figure de stabilité et de présidentialité pour son mouvement.

Malgré son retrait annoncé, Jean-Luc Mélenchon garde une influence centrale sur la direction, la ligne politique de LFI et plus récemment les investitures. Cela est devenu évident lors de la nomination à l’unanimité de Manuel Bompard, un fidèle de l’ancien candidat, à la tête de la coordination du mouvement.

Les 21 membres de la « Coordination des Espaces » impliqués dans cette décision comprennent des proches du leader tels que Sophia Chikirou, Gabriel Amard, Mathilde Panot, Louis Boyard, Danièle Obono, Clémence Guetté et Manon Aubry, tous membres de sa garde rapprochée. En revanche, certains, tels qu’Alexis Corbière, Clémentine Autain, François Ruffin et Eric Coquerel, affirment ne pas avoir été consultés et se retrouvent écartés des instances opérationnelles.

Cette désignation est perçue par certains membres en interne comme « une purge », un acte de « verrouillage » ou encore une forme d’« autodésignation ». Cette nomination est révélatrice de l’influence persistante de Jean-Luc Mélenchon sur la direction du parti.

En parallèle, en assumant la co-présidence avec Clémence Guetté de l’Institut La Boétie, il conserve une position stratégique au sein du mouvement. Cet institut est conçu comme un laboratoire d’idée pour le parti et de formation des futurs cadres, axant ses programmes sur les thématiques chères à l’ancien candidat, lui permettant de continuer à exercer une emprise idéologique et de façonner les futurs leaders du parti selon ses principes et sa vision politique.

Malgré les critiques et les dissidences, Jean-Luc Mélenchon reste le centre de gravité du mouvement, renforcé par une garde rapprochée qui fonctionne comme une société de cour. Ce cercle d’intimes, composé de proches et de fidèles, joue un rôle clef dans la direction et les stratégies du parti, écartant critiques et dissidents.

Raquel Garrido sera la première à en subir les conséquences, suspendue de son rôle de porte-parole à l’Assemblée nationale pour une durée de quatre mois par le « bureau politique », un organe qui ne figure dans aucun organigramme du mouvement. Cette sanction fait suite à ses critiques publiques de la stratégie et de la direction de LFI, et notamment contre son leader.

Pourquoi le short au bureau est-il encore tabou ?

Pourquoi le short au bureau est-il encore tabou ?

Le très sérieux journal les Échos s’interroge sur la question du port du short au bureau. Sans doute une question économique fondamentale dans la période ! Ou alors l’esprit de la journaliste qui prend aussi des vacances avec le réel . L’article s’interroge pour savoir pourquoi le port du short  est encore tabou au bureau. Les questions vestimentaires sollicitent donc l’intelligence en tout cas les fantasmes  des Français.

Ainsi s’est-on  aussi interrogé pour savoir si dans les collèges, le slip pouvait être apparent ou pas. Une question qui sans doute est responsable de l’écroulement du système de formation !

La journaliste devrait oser davantage pour demander que le port du string soit autorisé pour tout vêtement au bureau et pourquoi pas aussi à poil !

En cette période de vacances où l’information se fait rare où la plupart des journalistes sont en vacance,s la presse économique aussi se met à nu !

Télétravail : un «chèque bureau» ou le retour de la bureaucratie socialiste

Télétravail : un «chèque bureau» ou le retour de la bureaucratie socialiste

 

 

Nouvelle grande idée bureaucratique du courant socialiste ( bobos socialiste) avec cette proposition d’un chèque bureau sur le modèle des chèques restaurant pour réguler le télétravail. Encore une sorte de cathédrale administrative et en plus à la clé évidemment des nouveaux moyens de financement assuré à la fois par l’État et les collectivités locales. Bref par l’impôt comme si déjà la France n’était pas écrasée par les prélèvements obligatoires.

 

Dans une tribune publiée par le JDD, des personnalités parmi lesquelles l’ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri ou Benoît Hamon (Générations), rappellent que «dans l’accord national du 26 novembre 2020, les partenaires sociaux ont défini le cadre du télétravail, précisant notamment qu’il pouvait aussi s’exercer dans un tiers-lieu, différent des locaux de l’entreprise».

 

 «L’accord évoque également pour la première fois la nécessité de prévenir l’isolement professionnel que peut engendrer un télétravail mal organisé. Appuyons-nous sur cette avancée pour construire un droit nouveau qui remédierait aux nuisances du télétravail sans amoindrir ses bienfaits», poursuivent les signataires, dont l’ancien secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly, l’actuel secrétaire général de l’Unsa Laurent Escure, ou encore Louis Gallois, ancien patron notamment d’EADS, la SNCF et PSA.

«À l’image des tickets-restaurants ou des chèques vacances, financés par l’employeur et utilisables par le salarié, nous proposons un “chèque bureau” universel avec lequel les salariés pourraient payer l’accès à un tiers-lieu ou un espace de coworking et utiliser ses installations», écrivent-ils.

Ils proposent que ce dispositif soit «cofinancé par l’État et les collectivités locales pour permettre au salarié de travailler dans le bureau de proximité de son choix», qu’il soit «émis directement par l’employeur ou par l’intermédiaire d’une société spécialisée» et que le comité social et économique (CSE) des entreprises puisse aussi participer au financement.

Télétravail : un «chèque bureau» ou le retour de la bureaucratie socialiste

Télétravail : un «chèque bureau» ou le retour de la bureaucratie socialiste

 

 

Nouvelle grande idée bureaucratique du courant socialiste ( bobos socialiste) avec cette proposition d’un chèque bureau sur le modèle des chèques restaurant pour réguler le télétravail. Encore une sorte de cathédrale administrative et en plus à la clé évidemment des nouveaux moyens de financement assuré à la fois par l’État et les collectivités locales. Bref par l’impôt comme si déjà la France n’était pas écrasée par les prélèvements obligatoires.

 

Dans une tribune publiée par le JDD, des personnalités parmi lesquelles l’ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri ou Benoît Hamon (Générations), rappellent que «dans l’accord national du 26 novembre 2020, les partenaires sociaux ont défini le cadre du télétravail, précisant notamment qu’il pouvait aussi s’exercer dans un tiers-lieu, différent des locaux de l’entreprise».

 

 «L’accord évoque également pour la première fois la nécessité de prévenir l’isolement professionnel que peut engendrer un télétravail mal organisé. Appuyons-nous sur cette avancée pour construire un droit nouveau qui remédierait aux nuisances du télétravail sans amoindrir ses bienfaits», poursuivent les signataires, dont l’ancien secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly, l’actuel secrétaire général de l’Unsa Laurent Escure, ou encore Louis Gallois, ancien patron notamment d’EADS, la SNCF et PSA.

«À l’image des tickets-restaurants ou des chèques vacances, financés par l’employeur et utilisables par le salarié, nous proposons un “chèque bureau” universel avec lequel les salariés pourraient payer l’accès à un tiers-lieu ou un espace de coworking et utiliser ses installations», écrivent-ils.

Ils proposent que ce dispositif soit «cofinancé par l’État et les collectivités locales pour permettre au salarié de travailler dans le bureau de proximité de son choix», qu’il soit «émis directement par l’employeur ou par l’intermédiaire d’une société spécialisée» et que le comité social et économique (CSE) des entreprises puisse aussi participer au financement.

Propagande des élections départementales

Covid-Un jour par semaine au bureau maintenu

Covid-Un jour par semaine au bureau maintenu

Le jour de travail une fois par semaine au bureau sera maintenu L’objectif est donc de continuer à permettre aux salariés de bénéficier de cette «soupape de décompression» que représente une journée par semaine passée sur le lieu de travail.

Selon le «Baromètre de la santé psychologique des salariés Français en période de crise» réalisé par OpinionWay pour le cabinet Empreinte Humaine, 49% télétravailleurs se décrivent comme en état de «détresse psychologique» après une année marquée par les mesures sanitaires. Ce taux grimpe à 75% pour les télétravailleurs qui vivent dans moins de 40 mètres carrés. 40% des salariés qui travaillent depuis leur domicile avouent même «saturer du télétravail».

Malgré ces chiffres alarmants sur la santé psychologique des Français en télétravail, le ministère du Travail doit également composer avec les études concernant les lieux de contaminations au coronavirus. Ceux-ci ne plaident pas en faveur d’un retour au bureau. En décembre dernier, l’Institut Pasteur estimait, dans son étude ComCor sur ces lieux de contamination, que le lieu de travail était le deuxième espace d’infection en dehors du foyer. 29% des contaminations interviendraient ainsi au travail.

Technologie : contraintes au bureau ou à la maison ?

Technologie : contraintes au bureau ou à la maison ?

 

La psychologue Sherry Turkle, spécialiste du Web, estime, dans un entretien au « Monde », que la pandémie, malgré de nombreuses initiatives numériques désintéressées, n’a pas fait disparaître le risque que nous soyons manipulés par des technologies qui cherchent à capter notre attention.

Psychologue et anthropologue, Sherry Turkle occupe la chaire Abby Rockefeller Mauzé d’études sociales des sciences et de la technologie au Massachusetts Institute of Technology (Etats-Unis). Formée à la psychanalyse en France, elle s’est intéressée, dès l’essor de l’ordinateur personnel dans les années 1980, aux relations que nous nouons avec les machines et les robots. Elle est notamment l’autrice de Les Yeux dans les yeux. Le pouvoir de la conversation à l’heure du numérique (Actes Sud, 560 p., 28 €) et de Seuls ensemble. De plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines (L’Echappée, 2015)

Avec la pandémie, le télétravail s’est largement répandu. Si jongler entre vie professionnelle et vie de famille n’est pas toujours facile, ne faut-il pas se réjouir d’être enfin libéré de l’emprise du bureau ?

Votre question soulève plusieurs enjeux. A propos du travail multitâche, il faut rappeler que, malheureusement, nous ne savons pas faire plusieurs choses à la fois. Nous avons l’illusion d’y arriver, particulièrement lorsque nous travaillons à la maison. Mais notre cerveau ne peut faire qu’une tâche à la fois. La recherche est très claire sur un point : à chaque chose que nous ajoutons, notre capacité de concentration diminue, alors que nous avons l’impression d’être de plus en plus efficaces. C’est un tour que nous joue notre cerveau. Pour faire face, la solution la plus simple est de se montrer bienveillant envers soi-même, lorsque les choses à faire s’accumulent, il faut mieux diviser notre temps entre le travail, les enfants, les amis, etc.

Second enjeu, décrire le fait de travailler de la maison comme une libération revient à présenter le bureau comme un endroit qui n’a que des désavantages. Les choses ne sont pas si simples. Travailler à la maison apporte un supplément de flexibilité pour concilier vie professionnelle et vie familiale. Les parents peuvent optimiser leur temps, sachant qu’ils pourront profiter du sommeil des enfants pour se consacrer à leur travail. Sans avoir à se déplacer, on récupère aussi de précieuses minutes que l’on peut employer à des fins personnelles. Mais on risque aussi de voir s’affaiblir notre réseau professionnel, les décisions perdent aussi de leur collégialité et nous sommes moins créatifs. Et n’oublions pas que ce sont les femmes qui, plus que les hommes, paient le prix du travail à distance. Tirons néanmoins profit de cette expérience pour rendre les entreprises plus flexibles et mieux utiliser les technologies, les mettre davantage à notre service plutôt que l’inverse

Bureau de tabac : reconversion vers des activités multiservices y compris publiques ?

Bureau de tabac : reconversion vers des activités multiservices y compris publiques ?

 

C’est le paradoxe apparent alors que les services publics tendent de plus en plus à se réduire surtout dans les zones peu denses (comme les bureaux de poste ou les banques par exemple). À l’inverse les bureaux de poste offrent de plus en plus de prestations y compris de services publics. On peut maintenant évidemment ouvrir un compte bancaire, des prestations pour les services téléphoniques, des prestations de transport etc. en plus évidemment des anciennes activités.

S’y ajouteront désormais la possibilité de payer des factures de la vie quotidienne relevant de la fiscalité, du paiement de la cantine, de la crèche etc. Bref un ensemble croissant de prestations qui transforment le bureau de poste de plus en plus en lieu de services mixtes. Une aubaine évidemment pour les bureaux de tabac dans la vente de cigarettes ne cesse de diminuer.

En même temps l’occasion pour certains services publics de l’État d’accélérer la raréfaction. Pour les usagers, c’est l’assurance de trouver sur place les services minimums indispensables sans être obligé de faire parfois des dizaines de kilomètres.. En effet, dès ce mardi 28 juillet, les Français peuvent payer un certain nombre de services publics et certains de leurs impôts en se rendant chez un buraliste à côté de chez eux. Un nouvel usage rendu possible grâce à la généralisation du dispositif de « paiement de proximité », testé dans un premier temps dans une dizaine de départements en France.

LREM : Un bureau exécutif à la botte de Macron

LREM : Un  bureau exécutif à la botte de Macron

 

 

Pour donner l’illusion d’un semblant de démocratie la république en marche a organisé un débat entre listes de 20 noms candidates au bureau exécutif : “En Marche Citoyen”, “En Marche pour la Vie”, “Territoires, en Marche !” et “En Marche #AvecCasta”. Notons que le débat était animé par un directeur général, Stéphane Roques,  curieuse dénominations pour un responsable de parti politique ! Un peu la même bizarrerie sémantique pour le futur responsable d’es marche qui ne sera pas président mais simplement délégué général d’une organisation qui n’accepte même pas le concept de parti mais se satisfait de la définition de mouvement qui permet d’échapper aux règles habituelles de fonctionnement d’une organisation politique démocratique. En vérité, ce débat entre les quatre listes était complètement vain et creux, tous partageant à peu près la même conception et la même vision, tous fans inconditionnels de Macon et du centralisme démocratique de la république en marche.  Les adhérents n’ont pas leur mot à dire puisqu’ils seront simplement 25 % à siéger dans le principal organisme directeur et encore tirés au hasard. Pas étonnant si dans un récent sondage une majorité de Français trouve la désignation du responsable d’en marche par Macron choquante. Dans la réalité le parti en marche est une organisation comme les autres et même pire que les autres puisque les structures de base et les adhérents sont privés de tout responsabilité voire de tout droit d’expression. Exemple des limites de la démocratie lors de ce débat : Représentant de la liste numéro deux, Philippe Bercerol a notamment dit vouloir contribuer à la réélection d‘Emmanuel Macron pour un second mandat. Un peu court comme perspective politique. C’est tout juste si on s’est autorisé à faire quelques critiques.  Inscrite sur la liste “En Marche Citoyen”, Juliette De Causans s‘est quant à elle inquiétée de l‘utilisation de l‘argent que LREM recevra après ses victoires du printemps 2017, demandant que “les référents bénéficient de plus de moyens financiers pour pouvoir mener leurs actions”. Plusieurs candidats, dont Joachim Son-Forget, député des Français de l’étranger et tête d‘affiche de la liste “Territoires, en marche !” ont demandé que le vote de samedi ne se fasse pas à main levée mais à bulletins secrets. En réalité le vote est connu d’avance, Kastner désigné par Macon va enregistrer un score à la coréenne ou à la chinoise est le bureau politique sera composé de proches de Macon exclusivement. La députée Laëtitia Avia, inscrite sur la liste en soutien à Christophe Castaner, favorite du scrutin, a simplement  souligné la “tâche immense” qui attend le futur délégué général de LREM, appelant les adhérents à lui “faire confiance”. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour France Info et le Figaro publié jeudi soir, plus de la moitié des Français jugent “choquant” que Christophe Castaner soit le seul candidat en lice et qu‘il ait été intronisé par Emmanuel Macron. Soixante pour cent des personnes interrogées jugent que LREM est un parti plus réformateur que les autres, mais les trois quarts (73%) ne le considèrent

Bureau politique-Les Républicains : 30 membres sur 130 votent l’ épuration

Bureau politique-Les Républicains : 30 membres  sur 130 votent l’  épuration

Épuration de type stalinien chez les Républicains avec le deux seulement une trentaine de membres présents sur 126 (la plupart étant évidemment absents). Le chiffre même du nombre de votants met en lumière la crise que connaît le parti les Républicains. Un petit tiers seulement des membres du bureau politique était présent. Les deux autres tiers ont fait valoir des absences pour motifs diplomatiques ou plus exactement politiques puisque la plupart étaient contre  les exclusions. Certes on peut éventuellement comprendre que certains Républicains membres du gouvernement ne puissent plus appartenir au parti en cause par contre la mise à l’écart des constructifs est davantage discutables. Lourdement battus lors de la consultation présidentielle, les Républicains dont l’ambition est de rassembler commencent donc par éliminer. Visiblement le petit cercle de radicaux qui s’est prononcé pour l’épuration n’a pas compris grand-chose du big-bang politique provoqué par Macron. Première observation Macon a largement puisé dans les propositions de la droite pour établir son programme, pire il a même choisi un Républicain comme premier ministre. Tout cela montré le caractère complètement vain de pseudos oppositions entre la gauche sociale démocrate et la droite libérale. C’est même la première fois que la droite choisit un responsable comme Vauquiez  aussi anti européen et aussi proche des thèses du Front National. Certes Wauquiez sera élu par les plus radicaux des Républicains mais il sera encore davantage en contradiction avec ses électeurs qui dans une très grande majorité souhaitent une attitude plus constructive de leur parti. Wauquiez en s’appuyant les extrêmes risques de devenir le Hamon de droite, c’est-à-dire de se couper de l’essentiel de l’électorat des Républicains qui traditionnellement depuis l’UMP avaient vocation à rassembler gaullistes, européens, libéraux et humanistes. Il est clair qu’avec ce le bureau politique augure mal de l’avenir des Républicains qui se ratatinent sur les questions identitaires, nationalistes, antieuropéennes et antilibérales. Été en désaccord Le parti Les Républicains (LR) a don  « réussi » à trancher.  Mardi 31 octobre, le bureau politique du mouvement a donc voté l’exclusion des membres du gouvernement issus de ses rangs – Gérald Darmanin (ministre des comptes publics) et Sébastien Lecornu (secrétaire d’Etat pour la transition écologique et solidaire) –, ainsi que des figures de proue du groupe dissident Les Constructifs à l’Assemblée nationale, Thierry Solère et Franck Riester. Le premier ministre, Edouard Philippe, qui ne s’est pas rendu aux convocations de son parti, n’a pas été formellement exclu pour des raisons juridiques ; mais le bureau politique a acté son départ. Comme souvent ces dernières semaines, aucune des figures de la droite modérée, tels Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Dominique Bussereau ou Jean-Pierre Raffarin, n’a pris la peine de se déplacer.  D’un point de vue politique, ces exclusions pourraient accélérer la création d’une nouvelle formation politique à laquelle Les Constructifs réfléchissent depuis cet été. A moins qu’ils ne rejoignent La République en marche, à l’instar du ministre de l’économie, Bruno Le Maire.

Crash A 320 : le bureau enquête accident mis en cause

  • Crash A 320 : le bureau enquête accident mis en cause

 

Mise en cause à l’occasion du crash de l’A 320 du bureau enquête accident par le SNPL. Un BEA qui dépend sous contrôle de l’Etat en fait souvent aussi sous contrôle des intérêts économiques. A juste titre le syndicat des pilotes demande une réelle indépendance politique et financière du BEA. Trop souvent en effet la responsabilité a été reportée indûment sur les pilotes.( Mais dans le cas de l’A 320 allemand, il semble bien que la responsabilité du pilote soit entière puisqu’il était en dépression depuis 2009).  Le président du Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) s’est dit vendredi matin sur RMC/BFMTV, «particulièrement choqué» par les fuites du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) qui ont abouti à la publication d’informations précises sur les circonstances du crash de l’A320 de Germanwings dans le New York Times. Son syndicat a décidé de porter plainte contre X pour violation du secret professionnel. «Contrairement à tous les engagements de confidentialité qui pèsent sur l’ensemble des gens qui font partie de l’enquête, il y a eu des fuites. Pourquoi? Comment? On verra plus tard», a-t-il lancé. Le SNPL ne digère pas le silence des enquêteurs du BEA mercredi soir, lors de la conférence de presse qui a suivi la lecture de la boîte noire enregistrant les sons dans le cockpit de l’appareil, retrouvée quelques heures après l’accident. «Nous sommes particulièrement choqués de la situation qui a consisté à ce que le BEA fasse une conférence de presse à 17h en disant ‘nous n’avons rien à vous dire’ et que quelques heures plus tard, le New York Times, de l’autre côté de l’Atlantique, donne des informations extrêmement détaillées qui ont été confirmées par le procureur de la République le lendemain à 12h», lance Eric Derivry. «Tout le problème réside dans cette fuite», confirme Jean-Jacques Elbaz, vice-président du SNPL, au Figaro. «La procédure veut que lorsque le cockpit voice recorder (CVR) soit récupéré, il soit mis sous scellé. Seuls les enquêteurs du BEA y ont accès. Le secret professionnel n’a donc pas été respecté et ce n’est pas la première fois», déplore-t-il. «Les pilotes acceptent d’être enregistrés sur leur lieu de travail pour faire progresser la sécurité des vols. Mais il est inacceptable de jeter ces conversations en pâture dans la presse. C’est un manque de respect pour la procédure judiciaire et surtout pour les familles. Il faut respecter le temps de l’enquête», assure ce dernier. «Le BEA organise des points presse et publie des rapports intermédiaires dans lesquels les premiers éléments sont connus. Cette fuite est donc dérangeante», ajoute Jean-Jacques Elbaz. Le SNPL espère que cette plainte aboutisse à une réforme du mode de fonctionnement global du BEA. L’une des premières pistes étant la participation des pilotes aux enquêtes. «Nous ne sommes pas présents en tant que représentants de cette fonction dans un BEA qui s’attache à trouver les circonstances d’un accident», déplore Eric Derivry. Le SNPL souhaite aussi un BEA plus indépendant d’un point de vue politique et budgétaire. «Lorsque nous sommes dans l’émotion, il y a un besoin purement politique de se saisir de l’affaire, d’avoir les informations avant les autres. Or le seul rôle du BEA est d’émettre des recommandations après avoir identifié des menaces», affirme Jean-Jacques Elbaz.  Le débat sur l’indépendance du BEA avait déjà été lancé en 2009, après le crash du vol Rio-Paris. En 2011, des familles des victimes ont ainsi porté plainte auprès du procureur de la République pour «entrave à la manifestation de la vérité». A l’époque, le SNPL pointait aussi du doigt le manque d’indépendance du BEA à l’égard de l’autorité de tutelle, à savoir le ministère des Transports qui nomme par décret son directeur général, ou des industriels. «Le BEA ne doit pas être un outil qui sert les intérêts des uns et des autres», rappelle aujourd’hui le syndicat.

PDG de Radio France : 100.000 euros pour rénover son bureau

PDG de Radio France : 100.000 euros pour rénover son bureau

Un exemple des gaspillages de l’Etat qui explique la fiscalité , la bureaucratie et illustre les dégâts de l’oligarchie. Alors que radio France est en pleine déconfiture financière, le directeur selon le Canard enchaîné, Mathieu Gallet a fait faire 100.000 euros de travaux pour rénover son bureau. Pas étonnant, le directeur est un pur produit de l’oligarchie, sorti d’un institut d’études politiques puis passé conseiller ministériel et « récompensé » par un poste à Radio France. Un modèle de gestion  avec un déficit 21,3 millions d’euros cette année. Pourquoi conserver radio France, la télévision publique et les redevances qui vont avec alors qu’aujourd’hui on peut écouter des dizaines de radios, voir des centaines de chaines. Pour la qualité ? mais quelle qualité , à part de temps en temps France Info, France culture et radio classique. Pour lire bêtement les dépêches du gouvernement, des lobbys, des agences de presse ? Faire des radio-trottoirs populistes ou corpos ? Pour servir le gouvernement en place ? Il y a sûrement uen erreur d’agenda au ministère de la culture ( pourquoi pas un ministère de l’air ou de la boulangerie ?), nous somme en 2015 pas en 1915 !. Dans un article du Canard enchaîné à paraître ce mercredi, on apprend que Mathieu Gallet, le PDG de Radio France, aurait dépensé environ 105.000 euros pour rénover son bureau situé au troisième étage de la Maison de la Radio dans le 16e arrondissement de Paris. Selon l’hebdomadaire, factures à l’appui, il aurait fait refaire la moquette, la peinture, les stores électriques, et changé presque tout le mobilier qui datait de 1963. Ce bureau du PDG de Radio France avait déjà été rénové dans le cadre du grand chantier de réhabilitation de la Maison de la Radio, en novembre 2013. Arrivé en poste en mai 2014, après avoir été nommé en février, Mathieu Gallet aurait également fait refaire une partie des murs ornés de boiseries précieuses en palissandre. Une rénovation très coûteuse nécessitant un ébéniste spécialisé, le bois étant une essence rare. Ses deux prédécesseurs auraient eux repoussé ces travaux de boiserie, selon le journal. Catherine Sueur, directrice générale, interrogée par France Info, explique que ces dépenses n’ont « rien d’excessif« , comparé au montant total de la réhabilitation de la Maison de la radio, de 430 millions d’euros. Dans un communiqué, la direction indique également que « la restauration des boiseries et meubles de ce bureau et de ses annexes était prévue dans le budget 2014 adopté en décembre 2013« . Le Canard publie un document interne à Radio France, où la ligne « bureau du président » indique une estimation de 34.500 euros, puis une dépense réelle de 72.494 euros selon un « coût revu à la hausse ». Cela correspond seulement aux boiseries, indique le journal. En ajoutant 20.000 euros de nouveaux meubles et 15.000 euros de travaux, on parvient à plus de 105.000 euros (107.494 euros exactement). Cette affaire rappelle celle de la rénovation du bureau de Thierry Lepaon, ex-secrétaire général de la CGT, pour la somme de 62.000 euros. Mais cette annonce intervient surtout au plus mauvais moment pour le PDG de Radio France, alors que plusieurs syndicats ont déposé un nouveau préavis de grève pour la journée de jeudi. Il s’agit du troisième appel à la grève en un mois face aux craintes de mesures d’économies. Car Radio France et l’Etat doivent prochainement conclure un nouveau COM (Contrat d’objectifs et de moyens), la maison cherchant à faire 50 millions d’économies et le moyen de compenser le déficit de 21,3 millions d’euros prévu cette année. Dans ce contexte social, pour le syndicat Sud, le PDG va devoir s’expliquer. Il est intolérable, dit un de ses représentants, que de tels frais aient été engagés alors même que les salariés de Radio France et les moyens de production sont soumis au régime sec.

Le Paon (CGT) : après l’appartement, plus de 60 000 euros pour son bureau !

Le Paon (CGT) :  après l’appartement, plus de 60 000 euros pour son bureau !

 

Cette fois c’est beaucoup, après déjà une facture salée pour la réfection de son appartement c’est maintenant une facture tout aussi pimentée pour son bureau. Si l’affaire de l’ appartement finalemenet avait été digérée par la CGT (même difficilement) cette fois l’image de l’organisation va être très affectée. Ou bien La Lepaon demeure à son poste et cette affaire aura des conséquences déplorables pour l’organisation ou bien la CGT fait le ménage dans sa gestion et change son responsable. En tout état de cause c’est une mauvaise affaire au moment ou les Français sont affrontés à la crise.   Le secrétaire général de la CGT avait déjà été mis en cause pour des travaux financés par le syndicat dans son logement de fonction dont le montant (plus de 100 000 euros) avait été révélé par Le Canard Enchainé. Cette fois-ci, c’est son bureau au siège de la CGT, à Montreuil, qui est en cause.  Décidément, les travaux de Thierry Le Paon n’en finissent pas… Alors que Le Canard Enchainé avait révélé il y a quelques semaines que la rénovation du logement de fonction du patron de la CGT avait coûté plus de 100 000 euros au syndicat, c’est maintenant aux travaux du bureau de Thierry Le Paon et à leur coût de 62 000 euros de faire la joie de l’hebdomadaire satirique. Le Canard Enchainé remet les pieds dans le plâtre et révèle cette semaine, devis à l’appui, que le secrétaire général de la CGT a mis les grands moyens pour donner un coup de neuf au bureau que lui avait laissé son prédécesseur Bernard Thibault. 62 000 euros entièrement à la charge du syndicat et dont un tiers a été consacré au renouvellement intégral du mobilier, soit plus de 21 000 euros. Il faut dire que certains éléments, comme un meuble de rangement ou le bureau, ont été faits sur mesure. La moquette a aussi fait les frais de ces travaux ambitieux, cédant la place à un parquet plus élégant. Pour superviser les opérations, l’hebdomadaire assure que la CGT s’est offert les services d’un conducteur de travaux avec études préliminaires et contrat de maîtrise d’œuvre, le tout pour près de 15 000 euros. La direction n’a pas encore réagi officiellement à cet article mais promet la publication d’un communiqué dans les prochaines heures.

 

EDF – Proglio : bureau perquisitionné

EDF – Proglio : bureau  perquisitionné

Le bureau du PDG d’EDF Henri Proglio a été perquisitionné par la police française dans le cadre d’une instruction menée en Allemagne sur le rachat en 2010 d’une participation d’EDF dans EnBW par le Land du Bade-Wurtemberg, a confirmé à Reuters une source proche du dossier. Citant des sources proches de l’enquête, l’Agence France Presse (AFP) a rapporté jeudi que des enquêteurs de la police judiciaire française, sous le contrôle d’un juge du pôle financier de Paris, avaient effectué une perquisition au siège du groupe français la semaine dernière et auraient également procédé à des auditions. « Dans le cadre d’une instruction menée par le parquet de Stuttgart suite aux mises en examen de Dirk Notheis et Stefan Mappus en Allemagne (…) il y a eu des perquisitions mais qui ne visaient pas que le bureau d’Henri Proglio.

 

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