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Immobilier : risque d’éclatement de la bulle ?

Immobilier : risque d’éclatement de la bulle ?

 

 

 

 

Du fait de la remontée en cours des taux d’intérêt, la bulle immobilière pourrait bien éclater. Le marché du crédit immobilier chute fortement avec une baisse de la production qui s’accélère au second trimestre et pourrait atteindre 15% en 2022, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Le taux moyen d’emprunt est encore faible (hors assurance), il  s’est établi à 1,4% au second trimestre, contre 1,12% au trimestre précédent. La baisse des demandes de permis atteint déjà 10 % environ. En juin, ce taux moyen d’intérêt atteint 1,52%, ce qui confirme une accélération en cours depuis mars dernier. Ce taux moyen pourrait atteindre 1,9% en fin d’année, voire 2,25% sur un scénario de rentrée plus dur en termes d’inflation.

La baisse de la production trouve une autre explication , à savoir la baisse des revenus du fait de l’inflation,  « La production recule car des ménages ne peuvent plus entrer dans le marché »,  « Les clientèles qui se présentent aujourd’hui sur le marché ont des revenus supérieurs », note l’observatoire.

Selon l’Observatoire, le revenu moyen a progressé de 4,7% entre 2021 et 2022, ce qui est une augmentation bien plus forte que celle du pouvoir d’achat. Dans le même temps, les emprunteurs réalisent des opérations immobilières plus importantes, ce qui explique la progression de près de 10% du montant moyen d’un crédit. « Nous avons rarement vu une telle évolution », souligne Michel Mouillart.

Avec des prix de l’immobilier qui ne faiblissent pas (encore), des surfaces achetées qui augmentent, et surun apport personnel qui progresse « comme jamais » – près de 17% d’une année sur l’autre », c’est bien un bouleversement du marché du crédit immobilier qui s’opère actuellement en faveur des clientèles les plus favorisées.

« La production recule parce que, peut-être, les banques respectent aujourd’hui ces recommandations, qui réduisent les possibilités d’une partie de la clientèle d’entrer sur le marché, notamment celle qui est la moins dotée en apport personnel », suggère ainsi Michel Mouillart de l’Observatoire . Avec la conjugaison de tous ces facteurs (taux, HCSF, taux d’usure, prix de l’immobilier élevé…), la clientèle modeste n’a tout simplement plus sa place sur le marché du crédit immobilier.

Il faut surtout prendre en compte la baisse des revenus faces à l’inflation qui rend les ménages insolvables et dont certains se sont engagés de façon imprudente dans des opérations immobilières

Immobilier : bientôt l’éclatement de la bulle ?

Immobilier : bientôt l’éclatement de la bulle ?

 

 

Du fait de la remontée en cours des taux d’intérêt, la bulle immobilière pourrait bien éclater. Le marché du crédit immobilier chute fortement avec une baisse de la production qui s’accélère au second trimestre et pourrait atteindre 15% en 2022, selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Le taux moyen d’emprunt est encore faible (hors assurance), il  s’est établi à 1,4% au second trimestre, contre 1,12% au trimestre précédent. En juin, ce taux moyen atteint 1,52%, ce qui confirme une accélération en cours depuis mars dernier. Ce taux moyen pourrait atteindre 1,9% en fin d’année, voire 2,25% sur un scénario de rentrée plus dur en termes d’inflation.

La baisse de la production trouve une autre explication , à savoir la baisse des revenus du fait de l’inflation,  « La production recule car des ménages ne peuvent plus entrer dans le marché »,  « Les clientèles qui se présentent aujourd’hui sur le marché ont des revenus supérieurs », note l’observatoire.

Selon l’Observatoire, le revenu moyen a progressé de 4,7% entre 2021 et 2022, ce qui est une augmentation bien plus forte que celle du pouvoir d’achat. Dans le même temps, les emprunteurs réalisent des opérations immobilières plus importantes, ce qui explique la progression de près de 10% du montant moyen d’un crédit. « Nous avons rarement vu une telle évolution », souligne Michel Mouillart.

Avec des prix de l’immobilier qui ne faiblissent pas (encore), des surfaces achetées qui augmentent, et surun apport personnel qui progresse « comme jamais » – près de 17% d’une année sur l’autre », c’est bien un bouleversement du marché du crédit immobilier qui s’opère actuellement en faveur des clientèles les plus favorisées.

« La production recule parce que, peut-être, les banques respectent aujourd’hui ces recommandations, qui réduisent les possibilités d’une partie de la clientèle d’entrer sur le marché, notamment celle qui est la moins dotée en apport personnel », suggère ainsi Michel Mouillart de l’Observatoire . Avec la conjugaison de tous ces facteurs (taux, HCSF, taux d’usure, prix de l’immobilier élevé…), la clientèle modeste n’a tout simplement plus sa place sur le marché du crédit immobilier.

Il faut surtout prendre en compte la baisse des revenus faces à l’inflation qui rend les ménages insolvables et dont certains se sont engagés de façon imprudente dans des opérations immobilières

 

Hausse des taux et bulle immobilière

Hausse des taux et bulle immobilière

Dans son rapport sur la stabilité financière, la BCE estime que le marché de l’immobilier, proche de la bulle dans certains pays de la zone euro, sera pénalisé par le cycle de hausse de taux qui se profile. Selon l’institut monétaire, les prix de l’immobilier serait surévalués de 10 à 15 % en moyenne en Europe. ( La Tribune, extrait)

La hausse des taux pourrait peser sur le marché immobilier en zone euro. C’est du moins ce que pressent la Banque centrale européenne (BCE), dans sa revue de stabilité financière. La banque centrale redoute en effet l’éclatement de la bulle immobilière, longtemps alimentée par une politique de taux zéro, si  les taux d’intérêt des crédits immobiliers devaient augmenter plus vite que l’inflation. Ce qui est encore loin d’être le cas.

Les prix de l’immobilier dans la zone euro ont enregistré une forte hausse ces dernières années, une hausse qui s’est d’ailleurs accélérée pendant la crise sanitaire, surtout dans certains pays européens. Selon la BCE, les prix de l’immobilier seraient surévalués de 10 à 15 % en moyenne, une surcote qui pourrait atteindre 60 % dans certains pays. C’est aux Pays-Bas et en Grèce que l’on constate le taux d’endettement immobilier le plus élevé par rapport au PIB.

Or, la banque centrale commence à préparer les esprits de la fin programmée de l’argent gratuit (ou presque). Elle envisage même de remonter ses taux directeurs, actuellement négatifs, dès le mois de juillet, une première depuis dix ans, voire également en septembre. Selon ses calculs, les prix de l’immobilier pourraient baisser de 0,83 à 1,17% à chaque relèvement de dix points de base des taux de crédit immobilier, après prise en compte de l’inflation.

« Une hausse soudaine des taux d’intérêt réels pourrait déclencher une correction des prix de l’immobilier à brève échéance, le niveau actuel bas des taux d’intérêt rendant plus probable un retournement marqué des prix des logements », résume la BCE. Le risque est d’autant plus grand que l’institut monétaire n’exclut pas de « nouvelles corrections sur les marchés financiers » consécutives à la guerre en Ukraine, un ralentissement plus marqué de la croissance mondiale ou la « nécessité d’un ajustement plus rapide qu’attendu de la politique monétaire ».

Un risque de bulle immobilière en Europe (BCE)

Un risque de bulle immobilière en Europe (BCE)

 

La BCE alerte sur le risque de bulle immobilière en Europe.

Selon la banque centrale européenne, le marché de l’immobilier présente d’importantes vulnérabilités qui menacent les banques de la zone euro. D’une part, la demande d’immobilier de bureaux chute avec l’essor du télétravail, et d’autre part, l’endettement des particuliers gonfle avec leur désir d’acquérir des biens plus spacieux après les longues périodes de confinement.

La banque centrale européenne estime que l’exposition des banques aux marchés de l’immobilier commercial constitue une importante vulnérabilité », annonçant au passage l’instauration d’une « revue ciblée » visant un échantillon de banques particulièrement concernées.En cause évidemment la diffusion très large de près à taux pratiquement nul à des acquéreurs qui ne présentent pas nécessairement toutes les garanties financières.Cela vaut en particulier pour l’immobilier commercial mais pas seulement Selon la BCE, l’effet du télétravail se conjuguerait à l’essor massif du e-commerce pour fragiliser l’immobilier commercial (bureaux et commerces) :

« Si les prix du marché baissent, la valeur des garanties des banques baissera également. Cela signifie des ratios prêt/valeur plus élevés et, par conséquent, peut obliger les banques à augmenter leurs provisions pour couvrir le risque de crédit. »

Les expositions des banques au secteur de l’immobilier commercial sont importantes note la BCE dans sa lettre: environ 8 % du total des prêts des banques supervisées et plus de 20 % du total de leurs prêts aux entreprises.

En valeurs absolues, les expositions à l’immobilier commercial (ou CRE pour Commercial Real Estate) sont particulièrement élevées en Allemagne, en France et en Italie. Dans d’autres pays comme Chypre, la Slovénie et l’Estonie, leur taille relative est importante, les expositions aux CRE représentant plus de 40 % du total des prêts aux entreprises.

Le secteur de l’immobilier résidentiel (ou RRE pour Residential Real Estate) est également pris dans cet engrenage: si l’on croise d’une part la surévaluation potentielle des prix des logements et d’autre part la hausse l’endettement des ménages, on peut craindre les effets à moyen terme de probables corrections de prix.

 

BCE : attention à la bulle immobilière

BCE : attention à la bulle immobilière

Le vice-président de l’institution de la banque centrale européenne s’inquiète de l’enflure de la bulle immobilière, . Une bulle grandement facilitée par les liquidités à taux zéro accordé aux banques et qui ne se dirigent pas toutes vers l’investissement productif mais aussi vers lla spéculation ou l’immobilier.

C’est le cas notamment de l’envolée des prix immobiliers, observée un peu partout dans le monde . « Les signes croissants de surévaluation de la zone euro dans son ensemble rendent les marchés de l’immobilier résidentiel plus susceptibles de subir une correction, en particulier dans les pays où les niveaux de valorisation sont déjà élevés », avertit le superviseur dans sa revue de stabilité financière.

 

Ce que confirme une analyse de Francetransactions (extrait)

 

Premiers signes d’explosion de bulles immobilières ? Après plusieurs années de très fort rallye haussier, le marché de l’immobilier se fissure dans plusieurs pays, à l’instar de la Chine, du Danemark ou de la Suède. À l’inverse, dans d’autres pays comme au Canada ou aux États-Unis, les hausses de prix sont si fortes que ces gouvernements ultra-libéraux vont tenter de réglementer avant un krach immobilier inéluctable. Et pour la France ? Tout va bien, madame la Marquise !

 

Si en 2020, les hausses de prix pouvaient avoir un fondement rationnel, un besoin urgent de se loger, une reprise des transactions immobilières à l’emporte-pièce, en 2021, rien ne s’est calmé. Sur les 37 pays de l’OCDE à la fin de l’année 2020, la hausse des prix ressort à +5%, un record vieux de 20 ans. En 2021, le marché de l’immobilier a continué sa course folle dans la plupart des pays. Le terme de bulle immobilière est clairement lâché en Chine, tout comme au Danemark, au Canada ou aux USA. Trop c’est trop. Au Danemark, les conditions de financement ubuesques permettaient même d’emprunter à taux négatifs (crédit hypothécaire). Bilan les prix de l’immobilier ont fait plus que flamber. En Australie, record absolu de demandes de crédits immobiliers. Aux USA, le prix de l’immobilier grimpe toujours aussi fortement, alors que le creux de la crise financière de 2007 avait déjà été largement comblé. La hausse annuelle du prix moyen des maisons aux USA est de +23% ! Les revenus n’augmentant pas d’autant, forcément, certains propriétaires vont se trouver à rembourser un crédit d’un montant bien supérieur à celui de leur bien, une fois la correction des prix effectuée. Car elle sera inévitable. Aux Pays-bas, la hausse est de +7.8% en un an, après une hausse de 6.9% en 2019.

 Les gouvernements ont été généreux, les aides financières ont permis d’amortir le choc sanitaire. Ce qui n’est pas rationnel est que les investisseurs repartent donc de plus belle, en empruntant de nouveau à tour de bras. Ce coup de semonce n’aura pas donc pas servi de leçon. Les banques centrales tentent timidement de calmer le jeu et ne font que constater les formations de bulles immobilières dans leurs différents pays. Mais afin de ne pas freiner l’économie, personne n’emploie les termes de bulles immobilières dans les propos officiels.

 Construire son développement massivement via l’endettement, quand les conditions de financement sont attractives, c’est une stratégie gagnante quand le marché de l’immobilier est bien orienté. En revanche, dès lors que les prix de l’immobilier reculent, la dépréciation des biens immobiliers peut vous faire passer par la case surendettement très rapidement. Le géant chinois de la promotion immobilière, Evergrande, avec une dette de 257 milliards d’euros, pourrait emporter dans sa chute de nombreuses autres entreprises. Le cours de ses actions ont chuté de -78% depuis le début de l’année. La faillite semble inéluctable pour nombre d’observateurs. La case surendettement arrive vite. La situation est telle pour Evergrande que la vente de ses biens ne serait pas suffisante pour rembourser le capital de ses crédits. Pour les particuliers bailleurs, dont la limite des 33% d’endettement est largement dépassée, des questions sont à se poser.

À en croire les publications des agences immobilières, le marché de l’immobilier en France serait en pleine forme. le volume de transactions va encore progresser en 2021. Le manque de biens à vendre serait le seul frein à ce marché en pleine ébullition, tant la demande est forte. Il est vrai que courtiers en crédits immobiliers, banques et agents immobiliers n’ont pas se demander si cela peut ou va durer encore longtemps. Il faut battre le fer tant qu’il est chaud. Avec des taux toujours aussi bas, l’arrivée d’une inflation forte renforce l’attrait pour un endettement maximal ! Poussant une fois de plus les prix encore un cran plus haut. Et puis, ces acheteurs sont bien libres d’acheter au prix qu’ils souhaitent. Après tout, cela ne regarde pas les professionnels, même pas les banques qui accordent le crédit. Pour la plupart des banques, seul le montant prêté compte, la différence entre valeur et prix d’un bien immobilier n’est pas un critère de risque suivi pour la majorité des banques. Typiquement, c’est l’écart croissant entre prix et valeur qui marque la présence d’une bulle.

Spéculation-Tesla: quand la bulle médiatique éclatera

Spéculation-Tesla: quand   la bulle médiatique éclatera

 

On sait évidemment qu’il y a une certaine déconnexion entre la valeur des entreprises et l’estimation qui en est faite à la bourse. Toutefois il y a quand même des fondamentaux qui doivent être pris en compte comme le volume de production, la rentabilité et la situation financière. Rien de tout cela concernant Tesla dont le très médiatique président vent surtout du vent autant pour rouler sur la route que pour aller sur Mars !

 

L’entreprise cumule un endettement fou à une très faible production et pourtant sa capitalisation boursière dépasse la totalité de celle produit pourtant seulement 1 million de véhicules à comparer aux 70 millions de tous les autres.

 

Un endettement de 25 milliards auraient eu n’importent quelle autre entreprise automobile ou autre. En réalité la valeur d’hier de Tesla ne repose pas sur la production matérielle de véhicules mais sur la production de déclarations plus ou moins fantaisistes de son PDG. Pour l’instant il est suivi. Reste que la dette tourne toujours autour de 25 milliards que l’entreprise n’avait pas réalisés le moindre bénéfice en 2020 et que la valorisation boursière constitue une énorme bulle si un jour ou l’autre éclatera.

Avec l’annonce de la vente de 100 000 véhicules à Hertz, la capitalisation du constructeur américain de voitures électriques bat un nouveau record à 1085 milliards de dollars. Une valeur boursière cent fois supérieure à celle de Renault (9,15 milliards d’euros vers 16h30, soit 10,6 milliards de dollars)!

La capitalisation de Tesla (qui affiche une capacité annuelle de production d’un million de véhicules) équivaut à celles réunies des allemands Volkswagen (VW, Audi, Porsche, Skoda, Lamborghini, Bentley, Seat, Bugatti, Cupra, Scania, Ducatti, Man), Daimler (Mercedes-Benz, Smart, Maybach, AMG) et BMW (BMW, Mini, Rolls-Royce), des américains General Motors (GMC, Buick, Cadillac, Chevrolet, Hummer) et Ford (Ford, Lincoln), des japonais Toyota (Toyota, Lexus, Scion, Daihatsu, Hino), Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun), Subaru et Suzuki, de l’indien Tata (Tata, Jaguar, Land Rover), du chinois Geely (Geely, Volvo, Lotus, Polestar, Proton…), de l’italien Ferrari, du français Renault (Renault, Dacia, Alpine, Lada) et du franco-italien Stellantis (Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Vauxhall, Ram et Peugeot). Ces quinze groupes vendaient avant la crise, près de 70 millions de véhicules par an.

Tesla: quand la bulle médiatique éclatera

Tesla: quand   la bulle médiatique éclatera

 

On sait évidemment qu’il y a une certaine déconnexion entre la valeur des entreprises et l’estimation qui en est faite à la bourse. Toutefois il y a quand même des fondamentaux qui doivent être pris en compte comme le volume de production, la rentabilité et la situation financière. Rien de tout cela concernant Tesla dont le très médiatique président vent surtout du vent autant pour rouler sur la route que pour aller sur Mars !

 

L’entreprise cumule un endettement fou à une très faible production et pourtant sa capitalisation boursière dépasse la totalité de celle produit pourtant seulement 1 million de véhicules à comparer aux 70 millions de tous les autres.

 

Un endettement de 25 milliards auraient eu n’importent quelle autre entreprise automobile ou autre. En réalité la valeur d’hier de Tesla ne repose pas sur la production matérielle de véhicules mais sur la production de déclarations plus ou moins fantaisistes de son PDG. Pour l’instant il est suivi. Reste que la dette tourne toujours autour de 25 milliards que l’entreprise n’avait pas réalisés le moindre bénéfice en 2020 et que la valorisation boursière constitue une énorme bulle si un jour ou l’autre éclatera.

Avec l’annonce de la vente de 100 000 véhicules à Hertz, la capitalisation du constructeur américain de voitures électriques bat un nouveau record à 1085 milliards de dollars. Une valeur boursière cent fois supérieure à celle de Renault (9,15 milliards d’euros vers 16h30, soit 10,6 milliards de dollars)!

La capitalisation de Tesla (qui affiche une capacité annuelle de production d’un million de véhicules) équivaut à celles réunies des allemands Volkswagen (VW, Audi, Porsche, Skoda, Lamborghini, Bentley, Seat, Bugatti, Cupra, Scania, Ducatti, Man), Daimler (Mercedes-Benz, Smart, Maybach, AMG) et BMW (BMW, Mini, Rolls-Royce), des américains General Motors (GMC, Buick, Cadillac, Chevrolet, Hummer) et Ford (Ford, Lincoln), des japonais Toyota (Toyota, Lexus, Scion, Daihatsu, Hino), Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun), Subaru et Suzuki, de l’indien Tata (Tata, Jaguar, Land Rover), du chinois Geely (Geely, Volvo, Lotus, Polestar, Proton…), de l’italien Ferrari, du français Renault (Renault, Dacia, Alpine, Lada) et du franco-italien Stellantis (Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Vauxhall, Ram et Peugeot). Ces quinze groupes vendaient avant la crise, près de 70 millions de véhicules par an.

Tesla: la bulle médiatique éclatera

Tesla:  la bulle médiatique éclatera

 

On sait évidemment qu’il y a une certaine déconnexion entre la valeur des entreprises et l’estimation qui en est faite à la bourse. Toutefois il y a quand même des fondamentaux qui doivent être pris en compte comme le volume de production, la rentabilité et la situation financière. Rien de tout cela concernant Tesla dont le très médiatique président vent surtout du vent autant pour rouler sur la route que pour aller sur Mars !

 

L’entreprise cumule un endettement fou à une très faible production et pourtant sa capitalisation boursière dépasse la totalité de celle produit pourtant seulement 1 million de véhicules à comparer aux 70 millions de tous les autres.

 

Un endettement de 25 milliards auraient eu n’importent quelle autre entreprise automobile ou autre. En réalité la valeur d’hier de Tesla ne repose pas sur la production matérielle de véhicules mais sur la production de déclarations plus ou moins fantaisistes de son PDG. Pour l’instant il est suivi. Reste que la dette tourne toujours autour de 25 milliards que l’entreprise n’avait pas réalisés le moindre bénéfice en 2020 et que la valorisation boursière constitue une énorme bulle si un jour ou l’autre éclatera.

Avec l’annonce de la vente de 100 000 véhicules à Hertz, la capitalisation du constructeur américain de voitures électriques bat un nouveau record à 1085 milliards de dollars. Une valeur boursière cent fois supérieure à celle de Renault (9,15 milliards d’euros vers 16h30, soit 10,6 milliards de dollars)!

La capitalisation de Tesla (qui affiche une capacité annuelle de production d’un million de véhicules) équivaut à celles réunies des allemands Volkswagen (VW, Audi, Porsche, Skoda, Lamborghini, Bentley, Seat, Bugatti, Cupra, Scania, Ducatti, Man), Daimler (Mercedes-Benz, Smart, Maybach, AMG) et BMW (BMW, Mini, Rolls-Royce), des américains General Motors (GMC, Buick, Cadillac, Chevrolet, Hummer) et Ford (Ford, Lincoln), des japonais Toyota (Toyota, Lexus, Scion, Daihatsu, Hino), Nissan (Nissan, Infiniti, Datsun), Subaru et Suzuki, de l’indien Tata (Tata, Jaguar, Land Rover), du chinois Geely (Geely, Volvo, Lotus, Polestar, Proton…), de l’italien Ferrari, du français Renault (Renault, Dacia, Alpine, Lada) et du franco-italien Stellantis (Fiat, Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Vauxhall, Ram et Peugeot). Ces quinze groupes vendaient avant la crise, près de 70 millions de véhicules par an.

Immobilier : un éclatement de la bulle (FMI) ?

Immobilier : un éclatement de la bulle (FMI) ? 

 Le « retournement soudain des prix des logements » fait partie des risques soulignés par le Fonds monétaire international (FMI) dans ses perspectives économiques et son rapport sur la stabilité financière mondiale publiés mardi. ( extrait d’un papier de l’Opinion)

Historiquement, les prix des logements avaient tendance à baisser durant les récessions. Mais en 2020, ces derniers (corrigés de l’inflation) ont grimpé de 5,3 % en moyenne dans le monde, leur rythme annuel le plus rapide depuis quinze ans ! « Dans certains pays (Luxembourg, Nouvelle-Zélande, Turquie), ils ont même bondi de plus de 15 % depuis la fin 2019 », note l’institution. Les loyers résidentiels ont eux progressé de 1,8 %. Cette insolente santé s’explique par les politiques monétaires ultra-accommodantes qui ont fait baisser les taux d’emprunt, le soutien budgétaire des Etats qui a préservé les revenus des personnes, la forte demande de logements dopée par les confinements, et le manque d’offre, surtout autour des métropoles.

 

Or, « des périodes prolongées de hausse rapide des prix des logements peuvent créer l’attente que ces derniers vont continuer de grimper à l’avenir, menant potentiellement à des prises de risque excessives et des vulnérabilités grandissantes sur le marché du logement comme durant la crise financière mondiale », alerte le FMI. « Les risques de baisse des prix semblent importants », car il y a un écart grandissant entre les fondamentaux qui expliquent la valeur des logements et les prix censés refléter ces derniers.

Dans le pire des scénarios, les prix chuteraient de 14 % ces trois prochaines années dans les économies avancées et de 22 % dans les économies émergentes, estime l’institution. La situation financière des ménages est plutôt meilleure que lors de la crise financière de 2008, mais elle pourrait se dégrader si le soutien budgétaire des gouvernements est retiré de manière prématurée, poursuit-elle. 

Finances-Cryptomonnaies: Prévoir l’éclatement d’une bulle pour John Paulson

Cryptomonnaies: Prévoir l’éclatement d’une bulle pour John Paulson 

Le patron du hedge fund avait prédit l’effondrement du marché lors de la dernière grande crise financière prévoit aussi l’éclatement d’une bulle pour les cryptomonnaies.

 « Je ne recommanderais à personne d’investir sur les cryptomonnaies (cryptos), qui n’ont aucune valeur. C’est une bulle et leur valeur ne monte que parce qu’il y a une offre limitée. Une fois que l’exubérance disparaîtra ou la liquidité se tarira, elles convergeront vers zéro », a-t-il déclaré sur Bloomberg TV.

Ces critiques récurrentes sur l’absence de valeur fondamentale du bitcoin et des cryptos (pas de dividendes, volatilité , bulle…) sont surtout le fait des gestionnaires alternatifs investis sur les actions.

Cryptomonnaies: Prévoir l’éclatement d’une bulle pour John Paulson

Cryptomonnaies: Prévoir l’éclatement d’une bulle pour John Paulson 

Le patron du hedge fund avait prédit l’effondrement du marché Lors de la dernière grande crise financière prévoit aussi l’éclatement d’une bulle pour les cryptomonnaies.

 « Je ne recommanderais à personne d’investir sur les cryptomonnaies (cryptos), qui n’ont aucune valeur. C’est une bulle et leur valeur ne monte que parce qu’il y a une offre limitée. Une fois que l’exubérance disparaîtra ou la liquidité se tarira, elles convergeront vers zéro », a-t-il déclaré sur Bloomberg TV.

Ces critiques récurrentes sur l’absence de valeur fondamentale du bitcoin et des cryptos (pas de dividendes, volatilité , bulle…) sont surtout le fait des gestionnaires alternatifs investis sur les actions.

 » Le risque de la bulle des crypto-actifs « 

  » Le risque de la bulle des crypto-actifs « 

 

Dans une interview à la Tribune l’ancien gouverneur de la Banque de France donne son sentiment sur les perspectives économiques en général et s’inquiète en particulier du risque d’éclatement de la bulle des cryptomonnaies dans la Tribune:

 

Un an après le début de la crise sanitaire et alors que le plan de relance veut inscrire la France dans la reprise de l’activité économique, les perspectives de croissance sont positives, l’OCDE tablant sur une hausse de 5,6% du PIB mondial, Bercy envisageant plutôt une croissance de 6%. A-t-on raison d’être optimiste ?

JEAN-CLAUDE TRICHET - Je ne suis pas, pour le moment, très optimiste sur la croissance à moyen-long terme, compte tenu du fait qu’elle dépend essentiellement des progrès de productivité et que ceux-ci sont médiocres depuis maintenant très longtemps. On peut documenter la baisse des progrès de productivité dans l’ensemble des pays avancés et en France en particulier, des années 2005-2006. Mais à court terme, je prévois évidemment un rebond de la croissance, largement due à vrai dire, au rattrapage de ce qui a été observé négativement depuis le Covid. Donc à court terme, oui, progrès relativement significatif de la croissance, à moyen-long terme, pour l’ensemble des pays avancés, il faut que nous travaillions beaucoup plus sur les réformes structurelles et sur l’ensemble des éléments qui sont les déterminants de la croissance réelle.

Le plan Biden, doté de 1 900 milliards de dollars, peut-il aussi bénéficier à l’Europe ?

A court terme, évidemment, si les Etats-Unis mettent dans la marmite américaine 1,9 trillion de dollars, ça ne peut pas ne pas avoir d’impact plutôt positif sur l’ensemble des pays du monde, pas seulement les pays avancés, et donc par voie de conséquence, pour l’Europe. Mais, pour autant, je ne considère pas comme étant raisonnable un plan de relance de 1,9 trillion de dollars et je crois qu’il est essentiellement motivé par des considérations politiques qui sont nécessairement des considérations de court terme. Donc je suis du sentiment exprimé par Larry Summers (économiste américain, ancien chef du Conseil…

 

Risque de bulle financière sur les actions et l’immobilier (Patrick Artus)

Risque de bulle financière sur les actions et l’immobilier  (Patrick Artus)

Pour Patrick Artus, directeur de la recherche et des études de Natixis, la reprise ne fait aucun doute mais les jeunes paieront le plus lourd de la facture de la crise avec la flambée du prix des actifs et un sous-emploi massif. Les politiques monétaires resteront expansionnistes longtemps car un retour en arrière pourrait s’avérer trop dangereux. L’économiste ne croit pas au retour de l’inflation ( de ce point de vue il a sans doute tort si l’on se fie à l’évolution des prix de l’essence, des prix agricoles, de ce des matières premières et des services NDLR, ) interview dans la Tribune.

 

 

- Quelles sont les principales leçons que nous pouvons tirer de cette crise sanitaire ?

PATRICK ARTUS - Cette crise a tout d’abord révélé un problème de couverture de la protection sociale en France. Toute une partie de la population – les jeunes, les intérimaires et les contrats précaires, les artisans et les indépendants – est beaucoup moins protégée que d’autres catégories. Des programmes d’urgence ont été mis en place. Mais, faut-il les pérenniser et étendre la protection sociale des salariés en CDI à l’ensemble de ces populations qui ont été fragilisées ? La seconde question que pose cette crise est le déclassement de la recherche en France, et pas seulement médicale. Il est indispensable d’inverser la tendance au risque d’accumuler un lourd handicap dans la compétition mondiale. Il existe clairement une insuffisance de moyens, une mauvaise articulation entre les laboratoires de recherche et le secteur privé et, enfin, un rejet presque culturel, de la prise de risque.

Quels seront les impact sur l’économie ?

Plusieurs questions font actuellement débat. Il existe un consensus chez les économistes sur la destruction de croissance à long terme d’une telle crise. Les entreprises ont sous-investi et toute une génération de jeunes semble sacrifiée, à la fois en termes de formation et d’emplois. Les chefs d’entreprises ne partagent pas cette vision et tablent sur une reprise forte, un retour « aux années folles », avec une consommation débridée et des nouvelles technologies. Certes, il y aura une envie de consommer mais ce phénomène risque d’être transitoire car nous avons détruit beaucoup de capital, notamment du capital humain.

Les bourses au plus haut avec des risques d’éclatement de la bulle

 Les bourses au plus haut avec des risques d’éclatement de la bulle

 

Les marchés boursiers retrouvent des niveaux historiques en France comme aux États-Unis par exemple. Ce qui traduit un décalage de plus en plus vertigineux entre la valorisation des actions et la réalité économique.

 

En cause évidemment des masses de liquidités déversées par les banques centrales dont une grande partie se retrouve à la bourse pour artificiellement gonfler les cours. Tout cela avec des rendements complètement anachroniques de 10,20 30 % parfois davantage en quelques mois alors que la richesse nationale progresse très lentement. Plus 1 % seulement de croissance pour la France au premier trimestre avec une perspective de 4 % en 2021.

Aux États-Unis il a suffi d’un tweet du patron de AstraZeneca pour faire gagner d’un coup 25 milliards. Tesla valorisée 10 à 20 fois plus que les autres constructeurs alors  que la société ne produit qu’environ 200 000 véhicules électriques pour par exemple plus de 10 millions de véhicules pour Toyota. On pourrait multiplier les exemples de valeurs complètement déconnectées de la rentabilité réelle des les entreprises. Comme on sait que les arbres ne montent jamais au ciel, il en est de même pour la cote. Du coup les conditions sont de plus en plus réunis pour qu’éclate un jour une énorme bulle financière qui pourrait alors contaminer l’ensemble du marché financier puis l’économie réelle.

Risque d’éclatement de la bulle TESLA ?

Risque d’éclatement de la bulle TESLA ?

 

Aujourd’hui Tesla apparaît comme la vedette des valeurs boursières; le problème est que cette entreprise est particulièrement surcotée. Il n’y a en réalité aucune cohérence entre la valeur boursière de Tesla et la valeur de l’entreprise. De nombreux analystes financiers considèrent que la cotation de Tesla relève du casino.

 

Chris Harvey, responsable de la gestion actions du géant bancaire américain Wells Fargo, a souligné dans l’émission Fast Money de CNBC combien les circonstances de l’ascension d’AOL rappellent celle de Tesla. »AOL à la fin des années 1990, à l’image de Tesla aujourd’hui, avait la main sur une technologie qui changeait la donne, affichait une performance boursière formidable et entrait tardivement dans l’indice après une envolée extraordinaire » (traduit par nous), a indiqué le stratégiste.

 

Globalement, le spécialiste s’attend à ce que les gagnants de 2021 en Bourse soient très différents de ceux de 2020. Selon lui, les investisseurs commencent à perdre l’appétit pour les valeurs de croissance (privilégiées cette année comme elles l’avaient été lors des récessions de 2003 et 2009), tandis que les titres cycliques -c’est-à-dire les sociétés dont la santé est fortement liée à la conjoncture générale- commencent à profit d’un regain attendu de croissance économique.

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