Archive pour le Tag 'Buisson'

Buisson soutient le discours de droite conservatrice de Fillon

Buisson soutient le discours de droite conservatrice de Fillon

 

Le sulfureux Buisson, ancien de Sarkozy règle ses comptes avec ce dernier en considérant que la campagne de l’ancien président de la république a été triviale et trop brutale. Du coup il se rallie à Fillon et se réjouit de la résurgence d’une vraie politique de droite conservatrice. Nicolas Sarkozy Patrick Buisson a en effet fustigé jeudi le discours « ringard de Juppé face à la campagne de « transgression des tabous » de François Fillon. « Malgré qu’il se veuille le porte-parole de la modernité », Alain Juppé « tient un discours absolument ringard et ne se rend pas compte que cette révolution conservatrice est à l’œuvre partout dans toutes les sociétés occidentales », a-t-il dit sur Europe 1. François « Fillon a fait une campagne qui n’est pas celle de Nicolas Sarkozy, moins triviale moins brutale, et qui est une campagne de transgression des tabous », a-t-il ajouté. « Fillon assume une droite conservatrice ». Pour Patrick Buisson, « Juppé sera très probablement battu dimanche soir, il représentait cette tradition de cette droite qui ne s’assume pas et c’est pour ça que dans l’histoire des idées c’est un moment historique ». Selon un sondage IFOP-Fiducial pour iTELE, Paris Match et Sud Radio publié mercredi, François Fillon battrait Alain Juppé avec 65% des voix au second tour de la primaire de la droite et du centre dimanche. Alain Juppé dénonce la « brutalité sociale » du programme de son concurrent et l’attaque sur les questions sociétales. François Fillon oppose quant à lui son « audace » à la frilosité présumée de son adversaire. Inspirateur de la « droitisation » des thématiques de l’ex-UMP, Patrick Buisson a été l’éminence grise de Nicolas Sarkozy pendant ses campagnes présidentielles de 2007 et 2012 et durant son quinquennat. En 2014, il a été condamné à verser 10.000 euros de dommages et intérêts provisionnels à l’ex-chef de l’Etat et à son épouse Carla Bruni pour les avoir enregistrés à leur insu.

(Avec Reuters)

 

UMP : poursuivie en justice par Patrick Buisson

UMP : poursuivie en justice par Patrick Buisson

En dépit  l’affaire des sondages de l’Elysée, il veut encore des sous ( et surtout encore régler des comptes politiques). L’affaire des sondages avait  fait suite à un rapport édifiant de la Cour des comptes sur les dépenses de l’Elysée. Publié en 2010, ce rapport pointait les commandes d’études d’opinion et de prestations de conseil passées parfois sans appel d’offres par l’Elysée auprès de divers instituts et sociétés comme Publifact, la société de Patrick Buisson, ou encore le cabinet Giacometti-Péron. Buisson étant un proche de Nicolas Sarkozy, les juges s’intéressent tout particulièrement à la régularité de contrats juteux passés entre l’Elysée et Publifact. Ce qui n’empêche pas Patrick Buisson, l’« éminence noire » de Nicolas Sarkozy, d’ assigner l’UMP en justice. Selon le site d’information Mediapart, il réclame le paiement de factures datant de 2013 qu’il estime impayées. Selon Le Figaro, qui a eu confirmation de cette information de Me Philippe Blanchetier, ancien avocat de l’UMP, notamment durant la campagne présidentielle de 2012, le montant de ces factures atteindrait « plusieurs dizaines de milliers d’euros ». M. Buisson, qui a conseillé M. Sarkozy de 2006 à 2012, a été remercié « verbalement » à la fin de 2012 ou au début de 2013 par Jean-François Copé, alors président du parti de droite. Durant ces années, M. Buisson fournissait à l’Elysée des sondages et des analyses d’opinion. Un marché qui lui rapportait 31 993 euros par mois écrit Mediapart. Mais M. Buisson semble estimer que la résiliation de ce contrat par M. Copé ne s’est pas faite correctement. Face au refus de l’UMP de payer ces factures, le parti estimant que les prestations n’avaient pas été effectuées, M. Buisson a adressé, en 2014, une première mise en demeure à Jean-François Copé. Quelques mois plus tard, il a assigné le parti en justice.

Patrick Buisson conseiller de Mélenchon ?

Patrick Buisson conseiller de  Mélenchon

D’après   l’ agence Reuters , l’ancien journaliste d’extrême droite Patrick Buisson a conseillé non seulement Nicolas Sarkozy, mais aussi le fondateur du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon, écrivent deux journalistes du Monde dans un livre à paraître jeudi. Ariane Chemin et Vanessa Schneider affirment dans « Le mauvais génie » que Patrick Buisson et l’ex-candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012 se connaissent depuis 22 ans et qu’ils ont noué une relation d’amitié. « Mélenchon a pris l’habitude de consulter son nouvel ami avant chaque décision stratégique. Buisson met avec plaisir sa science des sondages à son service. Il est de ceux qui l’encouragent à quitter le Parti socialiste en 2008″, écrivent-elles selon les bonnes feuilles publiées mardi par Le Monde. « Les conseils du collaborateur de Nicolas Sarkozy ne sont évidemment pas désintéressés : tout ce qui peut déstabiliser le Parti socialiste est bon à prendre. Lorsque l’ami Jean-Luc se décide à concourir à la présidentielle, son conseiller occulte le convainc, chiffres à l’appui, qu’il a un espace à conquérir à gauche du PS », ajoutent Ariane Chemin et Vanessa Schneider. Selon les journalistes, une alliance objective se serait même nouée, le président sortant citant le nom de Jean-Luc Mélenchon – « la meilleure façon de le faire exister » – tandis que le député européen « réserve ses flèches les plus venimeuses à François Hollande ». En avril 2012, le leader du Parti de gauche avait reconnu sur BFM TV avoir assisté en 2007 à la remise de la Légion d’honneur de Patrick Buisson par l’ancien chef de l’Etat tout en assurant qu’il n’était pas son « ami ». Dès lors on se demande ce qu’il faisait à cette cérémonie ! »Qu’est-ce que c’est que cette invention ? », avait-il répondu alors qu’on lui demandait s’il était ami du conseiller de Nicolas Sarkozy.  Jean-Luc Mélenchon n’a pas pu être joint dans l’immédiat mardi et son bureau n’était pas en mesure de réagir. Olivier Besancenot, le leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a dit ne pas croire à une telle proximité entre le député européen et Patrick Buisson. « C’est incompatible, je suis sûr que Jean-Luc Mélenchon va s’exprimer et lever ce malentendu », a-t-il dit sur iTélé.

 

Hollande et Sarkozy vont couler ensemble ( Buisson)

Hollande et Sarkozy vont couler ensemble ( Buisson)

 

Il na peut-être pas tort Buisson, l’ancien conseiller sulfureux de l’ancien président de la république. Il prévoit que Sarkozy et Hollande vont plonger ensemble. En outre il menace de sortir quelques cartouches pour plomber son ancien patron. Nicolas Sarkozy « sera mort politiquement avant de l’être judiciairement ». Cette épitaphe est signée de son ancien conseiller, Patrick Buisson dans L’Obs qui paraît jeudi 23 octobre. Proscrit pour « trahison » pour avoir enregistré à son insu l’ancien président durant son mandat, l’ex-directeur du quotidien d’extrême droite Minute juge très sévèrement la campagne de celui qui brigue la présidence de l’UMP et éventuellement l’Elysée. Il critique notamment une posture « rassembleuse », atténuée depuis par une résurgence des thèmes de sa campagne « droitière » de 2012. « La mayonnaise ne prend pas. Il est seul. Y’a plus de jus. Plus rien (…) On ne l’attend pas dans le rôle du rempart contre le FN avec un discours centriste. Le centre, ce n’est pas son genre de beauté, ça ne marchera pas. Hollande et Sarkozy vont couler tous les deux, car ils font système ». Par ailleurs, M. Buisson, qui écrit beaucoup ces mois derniers dans sa maison des Sables-d’Olonne, selon L’Obs, semble menacer l’ancien chef de l’Etat, annonçant des révélations à venir : « Je me tais jusqu’au jour où je ne me tairai pas », et ce jour-là, « ce sera spectaculaire », affirme l’ancien journaliste.

 

 

Affaire Buisson : nouveaux enregistrements

Affaire Buisson : nouveaux enregistrements

 

« Le Canard enchaîné » publie, dans son édition du mercredi 12 mars, de nouveaux extraits des enregistrements effectués par l’homme de l’ombre et conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. L’hebdomadaire satirique affirme d’ailleurs que Patrick Buisson avait compilé ses enregistrements sur « 60 DVD », « réunis dans un petite mallette longtemps conservé dans son appartement parisien ». « La durée totale des enregistrements dépasse 280 heures », assure « Le Canard enchaîné ». Cette semaine, l’hebdomadaire publie des extraits de la journée du 26 février 2011. La semaine dernière, « Le Canard enchaîné » s’était concentré sur la journée du 27 février, date du remaniement ministériel qui avait vu le départ de Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux. On retrouve des mêmes personnage clés : Claude Guéant, encore secrétaire général de l’Elysée, Henri Guaino, conseiller spécial, Franck Louvrier, porte-parole, Pierre Giacometti, le sondeur, et, évidemment, Patrick Buisson. Dans ces nouveaux extraits, selon « Le Canard enchaîné », Nicolas Sarkozy précise pourquoi il a décidé de renvoyer  deux de ses ministres.

Sur le remaniement :

NICOLAS SARKOZY :  »Il faut jouer le professionnalisme sérieux. Lorsqu’il n’y a pas de résultats, je vire. Lorsqu’il y a un problème, je vire. Par ailleurs, il y a une situation historique. C’est l’occasion qui fait le larron. Ce n’est pas parce que Moubarak et Ben Ali sont destitués que je me sépare de MAM [Michèle Alliot-Marie; NDLR] et [Brice] Hortefeux. »

A propos de Brice Hortefeux :

NICOLAS SARKOZY affirme « se couper un bras avec Brice. Il était un bon collaborateur. Il s’est mis en tête, il y a quelques années, d’être sur le devant de la scène. Il n’a pas le physique. Il est notable de province. »

CARLA BRUNI-SARKOZY : « Ce n’est pas de sa faute ».

NICOLAS SARKOZY : « Il est loyal, c’est parfait. Mais il n’incarne pas la fonction. »

Sur les ennuis judiciaires de Brice Hortefeux :

NICOLAS SARKOZY : « Putain, il n’avait pas à déconner en disant qu’il y en trop [des Arabes, NDLR] ! Moi j’ai été ministre de l’Intérieur pendant quatre ans. Quand je disais ‘racaille’, ça avait un sens. On pouvait être d’accord ou pas, mais y avait un sens. Ou quand je dis ‘nettoyer au karcher’. »

Sur Claude Guéant, devenu ministre de l’Intérieur :

Un des participants suggère qu’un ministre délégué à l’Intégration soit rattaché à Claude Guéant.

NICOLAS SARKOZY : « C’est la grosse ficelle de com’. Je mets un gros salaud [à l'Intérieur] et un gros bonnasse [à l'Intégration, ]. Non, mais, attend… Comme ça, j’ai mon gros méchant, qui est méchant avant d’avoir commencé, et j’ai mon gros sympas, qui n’aura qu’une seule idée, c’est taper le gros méchant… »

A propos du départ de Michèle Alliot-Marie :

NICOLAS SARKOZY : « La remplacer par [Alain] Juppé, ça fait professionnel. Je ne dis pas que c’est extraordinaire. Mais c’est un type solide, carré, courageux pour un certain nombre de choses. »

PATRICK BUISSON : « Tu lui donnes un poids politique considérable. Es-tu certain que ce poids sera totalement investi sur sa fonction de ministre des Affaires étrangères et qu’il n’aura pas la tentation de déborder ce cadre ? Je te rappelle que Juppé est un excellent ministre [à la Défense, NDLR]. C’est aussi le symbole de la plus grande catastrophe électorale de la droite en 1997 [la dissolution de l'Assemblée nationale, NDLR]. La stratégie de Juppé n’est jamais victorieuse. Il a un certain autisme à l’égard de l’électorat populaire de France. Il ne le comprend pas.

Buisson voulait « se ménager l’avenir »

Buisson voulait « se ménager l’avenir »

 

Pour Georges Buisson, le fils de Patrick Buisson, l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy qui enregistrait des conversations privées à l’Elysée, les motivations de son père ne font guère de doute. Il voulait « se ménager l’avenir », a-t-il affirmé lundi soir au Grand Journal de Canal Plus. Georges Buisson affirme avoir été au courant des enregistrements depuis fin 2007-début 2008, date où son père lui a demandé de copier des fichiers contenus dans son dictaphone. « Je lui ai posé la question. Il m’a d’abord dit qu’il comptait écrire un livre sur la période, ce qui est assez étrange parce qu’à ma connaissance il n’avait pas été engagé pour être mémorialiste des années Sarkozy. Et puis il a ajouté ‘cela peut toujours servir’, ce qui est plus clair et plausible », a ajouté le fils de l’ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy. Et le fils de Patrick Buisson ne serait pas étonné que d’autres que Nicolas Sarkozy aient été victimes d’enregistrements à leur insu. « S’il a enregistré Nicolas Sarkozy, il a dû enregistrer d’autres personnes », a-t-il affirmé. Se disant « choqué » par ces enregistrements car Patrick Buisson « a trahi la confiance de quelqu’un », Georges Buisson a ajouté n’être « plus étonné » et avoir « mis du temps à ouvrir les yeux sur (s)on père ». « Patrick Buisson a fait beaucoup de mal à beaucoup de gens » et « tout se finit mal » avec lui, a aussi dit son fils, faisant état de rapports « inexistants » actuellement avec son père, avec lequel il avait travaillé par le passé sur la chaîne Histoire. « On ne se parle plus depuis un an et demi et on est fâchés depuis plus de deux ans », a dit Georges Buisson.

 

Sondage affaire Buisson : «grave «pour 86%

Sondage affaire Buisson : «grave «pour  86%

Pour ceux qui en ont entendu parler, l’affaire Buisson est « grave ». Selon un sondage BVA pour l’émission CQFD sur i>TELE et Le Parisien/Aujourd’hui en France, 86% des Français trouvent que l’affaire des enregistrements de Nicolas Sarkozy par son ancien conseiller est « grave ». Seuls 13% ne la considèrent pas grave. Sur cette affaire, les sympathisants de droite ((83%) et de gauche (90%) se rejoignent. Pour la plupart des sondés cette affaire n’a pas changé l’image qu’ils avaient de l’ancien président: 50% conservent une mauvaise image, 41% gardent une bonne image de lui. Par contre, pour 8% des personnes interrogées, cela a dégradé l’image qu’ils en avaient.

 

Rencontre Le Pen-Buisson d’entre-deux-tours

Rencontre  Le Pen-Buisson d’entre-deux-tours

Patrick Buisson, alors conseiller de Nicolas Sarkozy, a rencontré Jean-Marie Le Pen entre les deux tours de la présidentielle de 2007 pour « prendre la température » sur ses intentions, a déclaré jeudi sa fille, Marine Le Pen. L’actuelle dirigeante du Front national a dit avoir rencontré « une fois » Patrick Buisson, qui est au centre d’un scandale après la diffusion d’enregistrements clandestins de conversations avec Nicolas Sarkozy et son entourage. Les avocats de l’ancien président et de son épouse ont annoncé vendredi qu’ils allaient engager des poursuites judiciaires pour atteinte à l’intimité de la vie privée après la publication de ces enregistrements, dont le défenseur de Patrick Buisson a reconnu l’authenticité.   »Je l’ai rencontré une fois lors d’un déjeuner avec Jean-Marie Le Pen entre les deux tours de la présidentielle de 2007″, a précisé Marine Le Pen à propos de Patrick Buisson lors d’une rencontre avec des journalistes. Le conseiller, qui a été directeur du journal d’extrême droite Minute, venait selon elle pour « prendre la température » auprès de Jean-Marie Le Pen, qui venait d’être exclu du second tour de la présidentielle avec 10,44% des voix. Nicolas Sarkozy l’emportera le 6 mai 2007 avec 53,06% des voix face à la socialiste Ségolène Royal après avoir capté une partie de l’électorat frontiste. « Je suppose que Nicolas Sarkozy (par l’intermédiaire de Patrick Buisson-NDLR) venait tenter de prendre la température pour savoir si, par hasard, Jean-Marie Le Pen n’envisageait pas d’appeler à voter pour lui, ce qui ne serait d’ailleurs pas scandaleux outre mesure », a ajouté la présidente du FN.

 

Sarkozy veut enterrer les enregistrements de Buisson

Sarkozy veut enterrer les enregistrements de Buisson

 

 

Sarkozy a saisi la justice pour empêcher toute nouvelle diffusion des bandes de Buisson. Il n’a sans doute aucun intérêt à la diffusion de  ces enregistrements qui pourraient bien  contenir des informations très compromettantes .  Jusque-là, la Nicolas Sarkozy vivait dans une position confortable. L’ancien président de la République gérait son temps et sa parole comme bon lui semblait. Après la défaite de 2012, il s’est astreint à une longue cure de silence. La succession de différentes crises à l’UMP l’a conduit  à sortir de cette réserve, dans la position du recours. Recours comme leader de la droite après le duel sans fin entre Jean-François Copé et François Fillon. Recours militant pour convaincre les adhérents de mettre la main à la poche, pour renflouer les caisses du parti. Nicolas Sarkozy se tenait au-dessus des contingences politiques. Il choisissait son champ d’intervention, comme l’avenir européen, il y a quelques jours à Berlin. Car désormais, c’est le ou les mystérieux possesseurs de ces documents qui maitrisent l’agenda et le verbe sarkozyste. L’auteur de ce feuilleton écrit la pièce à sa guise. Pour l’instant, ses révélations ont d’abord abouti à la mise en cause du personnage Patrick Buisson. Le conseiller venu de l’extrême droite, l’éminence grise redoutée se transforme en un manipulateur incontrôlable, prêt à abuser de la confiance d’un président de la République aussi bien que de celle de son propre fils. Mais il ne s’agit que du premier acte, il s’attache à la méthode. Le deuxième acte pourrait s’attacher au fond, au contenu de ces enregistrements. A des phrases sibyllines, qui mettent en cause le rôle des conseillers du président, voire du président lui-même. Les rebondissements sont d’autant plus faciles à écrire qu’il est aisé d’organiser ces divulgations en fonction du but ou de la personne à atteindre. Le référé de Nicolas Sarkozy vise à stopper cette éventuelle hémorragie nauséabonde et politiquement très dangereuse.

 

Patrick Buisson, c’est qui ?

Patrick Buisson c’est qui ?

Un ancien conseiller de Sarko par qui le scandale est arrivé. Le scandale en fait d’intrigues de palais, Buisson  enregistrait les conversations de Sarko sans son accord bien évidemment (comme en témoigne des conversations privées entre Sarko et Carla Bruni) ; un conseiller très à droite, très connaisseur de la vie politique française mais un personnage très trouble. Il y a fort à parier que l’UMP va faire le dos rond car Buisson pourrait dévoiler dans ses fameux enregistrements des affaires  pour le moins gênantes.  L’engagement très à droite de Patrick Buisson remonte à ses années étudiantes. A la faculté de Nanterre, où il est inscrit en licence d’histoire, il est membre de la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF), syndicat proche d’Occident. Dans les années 80, il entre à l’hebdomadaire d’extrême droite Minute, dont il deviendra en 1986 rédacteur en chef. A cette époque, il co-écrit OAS, Histoire de la résistance française en Algérie. Il prend ensuite la direction de Valeurs actuelles, avant de rejoindre six ans plus tard LCI. Il a participé à la création de plusieurs émissions politiques (100% politique avec David Pujadas,Politiquement show avec Michel Field). En 2007, il a pris la direction de la chaîne Histoire. Politologue en plus de ses autres casquettes, Patrick Buisson a une société de conseil et d’enquête d’opinion, Publifact. La pensée de Patrick Buisson s’est construite autour d’une idée : l’union des droites, appelée le « compromis des nationalistes ». Il a longtemps plaidé pour une alliance entre le FN, le RPR et l’UDF. Entre 1983 et 1986, il a ainsi rédigé un « guide de l’opposition » avec en couverture Jacques Chirac, Valéry Giscard d’Estaing et Jean-Marie Le Pen. Il a également travaillé à un rapprochement entre l’ancien leader du FN et Philippe de Villiers. Cet intellectuel maurassien défend une France souveraine, aux racines chrétiennes. « Le patriotisme, le protectionnisme, le conservatisme en matière de mœurs sont les valeurs historiques de la tradition ouvrière », explique-t-il en juin 2013 au Monde. Dans un papier de Télérama de novembre 2009, Jean-Marie Le Pen qualifie ainsi Patrick Buisson : « Un intellectuel de la droite nationale, qui au fond de son cœur, partage probablement plus mes idées que celles de Nicolas Sarkozy. » Durant ses années au journal Minute, Patrick Buisson s’est forgé un large réseau auprès de politiques, du centre à l’extrême droite. Il a notamment été impliqué  dans la campagne de Jean-Claude Gaudin à Marseille en 1983. Alain Madelin, Charles Pasqua et Jean-Marie Le Pen, pour qui il a déjà rédigé des notes, ont aussi fait partie de ceux à qui il prodiguait ses bons conseils. Plus surprenant, Patrick Buisson a écrit la biographie de Sacha Guitry et un livre avec Léo Ferré. Il a également co-écrit la biographie de Philippe de Villiers, dont il a été un temps conseillé. Patrick Buisson a débarqué dans le sillage de Nicolas Sarkozy en 2005, année durant laquelle il prédit le « non » au référendum européen. Conseiller de l’ombre, il avait plaidé en 2007 pour la création du ministère de l’Immigration et de l’identité nationale. Et obtenu gain de cause. Cette année-là, le Président lui remet la légion d’honneur  et déclare, selon Libération : « Patrick est celui à qui je dois plus qu’à tout autre. » Lors de la campagne de 2012, il n’a encore une fois aucune fonction officielle dans l’organigramme mais exerce une influence notoire sur le Président, qui droitise con discours dans l’entre-deux-tours. Patrick Buisson assure à plusieurs reprises n’avoir jamais tenté de convaincre Nicolas Sarkozy de faire alliance avec le FN. Au sein de l’UMP, il compte de nombreux ennemis, qui n’ont pas hésité à le charger publiquement, parmi lesquels François Baroin ou encore Nathalie Kosciusko-Morizet.

 

Affaire Buisson : les enregistrements de Sarko… pas de la dentelle !

Affaire Buisson : les enregistrements de Sarko… pas de la dentelle !

                                   

Dans son édition de ce mercredi, le Canard publie le verbatim de l’enregistrement d’une réunion à l’Élysée, le 27 février 2011, autour de Nicolas Sarkozy à quelques heures du remaniement qu’il va annoncer. L’hebdomadaire moque le « fayot » Patrick Buisson qui se répand en encouragements et en félicitations auprès du chef de l’État. Selon Le Canard, par exemple, après l’enregistrement de l’allocution dans laquelle il annonce le remaniement, l’ex-président revient : « ‘On n’a pas entendu ces connards de chiens qui aboyaient’ (dans les jardins élyséens ? » L’hebdomadaire satirique poursuit : « Buisson spirituel : ‘Tu parlais des journalistes ?’ Puis courtisan : ‘C’était très bien! Tu avais les bonnes intonations. Tu as bien détaché les phrases importantes. Faut pas y toucher.’ » De son côté le site Atlantico met en ligne les enregistrements sonores et les verbatims d’au moins quatre enregistrements, dans le contexte d’une réunion de Nicolas Sarkozy et de ses conseillers le 26 février 2011 à la Lanterne à Versailles consacrée au remaniement. Brice Hortefeux devait ensuite être remplacé par Claude Guéant à l’Intérieur et Michèle Alliot-Marie par Alain Juppé au Quai d’Orsay. « Remplacer (le Premier ministre François) Fillon par (Jean-Louis) Borloo, c’est grotesque », déclare Sarkozy lors de la réunion. « Y’a qu’une seule personne qui pourrait remplacer Fillon aujourd’hui, c’est Juppé. Je m’entends très bien avec Alain… Même si Fillon n’est pas décevant, il est comme on le sait. » Dans la voiture qui les ramène de Versailles, Patrick Buisson et le publicitaire Jean-Michel Goudard, conseiller en communication ne se privent pas de commentaires acerbes. « C’est dur, hein ? », lache notamment Buisson à propos de la présence de Carla Sarkozy à Versailles. « Ah t’es amusant. Si je la connaissais pas un peu mieux depuis la télé j’aurais trouvé ça… lamentable… interventions percutantes quand même hein », lui répond Goudard. Les deux hommes s’inquiètent ensuite du changement de fonction de Claude Guéant, qui passe du secrétariat de l’Élysée à l’Intérieur. « Tu vois l’avantage de Guéant, la depuis trois mois, c’est qu’il connaissait un petit peu les dossiers, notamment pour les affaires auprès du parquet. Il se mouillait un petit peu« , dit Patrick Buisson, mis en cause dans l’affaire des marchés des sondages de l’Élysée. « Ben ça l’intéresse quand même directement parce que… l’Élysée c’était lui à cette époque-là », lui rétorque Goudard. Patrick Buisson, ancien journaliste de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute, se plaint aussi à propos du remaniement de ne pas avoir « réussi à entraîner la tête » du ministre de la Justice Michel Mercier, qu’il qualifie de « totalement calamiteux ». « Il y a plus calamiteux encore », assène Goudard, en nommant la ministre de la Santé Roselyne Bachelot qui, selon lui, « ne dit que des conneries ». Dans un communiqué transmis à l’AFP par son avocat Gilles-William Goldnadel, Patrick Buisson se défend : « En tant qu’intervenant essentiel de ces réunions » il « ne pouvait prendre des notes écrites et utilisait ces enregistrements pour préparer la réunion suivante ». Ces derniers « étaient détruits au fur et à mesure sauf manifestement quelques-uns qui lui ont été dérobés et dont il est fait présentement un usage extravagant et pervers », affirme-t-il. Patrick Buisson, accusé mi-février par Le Point d’avoir enregistré certaines de ses conversations avec l’ancien président, avait alors indiqué qu’il comptait porter plainte contre l’hebdomadaire. L’article du Canard enchaîné « ne change en rien la plainte déposée par Patrick Buisson contre l’hebdomadaire Le Point le 21 février », selon son communiqué. Car « le fait que M. Buisson aurait pu faire un usage clandestin, malveillant et systématique de ce qui n’était qu’un enregistrement de travail relève de la diffamation ». Patrick Buisson, qui a joué un rôle central dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, a été accusé d’infuser dans la politique française, des thèses de sa famille d’origine, l’extrême-droite. Dans l’un des enregistrements, il se présente comme « royaliste ». Il est aussi au cœur de l’affaire des sondages, dans laquelle un juge enquête sur la régularité des contrats conclus sous la présidence Sarkozy, sans appel d’offres, entre l’Élysée et neuf instituts de sondage, dont la société de conseil Publifact de Patrick Buisson.

 




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