Archive pour le Tag 'Budget européen'

Budget européen : la pauvreté augmente mais les dépenses diminuent !

Budget européen : la pauvreté augmente mais les dépenses diminuent !

 

Comment s’étonner de la montée de l’euroscepticisme, l’Europe se réduit de plus en plus à une vaste zone de libre échange sans régulation et sans solidarité ; Après le Mali, c’est à la pauvreté den faire les frais. L’Europe reste une belle idée mais elle se vide de sens en même temps que son élargissement. Les craintes des associations venant en aide aux défavorisés se sont concrétisées. Le projet de budget de l’Union européenne pour 2014-2020 préserve certes le principe de l’aide alimentaire, mais son montant en est fortement réduit. Il sera de 2,1 milliards d’euros, soit 1,4 milliard de moins que sur la période 2007-2013.  Rien que sur l’année 2011, la France a reçu 72 millions, qui ont permis aux Restos du Cœur, aux Banques alimentaires, à la Croix rouge française et au Secours populaire de distribuer 130 millions de repas distribués. Au total, 18 millions d’Européens se nourrissent chaque année grâce au Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD).   Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, a annoncé ce vendredi la création d’une structure pour palier la baisse de l’aide alimentaire. « Nous allons nous mobiliser de notre côté, nous allons transformer ce manque à gagner par une forme d’aide directe, sans doute une forme de fondation qui nous permettra d’intervenir auprès des associations« , a-t-il déclaré sur RTL. Le PEAD a été créé en 1987 pour redistribuer aux populations pauvres de l’Union européenne une partie des surplus agricoles communautaires. La disparition de ces derniers pose la question de la survie de ce programme, contesté en outre par des pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui estiment que ce type d’aide ne relève pas des compétences communautaires.

 

Budget européen: Hollande prévoit la réduction de la PAC

Budget européen: Hollande prévoit la réduction de la PAC

Hollande a assuré qu’il venait à Bruxelles « chercher un accord » sur ce budget de l’UE pour la période 2014-2020, lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre jeudi pour deux jours à Bruxelles. « Je n’y vais pas pour exprimer d’avance un refus ou espérer un échec », a-t-il ajouté.  Il faut « éviter que les coupes budgétaires finissent par mettre en cause la croissance », a plaidé M. Hollande, qui avait déjà obtenu en juin dernier la mise en place d’un pacte de croissance comme pendant du pacte renforçant la discipline budgétaire.  Paris défend un budget européen qui permette la préservation des politiques communes, une « politique de cohésion pas seulement pour les pays bénéficiaires mais pour l’ensemble de l’Europe » et surtout la politique agricole commune, dont il est l’un des principaux bénéficiaires.  Après un premier sommet en novembre qui s’était soldé par un échec, les Européens continuent de se déchirer entre partisans d’une politique privilégiant croissance et solidarité, comme la France, et partisans de coupes franches dans les dépenses, comme la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les pays nordiques et le Pays-Bas.   »Mon devoir c’est de chercher un compromis », a promis le président français. A ceux qui estiment qu’il est « difficile, voire impossible » en raison de la position intransigeante du Premier ministre britannique David Cameron, M. Hollande a lancé: « Pourquoi un pays pourrait-il décider à la place des 26 autres »?  Il a reconnu que la Politique agricole commune (PAC), dont la France est le principal bénéficiaire, allait « voir ses crédits diminuer par rapport aux propositions de la Commission européenne ». « Cela engendrera nécessairement des restructurations difficiles dans un secteur essentiel pour nos territoires », a-t-il souligné.  Le chef de l’Etat français doit retrouver mercredi soir la chancelière allemande Angela Merkel, pour tenter de rapprocher leurs vues avant le sommet.  En cas de nouvel échec, les Européens devraient se contenter d’un budget annualisé et plusieurs pays, dont l’Allemagne, se verraient privés de leur rabais. Londres en revanche pourrait garder le sien, obtenu en 1984 et inscrit dans les traités.  Plus généralement, le président français a estimé que « l’intérêt national est en train de prendre le pas sur l’intérêt européen ». « Ce qui nous menace n’est plus la défiance des marchés, mais c’est celle des peuples », a-t-il lancé. « L’Europe ne peut pas être une addition de nations, chacune venant chercher dans l’Union ce qui lui serait utile pour elle et elle seule ».  Trois jours après son déplacement au Mali, où il a été accueilli en « libérateur », le chef de l’Etat a été salué pour son engagement dans le pays. Présent dans l’hémicycle, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso est intervenu pour lui rendre « hommage ».  Paris est engagée militairement depuis trois semaines dans le pays, mais avec un soutien européen qui était jugé timide par nombre d’observateurs.   »C’était notre responsabilité. Nous pouvions apporter immédiatement l’aide que le président malien attendait de nous. Décision prise aussi au nom de l’Europe, de la Communauté internationale ». Il attend désormais que l’Europe se mobiliser « pour participer au développement du Sahel », a justifié le président français.

Budget européen : divergences encore sur la PAC

Budget européen : divergences encore sur la PAC

 

France et Allemagne ont rapproché jeudi leurs positions sur le budget de l’Union européenne sans toutefois parvenir à s’accorder sur le montant des coupes budgétaires et leur répartition, dit-on de sources françaises et allemandes. Le président François Hollande et la chancelière Angela Merkel ont eu un tête-à-tête de plus d’une heure avant le début du Conseil européen, qui tente de donner à l’Union un cadre budgétaire pour la période 2014-2020, une négociation menacée d’échec par les exigences britanniques. « On se rapproche progressivement. Si sur ce type de sujet on a eu des confrontations très dures entre la France et l’Allemagne dans le passé, ce n’est pas du tout le cas aujourd’hui », assure-t-on de source française. « Il y a de fortes convergences mais aussi des nuances », admet-on cependant de même source. Ces nuances portent notamment sur l’ampleur des coupes budgétaires à effectuer. L’Allemagne souhaite ajouter 30 milliards aux 80 milliards d’euros de réductions proposées par le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, par rapport au projet initial de la Commission européenne. « Le chiffre de 30 milliards a été évoqué lors de l’entretien entre Angela Merkel et François Hollande mais ce n’est pas une position figée », assure-t-on du côté français, où l’on se dit plutôt favorable à l’enveloppe proposée par Herman Van Rompuy. La délégation française espère aussi un rapprochement sur la répartition des dépenses, notamment une revalorisation des montants consacrés à la Politique agricole commune (PAC). « Il y a un large accord sur l’idée qu’à l’intérieur de la proposition Van Rompuy il y aura des réallocations à faire », explique-t-on de source française.  

 

Budget européen : « touche pas à ma PAC »

Budget européen : «  touche pas à ma PAC »

 

Tout ou presque est négociable pour la France, sauf la PAC dont la France est la principale bénéficiaire.   A quatre jours d’un bras de fer au sommet sur le budget de l’Union européenne pour la période 2014-2020, la France se dit prête au compromis mais maintient ses lignes rouges, en particulier sur la politique agricole commune (PAC). Elle demande également une révision des « rabais » accordés à plusieurs pays membres, Grande-Bretagne en tête, a précisé lundi le ministre français des Affaires européennes, Bernard Cazeneuve, dans une interview à Reuters. Or ce sont là des points, avec l’ampleur des coupes budgétaires proposées par la présidence du Conseil européen, sur lesquels les discussions des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, jeudi et vendredi à Bruxelles, s’annoncent houleuses. « L’Europe a besoin d’un budget qui prolonge l’ambition de croissance du pacte de 120 milliards d’euros arrêté au Conseil européen de juin », déclare Bernard Cazeneuve. « Nous agirons activement pour que ce compromis soit possible. » « Mais la souplesse que nous voulons introduire dans la discussion ne peut pas se faire au préjudice de notre seul pays », ajoute le ministre français. La présidence du Conseil européen propose de fixer le budget global de l’UE pour la période 2014-2020 à 973 milliards d’euros, en baisse de quelque 77 milliards par rapport au précédent budget pluriannuel 2007-2013. Elle suggère ainsi une réduction supplémentaire de 14,5 milliards d’euros du budget de la PAC par rapport aux propositions de la présidence chypriote de l’UE.Ce projet de compromis d’Herman Van Rompuy prévoit aussi une réduction supplémentaire de 17 milliards pour les politiques de « cohésion », qui profitent surtout aux pays d’Europe de l’Est.




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