Archive pour le Tag 'brutalité'

Tweeter: La brutalité d’Elon Musk a fait partir 80 % du personnel

Tweeter: La brutalité d’Elon Musk a fait partir 80 % du personnel

Elon Musk qui se veut libertarien – surtout pour lui-même- s’assoie sans état d’âme sur la liberté des autres. Ainsi sa brutalité a entraîné le départ de 80 % du personnel. Du coup l’avenir du réseau se trouve largement hypothéqué d’autant que les annonceurs se retirent progressivement de Twitter, or ce sont eux qui financent le réseau.

Pour réduire la masse salariale, Elon Musk s’y est pris en trois temps. D’abord, un immense plan social à la hache concernant 50% des effectifs de l’entreprise, doit 3.700 personnes, la première semaine de novembre. La semaine suivante, le nouveau patron s’est attaqué aux contractuels, en annonçant le licenciement de 80% d’entre eux, essentiellement dans la modération des contenus, alors même que Twitter était considéré avant le rachat comme l’un des réseaux sociaux les moins efficaces sur le sujet. Enfin, lors de la troisième semaine de novembre, Elon Musk s’est attaqué aux survivants du premier plan social en lançant aux quelques 3.700 employés restants un ultimatum : travailler « à fond, inconditionnellement » ou prendre la porte.
D’après le magazine Fortune, 75% des restants ont choisi à ce moment-là de partir. Ajoutons à ces vagues de départ quelques centaines de licenciements éparpillés dans le mois -surtout des employés et managers qui critiquaient ouvertement ou dans les messageries internes la gestion d’Elon Musk-, et Twitter ne compterait aujourd’hui que 1.000 employés et 1.100 contractuels, soit 2.200 en tout, contre 12.900 vingt-trois jours plus tôt !

De fait, on retiendra du premier mois d’Elon Musk quatre « accomplissements », tous plus inquiétants les uns que les autres : la boucherie sur la masse salariale ; le flop spectaculaire de l’abonnement Twitter Blue à 8 dollars par mois, lancé puis rangé indéfiniment au placard à cause de nombreuses dérives ; la rupture de neutralité assumée lorsqu’Elon Musk a appelé ses 118 millions de followers à voter Républicain aux élections de mi-mandat début novembre, confirmant les craintes sur son agenda politique ; et la réintégration de Donald Trump suite à un simple sondage, alors même que l’ancien président avait été banni de tous les grands réseaux sociaux l’an dernier en raison de son rôle actif pour encourager les émeutes du Capitole du 6 janvier 2021, qui ont provoqué six morts.

Ces premières semaines donnent un aperçu assez clair de la méthode et du style de management d’Elon Musk : faire table rase de l’ancien Twitter -dont il exécrait la culture d’entreprise- pour reconstruire à partir de ce qu’il en reste. Ainsi, après avoir viré sans ménagement la moitié des effectifs et congédié tous ceux qui osaient le critiquer, l’ultimatum donné aux restants sonne comme une nouvelle épuration, par la qualité cette fois, en se débarrassant de tous ceux qui avaient survécu jusque-là mais qui ne partagent pas ses valeurs.

Problème : la purge est si violente qu’il ne reste plus grand-chose. Si Twitter avait certainement un peu de « gras » à couper dans ses effectifs avant Musk, il paraît peu probable que l’entreprise employait 10.800 personnes de trop. Ce qui ne manque pas d’interroger sur la capacité de Twitter à fonctionner normalement pour ses utilisateurs, de manière sécurisée, et à répondre à ses obligations légales de modération des contenus.

Mais peu importe la violence et le danger que la méthode Musk créé pour la survie à court terme de l’entreprise. Elon Musk est dans une croisade culturelle contre l’ancien Twitter. « Je peux vous dire ce qui marche chez Tesla : être présent physiquement au bureau et se donner à fond »; a déclaré l’entrepreneur lors d’un Spaces, un salon de discussion sur le réseau social. La purge passe donc aussi par la destruction de la culture d’entreprise de Twitter.

Le nouveau patron la juge trop libérale avec son télétravail généralisé, son progressisme typique de la Silicon Valley, et sa politique de ressources humaines axée sur la bienveillance et les avantages pour les salariés comme la cantine gratuite et à volonté. Dès son arrivée, Elon Musk a donc appliqué à Twitter ce qui fonctionne déjà dans ses autres entreprises : le présentiel tous les jours de la semaine sauf exceptions. Le milliardaire a également mis fin aux repas gratuits dans un souci d’optimisation des coûts.

Russie, une société de peur et de brutalité

Russie, une société de peur et de brutalité

Le but des autorités russes est de « créer une atmosphère de peur », dit Elena Jemkova, directrice exécutive de Memorial, une ONG russe de défense des droits humains qui poursuit son travail de mémoire, malgré sa dissolution.

La dissolution de l’association évoquée constitue une confirmation supplémentaire que la Russie de tout temps a toujours été une société de peur et de brutalité. Poutine, dictateur mafieux ne fait que prolonger les méthodes soviétiques lesquelles avaient succédé à celles des tsars. Ce pays n’a jamais connu la démocratie  et soutient en tout cas tolère l’oppression comme mode de limitation  des libertés individuelles comme collectives. NDLR

 

Le 28 décembre 2021, la Cour suprême de Russie prononçait la liquidation de Memorial International, l’une des plus importantes ONG du pays, fondée en 1987 sous le nom de Memorial Moscou – avant de prendre de l’ampleur et de changer de nom en 1992 –, pour établir la vérité historique sur les crimes du totalitarisme soviétique et défendre les droits humains. Elena Jemkova, sa directrice exécutive, qui vit en Russie et a reçu le 21 juin à Paris le titre de docteure honoris causa de Sciences Po, fait le point pour Le Monde sur la situation qu’a créée cette décision de dissolution, prise quelques semaines seulement avant l’invasion de l’Ukraine.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que liquidation ne signifie pas interdiction. Je rappelle que la question, au procès, était de savoir si nous avions respecté l’obligation qui est la nôtre depuis 2016 d’apposer un tampon « agent de l’étranger » sur tous nos documents. La cour a estimé, à partir de quelques cas, que nous ne l’avions pas suffisamment fait. Certes, pendant le procès, le procureur avait invoqué des raisons plus profondes, en disant notamment qu’il n’aimait pas la façon dont nous présentions le passé soviétique. Mais cela n’a pas été repris dans les attendus du verdict.

Nous pouvons donc prendre la cour au mot, et considérer que notre travail, en lui-même, n’a pas été remis en cause. D’ailleurs, comment pourrait-on interdire un travail de cette nature ? C’est celui à la fois d’historiens professionnels et de simples citoyens que nous aidons à reconstituer l’histoire de leurs proches. On ne peut évidemment pas abolir le travail des historiens, et on ne peut pas non plus interdire aux gens de vouloir connaître la vérité sur leur histoire.

La situation globale s’est bien sûr fortement dégradée, puisque le centre de coordination qu’était Memorial International a disparu. Mais beaucoup de nos membres sont bénévoles : ils n’ont pas besoin de grand-chose pour continuer leur travail. Et puis notre structure est décentralisée, et les nombreuses branches locales de Memorial n’ont pas été liquidées. Elles ont encore leurs ressources, leurs bureaux, leurs archives ; et elles continuent le travail.

C’est aussi le cas, à grande échelle, des branches étrangères, qui se montrent de plus en plus actives, ce qui confirme quelque chose dont nous nous doutions, à savoir que Memorial est vraiment devenue une organisation internationale.

Ukraine : la brutalité russe est historique

Ukraine : la brutalité russe est historique

Frappé par le caractère radicalement destructif de la stratégie russe, le philosophe François Galichet constate que, pour l’armée russe, « la destruction n’est pas un moyen mais une fin en soi ; et d’ailleurs elle s’applique à l’agresseur autant qu’à l’agressé ».( Le Monde)

 

Ce qui frappe le plus, dans le conflit ukrainien, c’est la stratégie adoptée par les Russes. Elle se caractérise par une intention délibérée d’anéantissement, de destruction systématique et radicale. Assurément, toutes les guerres comportent des dommages causés à l’ennemi ; mais ils sont le plus souvent liés à des objectifs militaires, même s’ils entraînent des bavures.

Dans le cas de l’agression russe, en revanche, on a l’impression d’une entreprise d’annihilation totale du territoire à conquérir, civils et soldats, hommes, bâtiments et choses. Marioupol, Boutcha et bien d’autres villes martyres illustrent tragiquement cette volonté. Comme on l’a souvent souligné, c’est une stratégie déjà adoptée en Tchétchénie et en Syrie.

Habituellement, le conquérant vise à s’approprier les ressources du pays attaqué, ce qui le conduit à les préserver autant que possible, dans son propre intérêt. Ici, en revanche, on a le sentiment que le gain attendu ne compte pas du tout. La destruction n’est pas un moyen mais une fin en soi ; et d’ailleurs elle s’applique à l’agresseur autant qu’à l’agressé.

 

Les dommages causés à la Russie par la guerre (effets des sanctions, retrait des investisseurs étrangers, adhésion à l’OTAN de pays jusqu’ici neutres, renforcement de l’unité et de la défense européenne, etc.) sont de loin supérieurs à l’avantage éventuel que constituerait la conquête du Donbass. Mais ces dommages, si grands soient-ils, ne semblent pas compter.

Comment expliquer une telle attitude ? Un mot s’impose au spectacle de cette guerre militairement irrationnelle, économiquement aberrante, politiquement catastrophique : nihilisme. On sait que ce concept est né en Russie dans les années 1860 ; et on l’associe souvent à un mouvement marginal d’opposition au régime tsariste, vite disparu au profit de la contestation marxiste-léniniste qui aboutira à la révolution d’octobre 1917.

Or cette représentation est erronée. L’écrivain Ivan Tourgueniev (1818-1883), dans Pères et Fils, définit le nihiliste comme quelqu’un « qui ne veut rien reconnaître »« qui ne respecte rien » et « ne s’incline devant aucune autorité ». L’écrivain philosophe Alexandre Herzen (1812-1870) , dans un article de 1869, y voit « un esprit de purification critique » ; il associe le phénomène du nihilisme à la mentalité russe en tant que telle : « Le nihilisme est le fruit naturel, légitime, historique de cette attitude négative envers la vie qu’avaient adoptée la pensée russe et l’art russe dès ses premiers pas après Pierre le Grand. » Il ajoute : « Cette négation doit enfin aboutir à la négation de soi-même. »

Code du travail : la brutalité de Valls érigée en mode de gouvernance

Code du travail : la brutalité  de Valls érigée en mode de gouvernance

Valls s‘est désormais fait une spécialité en érigeant l’autoritarisme et la brutalité en mode de  gouvernance. L’objectif est de montrer sa différence avec François Hollande et d’une certaine manière de le discréditer. Il faut resituer cette brutalité dans le contexte de préparation des sélections résidentielles. De plus en plus à gauche des responsables sont convaincus que François Hollande en l’état actuel de sa popularité n’a pratiquement pas de chance de se qualifier pour le second tour des élections présidentielles. Du coup il convient de le pousser à retirer sa candidature y compris en le discréditant un peu plus. Ce que fait Valls sen lui faisant porter le chapeau de la droitisation de sa politique sociale. Certes Valls ne fait ne se fait sans doute pas beaucoup d’illusions sur la possibilité qu’il a de remporter les élections présidentielles face à Juppé. Mais un premier face-à-face en 2017 entre les deux intéressés constituerait pour Valls une marche essentielle pour les élections de 2022. C’est pourquoi La polémique enfle autour du projet de réforme du droit du travail porté par Myriam El Khomri. La ministre du Travail était accompagnée aujourd’hui d’Emmanuel Macron et Manuel Valls à Mulhouse pour faire de la pédagogie et déminer le terrain. Cette politique de fuite en avant de Valls qui tient absolument à faire éclater la gauche suscite cependant de fortes interrogations voir des oppositions sérieuses au sein du parti socialiste. Au PS, on ne croit pas à la réforme telle qu’elle, les aujourd’hui Jean-Christophe Cambadélis affirmant même qu’il ne voterait pas le projet. Même les ministres doutent : trois d’entre eux (Touraine, Royal, Ayrault) ont demandé à « rééquilibrer le texte ». Seule la droite -pour le député LR Eric Woerth, cela va « dans le bon sens » – et le patronat ont soutenu ce projet, ce qui a mis l’exécutif encore plus mal à l’aise…




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