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Economie- Perspective américaine : Atterrissage brusque ou en douceur

Economie- Perspective américaine : Atterrissage brusque ou en douceur

La croissance américaine marque le pas. Et ce ralentissement a un impact direct sur l’évolution des marchés financiers et sur votre argent.

par Marc Fiorentino dans La Tribune

Revenons au début de l’année 2024. Tous les prévisionnistes s’attendent à une récession américaine du fait de l’envolée de l’inflation, des prix de l’énergie, de l’évaporation de l’épargne Covid. Mais rien ne se passe comme prévu. L’emploi tient, les salaires augmentent et les consommateurs américains font plus que résister. Le plan Biden visant à favoriser les investissements aux États-Unis renforce l’activité industrielle.

Puis arrive Trump, un président « probusiness ». On a oublié la récession. Et on ne parle plus que de l’extraordinaire résilience de l’économie américaine. Mais là encore, les économistes sont pris à contre-pied. Et, depuis quelques semaines, les signaux faibles et forts du ralentissement de l’économie américaine sont partout. Et c’était prévisible pour plusieurs raisons.

1. Le cycle de croissance ininterrompue a atteint une durée historique.

2. Les tensions sur le marché du travail disparaissent, les embauches et les salaires marquent le pas.

3. L’inflation persistante et le niveau relativement élevé des taux d’intérêt pèsent sur le pouvoir d’achat des ménages.

4. L’épargne Covid s’est totalement volatilisée et les ménages américains commencent à ne plus ressentir l’« effet richesse » lié à l’envolée de la Bourse, car les actions américaines sont sous pression.

Ajoutez le climat d’incertitude dû aux décisions erratiques de Trump depuis son arrivée au pouvoir et vous obtenez une économie qui commence à décrocher. On reparle de récession. C’est un peu exagéré, mais le ralentissement est là. Les patrons des grandes enseignes de distribution ont sonné l’alarme : les consommateurs américains sont fatigués… Or ce sont eux qui ont tiré la croissance.

Est-ce que c’est grave ? Non. Paradoxalement, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les prix de l’énergie, de l’alimentaire et donc pour l’inflation. Qu’est-ce que ça change pour votre argent ? Les effets se font déjà sentir sur les marchés. Le dollar est sous pression. Les indices boursiers américains sont rattrapés par les indices européens.

Et la Fed devra continuer à baisser ses taux, d’autant qu’on a appris cette semaine que l’inflation était tombée à 2,8 %, plus bas que prévu. Les actifs spéculatifs comme les cryptos décrochent un peu. Bref, on revient « à la normale ». Les grands gérants de fonds ont réduit leurs parts d’actions américaines. Bref, l’économie des États-Unis retrouve peu à peu des cycles habituels : croissance, accélération de la croissance puis ralentissement. Elle n’échappe pas aux lois de la gravité économique.

Trump a déclaré cette semaine qu’une récession ne lui fait pas peur s’il faut en passer par là pour voir l’émergence d’un nouvel ordre économique mondial et d’une reconfiguration complète de l’économie américaine. Il pourrait cependant devenir plus nerveux si la situation se dégrade fortement.

Perspective Economie américaine : Atterrissage brusque ou en douceur

Perspective Economie américaine : Atterrissage brusque ou en douceur

La croissance américaine marque le pas. Et ce ralentissement a un impact direct sur l’évolution des marchés financiers et sur votre argent.

par Marc Fiorentino dans La Tribune

Revenons au début de l’année 2024. Tous les prévisionnistes s’attendent à une récession américaine du fait de l’envolée de l’inflation, des prix de l’énergie, de l’évaporation de l’épargne Covid. Mais rien ne se passe comme prévu. L’emploi tient, les salaires augmentent et les consommateurs américains font plus que résister. Le plan Biden visant à favoriser les investissements aux États-Unis renforce l’activité industrielle.

Puis arrive Trump, un président « probusiness ». On a oublié la récession. Et on ne parle plus que de l’extraordinaire résilience de l’économie américaine. Mais là encore, les économistes sont pris à contre-pied. Et, depuis quelques semaines, les signaux faibles et forts du ralentissement de l’économie américaine sont partout. Et c’était prévisible pour plusieurs raisons.

1. Le cycle de croissance ininterrompue a atteint une durée historique.

2. Les tensions sur le marché du travail disparaissent, les embauches et les salaires marquent le pas.

3. L’inflation persistante et le niveau relativement élevé des taux d’intérêt pèsent sur le pouvoir d’achat des ménages.

4. L’épargne Covid s’est totalement volatilisée et les ménages américains commencent à ne plus ressentir l’« effet richesse » lié à l’envolée de la Bourse, car les actions américaines sont sous pression.

Ajoutez le climat d’incertitude dû aux décisions erratiques de Trump depuis son arrivée au pouvoir et vous obtenez une économie qui commence à décrocher. On reparle de récession. C’est un peu exagéré, mais le ralentissement est là. Les patrons des grandes enseignes de distribution ont sonné l’alarme : les consommateurs américains sont fatigués… Or ce sont eux qui ont tiré la croissance.

Est-ce que c’est grave ? Non. Paradoxalement, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les prix de l’énergie, de l’alimentaire et donc pour l’inflation. Qu’est-ce que ça change pour votre argent ? Les effets se font déjà sentir sur les marchés. Le dollar est sous pression. Les indices boursiers américains sont rattrapés par les indices européens.

Et la Fed devra continuer à baisser ses taux, d’autant qu’on a appris cette semaine que l’inflation était tombée à 2,8 %, plus bas que prévu. Les actifs spéculatifs comme les cryptos décrochent un peu. Bref, on revient « à la normale ». Les grands gérants de fonds ont réduit leurs parts d’actions américaines. Bref, l’économie des États-Unis retrouve peu à peu des cycles habituels : croissance, accélération de la croissance puis ralentissement. Elle n’échappe pas aux lois de la gravité économique.

Trump a déclaré cette semaine qu’une récession ne lui fait pas peur s’il faut en passer par là pour voir l’émergence d’un nouvel ordre économique mondial et d’une reconfiguration complète de l’économie américaine. Il pourrait cependant devenir plus nerveux si la situation se dégrade fortement.

Economie américaine : Atterrissage brusque ou en douceur

Economie américaine : Atterrissage Brusque ou en douceur

La croissance américaine marque le pas. Et ce ralentissement a un impact direct sur l’évolution des marchés financiers et sur votre argent.

par Marc Fiorentino dans La Tribune

Revenons au début de l’année 2024. Tous les prévisionnistes s’attendent à une récession américaine du fait de l’envolée de l’inflation, des prix de l’énergie, de l’évaporation de l’épargne Covid. Mais rien ne se passe comme prévu. L’emploi tient, les salaires augmentent et les consommateurs américains font plus que résister. Le plan Biden visant à favoriser les investissements aux États-Unis renforce l’activité industrielle.

Puis arrive Trump, un président « probusiness ». On a oublié la récession. Et on ne parle plus que de l’extraordinaire résilience de l’économie américaine. Mais là encore, les économistes sont pris à contre-pied. Et, depuis quelques semaines, les signaux faibles et forts du ralentissement de l’économie américaine sont partout. Et c’était prévisible pour plusieurs raisons.

1. Le cycle de croissance ininterrompue a atteint une durée historique.

2. Les tensions sur le marché du travail disparaissent, les embauches et les salaires marquent le pas.

3. L’inflation persistante et le niveau relativement élevé des taux d’intérêt pèsent sur le pouvoir d’achat des ménages.

4. L’épargne Covid s’est totalement volatilisée et les ménages américains commencent à ne plus ressentir l’« effet richesse » lié à l’envolée de la Bourse, car les actions américaines sont sous pression.

Ajoutez le climat d’incertitude dû aux décisions erratiques de Trump depuis son arrivée au pouvoir et vous obtenez une économie qui commence à décrocher. On reparle de récession. C’est un peu exagéré, mais le ralentissement est là. Les patrons des grandes enseignes de distribution ont sonné l’alarme : les consommateurs américains sont fatigués… Or ce sont eux qui ont tiré la croissance.

Est-ce que c’est grave ? Non. Paradoxalement, c’est plutôt une bonne nouvelle pour les prix de l’énergie, de l’alimentaire et donc pour l’inflation. Qu’est-ce que ça change pour votre argent ? Les effets se font déjà sentir sur les marchés. Le dollar est sous pression. Les indices boursiers américains sont rattrapés par les indices européens.

Et la Fed devra continuer à baisser ses taux, d’autant qu’on a appris cette semaine que l’inflation était tombée à 2,8 %, plus bas que prévu. Les actifs spéculatifs comme les cryptos décrochent un peu. Bref, on revient « à la normale ». Les grands gérants de fonds ont réduit leurs parts d’actions américaines. Bref, l’économie des États-Unis retrouve peu à peu des cycles habituels : croissance, accélération de la croissance puis ralentissement. Elle n’échappe pas aux lois de la gravité économique.

Trump a déclaré cette semaine qu’une récession ne lui fait pas peur s’il faut en passer par là pour voir l’émergence d’un nouvel ordre économique mondial et d’une reconfiguration complète de l’économie américaine. Il pourrait cependant devenir plus nerveux si la situation se dégrade fortement.

Le danger d’une remontée trop brusque des taux

Le danger d’une remontée trop brusque des taux 

 

Le financier Daniel J. Arbess s’inquiète, dans une chronique au « Monde », d’une trop vive remontée des taux aux Etats-Unis au moment où la croissance s’effondre.

 

Les banques centrales sont vivement critiquées pour s’être laissé aller et être « en retard » sur l’inflation. Mais ce n’est pas le cas. Les politiques publiques et la géopolitique ont empêché les banquiers centraux de normaliser leur politique monétaire avant que l’inflation ne fonde sur eux. Les perturbations sur les chaînes d’approvisionnement chinoises et russes ont heurté de plein fouet la demande artificielle créée par les chèques que le département du Trésor a envoyés aux Américains.

La marge de manœuvre pour un resserrement monétaire qui n’entraînerait pas l’économie dans la récession est très faible, d’autant que les modestes restrictions financières opérées lui font déjà perdre de la vitesse. Dans un environnement économique de long terme caractérisé par la dette (en hausse), la démographie (vieillissante) et la disruption technologique (qui déplace le travail et la demande), une désinflation persistante est plus dangereuse qu’une inflation épisodique.

 

Rétrospectivement, il est évident que les banques centrales ont été contraintes par les directions politiques de retarder leurs mesures de normalisation quand l’économie était encore forte, en 2018. Lorsque la pandémie a frappé, l’administration Trump et le Congrès, pris de panique, ont ordonné au Trésor d’emprunter des milliers de milliards de dollars pour financer les versements directs aux ménages. En 2021, l’administration Biden a réitéré le dispositif. Ces nouvelles émissions de titres ont été achetées par la Réserve fédérale (Fed), dont le bilan est passé au cours des deux dernières années de 4 000 à 9 000 milliards de dollars (neuf fois le niveau de la mi-2008). Les conséquences étaient prévisibles. Comme l’affirmait Milton Friedman, plus d’argent en quête d’une production inchangée de biens et de services, cela signifie des prix plus élevés.

Normalement, la Fed pourrait augmenter ses taux pour ralentir l’excès de la demande le temps nécessaire pour rattraper le retard de l’offre. Mais, cette fois, la coïncidence de la géopolitique et de la dynamique de reprise post-pandémie a produit non seulement une brusque hausse de la demande, mais un retard de l’offre.

Heureusement, comme les consommateurs ont dépensé leurs chèques de relance, les dernières données disponibles suggèrent que l’inflation atteint son maximum. Et elle devrait baisser à mesure que les entreprises rétablissent les chaînes d’approvisionnement.




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